Différences entre versions de « Pourquoi un plongeur sous marin doit lors de sa monté à la surface doit s’arrêter à des niveaux bien précis ? »
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Version actuelle datée du 20 février 2018 à 23:00
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Eléments de réponse
- lorsque le plogeur est à une profondeur élevé son corps augmente sa pression interne pour compenser l'effet de la pression de l'eau
lors de sa montée la pression de l'eau diminue mais la regulation de son corps de la pression cad d'affeblir sa pression interne prend un peu de temps d'ou il doit s'arreter pour donner du temps aux mecanismedans son corps d'abaisser la pression interne si non il risque sa vie
Conséquences de la pratique de la plongée sur la fonction ventilatoire et risques induits La plongée sous-marine avec scaphandre est soumise aux contraintes des lois physiques car l'air est respiré à la pression ambiante.
Le tableau rappelle l'évolution de la pression et des volumes pulmonaires en fonction de la profondeur de plongée. On s'aperçoit que les variations de volume gazeux sont d'autant plus importantes que l'on se rapproche de la surface de l'eau, lors de la remontée car ils obéissent à la loi de Boyle-Mariotte.
Quels sont les risques théoriques encourus par les asthmatiques lors de la plongée ?
La capacité pulmonaire d'un plongeur respirant de l'air sous une pression supérieure à la pression atmosphérique est pratiquement la même qu'en surface mais la masse de gaz contenue dans les poumons augmente avec la pression. Lors de la remontée, les gaz pulmonaires se détendent et augmentent de volume. L'excès de gaz est évacué par l'expiration. Si l'expiration est gênée par l'apparition d'une obstruction bronchique (que ce soit par bronchospasme seul ou associé à une congestion muqueuse et oedème largement favorisés par les effets de l'immersion , surtout si la remontée est trop rapide, une surpression pulmonaire peut survenir. Les résistances à l'écoulement de l'air dans les voies aériennes sont augmentées au cours de la plongée. La cause principale est l'augmentation de la densité de l'air. Ainsi, à 30 mètres de profondeur, soit à une pression de 4 bars, les résistances dynamiques doublent par rapport à la surface. C'est une des raisons qui explique pourquoi, en plongée professionnelle, l'azote est remplacé par l'Hélium, « plus léger », ce qui retarde l'augmentation des résistances dynamiques. Cette augmentation des résistances est bien supportée par le sujet sain mais pourrait être néfaste à un plongeur ayant des résistances supérieures à la normale à l'état basal. Il existe également d'autres facteurs qui influencent la respiration en plongée et au premier plan se trouve le rôle de la position : tête haute ou tête basse. La pression hydrostatique varie en fonction de la position du plongeur et cette différence peut atteindre 30 cm d'H 2 O entre la bouche et le thorax, avec pour conséquence une inspiration laborieuse en position « tête haute » et une expiration laborieuse associée à une tendance à l'augmentation des volumes gazeux en position « tête basse ». L'utilisation du détendeur permet de respirer l'air comprimé dans le scaphandre à la pression ambiante, elle-même fonction de la profondeur ce qui compense l'augmentation de la pression périthoracique. Il existe de ce fait une résistance inspiratoire ou expiratoire, de l'ordre d'un à plusieurs cm H2O, fonction du réglage du détendeur. L'air provenant d'une bouteille d'air comprimé est sec et se refroidit quand il se détend. Or on sait que l'hyperventilation d'air sec et froid provoque un bronchospasme chez la plupart des asthmatiques non traités. Cependant, il est important de rappeler qu'en plongée de loisir, contrairement à la plongée professionnelle, le plongeur ne doit pas faire d'effort inconsidéré car, outre l'essoufflement avec risque de panique (en immersion), les procédures de remontée (tables de la FFESSM avec paliers de décompression, vitesse de remontée) ne peuvent plus être utilisées. De ce fait, il n'atteint jamais des efforts intenses ni pendant une durée suffisante comme ceux de certains athlètes de haut niveau qui développent une hyperréactivité bronchique avec risque de survenue de crise d'asthme...
Concepts ou notions associés
réspiration / biologie / anatomie / ciculation sanguine / loi de Boyle Mariotte / surpression / [[]] / ....... / ....... / .......
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