Différences entre versions de « Malnutrition-Excès »
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− | + | * Les problèmes de santé associés à la sur nutrition ou à la consommation excessive de certains aliments ou composants alimentaires représentent une charge de morbidité importante, y compris sous forme de maladies chroniques telles que des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, diabètes et cancers. Les maladies chroniques ont causé 35 millions de décès dans le monde en 2005, dont 80% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans un grand nombre de pays en développement, on a observé une augmentation de la consommation d’aliments hautement énergétiques mais pauvres en nutriments (forte teneur en graisse et en sucre et faible valeur nutritive) et une diminution de l’activité physique, notamment parmi les populations urbaines. Le progrès économique et social a favorisé une augmentation de la consommation de produits alimentaires bon marchés et contenant de la graisse, des graisses et des sucres. Dans le même temps, la consommation de fruits, de légumes et de céréales a reculé. | |
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Version du 31 mai 2019 à 13:27
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Traduction
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Justification
Définition écrite
- la sur nutrition peut être définie comme la conséquence directe d’une alimentation trop riche et d’une dépense énergétique insuffisante.
- La sur nutrition est un état chronique d’absorption d’aliments en quantité excessive par rapport aux besoins énergétiques, et engendre une surcharge pondérale et/ou l’obésité.
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Malnutrition-Excès - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
Malnutrition-Excès - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
Parallèlement, la hausse des revenus, la composition de la main-d’oeuvre, l’urbanisation et les changements démographiques ont contribué à transformer les modes de vie et d’alimentation. Les habitants des pays de l’OCDE se déplacent davantage, passent plus de temps au travail et moins de temps à déjeûner. Ils ont moins de temps à consacrer à la préparation des repas, ce qui affecte peut-être plus encore leurs choix alimentaires que les contraintes budgétaires. En outre, le régime occidental, où dominent les hydrates de carbone, les graisses et les sucres raffinés industriellement, se répand de plus en plus. La disponibilité alimentaire par habitant a augmenté dans la plupart des pays, comme en témoignent les rations quotidiennes en énergie, en protéines et en graisses. D’après les bilans alimentaires de la FAO, la ration calorique moyenne disponible dans les pays de l’OCDE est désormais de 3 400 calories par personne (2003-2005), comparée à 2 900 de 1964 à 1966. Des hausses similaires ont été enregistrées hors zone OCDE, en Amérique latine, en Afrique du Nord et dans en Asie-Pacifique, où la ration calorique quotidienne par habitant dépasse aujourd’hui 3 000 calories par personne, une moyenne qui masque néanmoins de fortes disparités. Il faut être prudent lorsque l’on compare ces chiffres avec les niveaux de consommation recommandés. La disponibilité alimentaire a peut-être augmenté, mais les besoins individuels sont toujours compris entre 1 800 et 2 200 calories par personne. Il n’est pas étonnant que les données sur les disponibilités caloriques fassent également apparaître un gaspillage d’environ 25 %. L’origine des calories est importante également. L’OMS estime que la consommation de graisses a augmenté et qu’elle est supérieure de 30 % à la part maximum recommandée en Amérique du Nord et en Europe occidentale, la part des graisses saturées dépassant fréquemment de 10 % le seuil recommandé. Ceci est incompatible avec un système cardiovasculaire sain. Quant à la consommation de fruits et légumes, dont la contribution à la santé et à la prévention des maladies est bien établie, elle reste inférieure aux 400 grammes recommandés par jour. La dépense énergétique des individus ayant diminué, et les produits alimentaires élaborés étant de plus en plus répandus, le surpoids et l’obésité ont progressé ces dernières années. Certains médecins dans les pays de l’OCDE évoquent une épidémie d’obésité chez les adultes et les enfants, ce qui inquiète les instances publiques en charge de la santé, car le surpoids mène à de nombreuses maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et de nombreux cancers. Outre leur coût pour les individus et les budgets publics, ces affections peuvent largement être évitées en changeant de régime et de mode de vie, notamment grâce au sport. Les gouvernements des pays de l’OCDE et d’autres régions du monde commencent à se pencher sur ces questions, l’obésité n’étant que l’un des problèmes qui s’accroissent. La tâche est lourde. Changer les habitudes alimentaires est souvent une gageure, du fait de l’attachement culturel, social et souvent psychologique à certains aliments. |
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Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2019. Malnutrition-Excès. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Malnutrition-Exc%C3%A8s>, consulté le 24, novembre, 2024
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