Vitamine D - rhumes
Les suppléments de vitamine D pourraient protéger contre le virus H1NI, affirme un chercheur américain.
La vitamine D combat la grippe saisonnière de même que le HINI de diverses manières, explique William Grant, fondateur du Sunlight, Nutrition And Health Research Center de California.
D’abord, on a découvert au cours des dernières années qu’elle combattait la grippe en soutenant le système immunitaire contre les virus.
Dans une étude menée en 2007 auprès de femmes ménopausées d’origine afro-américaine (qui ont une carence naturelle en cette vitamine), on a découvert que, chez celles qui prenaient 2000 UI par jour de vitamine D, le risque de contracter la grippe saisonnière diminuait de 90% comparativement à celles qui prenaient un placébo. Bien qu’on n’a pas encore mené d’étude randomisée pour le H1N1, William Grant explique que les études prouvent que la vitamine D pourrait également prévenir ce virus.
«H1NI est un virus essentiellement saisonnier», dit-il, ajoutant que «les cinq groupes les plus gravement touchés par ce virus sont tous carencés: femmes enceintes, aborigènes, obèses, personnes souffrant du diabète de type 2 et enfants atteints de troubles neurologiques.»
CONTOVERSE
Bien que certaines données ont pu suggérer une possible association inverse entre le niveau de vitamine D et la fréquence des infections de l’appareil respiratoire supérieur (les rhumes), les participants à une étude contrôlée randomisée, publiée dans le JAMA [1], qui ont reçu tous les mois des doses de 100 000 UI (2,5 mg) de vitamine D3 n’ont pas amélioré la fréquence ni la sévérité des rhumes.
L’association entre une carence en vitamine D et le fait d’être susceptible aux rhumes n’était pas très clair.
Une dose mensuelle de 2,5 mg de vitamine D3 chez les adultes en bonne santé ne réduit pas significativement la fréquence ni la sévérité des rhumes. Ce résultat demeure inchangé quand l’analyse prenait en compte la saison d’hiver, ou les niveaux de base de la 25-hydroxy-vitamine D". "Il faudra d’autres recherches pour clarifier s’il y a un bénéfice réel de la supplémentation chez d’autres populations et dans d’autres dosages."