Différences entre versions de « Maladies virales »

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:*Des ateliers d'éducation à la santé pour les élèves ayant pour objectif de leur apprendre comment  prendre conscience des maladies virales et comment se manifester avec les malades infectés apprendre les méthodes de précotions avec l' obligation et l'importances des vaccins   
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:*Inviter en classe un virologue ou conseillé médical ou même infirmier 
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:*Appliquer de la pédagogie par projet et accompagner les élèves dans la réalisation de projets éducatifs et culturels en rapport avec les maladies virales et la prévention
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:*Aborder une approche globale dans l'éducation à la santé (aider à changer les habitudes de l'hygiène de vie  quotidien, apprendre à prendre soin de nous et des autrui en pratiquant le protocole sanitaire convenablement
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:*Prendre en considération les conceptions initiales des élèves et améliorer ses conceptions sans pour autant remettre en cause son vécu. L'hygiène de vie ,les habitudes  familiales ou culturelles ont leur place dans les apprentissages et il faut faire preuve de modération, de diplomatie.
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¤Actuellement dans le cas de la pandémie de COVID-19
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Plusieurs actions et conditions doivent être passées en revue et mises en place pour prévenir l’apparition et la propagation de la COVID-19 dans les écoles puis dans la communauté, et pour assurer la sécurité des enfants et du personnel scolaire quand ils sont à l’école. Des dispositions spéciales devraient être prévues pour le développement de la petite enfance, les établissements d’enseignement supérieur, les internats ou les établissements spéciales :
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-Mesures communautaires : procéder à une détection, un dépistage, une recherche de contacts et une mise en quarantaine des contacts précoces ; étudier les foyers de contamination ; veiller au respect de la distanciation, à l’application des pratiques d’hygiène et de lavage des mains, et au port de masques adaptés à l’âge ; protéger les groupes vulnérables. Les initiatives communautaires telles que la lutte contre les rumeurs mensongères jouent elles aussi un rôle important dans la réduction du risque d’infection.
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-Politiques, pratiques et infrastructures : veiller à ce que les moyens, les politiques et l’infrastructure nécessaires soient en place pour protéger la santé et la sécurité de tout le personnel scolaire, notamment les personnes à haut risque.
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-Aspects comportementaux : tenir compte de l’âge et de la capacité des élèves à comprendre et à respecter les mesures mises en place. Les jeunes enfants peuvent avoir plus de difficulté à respecter la bonne distance physique ou à utiliser les masques comme il convient.
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-Sûreté et sécurité : la fermeture ou la réouverture d’une école peut affecter la sûreté et la sécurité des élèves, et les enfants les plus vulnérables peuvent nécessiter une attention particulière, par exemple au moment où ils sont récupérés ou déposés à l’école.
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-Hygiène et pratiques quotidiennes dans les écoles et salles de classe : des mesures devraient être mises en place pour limiter l’exposition, telles que : le maintien d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes, et notamment entre les bureaux ; un lavage des mains fréquent et le respect de l’hygiène respiratoire ; le port de masques adaptés à l’âge ; la ventilation et le nettoyage de l’environnement. Les écoles devraient : sensibiliser le personnel et les élèves aux mesures de prévention de la COVID-19 ; établir un calendrier pour le nettoyage quotidien et la désinfection de l’environnement scolaire, des installations et des surfaces fréquemment touchées ; mettre à disposition des installations pour l’hygiène des mains ; et suivre les directives nationales/locales concernant l’utilisation des masques.
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-Dépistage et prise en charge des élèves, des enseignants et des autres membres du personnel de l’école lorsqu’ils sont malades : les écoles doivent appliquer la politique « Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous », renoncer à l’obligation de recevoir un certificat médical à la suite d’une absence, créer une liste de contrôle à l’usage des parents, des élèves et des membres du personnel permettant de décider s’ils peuvent se rendre à l’école (en tenant dûment compte de la situation locale), veiller à ce que les élèves qui ont été en contact avec un cas de COVID-19 restent chez eux pendant 14 jours, et envisager des options de dépistage à l’arrivée.
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-Protection des personnes à haut risque : les écoles devraient repérer les élèves et les enseignants présentant des problèmes de santé sous-jacents qui les exposent à un risque élevé, et mettre au point des stratégies pour les protéger. Elles devraient en outre assurer le respect de la distanciation physique, le port de masques médicaux ainsi qu’une hygiène des mains fréquente et l’application de l’étiquette respiratoire.
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-Communication avec les parents et les élèves : les écoles devraient tenir les élèves et les parents informés des mesures mises en œuvre pour s’assurer de leur coopération et de leur soutien.
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-Mesures supplémentaires liées à l’école telles que les moyens de vérification des vaccinations et les programmes de vaccination de rattrapage : assurer la continuité ou le développement des services essentiels, notamment l’alimentation scolaire ainsi que la santé mentale et le soutien psychosocial.
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-Distanciation physique en dehors des salles de classe : dans la mesure du possible, préserver une distance d’au moins un mètre entre les élèves (quelle que soit la tranche d’âge) tout comme entre les membres du personnel.
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-Distanciation physique dans les salles de classe :
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-Dans les zones de transmission communautaire de la COVID-19, maintenir une distance d’au moins un mètre entre toutes les personnes de toutes les tranches d’âge dans les écoles qui restent ouvertes. Il s’agit notamment d’espacer davantage les bureaux et d’échelonner les récréations, les pauses et les déjeuners, d’éviter de mélanger les classes et les tranches d’âge, d’envisager de créer des classes plus petites ou de mettre en place une participation alternée aux cours, et de veiller à ce que les salles de classe soient bien ventilées.
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-Dans les zones où la COVID-19 se transmet au sein de foyers, on devrait adopter une approche fondée sur les risques pour décider si maintenir une distance d’au moins un mètre entre les élèves. Les membres du personnel devraient toujours rester à au moins un mètre les uns des autres ainsi que des élèves, et porter un masque dans les cas où la distanciation n’est pas possible.
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-Dans les zones de transmission sporadique de la COVID-19 et où aucun cas de COVID-19 n’est recensé, les enfants de moins de 12 ans ne devraient pas avoir à respecter en tout temps la distanciation physique. Les enfants de plus de 12 ans devraient rester à au moins un mètre les uns des autres lorsque cela est faisable. Les membres du personnel devraient toujours rester à au moins un mètre les uns des autres ainsi que des élèves, et porter un masque dans les cas où la distanciation n’est pas possible.
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-Dans les cas où les enfants ne peuvent pas assister aux cours en personne, il convient de leur apporter un soutien pour qu’ils continuent d’avoir accès à des supports et des technologies pédagogiques (internet, radio participative ou non, télévision), par exemple en envoyant des devoirs aux élèves ou en diffusant des cours à la radio ou à la télévision. La fermeture des établissements éducatifs ne devrait être envisagée que quand il n’y a pas d’autre solution possible.                                              
  
 
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Version du 30 janvier 2021 à 10:53


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Les différents types de virose

Les virus ne peuvent pas infecter tous les types de cellules. Chaque virus a une spécificité plus ou moins large qu’on définit comme le tropisme. Il existe des virus à tropisme respiratoire, digestifs, génital, hépatiques, neurologiques… Néanmoins, certains virus ont des tropismes multiples.

Exemples d’organes cibles pour différents virus :

Système nerveux central : herpès simplex virus (HSV), cytomégalovirus (CMV), entérovirus, rougeole, oreillons, rage, arbovirus ;

Œil : rougeole, rubéole, HSV, virus de la varicelle et du zona (VZV), CMV ;

Oropharynx et voies aériennes supérieures : rhinovirus, grippe, adénovirus, coronavirus, virus parainfluenza, HSV, CMV ;

Voies respiratoires inférieures : grippe, rougeole, adénovirus, CMV ;

Tube digestif : entérovirus, adénovirus, rotavirus ;

Foie : virus des hépatites A, B, C, D et E ;

Organes génitaux : papillomavirus, HSV ;

Vessie : adénovirus 11 ;

Peau : VZV, poxvirus, papillomavirus, HSV.

Les infections virales aiguës (les plus fréquentes) guérissent en quelques jours allant jusqu’à quelques semaines. Certains virus, comme le virus de l’hépatite B et le virus de l’hépatite C, peuvent persister sous forme d’infections chroniques (détection du virus en continu). Les virus de la famille des Herpesviridae (HSV, VZV, CMV, EBV) persistent sous forme latente à vie dans l’organisme (absence de multiplication virale détectable) et peuvent donc se réactiver (nouvelle production de particules virales) lors de situation de grande fatigue, de stress ou d’immunodépression (greffes d’organes, infection par le VIH ou cancers).

Infections virales très fréquentes

La bronchiolite En France, chaque année, 500 000 nourrissons (soit 30% de la population des nourrissons) sont touchés par une bronchiolite. La bronchiolite est une infection virale épidémique survenant principalement chez des enfants de moins de deux ans. Elle correspond à une inflammation des bronchioles, les plus petits conduits respiratoires des poumons. Leur obstruction s’accompagne de sifflements bien caractéristiques qui se produisent lors de la respiration appelés sibilants. La bronchiolite sévit principalement d’octobre à avril. Elle dure environ une semaine, la toux peut persister un peu plus longtemps. Dans plus de 70% des cas, le virus responsable est le VRS, Virus Respiratoire Syncytial. Il est très contagieux. Il se transmet de nourrisson à nourrisson ou d’adulte à nourrisson par les mains, la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés. L’infection à VRS présente deux risques de complication : le risque aigu de développer une forme sévère de la maladie nécessitant une hospitalisation et le risque à plus long terme de développer une « hyper-réactivité bronchique post-virale ». Celle-ci se manifeste par des épisodes répétés avec sifflements lors de la respiration. La grippe La grippe est une infection virale provoquée par le virus Influenza, qui comprend trois types : A, B et C. Seuls les types A et B peuvent donner des formes cliniques sévères. La grippe saisonnière survient sous forme d’épidémies en France métropolitaine. 2 à 6 millions de personnes seraient concernées par la grippe chaque année. L’épidémie de grippe saisonnière survient habituellement entre les mois de novembre et d’avril. Elle dure en moyenne 9 semaines. La grippe peut entraîner des complications sévères chez les sujets à risque (personnes âgées ou sujets fragilisés par une pathologie chronique sous-jacente). La grippe saisonnière est responsable d’environ 10 000 morts par an en France.

Transmission et contagiosité

Les infections virales sont très contagieuses. Les transmissions de virus se font par :

La salive : CMV et Epstein Barr virus (EBV) ;

Les sécrétions respiratoires lors de la toux ou des éternuements : virus respiratoires (rhinovirus, virus grippaux, VRS), la rougeole, le VZV ;

La peau par voie transcutanée, par une piqûre, une morsure ou via une plaie : le virus de la rage, l’HSV, le VZ Les selles : via les aliments ou les mains souillés par des selles (transmission féco-orale). De nombreux virus digestifs sont présents dans les selles (adénovirus, rotavirus, coxsackievirus, poliovirus, coronavirus, entérovirus) Des objets contaminés (transmission manuportée) : virus Influenzae, coronavirus Les urines : oreillons, CMV, rougeole Le lait maternel : VIH, HTLV, CMV Le sang et les dons d'organes : VIH, virus de l’hépatite B (VHB), virus de l’hépatite C (VHC), CMV… Les sécrétions génitales : HSV 1 et HSV 2, CMV, VHB, VIH

Un vecteur : le virus se transmet par piqûre d’un animal infecté (fièvre jaune, dengue, encéphalite japonaise, encéphalites à virus West Nile et autres arboviroses).

De nombreuses infections virales aiguës sont asymptomatiques (pas de symptômes) ou avec des symptômes généraux tels que la fièvre, la fatigue et la présence de ganglions. C’est le cas par exemple de la rubéole, du CMV ou de l’EBV.

Les symptômes des infections virales dépendent de l’organe infecté. De nombreuses infections virales donnent également des symptômes cutanés (macules, papules, vésicules, rash cutané (rougeurs) : c’est le cas par exemple des HSV, du VZV, de la rubéole par exemple. Des diarrhées, nausées et vomissements sont observés lors d’infections par les virus des gastro-entérites.

La grippe par exemple se manifeste par une forte fièvre, des frissons, des éternuements, une toux, un écoulement nasal, une fatigue intense, des courbatures, des maux de tête. La rhinopharyngite (rhume) se signale par de la fièvre, le nez bouché, des sécrétions nasales, de la toux.

Traitements

Les infections virales ne se soignent pas avec des antibiotiques. Seules les complications bactériennes des infections virales nécessitent des antibiotiques. Les viroses font l’objet de traitement des symptômes (fièvre, douleurs, toux) avec des antipyrétiques ou des anti-douleurs, ou des traitements pour des symptômes spécifiques : anti-émétiques en cas de vomissements, crèmes apaisantes ou hydratantes et, parfois, antihistaminique par voie orale contre les démangeaisons induites par certaines éruptions cutanées.

Des médicaments antiviraux peuvent être administrés dans les cas graves de grippe, pour traiter le VIH , les hépatites B ou C chroniques ou certains herpes virus


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Définition graphique




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  • TD de Virologie .

1) Donnez la définition d’un virus. En quoi sont –ils déférents des autres micro-organismes ?- Petit (=microorganisme) - composés d’un seul type d’acide nucléique (ARN ou ADN) - possèdent une capside - non autonome  besoin d’une cellule hôte pour se répliquer - Pas de reproduction binaire (incapable de croitre et de se diviser)

2) Quelles sont les 3 étapes clefs d’un cycle de mulplicaon virale ?

¤ Adsorption = le virus s’accroche aux récepteurs par des protéines. L’adsorption peut être bloqué par les anticorps= bloqué l’interaction virus/récepteur = neutralisation (exemple : vaccination) - Virus enveloppés : glycoprotéines - Virus nus : protéines de la capside

¤ Réplicaon du génome par transcriptase inverse qui agit comme une ARN polymérase ARN dépendante. Pour les rétrovirus, l’enzyme responsable est une DNA polymérase ARN dépendante. Les virus a ADN utilise une ADN polymérase ADN dépendante.

¤ Sortie : Pour un virus nus et phage, apoptose de la cellule (explosion).Pour un virus enveloppe, il y a le processus de bourgeonnement sur les enveloppes. Pour résumer : - Etapes précoces : Attachement, Pénétration, Décapsidation- Multiplication virale : Fabrication des ARNm, Synthèse des protéines, Réplicaon des génomes- Assemblage et libération des virus

3) Quelle enzyme est responsable des quasi-espèces chez les virus à ARN ? Pourquoi engendre-t-elle une telle diversité ? Le terme quasi-espèce désigne une populaon hétérogène (=même génome mais avec des mutations).L’enzyme responsable est l’ARN polymérase ARN dépendante. Elle effectue des erreurs de copie lors de la réplication du virus. Il survient environ une erreur pour 10000 bases par cycle de réplication, entrainant une grande variabilité au sein de la population des virions néosynthétisés. L’avantage serait qu’un virus se réplique plus, une meilleure transmission d’un hôte à un autre hôte d’une autre espèce, plus résistant aux systèmes immunitaires (modificaon des glycoprotéines mais conservation de la liaison aux récepteurs)

4) Quelle protéine clef de la réplication virale est structurale chez les virus à ARN négaf et non structurale chez les virus à ARN positif ? Redéfinissez les protéines structurales et non structurales, donnez des exemples de chaque ? La protéine clé est ARN polymérase car Arn négatif est obligé de synthétisé alors que Arn positif est directement traduit par la cellule Protéine structurale virale = protéine est présente dans la particule virale et qui est codé par le virus. Exemple : glycoprotéine, capside Protéine non structurale = non présente dans la particule virale mais nécessaire a la réplication et codé parle virus. Exemple : Protéase

Chez les virus à ARN positif, l’ARN lui-même remplit la fonction de messager. Les virus à ARN négatif (anti-messager) ont l’obligation de transporter, prête à l’emploi, une ARN polymérase ARN-dépendante (transcriptase qui n’existe pas dans les cellules eucaryotes et qui est donc codée par le génome viral) pour transcrire immédiatement l’ARN génomique négatif en ARN messager. Les protéines structurales entrent dans la composition de la particule virale (exemple : protéine de capsidep24 CA du HIV, Hémagglutinine HA des virus grippaux) tandis que les protéines non structurales sont présentes dans la cellule infectée au cours du cycle viral mais absentes des particules virales. Les protéines non structurales sont essentiellement des protéines fonconnant comme régulateurs des synthèses virale sou cellulaires ou comme enzymes nécessaires à la synthèse des acides nucléiques viraux (exemple :Thymidine kinase des herpes simplex virus, Protéines E1A, E1B des Adénovirus)


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