Différences entre versions de « Optimisme »
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Version du 9 février 2009 à 12:43
L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que des évènements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte.
L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste).
L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative. Toutefois le suroptimisme (ou surconfiance) est un biais cognitif (et émotionnel) pouvant conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux.
Le concept philosophique
Le philosophe Leibniz expose en 1710 sa Théodicée : il décrit un système basé sur une « harmonie préétablie » pour expliquer l’existence du mal sur Terre. Cette théorie a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide (dont le titre complet est d’ailleurs Candide ou l’Optimisme).
Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ».
La critique réductrice de Voltaire reste toutefois sujette à des remises en causes. [réf. nécessaire]
En histoire
Lors du siècle des lumières, le paradigme de la modernité devient celui de l'optimisme ; les philosophes de ce temps plaçaient une grande confiance dans les aptitudes de l'être humain à faire son bonheur. Cette confiance est en rapport avec la notion théologique de la grâce (voir jésuitisme et jansénisme).
En politique, le sens du mot progrès est forgé par ceux qui croient qu'une évolution sociale est vraiment possible. Au XIXe siècle, des idéologies comme le fouriérisme et le positivisme affirment que la nature humaine est améliorable en soi.
Au XXe siècle, les années 1930, 1940 et 1950 sont marquées par l'antimodernisme, tandis que les années 1960 et 1970 voient revenir un nouveau vent d'optimisme, qui se rapproche de celui du début du siècle.
Sur le plan religieux, l'excès d'optimisme a été combattu par Pie IX lorsque celui-ci proclame le dogme de l'Immaculée-Conception, qui donnait un sens bien particulier à la grâce et obligeait aux théologiens de se rallier au magistère.
Expressions courantes liées à l’optimisme
- Prendre la vie du bon côté : garder un moral positif, malgré les difficultés éventuellements rencontrées.
- Ne voir que le verre à moitié plein : ne tenir compte que des évènements heureux et pas des évènements déplaisants.