Différences entre versions de « Auto-immunité »

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* Le système immunitaire est un ensemble de cellules et voies métaboliques conduisant à l'élimination d'une grande variété de pathogènes. Ce système repose sur la notion très centrale du soi opposé au non-soi ainsi qu'au soi modifié. Cette distinction s'effectue grâce à des marqueurs chimiques du soi (c'est-à-dire la reconnaissance de motifs antigéniques plus ou moins spécifiques) mais elle n'est pas véritablement innée : les cellules immunitaires naïves sont d'abord sensibilisées et sélectionnées en fonction de leur réactivité vis-à-vis de ces marqueurs du soi .
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*LE SYSTEME IMMUNITAIRE :
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C'est un ensemble de cellules et voies métaboliques conduisant à l'élimination d'une grande variété de pathogènes. Ce système repose sur la notion très centrale du soi opposé au non-soi ainsi qu'au soi modifié. Cette distinction s'effectue grâce à des marqueurs chimiques du soi (c'est-à-dire la reconnaissance de motifs antigéniques plus ou moins spécifiques) mais elle n'est pas véritablement innée : les cellules immunitaires naïves sont d'abord sensibilisées et sélectionnées en fonction de leur réactivité vis-à-vis de ces marqueurs du soi .
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*L'AUTO-IMMUNITÉ :
 
*L'AUTO-IMMUNITÉ :
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* Il existe donc chez tous les vertébrés une auto-immunité latente, laquelle est en temps normal inhibée par les mécanismes de régulation de la maturation des cellules immunitaires.
 
* Il existe donc chez tous les vertébrés une auto-immunité latente, laquelle est en temps normal inhibée par les mécanismes de régulation de la maturation des cellules immunitaires.
  
*1 AUTO-IMMUNITÉ PHYSIOLOGIQUE
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*1-AUTO-IMMUNITÉ PHYSIOLOGIQUE :
L’auto-immunité est un phénomène naturel qui correspond à une tolérance du système
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L’auto-immunité est un phénomène naturel qui correspond à une tolérance du système
 
immunitaire. Il est constant. Il existe des lymphocytes B autoréactifs qui répondent à des
 
immunitaire. Il est constant. Il existe des lymphocytes B autoréactifs qui répondent à des
 
anticorps naturels de faible affinité et des lymphocytes T autoréactifs de faible affinité
 
anticorps naturels de faible affinité et des lymphocytes T autoréactifs de faible affinité
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l’environnement exogène et endogène. Les lymphocytes B et les lymphocytes T sont
 
l’environnement exogène et endogène. Les lymphocytes B et les lymphocytes T sont
 
programmés pour reconnaître spécifiquement des antigènes par un récepteur spécifique
 
programmés pour reconnaître spécifiquement des antigènes par un récepteur spécifique
(BCR pour les lymphocytes B, TCR pour les lymphocytes T).
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(BCR pour les lymphocytes B, TCR pour les lymphocytes T). En théorie, compte tenu des
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réarrangements des différents gènes des BCR ou des TCR, le répertoire immunitaire est
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formé de récepteurs. Cette grande richesse de répertoire explique que de nombreux
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récepteurs peuvent répondre et reconnaître des antigènes propres ou identiques à des
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molécules de l’organisme qui sont dénommés des antigènes du soi. Différents mécanismes
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de tolérance permettent au système immunitaire de se protéger contre ces clones
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autoréactifs, de les éliminer ou de les inactiver.  
  
*molécules de l’organisme qui sont dénommés des antigènes du soi. Différents mécanismes
 
de tolérance permettent au système immunitaire de se protéger contre ces clones
 
autoréactifs, de les éliminer ou de les inactiver. Il existe trois types de tolérance :
 
– la tolérance centrale qui correspond à l’éducation au niveau thymique des lymphocytes T
 
et à l’éducation au niveau de la moelle osseuse des lymphocytes B. Cette tolérance centrale
 
apparaît dès le stade embryonnaire et permet d’effectuer une sélection, négative ou
 
positive, qui va éliminer les clones autoréactifs (destruction cellulaire, modification des
 
récepteurs de co-stimulation) ;
 
– la tolérance périphérique qui, elle, correspond à l’éducation, durant toute la vie, de la
 
maturation des lymphocytes ; les clones autoagressifs vont être soit détruits (apoptose par
 
délétion clonale) soit inactivés (anergie clonale liée à l’absence de signaux de costimulation) ;
 
– des mécanismes d’immunorégulation complémentaires : production de cytokines antiinflammatoires, d’anticytokines et réseau idiotypique (autoanticorps naturels ; représentent
 
30 % environ des anticorps circulants).
 
  
 
*2 AUTO-IMMUNITÉ PATHOLOGIQUE :
 
*2 AUTO-IMMUNITÉ PATHOLOGIQUE :
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• polychondrite atrophiante.
 
• polychondrite atrophiante.
  
*Le diagnostic d’une maladie auto-immune est évoqué par le médecin devant un ensemble de signes qui évoquent un dysfonctionnement d’un organe. Le diagnostic sera porté par l’exploration de l’organe touché avec les prises de sang ou les examens d’imagerie, et par la recherche dans le sang des signes d’auto-immunité, et en particulier la recherche d’auto-anticorps
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*Le diagnostic d’une maladie auto-immune est évoqué par le médecin devant un ensemble de signes qui évoquent un dysfonctionnement d’un organe. Le diagnostic sera porté par l’exploration de l’organe touché avec les prises de sang ou les examens d’imagerie, et par la recherche dans le sang des signes d’auto-immunité, et en particulier la recherche d’auto-anticorps .
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*ASPECT THÉRAPEUTIQUE DES MALADIES AUTO-IMMUNES :
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Le traitement des maladies auto-immunes fait souvent appel à une stratégie
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d’immunosuppression non spécifique associant habituellement la corticothérapie et les
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antimitotiques. Ces traitements ne sont pas dénués d’effets iatrogènes, qui limitent leur
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indication aux maladies auto-immunes dites sévères. Ces stratégies thérapeutiques ont pour
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but d’agir sélectivement sur les lymphocytes suractivés ou mieux sur les clones autoréactifs.
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*1 CORTICOTHÉRAPIE
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*2 ANTIMITOTIQUES :
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– Le cyclophosphamide, agent alkylant de la famille des moutardes azotées, est prescrit
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dans les formes graves de pathologies systémiques.
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– Le méthotrexate, analogue et antagoniste de l’acide folique, est utilisé à forte dose en
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hématologie et dans les maladies systémiques et, le plus souvent, à des doses moindres au
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cours de la polyarthrite rhumatoïde.
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– L’azathioprine, analogue de l’hypoxantine, est employé dans les maladies auto-immunes
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à des doses moindres que pour la prévention du rejet de greffe.
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– La ciclosporine, largement utilisée en transplantation d’organes, intervient
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essentiellement dans les signaux d’activation lymphocytaire.
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– Le mycophénolate mofetil agit sur la prolifération des lymphocytes ; il est utilisé dans le
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traitement de certaines manifestations systémiques des maladies auto-immunes mais
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également dans le traitement préventif du rejet de greffe.
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Tous ces traitements immunosuppresseurs induisent un risque infectieux important,
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ainsi qu’un risque de cytopénie sanguine, justifiant une surveillance clinique et biologique
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rigoureuse.
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*Différents mécanismes de tolérance permettent au système immunitaire de se protéger contre ces clones
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autoréactifs, de les éliminer ou de les inactiver. Il existe trois types de tolérance :
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– la tolérance centrale qui correspond à l’éducation au niveau thymique des lymphocytes T
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et à l’éducation au niveau de la moelle osseuse des lymphocytes B. Cette tolérance centrale
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apparaît dès le stade embryonnaire et permet d’effectuer une sélection, négative ou
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positive, qui va éliminer les clones autoréactifs (destruction cellulaire, modification des
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récepteurs de co-stimulation) .
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– la tolérance périphérique qui, elle, correspond à l’éducation, durant toute la vie, de la
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maturation des lymphocytes ; les clones autoagressifs vont être soit détruits (apoptose par
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délétion clonale) soit inactivés (anergie clonale liée à l’absence de signaux de costimulation) .
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– des mécanismes d’immunorégulation complémentaires : production de cytokines antiinflammatoires, d’anticytokines et réseau idiotypique (autoanticorps naturels ; représentent
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30 % environ des anticorps circulants).
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**AUTOANTICORPS
 
**AUTOANTICORPS
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L’éducation thérapeutique, soutien psychologique et social
 
L’éducation thérapeutique, soutien psychologique et social
 
Une surveillance régulière est nécessaire.
 
Une surveillance régulière est nécessaire.
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3 AUTRES
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D’autres traitements font l’objet d’indications spécifiques ou de recherches expérimentales :
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– les immunoglobulines intraveineuses polyvalentes : utilisées dans les traitements des
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déficits de l’immunité humorale, acquis ou primitifs, elles ont également un effet
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modulateur et ont donc des indications dans le purpura thrombopénique idiopathique, la
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maladie de Kawasaki, les polyradiculonévrites démyélinisantes, les dermatomyosites
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cortico-sensibles, ainsi que d’autres indications encore à évaluer telles que les polymyosites
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corticorésistantes, le syndrome de Guillain-Barré, le syndrome des antiphospholipides, les
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vascularites systémiques avec Anti Neutrophil Cytoplasmic Antibodies, la maladie de
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Crohn, les anémies hémolytiques, le lupus, la maladie de Still, etc
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– les anticorps anti-TNFα sont largement utilisés actuellement en rhumatologie, dans la
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polyarthrite rhumatoïde, les spondylarthropathies, le rhumatisme psoriasique .
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– les anticorps anti-CD20 : ils ciblent les lymphocytes B.Cet anticorps induit une destruction
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des lymphocytes B conduisant à une profonde lymphopénie B. Il est utilisé dans le
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traitement de la polyarthrite rhumatoïde et est en cours d’évaluation dans le traitement
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d’autres affections auto-immunes
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– les anticorps monoclonaux dirigés contre des molécules intervenant dans le cosignal
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d’activation des lymphocytes T . Ce traitement est
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actuellement utilisé au cours de la polyarthrite rhumatoïde.
 
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Version du 26 janvier 2021 à 00:46


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  • Différents mécanismes de tolérance permettent au système immunitaire de se protéger contre ces clones

autoréactifs, de les éliminer ou de les inactiver. Il existe trois types de tolérance :

– la tolérance centrale qui correspond à l’éducation au niveau thymique des lymphocytes T et à l’éducation au niveau de la moelle osseuse des lymphocytes B. Cette tolérance centrale apparaît dès le stade embryonnaire et permet d’effectuer une sélection, négative ou positive, qui va éliminer les clones autoréactifs (destruction cellulaire, modification des récepteurs de co-stimulation) .

– la tolérance périphérique qui, elle, correspond à l’éducation, durant toute la vie, de la maturation des lymphocytes ; les clones autoagressifs vont être soit détruits (apoptose par délétion clonale) soit inactivés (anergie clonale liée à l’absence de signaux de costimulation) .

– des mécanismes d’immunorégulation complémentaires : production de cytokines antiinflammatoires, d’anticytokines et réseau idiotypique (autoanticorps naturels ; représentent 30 % environ des anticorps circulants).


    • AUTOANTICORPS

On distingue schématiquement cinq catégories d’autoanticorps utiles pour le diagnostic des maladies auto-immunes :

– les anticorps antinucléaires : ils sont des marqueurs des maladies autoimmunes non spécifiques d’organe comme le lupus .

– les anticorps anti-tissus ou anti-cellules : ce sont des marqueurs des maladies autoimmunes spécifiques d’organe .

– les anticorps anti-IgG : par définition, il s’agit des facteurs rhumatoïdes .

– les anticorps antiphospholipides : ce sont les marqueurs du syndrome des .

antiphospholipides qui peut être primitif ou secondaire .

– les anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires : ils sont dirigés contre différentes enzymes cytoplasmiques des polynucléaires neutrophiles .

  • En présence d’autoanticorps, un certain nombre de facteurs interviennent dans

l’interprétation des résultats : le type d’autoanticorps, le type de test utilisé et l’âge du patient.


  • DÉFINITION D'UNE MALADIE AUTO-IMMUNE SÉVÈRE :

Au cours d’une maladie auto-immune, l’existence de lésions des « organes nobles » doit systématiquement être recherchée, caractérisant une maladie auto-immune « sévère », pouvant engager le pronostic vital à court ou à long terme, et justifiant un traitement « agressif »

– atteinte rénale : il peut s’agir d’une atteinte glomérulaire ou d’une atteinte interstitielle justifiant la recherche systématique d’une protéinurie, d’une insuffisance rénale, d’une hématurie ou d’une leucocyturie .

– atteinte du système nerveux : central par vascularite ou inflammation, ou périphérique (vascularite, etc.) .

– atteinte cardiaque pouvant intéresser les trois tuniques (endocardite, myocardite, péricardite) .

– atteinte digestive pouvant être cause de perforation ou d’ulcération, de vascularite, ou maladie spécifique d’organe de type hépatopathie .

– atteinte pulmonaire : interstitielle, fibrosante, etc.

  • L’origine des maladies auto-immunes reste mal connue. Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable. La responsabilité respective de chaque facteur dans la survenue d’une maladie auto immune n’est pas connue et va dépendre du type de maladie auto immune sous-jacente. On parle de maladie d'origine multifactorielle..

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  • La prise en charge des maladies auto-immunes non spécifiques d’organes (fiche) doit être pluridisciplinaire, précoce, dès le diagnostic posé, et adaptée à la maladie auto-immune et aux organes qui sont atteints.

Le traitement doit permettre un bon contrôle de la maladie grâce aux :

Traitements médicamenteux Les traitement symptomatiques Les traitements de fond pour traiter et contrôler la maladie Traitements non médicamenteux Les mesures préventives : se protéger des UV (photoprotection) et du froid L’activité physique, de la rééducation fonctionnelle L’éducation thérapeutique, soutien psychologique et social Une surveillance régulière est nécessaire.

3 AUTRES D’autres traitements font l’objet d’indications spécifiques ou de recherches expérimentales : – les immunoglobulines intraveineuses polyvalentes : utilisées dans les traitements des déficits de l’immunité humorale, acquis ou primitifs, elles ont également un effet modulateur et ont donc des indications dans le purpura thrombopénique idiopathique, la maladie de Kawasaki, les polyradiculonévrites démyélinisantes, les dermatomyosites cortico-sensibles, ainsi que d’autres indications encore à évaluer telles que les polymyosites corticorésistantes, le syndrome de Guillain-Barré, le syndrome des antiphospholipides, les vascularites systémiques avec Anti Neutrophil Cytoplasmic Antibodies, la maladie de Crohn, les anémies hémolytiques, le lupus, la maladie de Still, etc

– les anticorps anti-TNFα sont largement utilisés actuellement en rhumatologie, dans la polyarthrite rhumatoïde, les spondylarthropathies, le rhumatisme psoriasique .

– les anticorps anti-CD20 : ils ciblent les lymphocytes B.Cet anticorps induit une destruction des lymphocytes B conduisant à une profonde lymphopénie B. Il est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et est en cours d’évaluation dans le traitement d’autres affections auto-immunes

– les anticorps monoclonaux dirigés contre des molécules intervenant dans le cosignal d’activation des lymphocytes T . Ce traitement est actuellement utilisé au cours de la polyarthrite rhumatoïde. ....................................................................... .......................................................................


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