Vitamine-mortalité prématurée
D'apres l'OMS
La supplémentation en vitamine E dans la prévention de la morbidité et de la mortalité chez le nouveau-né prématuré:
Chez les nouveau-nés prématurés, la supplémentation en vitamine E a entraîné une réduction du risque d'hémorragie intracrânienne mais aussi une augmentation du risque d'infection. Chez les nouveau-nés de très faible poids de naissance, elle a entraîné une augmentation du risque d'infection et une réduction du risque de rétinopathie sévère et de cécité chez les nouveau-nés examinés. Les preuves ne plaident pas en faveur de l'utilisation systématique de la supplémentation en vitamine E à doses élevées par voie intraveineuse, ni du ciblage de taux sériques de tocophérol supérieurs à 3,5 mg/dl.
Il est démonté qu'il existe des corrélations entre les concentrations sériques de la 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] et la mortalité par insuffisance cardiaque et maladie cardiovasculaire, et la mortalité prématurée toutes causes.
L’impact de la vitamine D sur notre santé ne cesse de suscité des avis contradictoires des scientifiques : certains sont pour un rôle bénéfique d’autres disent qu’il n’existe pas assez de preuves pour l’affirmer, pourtant, une nouvelle étude de l’Université de Californie San Diego School of Medicine suggère qu’il existe un véritable lien entre la carence en vitamine D et la mort prématurée.
Les bébés nés très précocement (avant 34 semaines) présentent un risque de saignement dans le cerveau (hémorragie périventriculaire). Cela peut entraîner des dommages cérébraux qui pourraient conduire à des handicaps neurologiques, notamment à une paralysie cérébrale. Les nourrissons prématurés ont des taux réduits de facteurs de coagulation, dont certains nécessitent de la vitamine K pour être activés. La vitamine K peut donc aider le sang à coaguler chez les bébés prématurés et donc diminuer ce risque d'hémorragie.