Différences entre versions de « Pessimisme »

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(Nouvelle page : Le '''pessimisme''' est la doctrine opposée à l'optimisme. C'est un état d'esprit selon lequel la somme des maux de ce monde dépasse celle des biens. En particulier, ...)
 
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Version du 9 février 2009 à 12:25

Le pessimisme est la doctrine opposée à l'optimisme. C'est un état d'esprit selon lequel la somme des maux de ce monde dépasse celle des biens. En particulier, d'après cette doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur (Schopenhauer), parce que notre destination est d'agir et qu'agir consiste à obtenir ce que nous n'avons pas. Le pessimisme nie le progrès de la civilisation et de la nature humaine.

« Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté » — citation d'Antonio Gramsci (1891-1937), qui se serait inspiré de celle de Romain Rolland : « Pessimisme de l'intelligence, mais optimisme de la volonté. »

Quelques philosophes/penseurs pessimistes

D'autre part, on a souvent taxé, à tort, Friedrich Nietzsche de pessimisme, bien qu'il se défendît lui-même de cette appellation, que sa conception du Surhomme et de la Volonté de puissance représentaient deux des fondements d'une doctrine optimiste — à proprement parler : rien à voir avec l'optimisme d'un Leibniz ! Friedrich Nietzsche dresse un constat pessimiste de l'état actuel de l'Humanité en général ; mais, en dépassant ce pessimisme de départ par des solutions "optimistes", on ne peut guère le comparer à Arthur Schopenhauer, par exemple. En quelque sorte, Nietzsche est un dépassement de la doctrine de Schopenhauer.

Articles connexes