Agroécologie
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L'agro-écologie est un modèle agricole souvent cité comme la voie pour une agriculture écologiquement et socialement plus responsable. Mais que désigne vraiment le terme "agro-écologie" ?
L’agroécologie est à la fois une discipline scientifique (recherche), un mouvement (les sans-terre au Brésil par exemple) et une pratique (techniques agricoles). L’agro-écologie ne se cantonne pas à une technique, elle prend en compte la protection de l’environnement et le respect des ressources naturelles.
Selon Miquel A. Altieri (1995), l’agroécologie est une approche écosystémique du développement agricole qui s’inspire des techniques traditionnelles des paysans pour en tirer des connaissances scientifiques modernes.
L’agroécologie souligne que les systèmes sociaux et écologiques sont inséparables. Ceci signifie notamment qu’agriculture et systèmes alimentaires sont intimement liés.
Olivier De Schutter rapporteur des Nations unies du droit à l’alimentation, précise que c’est un « ensemble de pratiques agricoles » qui « recherche des moyens d’améliorer les systèmes agricoles en imitant les processus naturels, créant ainsi des interactions et synergies biologiques bénéfiques entre les composantes de l’agroécosystème". Elle permet d’obtenir les conditions les plus favorables pour la croissance des végétaux, notamment en gérant la matière organique et en augmentant l’activité biotique du sol.
- Ainsi l’agroécologie est souvent considérée comme une démarche de laquelle s’inspirent différentes méthodes et pratiques pour une réduction continue de l’impact de la production sur les écosystèmes : l’agriculture biologique, l’agriculture de conservation, l’agroforesterie, la lutte biologique, les cultures associées et la gestion mixte culture-élevage s’inspirent tous d’un ou plusieurs principes de l’agroécologie.
- L’agroécologie se veut aussi productive et autonome en utilisant les ressources humaines et naturelles locales. Elle est économe en investissement financier, adaptable et reproductible en tenant compte des techniques appropriées, saines et non polluantes.
- L’agroécologie n’est pas aujourd’hui cantonnée à l’étude ou la mise en œuvre de ses principes sur la ferme mais elle vise à intégrer les systèmes alimentaires dans leur globalité.
Agroécologie - Historique (+)
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Agroécologie - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
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Questions possibles
- L’agroécologie incarne une agriculture durable, respectueuse des équilibres environnementaux. Cette politique de production agricole a pour vocation d’optimiser la production alimentaire sans mettre en danger la nature. En comparaison de l’agriculture intensive et l’intensification du développement rural de ce genre de cultures, elle prend en compte : la préservation de la nature, limite l’érosion, est sans produits phytosanitaires ou produits phytopharmaceutiques, sans OGM, sans pesticides…
- Le but de l’agriculture raisonnée et d’une réglementation de l’agriculture biologique est bien de nourrir le monde, mais pas à n’importe quel prix. Une exploitation agricole qui pratique l’agroécologie pratique aussi l’agriculture bio afin de limiter les impacts de l’activité humaine et l’accélération du changement climatique, le réchauffement climatique. Cultiver de manière viable existe dans la production animale comme l’élevage bovin, mais aussi la production agricole.
- Le respect de l’environnement (gestion de la ressource en eau, préservation de la qualité de l’eau, de la qualité des nappes phréatiques…) est ancré dans la démarche de l’agroécologie. Elle vise, par la recherche agronomique de substituts à l’ensemble des éléments néfastes, à favoriser une agriculture durable, une activité agricole efficiente et à produire pour subvenir aux besoins alimentaires de la population mondiale.
constitue le référentiel implicite alors que le French Civil Law le doit. Par conséquent, le « juge – fonctionnaire » se trouve stigmatisé. - Cette conception contribue aussi au simplisme qui tend aujourd’hui, au nom du pragmatisme, à devenir une source majeure de légitimité. - C’est la figure de l’investisseur qui se trouve représentée comme essentielle, conduisant à une normativité restrictive du droit mais dans une idéologie sécuritaire (des investissements !). Cette position se situe dans le droit fil des travaux de certains économistes cherchant à fonder l’existence d’une corrélation positive entre variable juridiques et variables économiques (sous le postulat de la supériorité du régime de Common Law) 4 . - Dans la tradition de la conception libérale anglaise du XVIII° siècle, tradition corrigée des aspects de la discrimination positive de la pensée néo-libérale américaine de la fin du XX° siècle (avec les théories de l’équité), la perspective du droit est aussi d’en faire un droit éducateur des pauvres à accepter d’entrer dans la vie économique comme salariés ou comme entrepreneurs au nom de la valorisation de leurs intérêts et de leur propriété… dans le droit fil de l’idéologie propriétariste. La primauté accordée à l’individualisme prend le pas sur tout le reste. - En cohérence avec l’acception dogmatique de la mondialisation, cette perspective devrait favoriser une convergence des droits. Mais elle acte aussi la supériorité de la place financière américaine et de ses catégories juridiques. Elle contribue donc à sa promotion. - En favorisant les affaires, il s’agit de mettre en oeuvre la vulgate par laquelle la richesse des entreprises fait la richesse des nations. Le droit s’inscrit dans la logique du bénéfice qu’il devrait apporter aux individus. - Compte tenu de cela, il est également mis en avant le respect du principe de liberté des Etats dans leur vocation à introduire une telle réforme du droit dans une logique où le changement institutionnel est considéré comme du changement organisationnel. Le document « éducateur » de la Banque Mondiale parle d’ailleurs de pays « clients » et fonde une sorte de concurrence entre les pays dans leur capacité à attirer les investisseurs, faisant du droit un instrument de puissance. La perspective du Doing Business se trouve très en porte-à-faux avec la conception française du droit qui en fait l’expression de la volonté générale dans le but de stabiliser les rapports entre citoyens au regard de concepts tels que le contrat, l’obligation, la société…5 , concepts de légitimation plus qu’instruments de coopération entre les individus, instruments construits dans la logique de l’efficacité dans une sorte d’apologie de la flexibilité. Par la métrique qui est la sienne, le Doing Business aplatit les différences entre les systèmes juridiques et tend à considérer le droit, non comme une institution mais comme une accumulation de mesures éparses dans le projet de sa désinstitutionnalisation. M.-A. Frison-Roche souligne que « la présentation ainsi faite du droit négligerait ce qui est sa raison d’être, à savoir l’institution de la personne, comme ce qui est à la fois commun à tous les êtres humains et incommensurable à chacun. Or, l’analyse économique du droit, et la théorie de la régulation qui en est proche, se passe de cette notion et en cela réduit l’être humain à sa naturalité, sa personnalité mise à nu, favorisant ainsi une emprise sans limite » 6 . Une telle conception du droit ne se réfère pas à des valeurs autres qu’économiques et son aspect concret ne signifie pas qu’il prend en compte les situations concrètes. La représentation utilitariste du droit en fonde une « pseudo » neutralité. Elle favorise les régimes juridiques dans lesquels ce sont les parties qui assignent les témoins, contrôlent la procédure sur ceux où ce sont les juges qui jouent ce rôle au nom d’une supposée supériorité, au nom de l’efficacité et de la production décentralisée du droit. Les régimes de Common Law pourraient ainsi mieux répondre à la nécessaire incomplétude du droit. Sa genèse relève d’une sorte de « calcul » dont les jalons peuvent être résumés de la manière suivante, ces jalons n’étant pas forcément formalisés dans l’ordre qui est présenté ici : - évaluation de l’enjeu, - évaluation de la zone de tolérance - élaboration d’un premier type de réponse en termes de contrôle, - formalisation de « l’esprit des lois » lié aux outils définis, - mise en place d’un système de pilotage associé, - ouverture sur la société civile, notamment aujourd’hui par la référence à des « parties prenantes », et non par référence au « Bien Commun », - communication des motivations éthiques, formulation qui est le plus souvent effectuée dans le cadre d’éthiques appliquées, - canalisation de la communication par des dispositifs légaux sur les modalités de la communication (advertising law), - canalisation de la communication par des dispositifs légaux applicables aux informations à communiquer (disclosure law),mise en place de système de couplage « communication – mise en œuvre ». Normes Les normes sont des instruments de gouvernement « dépolitisés », dont la prolifération actuelle marque le mouvement de re-régulation libérale (recherche d’un agonisme) et qui constituent le centre des politiques décisionnelles privées et publiques. Ces normeslà servent à produire de l’information qualifiante (des certifications, accréditations, évaluations) dans la perspective de fonder une régulation (cf. pas une réglementation), c’est-à-dire des modalités de fonctionnement non « réglées ». La conséquence en est le développement de liaisons dangereuses entre normes et règles car des règles (au sens strict de règlement) se réfèrent à des normes qui visent, pour leur part, à fonder la dynamique d’une régulation. C’est d’ailleurs ce qui conduit à la question de savoir si une norme peut être considérée comme fondatrice de la technocratie comme régime politique du « moment libéral ». La référence à des normes indique l’importance de la normalisation aujourd’hui avec :
- - Des lieux d’institutionnalisation (mais sans contrôle démocratique ou à contrôle
démocratique « affaissé ») : AFNOR, UE, etc.
- - Le problème du poids majeur des parties intéressées dans la fixation des normes (au
regard, en particulier, de l’absence de la prise en compte d’une volonté générale et de toute preuve de leur représentativité),
- - Le problème de leur information et de leur expertise (importance des données
scientifiques et techniques comme critère de rationalité dans la fixation de la norme),
- - Le consensus comme principe politique de construction de la norme,
- - L’application « volontaire » et contrôlée par un tiers auditeur omniscient.
La normalisation se réfère à un contexte professionnel sur la base de deux moments :
- - Le moment de la production auto-centrée de la norme qui repose sur des modèles de
connaissance et de reconnaissance sur la base de la rationalisation d’une imagination pragmatique. La rationalité contextualisée est mise en avant ainsi que la référence à l’expérience.
- - Le moment où la norme est rendue publique, la référence étant celle de la
communication d’une vision professionnelle structurée dans un cadre discursif qui permette le transfert du fait de la construction d’une objectivité par référence, là aussi, à l’expérience. C’est en cela qu’il est question, avec la norme, de la création d’une connaissance organisationnelle. La rationalité dont il est question ici est pourtant a-contextualisée puisqu’il s’agit de communiquer. Une norme est aujourd’hui « un document déterminant des spécificités techniques de biens, de services ou de processus qui ont vocation à être accessibles au public, résultent d’un choix collectif entre les parties intéressées à sa création et servent de base pour la solution de problèmes répétitifs » 7 . L’ISO définit la norme comme un « document établi par un consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et repérés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné ». La norme concrétise la volonté d’un groupe de définir un référentiel commun, public et reconnu et, pour ce qui concerne le monde économique, de faciliter les relations « clients – fournisseurs ». C’est donc un mode de publicité (au sens de « rendre public »). La norme pose le problème de sa mise en œuvre, mais elle fournit une référence commune destinées à faciliter le processus de communication (cf. J. Habermas8). Le terme de standard est commun à la norme et au standard en anglais alors que l’on distingue les deux notions en français. Un standard résulte d’un acte unilatéral et émerge « au travers de la médiation des processus de marché : c’est la dynamique d’adoption des acheteurs sur un marché qui aboutit finalement à sélectionner, parmi la diversité des alternatives technologiques possibles, un ou plusieurs standards qui subsisteront ». Le standard est plus assimilé à un processus réactif de consensus du monde économique ou du monde technique. Il répond, non seulement à des impératifs de communication mais également à des impératifs de vitesse. Le dictionnaire Larousse définit le standard comme un modèle, un type, une norme de fabrication, de production. Il recouvre un ensemble de recommandations développées et préconisées par un groupe d’utilisateurs. La notion de « standard ouvert » recouvre l’idée de communication. Il est par contre difficile de traiter du standard ainsi compris sans se référer à un type de standard très particulier avec la notion de best practice, référence courante aujourd’hui. Il faut d’abord remarquer que la notion se réfère à un jugement de valeur qui permette de distinguer les best practices de celles qui le seraient moins, voire carrément des bad practices. Le référentiel de la best practice, c’est-à-dire ce qui fonde le jugement de valeur, est le plus souvent ambigu. Il se réfère à la fois à des référentiels « externes » à l’organisation (un corpus normatif) et à un référentiel « interne » issu du jugement de la direction générale. La notion de best practice est donc soumise à un double jugement de valeur, la référence « externe » étant considérée comme plus « éloignée » que la référence interne. Le versant practice de la best practice vise un projet de routinisation de ladite pratique sans pour autant que la notion de soit réellement définie si ce n’est au travers de l’idée d’un état de l’art (standard) à la fois « en situation » et « hors situation ». La best practice se repère en effet « en situation », donne lieu à codification et jugement « hors situation » pour être re-socialisée « en situation » sur la base d’un double exercice : une promotion de la best practice et un dispositif de persuasion dans le but d’en faciliter l’adoption. Ces deux actes sont alors très proches de l’idéologie comme « passage en force », passage en force qui repose sur la simplification et l’incantation10. En effet, c’est par référence au volontarisme managérial et au jugement établi d’« en haut » qu’il est question de best practice, l’initiative volontaire étant, par exemple, une des modalités de création de ces best practices. Il faut noter le substitut que la notion de best practice propose à la plus transgressive innovation. Le projet de l’adoption best practice est celui des isomorphismes (coercitif, mimétique et normatif) pour reprendre la classification de P. J. DiMaggio & W. W. Powell11 par exercice d’un volontarisme managérial contribuant d’autant mieux à la légitimation du despotisme éclairé de la direction. La notion de best practice est supposée être fondée en raison par stimulation d’une xénomanie (la bad practice étant, pour sa part, et toujours en raison, rejetée par xénophobie). Avec la best practice, il est donc question d’un « atavisme » organisationnel de type « réflexe » pour le moins ambigü. Comme avec la norme, il est toujours question de rendre publique (à l’intérieur de l’organisation) une norme privée (celle de la direction) avec l’ambiguïté d’une stimulation « réflexe » en raison puisqu’il ne saurait être question de faire autrement tant cela est évident. Avec la best practice, on retrouve donc la tension « hétéronomie – autonomie ». Mais une autre dimension interfère avec celle-ci, celle du jeu « allomorphisme – isomorphisme » qui repose, pour ce qui est de l’allomorphisme, à un référentiel « externe » et, pour ce qui est de l’isomorphisme, sur cet « atavisme » organisationnel dont il était question plus haut.
Le label est au plan commercial ce que le standard est à l’organisation. En créant la distinction, le label est un moyen de construction des barrières à l’entrée. Il est toutefois important de souligner l’imprécision des référentiels normatifs éventuels dont les catégories « pures », celles de la normalité fonctionnelle, celles de la normalité statistique et celles de la normalité sociale et culturelle ont tendance à se mélanger. Pour leur part, H. Savall & V. Zardet12 proposent une classification des logiques de normalisation sur la base de ce qu’ils qualifient de « tétra normalisation » qui désigne les quatre grands pôles de normes correspondant aux grands enjeux, souvent contradictoires que constituent les échanges commerciaux (OMC, etc.), les conditions sociales (BIT, etc.), la sécurité comptable et financière (IASB, IFRS, etc.), la qualité et l’environnement (ISO, etc.). Les auteurs proposent deux hypothèses pour expliquer la dynamique de ces normes, celles des fonds de commerce liés à chacune de ces logiques normatives et celle de la responsabilité sociale des entreprises. Ils partent également de l’idée de l’accélération de la péremption des normes internationales pour expliquer l’élargissement de la référence à des normes du fait, par exemple, des manœuvres institutionnelles et concurrentielles pour défendre les positions nationales et pour rétablir la confiance (scandales comptables et financiers), de la péremption (exemples de l’ISO 9000 et des politiques de qualité totale et multiplication des autres normes ISO à la fois complémentaires et concurrentes, comme l’ISO 14 000), de la volonté des dirigeants des entreprises multinationales de faire de leurs normes privées des normes publiques, etc. Ces aspects conduisent à la prolifération des normes, institutions et organismes, à des conflits, concurrences et hiérarchies des normes, à leur application partielle et discordante, à des infractions, des pratiques frauduleuses et détournements des normes, à des sanctions financières ou pénales irrégulières et inéquitables. La notion de « tétra normalisation » prend également en compte les deux pôles « baladeurs », celui des normes sanitaires et scientifiques, d’où le désengagement des Etats par création d’institutions de proximité et de partenariats « public – privé » afin de participer au processus de normalisation. Le développement de marchés de la normalisation et le mimétisme dans l’application des normes offrent la possibilité de construire des barrières à l’entrée. Il se produit d’ailleurs une forme de contagion normative. La norme peut alors être considérée comme un « méta » produit, enjeu de dynamiques concurrentielles et d’incompatibilités momentanées (exemple de l’ISO 9000 et de l’EFQM). Elle devient à la fois règle du jeu et produit conçu et vendu par des agents économiques dont elle constitue le fonds de commerce (exemple de l’audit comptable, de l’audit social, de l’assistance aux pays en développement, des organismes certificateurs et auditeurs qualité & environnement, etc.). La norme sert de base à une labellisation foisonnante : label de garantie des produits non fabriqués par des enfants, prix, qualité, labels sectoriels, professionnels, TOEFL pour l’anglais, etc. Elle tend aussi à polluer l’univers décisionnaire en influençant en termes d’objectifs et de contraintes la réflexion stratégique et le pilotage opérationnel des organisations. Elle est souvent « parachutée » sans accueil organisationnel d’où l’ambiguïté voulue de son contexte d’application, une consommation de valeur, des coûts cachés, la création de risques. La norme devient aussi un instrument d’ingérence chez les fournisseurs et sous-traitants, en permettant la mise en œuvre d’une véritable surveillance technologique, organisationnelle et économique et constituant la base de revenus récurrents pour l’audit. Elle développe la suspicion des agents organisationnels et, en même temps, la surabondance des pratiques dérogatoires. La conformité attendue est aussi souvent très proche du conformisme, conduisant alors à réduire l’innovation, voire à un véritable désarroi des agents organisationnels. Dans le cas d’une hétéronomie rigoureuse introduite par la norme (et les protocoles qui y sont associés, comme c’est parfois le cas avec la norme ISO 9000) on peut même être amené à parler de guidance, notion tirée du champ lexical de la religion. L’environnement institutionnel s’en trouve affecté avec : - La propension des institutions, administrations et organismes publics à externaliser la construction des normes à des groupes d’experts (les agences, par exemple) et donc, par là même, de mettre en question leur dimension institutionnelle (omniscience) et / ou de son application (audit),
- - La configuration de territoires institutionnels trans-nationaux,
- - L’éclosion de sources hybrides (du public et du privé) comme sources de
normalisation (alors plus aisément manipulables, en particulier par les lobbys qui y sont présents),
- - La floraison d’organismes d’accréditation, de certification, de qualification des
produits ou des compétences,
- - La multiplication des agences de notation financière, sociale, sécurité,
environnement,
- - La prolifération des organismes de contrôle privés et publics,`
bref, la construction d’une idéologie du contrôle et de la compétition construite au regard des normes qui lui servent de référence, conduisant en outre à laminer la mise en œuvre des politiques publiques (exemple des « contre » études médiatisées, etc.) par exacerbation des dilemmes du type « développement économique – protection de l’environnement » du fait de conflits de hiérarchie entre les normes (internationales, sectorielles, nationales, etc.). Mais le processus de légitimation de la norme est également important suivant qu’il est construit sur des modalités « ouvertes » (démocratie délibérative et / ou argument de la participation) ou bien sur des modalités « fermées » (club d’experts et argument de l’expertise). C’est donc la référence à la norme qui conduit à la tension entre conformité et transgression, voire déviance.
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
Aides et astuces
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Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2021. Agroécologie. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Agro%C3%A9cologie>, consulté le 21, mai, 2024
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