Vitamines contre le cancer

De Didaquest
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Vitamines et thérapie du cancer – Quelques points à observer:

Les patients qui bénéficient d’un bon équilibre nutritionnel supportent mieux le traitement anticancéreux que ceux dont l’organisme est affaibli. C’est pourquoi il est important de fournir des conseils nutritionnels aux patients appelés à subir une intervention chirurgicale importante ou une chimiothérapie intensive.

Bien des experts s’accordent sur ce point: de manière générale, on peut s’attendre à détecter chez toute personne malade une carence en vitamines.

Selon l’état actuel des connaissances, les patients qui souhaitent se préparer à leur thérapie devraient opter pour des préparations comprenant multivitamines, minéraux et oligo-éléments, plutôt que d’ingérer des doses élevées de telle ou telle vitamine.

L’efficacité d’une supplémentation supérieure à la valeur de référence (voir texte en marge) n’a pas été démontrée jusqu’ici. C’est pourquoi les recommandations relatives au dosage ont pour objectif de prévenir d’éventuels effets indésirables.


Le principe de la radiothérapie repose sur la production de radicaux libres destinés à endommager surtout le tissu tumoral. D’un côté, on souhaite que des pièges à radicaux libres, comme la vitamine C, la vitamine E et les caroténoïdes, puissent protéger le tissu sain contre les dégâts dus aux radiations. De l’autre, on voudrait éviter que le tissu tumoral bénéficie lui aussi de cette protection contre le traitement.

C’est pourquoi il est conseillé, dans ce cas également, de respecter un délai de trois semaines avant le début et après la fin de la radiothérapie. Durant ce laps de temps, le patient ne doit pas consommer des doses élevées d’antioxydants. Ce sont en particulier les vitamines liposolubles (E, D, K et A), stockées dans les tissus, qui pourraient éventuellement protéger aussi le tissu tumoral contre la thérapie.


La vitamine D, anti-cancer de la prostate

Plusieurs études réalisées aux Etats-Unis ont démontré que la vitamine D (ou "calciférol") pouvait prévenir les cancers de la prostate, du sein et du côlon. Elle pourrait également ralentir le développement de ce dernier. Les scientifiques ignorent néanmoins l’origine de ce bienfait.

Les plus : La vitamine D préviendrait l’ostéoporose en aidant l’absorption et la rétention du calcium. Elle préviendrait aussi le diabète et les maladies auto-immunes.


La vitamine B9, anti cancers féminins

Selon plusieurs études épidémiologiques, la vitamine B9 (appelée aussi "folates") préviendrait le cancer du côlon (surtout chez la femme), le cancer du sein et le cancer des ovaires. Une étude suédoise menée pendant 7 ans sur près de 90 000 sujets a également montré que la vitamine B9 réduirait le risque de cancer du pancréas.

Les plus : La vitamine B9 préviendrait les maladies cardiovasculaires et renforcerait l’action des antidépresseurs. Elle peut aussi aider à pallier les effets indésirables des traitements anti cancer.


Vitamine E : anti cancers prostatiques


Le fort pouvoir antioxydant de la vitamine E (ou "tocophérol") favorise la lutte contre les radicaux libres qui nuisent à l’organisme, et aide à prévenir certaines tumeurs cancéreuses. Une étude menée en 2008 aux Etats-Unis a mis en avant les bienfaits de cette vitamine sur la prévention du cancer de la prostate, en particulier chez les fumeurs.

Les plus : La vitamine E réduirait aussi certains effets indésirables de la chimiothérapie. Elle contribue également à la bonne santé cardiovasculaire.


Vitamine A, contre le cancer du col de l’utérus


Grâce à ses effets antioxydants, la vitamine A préviendrait les cancers, notamment celui du col de l’utérus. Un bienfait qui a été démontré dans une étude coréenne publiée en 2010 et menée auprès de 144 personnes (la vitamine A était associée aux vitamines C et E).

Les plus : La vitamine A est bonne pour la vision et le système immunitaire.

A noter : On peut augmenter ses apports en vitamine A grâce au bêta-carotène. Ce pigment naturellement présent dans les végétaux (carottes, abricot, légumes vert foncé…) est transformé par l’organisme en vitamine A.


Vitamine C : anti radicaux libres

Parce qu’elle dispose d’un fort pouvoir antioxydant, la vitamine C (ou "acide ascorbique") pourrait prévenir les cancers. Elle aide en fait le corps à lutter contre les radicaux libres qui favorisent l’apparition et le développement des cellules cancéreuses.

Les plus : La vitamine C serait efficace contre le rhume, la fatigue, elle favorise le bon fonctionnement du système immunitaire et la cicatrisation.

A noter : Le tabagisme réduit le taux de vitamine C.


Vitamines A et D : attention danger !

Prendre des suppléments de vitamines n’est pas anodin. Le risque de surdosage (on parle alors d’hypervitaminose) est bien réel. Les deux cas les plus dangereux sont l’hypervitaminose A et l’hypervitaminose D.

La première peut entraîner de graves problèmes hépatiques et augmenter le risque de cancer chez les personnes buvant plus d’un verre de vin par jour…. mais aussi chez les fumeurs et les personnes ayant été exposées à l’amiante.

La vitamine D entraîne un excès de calcium dans l’organisme et des troubles de la fonction rénale, du coeur… Avant de vous supplémenter, prenez toujours un avis médical.


De nouvelles vitamines anti cancer ?

Plusieurs vitamines font aujourd’hui l’objet d’études, le but étant de déterminer leur éventuel effet sur le cancer. Les vitamines B5 (acide pantothénique), B15 (acide pangamique) et B17 (laétrile) en font partie. Elles pourraient avoir des effets protecteurs.


Vitamines : misez sur les aliments !

Une alimentation saine et équilibrée comble tous les besoins naturels de l’organisme en sels minéraux, oligoéléments et vitamines. Mieux vaut donc favoriser l’alternative alimentaire plutôt que d’opter pour une supplémentation de synthèse. En cas de doute sur un déficit éventuel, consultez d’abord un médecin.






Questions sur les vitamines


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