Nouvelle encyclopédie de bioéthique
Pour les auteurs de la « Nouvelle encyclopédie de Bioéthique », « le terme biocentrisme désigne les théories selon lesquelles les frontières de la communauté morale doivent être élargies jusqu’à englober tous les êtres vivants, quels qu’ils soient. Il ne leur est évidemment pas demandé de se comporter comme des agents moraux mais on estime au moins qu’ils doivent bénéficier de restrictions normatives, par opposition à des restrictions simplement prudentielles pesant sur la conduite des agents moraux. » Les auteurs distinguent dans le livre deux formes du biocentrisme. La première serait pour eux une forme non technique qui « voit dans la vie comme telle un très grand bien, peut-être même le bien suprême et, en conséquence, valorise les êtres vivants qui sont des manifestations de cette vie. » La seconde forme, plus technique, est une théorie contemporaine en éthique environnementale, « elle est destinée à dépasser le zoocentrisme et à remédier aux faiblesses supposées de celui-ci.»