Différences entre versions de « Éthique biocentrée »

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Dans le biocentrisme, les centres de valeur sont tous les êtres vivants
 
  
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Dans une éthique articulée au biocentrisme, les centres de valeurs sont focalisés sur tous les êtres vivants
  
  
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Dans une éthique biocentrée, tout être vivant (animal ou végétal) doit être protégé car tout être « tend à se maintenir dans l‘existence, il est une fin en soi …. Tous les êtres vivants s‘efforcent de préserver leur existence et de se reproduire. Les animaux évitent ou affrontent leurs ennemis, entrent en compétition sexuelles, développent des pratiques complexes, variables selon les circonstances, pour assurer leur nourriture. Les plantes, moins passives qu‘il ne pourrait sembler, s‘orientent vers la lumière, leurs racines peuvent sécréter des poisons qui éloignent d‘éventuels compétiteurs, elles coopèrent avec des champignons mycorhiziens, elles dépensent une énergie importante pour développer de complexes organes de reproduction.
 
Dans une éthique biocentrée, tout être vivant (animal ou végétal) doit être protégé car tout être « tend à se maintenir dans l‘existence, il est une fin en soi …. Tous les êtres vivants s‘efforcent de préserver leur existence et de se reproduire. Les animaux évitent ou affrontent leurs ennemis, entrent en compétition sexuelles, développent des pratiques complexes, variables selon les circonstances, pour assurer leur nourriture. Les plantes, moins passives qu‘il ne pourrait sembler, s‘orientent vers la lumière, leurs racines peuvent sécréter des poisons qui éloignent d‘éventuels compétiteurs, elles coopèrent avec des champignons mycorhiziens, elles dépensent une énergie importante pour développer de complexes organes de reproduction.
  
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» (Rolston, (1994, cité par Larrère, 1997, page 27).
 
» (Rolston, (1994, cité par Larrère, 1997, page 27).
 
:- Les végétariens stricts (refus de manger tout animal) le mettent en pratique ainsi que, de façon plus radicale, les végétaliens (refus de manger ou tuer).  
 
:- Les végétariens stricts (refus de manger tout animal) le mettent en pratique ainsi que, de façon plus radicale, les végétaliens (refus de manger ou tuer).  
 
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Le biocentrisme est souvent critiqué:
 
* Regan (1983) pour qui l'être qui a une valeur est celui qui a conscience de soi, désire et construit son avenir. Les mammifères et en particulier les primates entrent dans cette catégorie (Regan, 1983 cité par Larrère 1997) : Regan se demande si l'éthique biocentrique ne repose pas sur une erreur, celle d'étendre à tous les êtres vivants (plantes et microorganismes compris) la considération morale..
 
* Larrère (1997, 31) note qu'« une telle éthique est parfaitement impraticable. Respecter tout être vivant, c'est renoncer à vivre.
 
* K.Goodpasser (1978, cité par Larrère, 1997, page 31) le souligne : « La réfutation la plus claire et la plus décisive que l‘on puisse faire du principe du respect de la vie est que l‘on ne peut pas vivre selon un tel principe, et qu‘il n‘y a aucune indication dans la nature que nous soyons supposés le faire. Nous devons manger, faire des expériences pour développer nos connaissances, nous protéger nous mêmes des prédateurs… Si l'on prend au sérieux le critère du respect de la vie, alors toutes ces actions sont moralement condamnables ».
 
  
 
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* Regan (1983) pour qui l'être qui a une valeur est celui qui a conscience de soi, désire et construit son avenir. Les mammifères et en particulier les primates entrent dans cette catégorie (Regan, 1983 cité par Larrère 1997) : Regan se demande si l'éthique biocentrique ne repose pas sur une erreur, celle d'étendre à tous les êtres vivants (plantes et microorganismes compris) la considération morale..
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* Larrère (1997, 31) note qu'« une telle éthique est parfaitement impraticable. Respecter tout être vivant, c'est renoncer à vivre.
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* K.Goodpasser (1978, cité par Larrère, 1997, page 31) le souligne : « La réfutation la plus claire et la plus décisive que l‘on puisse faire du principe du respect de la vie est que l‘on ne peut pas vivre selon un tel principe, et qu‘il n‘y a aucune indication dans la nature que nous soyons supposés le faire. Nous devons manger, faire des expériences pour développer nos connaissances, nous protéger nous mêmes des prédateurs… Si l'on prend au sérieux le critère du respect de la vie, alors toutes ces actions sont moralement condamnables ».
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Dans une éthique biocentrée, tout être vivant (animal ou végétal) doit être protégé car tout être « tend à se maintenir dans l‘existence, il est une fin en soi …. Tous les êtres vivants s‘efforcent de préserver leur existence et de se reproduire. Les animaux évitent ou affrontent leurs ennemis, entrent en compétition sexuelles, développent des pratiques complexes, variables selon les circonstances, pour assurer leur nourriture. Les plantes, moins passives qu‘il ne pourrait sembler, s‘orientent vers la lumière, leurs racines peuvent sécréter des poisons qui éloignent d‘éventuels compétiteurs, elles coopèrent avec des champignons mycorhiziens, elles dépensent une énergie importante pour développer de complexes organes de reproduction.

Toutes ces stratégies peuvent être considérées comme autant de moyens au service d‘une fin, comme autant de valeurs instrumentales qualifiées et organisées par une intention" (Larrère,1997, page 26). Dans le biocentrisme, les centres de valeur sont tous les êtres vivants. Paul Taylor (1986) et Homes Rolston (1994) sont parmi les représentants les plus importants de cette éthique biocentrée selon Larrère 1997 : Rolston affirme en s'opposant à Kant (pour qui seuls les humains sont des « fins en soi » car ils sont des êtres raisonnables, dotés d'une conscience réflexive, capables de se représenter des fins : ils sont donc les seuls objets de considération morale) que « une vie est défendue pour ce qu‘elle est en elle-même, sans autre considération. Il s‘agit, par le fait même d‘une valeur, à la fois au sens biologique et philosophique du terme, d‘une valeur intrinsèque parce qu‘elle est inhérente, ou intérieure, à l‘organisme » (Rolston, (1994, cité par Larrère, 1997, page 27).

- Les végétariens stricts (refus de manger tout animal) le mettent en pratique ainsi que, de façon plus radicale, les végétaliens (refus de manger ou tuer).

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