Vitamine-maladies
Les vitamines font-elles disparaître les maladies ou leurs symptômes ?
Une vitamine jouant son rôle métabolique ne peux que prévenir contre une maladie ou guérir la maladie, en cas de carence, de ce fait les symptômes de la maladies vont normalement disparaître progressivement avec l'évolution de l'état du sujet.
La disparition des symptômes d'une maladie renseignent en général sur l'efficacité du remède, dans ce cas , si la maladie est sérieusement liées à l'absence de la vitamine, l'administration de cette dernière en doses supraphysiologiques, peut s’avérer nécessaire, comme remède à la maladie.
Quelques exemples
Il a été constaté qu’un taux de vitamine C faible était associé à certaines maladies, parmi lesquelles les maladies cardiaques, l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), certains cancers et l’athérosclérose. Un apport suffisant en vitamine C pourrait contribuer à réduire le risque d’apparition de ces maladies.... l'inflammation des gencive dans le le scorbut, les anémies nutritionnelles, ...
La vitamine D et une trop faible exposition au soleil (moins de 20 minutes par jour) étaient associés à un risque d’ostéoporose.
Il a été montré que le calcium, conjointement à la vitamine D, aidait à soigner les fractures ostéoporotiques et réduire le risque de nouvelles fractures.
La vitamine D est en outre bien connue pour son rôle protecteur contre le rachitisme et l’ostéomalacie, deux maladies dues à une carence vitaminique sévère.
La vitamine D prévient les maladies cardio-vasculaires.
La vitamine D prévient la sclérose en plaques.
La vitamine D prévient le fibrome utérin.
La supplémentation en vitamine A est utilisée pour prévenir les maladies oculaires liées à une carence, telles que la xérophtalmie, laquelle peut entraîner la cécité.
Des doses importantes de compléments de vitamine A (rétinol) ont été utilisées avec succès pour traiter une maladie héréditaire de l’œil (rétinite pigmentaire) ainsi que les symptômes de certaines maladies sévères de la peau (psoriasis et acné).
Selon certaines études, la vitamine B1 ─ à l’instar d’autres micronutriments tels que la vitamine A et les vitamines du complexe B (B2, B9, B12) ─ pourrait prévenir la perte de vision par opacification du cristallin (cataracte). Des recherches plus approfondies seront toutefois nécessaires afin de confirmer les bénéfices potentiels de cette vitamine dans la prévention de la cataracte.
De premiers indices suggèrent que la vitamine B2, parmi d’autres micronutriments, pourrait aider à prévenir les lésions du cristallin susceptibles de provoquer une opacité visuelle (cataracte).
Des études montrent qu’une supplémentation en vitamine B2 (riboflavine) est susceptible de réduire la fréquence et la durée des crises chez des personnes sujettes aux migraines.
De premiers résultats d’études suggèrent qu’associée à d’autres micronutriments, une consommation accrue de vitamine B3/PP (niacine) pourrait réduire l’incidence des cancers de la bouche et de la gorge. Il est besoin d’études contrôlées randomisées pour confirmer ces effets bénéfiques.
Certains indices suggèrent que la vitamine B3/PP (nicotinamide) pourrait contribuer à retarder le moment où des personnes souffrant de diabète de type 1 doivent prendre de l’insuline.
Des études, surtout réalisées sur éprouvette ou sur des animaux mais rarement chez l’homme, suggèrent qu’une supplémentation en vitamine B5 pourrait accélérer la cicatrisation, en particulier après une opération.
Un faible apport alimentaire en vitamine B6 pourrait augmenter le risque d’affection cardiaque. En outre, il a été montré que la vitamine B6 contribuait à diminuer les taux sanguins d’homocystéine ; s’il semble que des niveaux élevés de cet acide aminé soient associés à un risque de maladie cardiaque, on ne sait pas si abaisser le taux d'homocystéine réduit ce risque.
Un apport adéquat en vitamine B6 est particulièrement important pour les personnes âgées, ce groupe de population présentant fréquemment un système immunitaire altéré. La quantité de vitamine B6 requise pour améliorer le système immunitaire est plus élevée (2,4 mg/jour pour les hommes ; 1,9 mg/jour pour les femmes) que la dose actuellement recommandée.
Certaines études concluent à une réduction du risque de développer des calculs rénaux en cas d'apport accru de vitamine B6, tandis que d’autres n’ont pas révélé de tel lien.
Effets secondaires de la pilule contraceptive Tandis que des évaluations antérieures préconisaient de traiter les femmes sous contraceptif souffrant d’effets secondaires (nausées, vomissements, dépression, etc.) avec de la vitamine B6, des études plus récentes n’ont constaté aucun bénéfice d’un tel traitement dans la prévention des effets secondaires.
La vitamine B6 pouvait soulager les symptômes du SPM (Syndrome prémenstruel). En revanche, des essais mieux élaborés n’ont décelé aucun bénéfice.
Étant donné qu’il est prouvé que la vitamine B6 augmente les taux de sérotonine (un neurotransmetteur) dans le sang, et que de faibles taux de sérotonine sont associés à la dépression, il a été suggéré que la vitamine B6 pourrait contribuer à réduire les symptômes de la dépression.
Plusieurs études concluent qu’une dose quotidienne de vitamine B6 pourrait contribuer à réduire les nausées matinales de la grossesse, tandis que d’autres n’ont mis au jour aucun bénéfice. Étant donné que les nausées matinales disparaissent même sans traitement, il n’est pas évident d’apporter des preuves probantes d’effets liés à la vitamine B6.
Bien qu’il n’existe aucune preuve directe que les carences marginales en biotine soient la cause de malformations congénitales chez l’homme, il est recommandé d’avoir un apport/une supplémentation adéquat(e) en biotine au cours de la grossesse.
Des études ont montré que les femmes qui prenaient des compléments de vitamine B9 (acide folique) avant la conception et au cours des quatre premiers mois de grossesse (à un moment où nombre de femmes non pas encore connaissance de leur état) pouvait réduire le risque d'anomalies du tube neural chez leur enfant de 72 à 100 %. L’acide folique pourrait également aider à prévenir les fausses couches, encore que les données disponibles soient peu concluantes.
Certains indices tendent à montrer qu’un apport suffisant en vitamine B9 (folate) pourrait réduire le risque de maladies cardiaques. Celles-ci reposent toutefois sur des études épidémiologiques et non sur des essais cliniques de référence.
En outre, l’acide folique aidant à réguler la concentration d’homocystéine, un acide aminé de l’organisme, et parce que les taux d’homocystéine tendent à être plus élevés chez les personnes souffrant d’une maladie cardiaque, certains chercheurs ont émis l’hypothèse qu’abaisser la concentration d’homocystéine pourrait aider à prévenir les maladies cardiaques, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Des recherches plus approfondies seront toutefois nécessaires afin de clarifier le lien existant entre l’homocystéine, les maladies cardiaques et les bienfaits potentiels des compléments d’acide folique.
Il semblerait que la vitamine B9 (folate) prévienne le développement de certaines formes de cancer, en particulier le cancer du côlon et le cancer du sein. Les données disponibles reposent toutefois sur des études épidémiologiques ayant montré que l’incidence de ces cancers était plus faible chez les individus consommant suffisamment de folate dans leur alimentation. À ce jour, il n’existe aucune preuve que les compléments d’acide folique contribuent à prévenir le cancer.
Les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ont souvent un faible taux sanguin d’acide folique ; mais on ne sait pas si ce fait est la conséquence de la maladie ou si plus simplement, leur état fait qu’ils se nourrissent mal. Certaines données tendent à montrer que consommer des quantités adéquates de vitamine B9 – soit dans l’alimentation, soit par supplémentation – pourrait ralentir le vieillissement du cerveau et aider à prévenir la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence.
L'anémie de Biermer est une anémie par carence en vitamine B12 liée au déficit en facteur intrinsèque gastrique.
La vitamine E contribue à prévenir l’encombrement des artères en bloquant la conversion du cholestérol en dépôts graisseux appelés plaques qui adhèrent à la paroi des vaisseaux sanguins. La vitamine E a un effet anticoagulant qui favorise la circulation du sang dans les artères même en présence de plaques.
Grâce à son action antioxydante, la vitamine E pourrait aider à prévenir l’opacification du cristallin (cataracte) et la détérioration progressive de la rétine, située au fond de l’œil (dégénération maculaire liée à l’âge, DMLA). Ces deux troubles oculaires surviennent généralement avec l’âge et provoquent une altération de la vue.
Il a été constaté que la vitamine E améliorait certains aspects de la réponse immunitaire dont l’efficacité décline avec l’âge.
Des études cliniques ont montré que les personnes atteintes de cancer présentaient souvent une concentration en vitamine E dans le sang réduite. En outre, des essais épidémiologiques indiquent que des régimes riches en antioxydants, dont la vitamine E, pourraient être associés à une diminution du risque de certains types de cancers.
Les chercheurs étant convaincus de ce que le stress oxydatif favorise le développement de la maladie d’Alzheimer, les antioxydants comme la vitamine E pourraient potentiellement en prévenir l'apparition. La vitamine liposoluble peut aisément arriver jusqu’au cerveau et y exercer ses propriétés antioxydantes.
L’uvéite est un autre trouble contre lequel les vitamines C et E et leur action antioxydante peuvent être efficaces.
La vitamine E, en association avec d’autres traitements classiques, pourrait également contribuer au traitement de la photodermatose, des maladies inflammatoires (colite ulcéreuse, pancréatite et arthrose), ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson et prévenir les fausses couches.
La vitamine K est essentielle au bon métabolisme du calcium dans les os. On a trouvé un lien entre apport élevé en vitamine K et une densité osseuse élevée, tandis que l’on a observé un apport faible en vitamine K chez les personnes âgées atteintes d’ostéoporose.
Les bébés naissent sans bactéries intestinales et ne reçoivent pas assez de vitamine K du lait maternel pour assurer la transition jusqu’à ce que leur organisme en produise.
