Bon et mauvais ozone
Ne pas confondre bon ozone et mauvais ozone
On distingue :
- le "bon ozone" présent dans la couche stratosphérique (haute atmosphère) (Couche d'ozone), bon car il protège des rayons UV (ultraviolet) ;
En l'absence de cette couche d'ozone, la vie n'aurait été possible que dans les océans, à une distance suffisante de la surface des eaux. Ce fut le cas au cours de l'éon Archéen, lorsque l'atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d'ozone).
- le "mauvais ozone" présent dès la couche basse de l'atmosphère (troposphère : du sol jusqu'à environ 20 km d'altitude), mauvais car c'est celui qui présente selon sa concentration une certaine toxicité lors de la respiration (cf. : normes de Qualité de l'Air).
Les effets de l'ozone sur les êtres vivants sont encore mal connus. On sait cependant qu'il réduit considérablement le rendement des récoltes. Les résultats dans certaines zones agricoles sont déjà manifestes avec des baisses de productivité de 12 à 15%.
Chez l'homme ce gaz peut provoquer des effets réversibles ou des maladies chroniques. Par exemple des difficultés à respirer, des toux rebelles, des fortes migraines ou l'abaissement des défenses immunitaires des poumons. Ce qui les rend plus sensibles aux infections.