Nature - Ethique biocentrée

De Didaquest
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Les origines du mouvement

Mettre la nature au cœur des préoccupations, c’est bien là tout l’espoir du biocentrisme. Comprendre la nature comme une entité qui engloberait non seulement les êtres les plus microscopiques mais aussi les hommes et donner à chacun un droit équivalent. Ce paragraphe mettra en avant l’apparition de ce mouvement, d’où est-il venu et qui l’a développé seront les questions auxquelles nous essayerons de répondre. Terme apparu dans les années 70 au moment de la prise de conscience mondiale des problèmes environnementaux subis par notre planète, le mouvement biocentriste est issu d’une réflexion plus profonde menée par nombre de philosophes. Attachés au courant de l'éthique environnementale Tom Regan et Paul Taylor (1982) peuvent être considérés comme les tenants de ce mouvement qui fut introduit en France par Catherine Larrère (1992,1997,1999).

L'éthique biocentrée en relation à la nature est fortement associé à:

Les bibliothèques regorgent maintenant d’expériences, de reportages, de films catastrophes qui nous ont paru un support intéressant pour mener ce dossier. Ici se trouve un échantillon (non exhaustif) des œuvres qui nous ont sensibilisées, les questions qui y sont soulevées étant généralement nombreuses. Sauver l’homme en protégeant la nature pour qu’il s’en serve et donc, aider l’humanité à se développer, oui, mais au détriment de quoi ? Perte de biodiversité, développement de marchés parallèles, de mafias, et finalement diminution de ressources nécessaires à la survie de l’homme… Protéger la nature, la mettre sous cloche et n’autoriser aucun prélèvement quel qu’il soit au détriment de peuplades dépendantes de ressources spécifiques. Et finalement, sauver l’homme lui-même en le parquant dans des « réserves » ?