Différences entre versions de « Malnutrition-Excès »

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:* Des ateliers d'éducation nutritionnelle pour les élèves ayant pour objectif de leur apprendre à composer de façon équilibrée une ration alimentaire.
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Inviter en classe de nutritionnistes
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* Appliquer de la pédagogie par projet et accompagner les élèves dans la réalisation de projets éducatifs et culturels en rapport avec la nutrition
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* Aborder une approche globale dans l'éducation à la nutrition (aider à changer les habitudes alimentaires, apprendre à choisir les bons aliments, apprendre à construire un plat équilibré)
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* Prendre en considération les conceptions initiales des élèves et améliorer ses conceptions sans pour autant remettre en cause son vécu. Les habitudes alimentaires familiales ou culturelles ont leur place dans les apprentissages et il faut faire preuve de modération, de diplomatie.                                              
  
 
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Définition écrite


  • Les problèmes de santé associés à la sur nutrition ou à la consommation excessive de certains aliments ou composants alimentaires représentent une charge de morbidité importante, y compris sous forme de maladies chroniques telles que des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, diabètes et cancers. Les maladies chroniques ont causé 35 millions de décès dans le monde en 2005, dont 80% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans un grand nombre de pays en développement, on a observé une augmentation de la consommation d’aliments hautement énergétiques mais pauvres en nutriments (forte teneur en graisse et en sucre et faible valeur nutritive) et une diminution de l’activité physique, notamment parmi les populations urbaines. Le progrès économique et social a favorisé une augmentation de la consommation de produits alimentaires bon marchés et contenant de la graisse, des graisses et des sucres. Dans le même temps, la consommation de fruits, de légumes et de céréales a reculé.

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  • Depuis le milieu du XXème siècle, le système moderne de production alimentaire, dont l’objectif essentiel est d’accroître la productivité, est parvenu à satisfaire, et même à dépasser, les besoins des consommateurs des pays développés. Leurs besoins en énergie, en protéines et en graisses ont non seulement été satisfaits, ils l’ont été à des coûts de plus en plus faibles. Grâce à l’innovation et aux progrès technologiques dans la production agricole et alimentaire, et grâce à l’ouverture accrue des échanges mondiaux, on peut trouver toute l’année des aliments bon marché, abondants et variés. Dans la zone OCDE, l’alimentation ne représente en moyenne que 15 % environ des dépenses des ménages.

Parallèlement, la hausse des revenus, la composition de la main-d’oeuvre, l’urbanisation et les changements démographiques ont contribué à transformer les modes de vie et d’alimentation. Les habitants des pays de l’OCDE se déplacent davantage, passent plus de temps au travail et moins de temps à déjeûner. Ils ont moins de temps à consacrer à la préparation des repas, ce qui affecte peut-être plus encore leurs choix alimentaires que les contraintes budgétaires. En outre, le régime occidental, où dominent les hydrates de carbone, les graisses et les sucres raffinés industriellement, se répand de plus en plus.

La disponibilité alimentaire par habitant a augmenté dans la plupart des pays, comme en témoignent les rations quotidiennes en énergie, en protéines et en graisses. D’après les bilans alimentaires de la FAO, la ration calorique moyenne disponible dans les pays de l’OCDE est désormais de 3 400 calories par personne (2003-2005), comparée à 2 900 de 1964 à 1966. Des hausses similaires ont été enregistrées hors zone OCDE, en Amérique latine, en Afrique du Nord et dans en Asie-Pacifique, où la ration calorique quotidienne par habitant dépasse aujourd’hui 3 000 calories par personne, une moyenne qui masque néanmoins de fortes disparités. Il faut être prudent lorsque l’on compare ces chiffres avec les niveaux de consommation recommandés. La disponibilité alimentaire a peut-être augmenté, mais les besoins individuels sont toujours compris entre 1 800 et 2 200 calories par personne. Il n’est pas étonnant que les données sur les disponibilités caloriques fassent également apparaître un gaspillage d’environ 25 %.

L’origine des calories est importante également. L’OMS estime que la consommation de graisses a augmenté et qu’elle est supérieure de 30 % à la part maximum recommandée en Amérique du Nord et en Europe occidentale, la part des graisses saturées dépassant fréquemment de 10 % le seuil recommandé. Ceci est incompatible avec un système cardiovasculaire sain. Quant à la consommation de fruits et légumes, dont la contribution à la santé et à la prévention des maladies est bien établie, elle reste inférieure aux 400 grammes recommandés par jour.

La dépense énergétique des individus ayant diminué, et les produits alimentaires élaborés étant de plus en plus répandus, le surpoids et l’obésité ont progressé ces dernières années. Certains médecins dans les pays de l’OCDE évoquent une épidémie d’obésité chez les adultes et les enfants, ce qui inquiète les instances publiques en charge de la santé, car le surpoids mène à de nombreuses maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et de nombreux cancers. Outre leur coût pour les individus et les budgets publics, ces affections peuvent largement être évitées en changeant de régime et de mode de vie, notamment grâce au sport. Les gouvernements des pays de l’OCDE et d’autres régions du monde commencent à se pencher sur ces questions, l’obésité n’étant que l’un des problèmes qui s’accroissent. La tâche est lourde. Changer les habitudes alimentaires est souvent une gageure, du fait de l’attachement culturel, social et souvent psychologique à certains aliments.


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