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Version du 17 avril 2022 à 21:12
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Statut et activité
Oeuvre Principale
- André Giordan, né le 7 novembre 1946 à Nice est agrégé de biologie,
d'abord spécialiste de la physiologie des régulations puis de la didactique et de l’épistémologie des sciences.
Ancien instituteur, professeur de collège et lycée, animateur de club de jeunes, il a été Professeur à l'Université de Genève où il a fondé le
Laboratoire de didactique et d'épistémologie des sciences (LDES).
Il a initié les sciences de l'apprendre et développé un ensemble de travaux sur l’élaboration et l'appropriation des savoirs dans les domaines de la science et des techniques, du développement durable, de la santé et de la médecine (éducation thérapeutique du patient). Il est surtout connu pour son nouveau modèle de l’apprendre, le modèle allostérique (allosteric learning model) et pour sa démarche physionique qui renouvelle les idées en matière « d’entreprises apprenantes ».
Domaine, Discipline, Thématique
Maîtrise de Biologie végétale, Université de Nice (1969). / Licence (1969) et Maîtrise (1970) d'enseignement de Sciences Naturelles, Université de Nice. / Agrégé de biologie (9e, France 1971); / De 3e Cycle de Physiologie animale, Université de Nice (1970). / Infections contagieuses / Licence (1972) et Maîtrise (1973) de Sciences de l'éducation, Université de Paris V. / Licence de Psychologie, Universités de Nice et Paris V (1973). / Diplôme de 3e Cycle d'Histoire des Sciences, Université de Paris I (1975). / Docteur en sciences de l'éducation et en biologie, Universités de Paris V (“Sorbonne”) et Paris VII (“Jussieu”), Paris 1976. / Certificats en Biochimie, Philosophie, Épistémologie, Communication, Théâtre, Arts Plastiques, (Universités de Nice, Paris I, Paris VIII) /
Questions possibles
Concepts ou notions associés
Médecine / Sciences / psychologie / Philosophie / Politique / Religion / Néoplatonisme / Anatomie / Physiologie /
André giordon - Glossaire / (+)
Dates et Evénements Importants
Naissance le 7 août. 980 Afshéna Grand Khorasan perse / Il naît près de Boukhara (aujourd’hui en Ouzbékistan) d’un père fonctionnaire de l’administration samanide. Sa langue maternelle est le persan.
Décès le juin 1037 (environ 57 ans) Hamadan Émirat kakouyide (actuellent l'Iran) / Il meurt brutalement d’une affection intestinale.
Les débuts d'Avicenne
Avicenne, de son nom complet Abu 'Ali al-Husayn Ibn Abd Allah Ibn Sina, est né le 7 août 980 à Khormeytan (ou Afshéna, le pays du soleil), petit village situé près de Boukhara, (Transoxiane, l'actuel Ouzbékistan)7.
Son père, 'Abdallah, musulman chiite ismaélien originaire de Balkh au nord de l'Afghanistan actuel, était collecteur d'impôts du village, pour le souverain samanide Nuh ibn Mansurs ; sa mère, Setareh ou Sitara, d'origine Tadjik, vivait à Afshéna.
Durant sa petite enfance, il étudie l'arithmétique chez un marchand herboriste, expert en calcul indien. Ayant une bonne mémoire, le jeune garçon finit par surpasser son maître en calcul et en mathématiques. Sous la conduite du maitre Abu Abdallah Ennatili, il s'initie au Coran, aux auteurs arabes et à la philosophie en commençant par l'Isagogè de Porphyre (petit traité pédagogique de vulgarisation de la philosophie d'Aristote).
- À l'âge de dix ans, il maitrise ainsi le Coran, l'arithmétique, la géométrie d'Euclide, et des bases de la philosophie comme la logique. Il se lance tout seul dans des études difficiles comme l'Almageste de Ptolémée.
- À l'âge de 14 ans, son précepteur Ennatili le quitte pour aller dans une autre ville. Un ami médecin lui apporte les traductions des œuvres d'Hippocrate, qu'il lit d'un trait, nuit et jour. Il raconte dans son autobiographie : « quand le sommeil me gagnait, que je sentais mes forces faiblir, je prenais un breuvage épicé pour me soutenir, et je recommençais mes lectures ».
Sa mémoire étant phénoménale, il lit aussi toutes les traductions de Galien.
- À l'âge de 16 ans, il est brillamment reçu médecin à l'école de Djundaysabur où professaient des médecins de toutes confessions : juifs, chrétiens, mazdéens et musulmans.
L'enseignement de la médecine à l'hoplital
À 17 ans, il donne des cours à l'hôpital de Boukhara qui sont suivis par des médecins étrangers
Ecriture de premier livre de philosophie
A vingt-et-un ans, il écrit son premier livre de philosophie. Il entame la traduction et le résumé des oeuvres d'Hippocrate et de Galien, qu'il annote scrupuleusement.
- A vingt-deux ans, contraint par la mort de son père de gagner sa vie, il intègre l'administration, il est admis à la Cour de Boukhara, devient Premier Ministre (Vizir) et médecin du Prince Nub-Ibn-Mansur, le souverain de Samanid à Boukhara. Avicenne est autorisé à fréquenter la très riche bibliothèque du palais royal.
Administration politique
À 22 ans, il entre dans l’administration, contraint par la mort de son père de gagner sa vie.
- Il travaille la nuit à ses grands ouvrages, le jour aux affaires de l’État, où il acquiert une solide réputation. Plusieurs fois ministre, il jouit d’une telle influence qu’il devient l’objet de pressions, sollicitations, jalousies, tantôt poursuivi par ses ennemis, tantôt convoité par des princes adversaires de ceux auxquels il veut rester fidèle.
- Il est obligé de se cacher à maintes reprises, vivant alors de ses seules consultations médicales. Il mène une vie itinérante et mouvementée, parsemée de fuites, d’emprisonnements et d’évasions.
Publication de son Canon de la Médicine (Kitab al-Qanun fi al-tibb).
Dans le Canon, Avicenne envisage la chirurgie du cancer et avance l'origine infectieuse de certaines maladies (en particulier la tuberculose) et l'utilité de l'isolement. Il fut capable de différencier la médiastinite (inflammation des tissus du médiastin, partie centrale du thorax) et la pleurésie (inflammation des membranes limitant la cavité située autour des poumons).De plus, il indiquait que les essais thérapeutiques sur l'animal ne pouvaient être extrapolés à l'Homme.
La rédaction de nombreux ouvrages
Il est appelé à Hamadan, auprès de l'émir bouyide Chams ad-Dawla, et le guérit de ses douleurs inexpliquées. Le prince le choisit alors comme vizir (premier ministre). Avicenne s'impose alors un travail harassant : le jour, il se consacre à la chose publique, la nuit à la science. Il rédige de nombreux ouvrages, avec l'aide du fidèle al-Juzjani, son secrétaire et biographe
Soigner une colique néphrétique
Au sud de la Perse, il est amené à soigner avec succès le dirigeant de Hamadan appelé Chams al-Dawla qui souffrait de colique néphrétique, qui le nomme aussitôt son Médecin de cour et son Vizir. Avicenne suscitant des jalousies, les chefs militaires obtiennent son renvoi et son emprisonnement. Mais Amir souffrant de nouveau se résolut à faire appel à Avicenne qui le guérit. Avicenne retrouva ses fonctions.
Rédaction des livres en prison
Après la mort du prince Chams ad-Dawla, son fils Sama' ad-Dawla accède au pouvoir. Avicenne n'a plus de protecteur, victime d'intrigues politiques, il passe quatre mois en prison, au cours desquels il continue de rédiger des livres.
Ecriture de la dernière partie de son œuvre (astronomie, sciences et linguistique)
Il parvient à s'enfuir du pays pour se rendre à Ispahan, auprès de l'émir kakouyide Ala ad-Dawla Muhammed. C'est là qu'il écrit, durant 14 ans, la dernière partie de son œuvre (astronomie, sciences et linguistique). Il n'hésitait pas à reprendre la route, répondant aux appels des princes de Perse, de Mésopotamie et du Turkestan. Sa réputation et sa popularité sont immenses, car il exerce la médecine aussi bien dans les cours princières, qu'auprès des pauvres les plus démunis
Site Internet
Bibliographie
Pour citer cette page: (giordon)
ABROUGUI, M & al, 2022. André giordon. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Andr%C3%A9_giordon>, consulté le 21, novembre, 2024
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