Différences entre versions de « Monisme - Dualisme - Pluralisme »

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Le réalisme de Russell et Moore rompt d'une part avec le monisme du fait qu'il est un ''véritable'' pluralisme, un pluralisme qui reconnaît l'existence des relations, et d'autre part avec l'idéalisme du fait qu'il reconnaît l'existence d'entités indépendantes de l'expérience et la possibilité d'une connaissance objective de ces entités. Cette rupture avec l'idéalisme au profit d'un réalisme platonicien est directement visible dans la façon dont Moore analyse le jugement dans son article "La Nature du Jugement" :                                                 
 
Le réalisme de Russell et Moore rompt d'une part avec le monisme du fait qu'il est un ''véritable'' pluralisme, un pluralisme qui reconnaît l'existence des relations, et d'autre part avec l'idéalisme du fait qu'il reconnaît l'existence d'entités indépendantes de l'expérience et la possibilité d'une connaissance objective de ces entités. Cette rupture avec l'idéalisme au profit d'un réalisme platonicien est directement visible dans la façon dont Moore analyse le jugement dans son article "La Nature du Jugement" :                                                 
  
  Quand je dis ''Cette rose est rouge'', je n'attribue pas une partie du contenu de mon idée à la rose, et je n'attribue pas non plus des parties du contenu de mes idées de rose et rouge à un quelconque troisième sujet. Ce que j'affirme est une connexion spécifique de certains concepts formant le concept total ''rose'' avec les concepts ''cette'' et ''maintenant'' et ''rouge''; et le jugement est vrai si une telle connexion existe. De même, quand je dis ''La chimère a trois têtes'', la chimère n'est pas une idée dans mon esprit, ni une partie de cette idée. Ce que je veux affirmer n'est rien à propos de mes états mentaux, mais une connexion spécifique de concepts. Si le jugement est faux, ce n'est pas parce que mes idées ne correspondent pas à la réalité, mais parce que une telle connexion de concepts ne peut pas être
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  Quand je dis ''Cette rose est rouge'', je n'attribue pas une partie du contenu de mon idée à la rose, et je n'attribue pas non plus des parties du contenu de mes idées de rose et rouge à un quelconque troisième sujet. Ce que j'affirme est une connexion spécifique de certains concepts formant le concept total ''rose'' avec les concepts ''cette'' et ''maintenant'' et ''rouge''; et le jugement est vrai si une telle connexion existe. De même, quand je dis ''La chimère a trois têtes'', la chimère n'est pas une idée dans mon esprit, ni une partie de cette idée. Ce que je veux affirmer n'est rien à propos de mes états mentaux, mais une connexion spécifique de concepts. Si le jugement est faux, ce n'est pas parce que mes idées ne correspondent pas à la réalité, mais parce que une telle connexion de concepts ne peut pas être trouvée parmi les existants.
trouvée parmi les existants.
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  Avec cela, alors, nous approchons de la connaissance de la nature d'une proposition ou d'un jugement. Une proposition n'est pas composée de mots, ni de pensées, mais de concepts. Les concepts sont des objets possibles de pensée; mais il n'y en a pas de définition. Ce que nous pouvons dire est qu'ils entrent en relation avec un penseur; et […] ils doivent être quelque chose. Il est indifférent à leur nature que quelqu'un les pense ou pas. Ils sont incapables de changement; et la relation dans laquelle ils entrent avec le sujet connaissant n'implique aucune action ou réaction.<ref>G. E. Moore, The Nature of Jugment, in Mind, New Series, Vol. 8, No. 30 (Apr., 1899), pp. 176-193, p. 179. </ref>
  Avec cela, alors, nous approchons de la connaissance de la nature d'une proposition ou d'un jugement. Une proposition n'est pas composée de mots, ni de
 
pensées, mais de concepts. Les concepts sont des objets possibles de pensée; mais il n'y en a pas de définition. Ce que nous pouvons dire est qu'ils entrent en relation avec un penseur; et […] ils doivent être quelque chose. Il est indifférent à leur nature que quelqu'un les pense ou pas. Ils sont incapables de changement; et la relation dans laquelle ils entrent avec le sujet connaissant n'implique aucune action ou réaction.<ref>G. E. Moore, The Nature of Jugment, in Mind, New Series, Vol. 8, No. 30 (Apr., 1899), pp. 176-193, p. 179. </ref>
 
 
                                                  
 
                                                  
  

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  1. Russell maintient l'idée d'un pluralisme sans relation, en plusieurs occasions, en affirmant que l'issue du combat entre le monisme et le pluralisme dépend du rejet ou de l'acceptation des relations. L'argument est simple : si le pluralisme est vrai, il doit y avoir une pluralité de diverses choses. La diversité est une relation, donc le pluralisme requiert les relations. Cependant, en tant que néo-hégélien, Russell ne pensait pas que la diversité était elle-même une relation. Il pensait que toute relation véritable faisait appel à une unité-dans-la-diversité et donc que l'unité et la diversité ne pouvaient pas elles-mêmes être de véritables relations. (…) Donc, Russell acceptait un pluralisme sans relation. Ainsi, les relations peuvent être réduites à l'attribution de propriétés intrinsèques aux différentes parties du tout. Cette négation de l'existence des relations fait le lien entre le pluralisme de Russell et le monisme de Bradley, car en définissant les relations comme une unité-dans-la-diversité nous lions les différentes entités du pluralisme à l'unique tout, à savoir l'Absolu. (Ce pluralisme est à distinguer de celui que finalement Russell acceptera plus tard, en acceptant l'existence des relations avec sa théorie des relations externes).
  2. G. E. Moore, The Nature of Jugment, in Mind, New Series, Vol. 8, No. 30 (Apr., 1899), pp. 176-193, p. 179.