Différences entre versions de « Phytothérapie »

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La phytothérapie est une médecine naturelle basée sur l'utilisation des plantes et de leurs extraits.
 
Le mot phytothérapie vient du grec phyton qui veut dire plantes et therapeia qui veut dire soigner.
 
Elle est considérée par l’OMS comme une médecine conventionnelle.
 
La phytothérapie est le recours aux plantes médicinales ou médicaments à base de plantes contenant des principes actifs naturels pour soigner des symptômes ou des maladie.
 
D’un point de vue étymologique, le terme “phyto” de phytothérapie provient du grec ancien avec le terme plus précis de “phyton” et signifie “végétal”. La phytothérapie est donc la “thérapie par le végétal ou par le monde végétal”, aujourd’hui nous considérons davantage la phytothérapie comme la “thérapie par les plantes” ou plus exactement la méthode thérapeutique utilisant des plantes médicinales dans le traitement de maladies
 
  
Dans la phytothérapie, on utilise les principes actifs des plantes pour prévenir ou soigner certaines problématiques.
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La phytothérapie est initialement une [[médecine naturelle]] basée sur l'utilisation des plantes et de leurs extraits dans le but de guérir, soulager ou prévenir certaines problématiques de santé (maladie, symptômes...).
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: Il coexiste actuellement deux approches complémentaires de méthodes thérapeutiques à base de plantes: la [[phytothérapie traditionnelle]] et la [[phytothérapie rationnelle]].
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* La [[phytothérapie traditionnelle]] met surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une [[approche holistique]], elle s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu.
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* La [[phytothérapie rationnelle]] désigne le traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes médicales ou sur des médicaments à base d'extrait de plantes contenant des principes actifs naturels. Elle se base davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.
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Elle est reconnue et réglementée par l’Organisation Mondiale de la Santé et considérée comme une médecine conventionnelle. Aujourd’hui environ 2200 plantes sont répertoriés comme médicinales. Parmi ces dernières, on retrouve des champignons, des fleurs, des arbres…
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'''Dans le domaine du soin par les plantes, on remarque 2 tendances majeures:'''
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* Les soins par les plantes trouvent leur place en parallèle ou en accompagnement d’autres pratiques qu'elles soient issues d’une tradition ancienne ou moderne. Par exemple, la cosmétique naturelle et les soins de beauté tirent leurs origines dans la phytothérapie (soins capillaires, soins du corps, soins du visage).
*Le mot '''phytothérapie''' provient de 2 mots grecs ''phyton'' «plante» et ''therapeia'' qui signifient essentiellement «soigner avec les plantes».
 
* Certains intervenants mettent surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une [[approche holistique]], ils s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu.
 
* D'autres se basent davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.
 
  
*'''Ainsi''' : l'herboristerie est plutôt associée à l'[[école empirique]] et la phytothérapie à l'[[école scientifique]], mais cette distinction tend à s'amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l'une de l'autre. D'autre part, les herboristes s'occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.
 
 
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{{-}} '''Terminologie, Étymologie et Histoire''':
 
{{-}} '''Terminologie, Étymologie et Histoire''':
Les soins par les plantes trouvent leur place en parallèle ou en accompagnement d’autres pratiques qu'elles soient issues d’une tradition ancienne ou de l’allopathie moderne.
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Etymologiquement, le terme phytothérapie vient du grec "phyton" qui veut dire [[plantes]](“végétal”) et "therapeia" qui veut dire soigner (“thérapie par les plantes”).
  
En effet, l’histoire moderne nous apprend que l’art de se soigner par les plantes, aussi appelées « les simples », est aussi vieux que l’humanité elle-­‐même… La phytothérapie est une science très ancienne qui n’est pas propre à l’espèce humaine. En effet, nombreuses sont les espèces animales-­‐ des insectes aux chimpanzés -­‐ qui savent choisir dans leur habitatles plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. Ainsi, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques par l’homme ne soit que l’évolution de savoirs animaux dont l’origine nous échappe encore…
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L’histoire moderne nous apprend que l’art de se soigner par les plantes, aussi appelées « les simples », est aussi vieux que l’humanité elle-­‐même… La phytothérapie est une science très ancienne qui n’est pas propre à l’espèce humaine. En effet, nombreuses sont les espèces animales-­‐ des insectes aux chimpanzés -­‐ qui savent choisir dans leur habitat les plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. Ainsi, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques par l’homme ne soit que l’évolution de savoirs animaux dont l’origine nous échappe encore…
  
 
-­‐Il s'agit donc d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations.
 
-­‐Il s'agit donc d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations.
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La phytothérapie puise ses origines dans la pharmacopée chinoise et indienne.Nous vous proposons de présenter quelques dates importantes pour retracer son histoire.
 
La phytothérapie puise ses origines dans la pharmacopée chinoise et indienne.Nous vous proposons de présenter quelques dates importantes pour retracer son histoire.
  
3000 ans avant J-­‐C. Le premiertexte connusur la médecine par les plantes est gravé sur unetablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes, il recense 250 espèces de plantes dont le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées.
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* 3000 ans avant J-­‐C. Le premiertexte connusur la médecine par les plantes est gravé sur unetablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes, il recense 250 espèces de plantes dont le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées.
 
 
1500 avant JC : des papyrus égyptiens citent des centaines de plantes.La civilisationpharaonique disposait d'une médecine avancée basée sur les plantes médicinales. Le Papyrus Ebers est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux de l'Égypte ancienne avec « 110 pages »,il fait référence à de plus anciens documents citant des dizaines les plantes accompagné du mode d'utilisation.
 
 
 
400 avant JC : Hippocrate, " fondateur de la médecine ", écrit un traité sur 250 plantesmédicinales.
 
XV° siècle : Christophe Colomb et Vasco de Gama rapportent les " Plantes de la Découverte "de leurs expéditions
 
XVI ° siècle : Paracelse1pose la notion de principe actif.
 
1986 : le Ministère de la Santé Français propose une réglementation de mise sur le marchépour les préparations à base de plantes.
 
 
 
 
{{-}}  '''indications''' :
 
Les simples nous rendent services dans différentes situations et pourraient être groupéscomme suit:
 
 
 
-­‐ Les plantes médicinales en tant que produit d’agrément
 
 
 
Ce sont toutes ces boissons, infusions, limonades, alcools… produites à base de plante. Beaucoup d’entre-­‐elles, si elles sont consommées avec modération et espacement, ont une action utile et agréable. Consommées sans modérations ni bon sens, leur pouvoir, petit à petit, produit des dérèglements plus ou moins manifestes dans le corps et la psyché. Le cas le plus répondu au monde étant celui du café. En effet, exception écartée, lecafé, but ici et là, stimule le coeur, stimule la pensée, augmente la pression sanguine, augmente la diurèse… but (trop) régulièrement, il produit une addiction, dérègle certaine fonction biochimique du corps, fatigue le cœur, amplifie la nervosité, trouble le sommeil… Ce qui nous amène à consommer les produits à base de plantes médicinales avec modération et de s’informer de leurs actions à longs terme de consommation.
 
 
 
-­‐ Les plantes médicinales comme produit de beauté
 
 
 
Le plus souvent cette application se fait sur l’extérieur du corps avec des préparations issues du savoir traditionnel ou des connaissances et découvertes moderne. Il est utile de s’instruire chez une personne expérimentée ou de chercher les informations dans la littérature spécialisée avant d’user de ces produits.
 
 
 
-­‐ Les plantes comme alicament naturel :
 
  
Certaines plantes médicinales se trouvent avoir un double potentiel car elles sont utiles aux soins et à l’alimentation, ce sont les plantes alimentaires médicinales comme le céleri (Apium graveolens L), qui en cuisine est condiment et légume, et en phytothérapie est diurétique, dépuratif, tonique… voire chez certaines personnes, aphrodisiaque. Les simples en tant que compléments alimentaires sont des produits contenant certaines substances végétales (ou autre) dans des concentrations relativement élevées et contrôlées, c'est-­‐à-­‐dire standardisées. Ainsi, telle ou telle plante est connue pour sa forte teneur en vitamines, en phythormone, en sels minéraux, en enzymes… Ces substances sont extraites et/ou conditionnées afin de pouvoir être utilisées par le phytothérapeute.
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* 1500 avant JC : des papyrus égyptiens citent des centaines de plantes.La civilisationpharaonique disposait d'une médecine avancée basée sur les plantes médicinales. Le Papyrus Ebers est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux de l'Égypte ancienne avec « 110 pages »,il fait référence à de plus anciens documents citant des dizaines les plantes accompagné du mode d'utilisation.
  
Ainsi quelques indications peuvent être:
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* 400 avant JC : Hippocrate, " fondateur de la médecine ", écrit un traité sur 250 plantes médicinales.
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* XV° siècle : Christophe Colomb et Vasco de Gama rapportent les " Plantes de la Découverte "de leurs expéditions
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* XVI ° siècle : Paracelse pose la notion de principe actif.
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* 1986 : le Ministère de la Santé Français propose une réglementation de mise sur le marché pour les préparations à base de plantes.
  
• Les douleurs articulaires (Harpagophytum, Prêle)
 
  
• La dépression et les troubles de l’humeur (Millepertuis, Crocus)
 
 
• Les problèmes de transit (Ispaghul)(ballonements)
 
 
• La stimulation du système immunitaire (Échinacée, Pélargonium)(affections bronchiques, affections dermatologiques)
 
•Les troubles de la circulation sanguine (Vigne rouge, Marronnier d’Inde), tels que les hémorroïdes, l’insuffisance veineuse et lymphatique.
 
 
• Les problèmes de concentration et de mémoire (Bacopa, Ginkgo)
 
 
• Les troubles urinaires.
 
  
 
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*La phytothérapie utilise la plante entière ou une partie de la plante (racines, feuilles, fruits) grâce à divers moyens d’extraction :
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{{@}} Exemples de moyen d’extraction des principes actifs:
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Les plantes utilisées en phytothérapie disposent toutes d’un principe actif, dont le moyen d’extraction peut prendre diverses formes :
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: ● L’infusion : On arrose des plantes émiettées avec de l’eau bouillante, on laisse infuser 10 à 15 minutes avant de boire la préparation.
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: ● La décoction : La décoction est un procédé proche de celui de l’infusion. On fait bouillir les plantes dans de l’eau pendant 10 à 15 minutes avant de les retirer pour boire le mélange.
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: ● Les gélules : qui contiennent soit des extraits secs ou de la poudre totale.
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: ● Les huiles essentielles : obtenues à partir d’entraînement à la vapeur de la plante.
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: ● Les teintures mères : résultat de l’action de l’alcool (ou d'autres solvants) sur les plantes fraîches et qui servent de bases pour les dilutions en homéopathies.
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: ● La suspension intégrale de plantes fraîches : Les plantes sont cryobroyées en suspension dans de l’alcool à 30 degrés.
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*** Explicitation
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* La phytothérapie utilise la plante entière ou une partie de la plante (racines, feuilles, fruits) grâce à divers moyens d’extraction :
  
- poudres : la partie végétale de la plante est séchée, pulvérisée (broyage à froid sous azote liquide), puis tamisée. Les poudres servent notamment à la fabrication des gélules, des teintures et des comprimés ;
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:- poudres : la partie végétale de la plante est séchée, pulvérisée (broyage à froid sous azote liquide), puis tamisée. Les poudres servent notamment à la fabrication des gélules, des teintures et des comprimés ;
  
- extraits :ce sont des préparations concentrées préparées le plus souvent par macération dans un solvant (eau, alcool). Avec l’évaporation du solvant, on obtient un extrait à la consistance molle, sèche ou fluide. Le nébulisat est un extrait sec obtenu par pulvérisation fine de l’extrait liquide dans une enceinte traversée par un courant d’air chaud :
+
:- extraits :ce sont des préparations concentrées préparées le plus souvent par macération dans un solvant (eau, alcool). Avec l’évaporation du solvant, on obtient un extrait à la consistance molle, sèche ou fluide. Le nébulisat est un extrait sec obtenu par pulvérisation fine de l’extrait liquide dans une enceinte traversée par un courant d’air chaud :
  
- alcoolat de plantes (élixir, gouttes, esprits, quintessence) :alcool obtenu par distillation de plantes sèches ou fraîches macérées dans l’alcool ;
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:- alcoolat de plantes (élixir, gouttes, esprits, quintessence) :alcool obtenu par distillation de plantes sèches ou fraîches macérées dans l’alcool ;
  
- macérat glycériné de plantes :macération des jeunes pousses, des bourgeons et des racines broyés à l’état frais dans un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine ;
+
:- macérat glycériné de plantes :macération des jeunes pousses, des bourgeons et des racines broyés à l’état frais dans un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine ;
  
- teinture mère homéopathique : la plante fraîche reste à macérer dans de l’alcool à 70° pendant un temps variable ;
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:- teinture mère homéopathique : la plante fraîche reste à macérer dans de l’alcool à 70° pendant un temps variable ;
  
- SIPF (Suspension intégrale de plantes fraîches) : moins de 24 heures après leur récolte, les plantes sont congelées dans l’azote liquide, puis finement broyées et mises en suspension dans l’alcool à 30° pour préserver l’intégralité des principes actifs.
+
:- SIPF (Suspension intégrale de plantes fraîches) : moins de 24 heures après leur récolte, les plantes sont congelées dans l’azote liquide, puis finement broyées et mises en suspension dans l’alcool à 30° pour préserver l’intégralité des principes actifs.
  
NB : Les huiles essentielles ne font pas partie de la phytothérapie, mais de l’aromathérapie.
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:- NB : Les huiles essentielles ne font pas partie de la phytothérapie, mais de l’aromathérapie.
  
Les plantes de phytothérapie s’utilisent sous différents formes galéniques :
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* Les plantes de phytothérapie s’utilisent sous différents formes galéniques :
  
- l’infusion : déposer la plante dans l’eau au moment de l’ébullition et la laisser reposer sous un couvercle pendant le temps indiqué (entre 10 minutes et une heure selon les plantes) ;
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:- l’infusion : déposer la plante dans l’eau au moment de l’ébullition et la laisser reposer sous un couvercle pendant le temps indiqué (entre 10 minutes et une heure selon les plantes) ;
  
- la décoction : mettre des petits morceaux de plante à bouillir pendant 10 à 30 minutes selon la plante ;
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:- la décoction : mettre des petits morceaux de plante à bouillir pendant 10 à 30 minutes selon la plante ;
  
- la macération : laisser la plante macérer dans un liquide froid comme l’eau, l’alcool, l’huile ou le vinaigre pendant plusieurs heures et boire le mélange filtré ;
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:- la macération : laisser la plante macérer dans un liquide froid comme l’eau, l’alcool, l’huile ou le vinaigre pendant plusieurs heures et boire le mélange filtré ;
  
- l’inhalation : verser de l’eau bouillante sur les plantes pour en respirer la vapeur plusieurs fois par jour ;
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:- l’inhalation : verser de l’eau bouillante sur les plantes pour en respirer la vapeur plusieurs fois par jour ;
  
- le gargarisme : la plante est utilisée dans un liquide tiédi destiné à rincer l’arrière-gorge et que l’on recrache ensuite
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:- le gargarisme : la plante est utilisée dans un liquide tiédi destiné à rincer l’arrière-gorge et que l’on recrache ensuite
*-­‐En dehors de l'auto-­‐médication familiale, la phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions de professionnels de santé, diplômés d'état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-­‐ femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.) ou de formation privée (naturopathes, ostéopathes, etc.). Une formation à cette discipline thérapeutique est assurée pour les professionnels de santé soit dans l’enseignement public (en France : diplôme inter-­‐universitaire (DIU) de 3e cycle ou diplôme universitaire (DU) de quelques facultés de pharmacie) soit dans des structures privées.
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{{@}}  '''Exemple d'indications''' :
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Les plantes médicinales peuvent rendre services dans différentes situations et pourraient être groupés comme suit:
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{{-}} '''Les plantes médicinales en tant que produit d’agrément'''
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Ce sont toutes ces boissons, infusions, limonades, alcools… produites à base de plante. Beaucoup d’entre-­‐elles, si elles sont consommées avec modération et espacement, ont une action utile et agréable. Consommées sans modérations ni bon sens, leur pouvoir, petit à petit, produit des dérèglements plus ou moins manifestes dans le corps et la psyché. Le cas le plus répondu au monde étant celui du café. En effet, exception écartée, lecafé, but ici et là, stimule le coeur, stimule la pensée, augmente la pression sanguine, augmente la diurèse… but (trop) régulièrement, il produit une addiction, dérègle certaine fonction biochimique du corps, fatigue le cœur, amplifie la nervosité, trouble le sommeil… Ce qui nous amène à consommer les produits à base de plantes médicinales avec modération et de s’informer de leurs actions à longs terme de consommation.
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{{-}} '''Les plantes médicinales comme produit de beauté'''
  
-­‐Une formation à cette discipline thérapeutique est accessible aux professionnels de santé soit dans l’enseignement public soit dans des structures privées.
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Le plus souvent cette application se fait sur l’extérieur du corps avec des préparations issues du savoir traditionnel ou des connaissances et découvertes moderne. Il est utile de s’instruire chez une personne expérimentée ou de chercher les informations dans la littérature spécialisée avant d’user de ces produits.
  
*On peut la distinguer en trois types de pratiques :
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{{-}} '''Les plantes comme alicament naturel''' :
  
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Certaines plantes médicinales se trouvent avoir un double potentiel car elles sont utiles aux soins et à l’alimentation, ce sont les plantes alimentaires médicinales comme le céleri (Apium graveolens L), qui en cuisine est condiment et légume, et en phytothérapie est diurétique, dépuratif, tonique… voire chez certaines personnes, aphrodisiaque. Les simples en tant que compléments alimentaires sont des produits contenant certaines substances végétales (ou autre) dans des concentrations relativement élevées et contrôlées, c'est-­‐à-­‐dire standardisées. Ainsi, telle ou telle plante est connue pour sa forte teneur en vitamines, en phythormone, en sels minéraux, en enzymes… Ces substances sont extraites et/ou conditionnées afin de pouvoir être utilisées par le phytothérapeute.
  
-­‐ « Traditionnelle » à visée explicitement thérapeutique, parfois très ancienne fondée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS, cette phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est le plus souvent une médecine non conventionnelle du fait de l'absence d'études cliniques systématiques…
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Ainsi quelques indications peuvent être:
 
-­‐ « Scientifique » qui repose sur les extraits actifs identifiés et standardisés. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique débouche suivant les cas sur la fabrication de médicaments pharmaceutiques ou de phytomédicaments. Selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-­‐ci étant délivrées exclusivement en officine. On parle alors de pharmacognosie3 ou de biologie pharmaceutique. La recherche sur ces produits se fonde en partie sur les pratiques traditionnelles décrites précédemment, et pose de graves problèmes éthiques et politiques dès lors qu'elle conduit à labrevetabilité du vivant.
 
  
-­‐ « Sans but thérapeutique volontaire». C’est une pratique de prophylaxie, existant déjà dans l'Antiquité. C'est le cas d'associations traditionnelles en cuisine, de techniques de conservation, ou de consommation de produits tels que les thés ou infusions. Même si les interactions entre produits usuellement combinés font l'objet de recherches, seuls le cas des produits consommés de manière séparée sont actuellement rattachés à la phytothérapie.
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: ● Les douleurs articulaires (Harpagophytum, Prêle)
* Les simples nous rendent services dans différentes situations et pourraient être groupés comme suit :
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: ● La dépression et les troubles de l’humeur (Millepertuis, Crocus)
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: ● Les problèmes de transit (Ispaghul)(ballonements)
 +
: ● La stimulation du système immunitaire (Échinacée, Pélargonium)(affections bronchiques, affections dermatologiques)
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: ● Les troubles de la circulation sanguine (Vigne rouge, Marronnier d’Inde), tels que les hémorroïdes, l’insuffisance veineuse et lymphatique.
 +
: ● Les problèmes de concentration et de mémoire (Bacopa, Ginkgo)
 +
: ● Les troubles urinaires.
  
  Les plantes médicinales en tant que produit d’agrément
 
  Se sont toutes ces boissons, infusions, limonades, alcools… produites à base de plante. Beaucoup d’entre-elles, si elles sont consommées avec modération et espacement, ont une action utile et agréable. Consommées sans modérations ni bon sens, leur pouvoir, petit à petit, produit des dérèglements plus ou moins manifestes dans le corps et la psyché. Le cas le plus répondu au monde étant celui du café. En effet, exception écartée, le café, but ici et là, stimule le coeur, stimule la pensée, augmente la pression sanguine, augmente la diurèse… but (trop) régulièrement, il produit une addiction, dérègle certaine fonction biochimique du corps, fatigue le cœur, amplifie la nervosité, trouble le sommeil…
 
  Ce qui nous amène à consommer les produits à base de plantes médicinales avec modération et de s’informer de leurs actions à longs terme de consommation.
 
  
  Les plantes médicinales comme produit de beauté
 
  Le plus souvent cette application se fait sur l’extérieur du corps avec des préparations issues du savoir traditionnel ou des connaissances et découvertes moderne. Il est utile de s’instruire chez une personne expérimentée ou de chercher les informations dans la littérature spécialisée avant d’user de ces produits.
 
  
  Certaines plantes médicinales se trouvent avoir un double potentiel car elles sont utiles aux soins et à l’alimentation, ce sont les plantes alimentaires médicinales comme le céleri (Apium graveolens L), qui en cuisine est condiment et légume, et en phytothérapie est diurétique, dépuratif, tonique… voire chez certaines personnes, aphrodisiaque.
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{{@}} Phytothérapie comme disciplines
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: Une formation à cette discipline thérapeutique est accessible aux professionnels de santé soit dans l’enseignement public soit dans des structures privées.
  
  Les simples en tant que compléments alimentaires sont des produits contenant certaines substances végétalea (ou autre) dans des concentrations relativement élevées et contrôlées, c'est-à-dire standardisées. Ainsi, telle ou telle plante est connue pour sa forte teneur en vitamines, en phythormone, en seld minéraux, en ezymes… Ces substances sont extraites et/ou conditionnées afin de pouvoir être utilisées par le phytothérapeute aux soins du patient.
+
* On peut la distinguer en trois types de pratiques :
  
  Les plantes médicinales dans le domaine de la santé. La diversité du monde végétale est aussi variée et riche que les domaines d’applications médicales le sont eux même. On les retrouve au service des soins des maladies du corps, soit comme agent curatif direct soit comme agent annexe.
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:-­‐ « Traditionnelle » à visée explicitement thérapeutique, parfois très ancienne fondée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS, cette phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est le plus souvent une médecine non conventionnelle du fait de l'absence d'études cliniques systématiques…
  Il y a un peu plus de 100 ans, elles étaient utilisées pour soigner les maladies de l’esprit, aussi bien chez le médecin que chez le tradi-praticien. Elles avaient aussi leur place dans la chirurgie, d’où elles ont complètement disparu aujourd’hui, quelques dérivés sont encore en usage en anesthésie. Ces plantes médicaments peuvent être d’une manière ou d’une autre utilisées dans toutes les formes et situations pathologiques que l’on puisse rencontrer.
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:-­‐ « Scientifique » qui repose sur les extraits actifs identifiés et standardisés. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique débouche suivant les cas sur la fabrication de médicaments pharmaceutiques ou de phytomédicaments. Selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-­‐ci étant délivrées exclusivement en officine. On parle alors de pharmacognosie3 ou de biologie pharmaceutique. La recherche sur ces produits se fonde en partie sur les pratiques traditionnelles décrites précédemment, et pose de graves problèmes éthiques et politiques dès lors qu'elle conduit à la brevetabilité du vivant.
  
*la vision actuelle possible des ces deux métiers qui sont effectivement complémentaires. L’herboriste connait les plantes, les prépare en vue de soigner des affections. Le phytothérapeute lui prescrit (s’il y est habilité) les traitements.
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:-­‐ « Sans but thérapeutique volontaire». C’est une pratique de prophylaxie, existant déjà dans l'Antiquité. C'est le cas d'associations traditionnelles en cuisine, de techniques de conservation, ou de consommation de produits tels que les thés ou infusions. Même si les interactions entre produits usuellement combinés font l'objet de recherches, seuls le cas des produits consommés de manière séparée sont actuellement rattachés à la phytothérapie.
  
Afin d’exercer sa profession, le phytothérapeute doit connaître un large éventail de remède. Ainsi il est normalement habilité à utiliser l’aromathérapie, c’est à dire l’usage médicinal des huiles essentiels autant que des infusions de plantes fraiches ou encore prescrire des compliments alimentaires naturels. Les laboratoires ont produisent des gammes étendues pour les phytothérapeutes et les naturopathes : des produits minceurs, de la phytothérapie pour dormir, des relaxants contre le stress ou l’anxiété. Le panel d’utilisation est aussi large que celui des vertus offert par les plantes.
 
  
L’herboriste lui peut pas vous conseillé sur les produits des laboratoires. Sa formation lui apprend à reconnaitre et produire les plantes médicinales ainsi qu’à les transformer. Il saura vous conseiller sur les huiles essentielles qu’il produit et leur usage ainsi que sur les plantes et la forme d’assimilation qu’il convient d’utiliser (en teinture, en infusion…  
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* La vision actuelle possible des ces approches sont effectivement complémentaires, prenons l'exemple face à un herboriste et un phytothérapeute:
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** L’herboriste connait les plantes, les prépare en vue de soigner des affections. Le phytothérapeute lui prescrit (s’il y est habilité) les traitements.
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** Afin d’exercer sa profession, le phytothérapeute doit connaître un large éventail de remède. Ainsi il est normalement habilité à utiliser l’aromathérapie, c’est à dire l’usage médicinal des huiles essentiels autant que des infusions de plantes fraiches ou encore prescrire des compliments alimentaires naturels. Les laboratoires ont produisent des gammes étendues pour les phytothérapeutes et les naturopathes : des produits minceurs, de la phytothérapie pour dormir, des relaxants contre le stress ou l’anxiété. Le panel d’utilisation est aussi large que celui des vertus offert par les plantes.
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** L’herboriste lui peut pas vous conseillé sur les produits des laboratoires. Sa formation lui apprend à reconnaitre et produire les plantes médicinales ainsi qu’à les transformer. Il saura vous conseiller sur les huiles essentielles qu’il produit et leur usage ainsi que sur les plantes et la forme d’assimilation qu’il convient d’utiliser (en teinture, en infusion… )
  
 
    
 
    
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*-­‐En dehors de l'auto-­‐médication familiale, la phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions de professionnels de santé, diplômés d'état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-­‐ femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.) ou de formation privée (naturopathes, ostéopathes, etc.). Une formation à cette discipline thérapeutique est assurée pour les professionnels de santé soit dans l’enseignement public (en France : diplôme inter-­‐universitaire (DIU) de 3e cycle ou diplôme universitaire (DU) de quelques facultés de pharmacie) soit dans des structures privées.
  
  
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* Confusion entre [[Phytothérapie traditionnelle - Phytothérapie rationnelle]] / [[Herboristerie - Phytothérapie]] ([[Herboriste - Phytothérapeute]])
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:[[Herboristerie - Phytothérapie]]: L'herboristerie est plutôt associée à l'[[approche empirique]] et s'apparente plus à la phytothérapie traditionnelle
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La phytothérapie rationnelle est basée sur l'[[approche scientifique]], mais cette distinction tend à s'amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l'une de l'autre. D'autre part, les herboristes s'occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.
  
* Confusion entre [[herboristerie -phytothérapie]]
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* Confusion liées au composants (principe actifs): [[Complément alimentaire - Médicament]] / [[Alicament - Médicament ]] / [[Préparations Phytothérapeutiques - Médicaments]] / [[Homéopathie  - Allopathie]]
* Confusion entre [[homéopathie  - allopathie]]
+
: [[Phytothérapie - Thérapie-bio - Biothérapie]]
* Confusion entre [[herboriste - phytothérapeute]]
 
* Confusion entre [[aromathérapie - phytothérapie]]
 
* Confusion entre [[alicament -médicament ]]
 
* Confusion entre [[complément alimentaire - médicament]]
 
* Confusion entre [[écologisme - végétalisme]]
 
* Confusion entre [[végétalien - végétarien - végan ]]
 
* Confusion entre [[végétarisme - végétalisme - véganisme]]
 
* Confusion entre [[médecine curative - médecine préventive-naturopathie]]
 
* Confusion entre [[empirisme - holisme]]
 
* Confusion entre [[aromathérapie ,  mycothérapie , naturopathie et phytothérapie  ]]
 
* Confusion entre [[naturaliste - naturiste]]
 
* '''Méthodes et des démarches expérimentales''' comme par exemple, réduire ou restreindre la phytothérapie à:
 
*une approche mécaniste
 
*une approche expérimentale
 
*une approche rationnel
 
  
  *'''Difficulté face à l'objet d'étude''':  
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* Confusion entre: [[Naturopathie - Phytothérapie]] / [Aromathérapie - Mycothérapie - Naturopathie - Phytothérapie]] / [[Aromathérapie - Phytothérapie]]
*Difficulté au niveau du vivants
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*classification des plantes
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* Confusion à dimension écologique: [[Ecologisme - Végétalisme]] / [[Végétalien - Végétarien - Végan ]] / [[Végétarisme - Végétalisme - Véganisme]] / [[Naturaliste - Naturiste]]
*différence entre plante médicinale et aromatique
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*distinction entre différent type de préparation
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* Confusion à dimension médicale: [[Médecine traditionnelle - Médecine rationnelle]] / [[Médecine curative - Médecine préventive]] / [[Médecine curative - Médecine préventive-naturopathie]]
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{{@}} Confusion au niveau épistémologique :
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* [[Empirisme - Holisme]] / [[Empirisme - Rationalisme]]
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* [[Méthode expérimentale -  Démarches expérimentale]] comme par exemple, réduire ou restreindre la phytothérapie à:
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* [[Approche mécaniste - Approche expérimentale - Approche rationnelle]]
  
 
*'''Difficulté à percevoir ou à raisonner selon''':
 
*'''Difficulté à percevoir ou à raisonner selon''':
*Une approche systémique
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* Une approche systémique
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* Une approche holistique
 
   
 
   
 
Une argumentation centrée sur :
 
Une argumentation centrée sur :
*Le [[naturalisme]] et [[rationalisme]]  
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* Le [[naturalisme]] et [[rationalisme]]  
*le [[mécanisme]] et [[expérimentalisme]]  
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* le [[mécanisme]] et [[expérimentalisme]]  
*l'[[empirisme]]  
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* l'[[empirisme]]  
*l'[[anthropocentrisme]]
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* l'[[anthropocentrisme]]
*la biologie végétale / le botanique /l'environnement ([[Environnementaliste]])
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* la biologie végétale / le botanique /l'environnement ([[Environnementaliste]])
 
*une vision globale ([[Holisme]])
 
*une vision globale ([[Holisme]])
*l'[[utilitarisme]]
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* l'[[utilitarisme]]
*[[macrocentrisme]]: focalisation sur les plantes en excluant les micro-organismes.
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* [[macrocentrisme]]: focalisation sur les plantes en excluant les micro-organismes.
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{{@}} '''Difficulté face à l'objet d'étude''':
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* Difficulté au niveau du vivants
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* Classification des plantes
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* Différence entre plante médicinale et non médicinale
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* Distinction entre différent type de préparation et de la posologie (variable selon les traitement)
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* [[Quelles préventions peut-on prendre ?]]
 
* [[Quelles préventions peut-on prendre ?]]
 
* [[Quelles difficultés rencontrant face à la phytothérapie?  ]]
 
* [[Quelles difficultés rencontrant face à la phytothérapie?  ]]
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{{@}} Exemple de questions réponses:
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* [[A quand remonte la phytothérapie]]?
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: La phytothérapie existe depuis les origines de l’humanité. De tous temps, l’homme a cherché à se soigner, c’est une question de survie. Et la première chose qu’il ait faite, c’était de tester les éléments de son environnement. C’est donc naturellement qu’il s’est tourné vers les plantes pour trouver une solution à ses problèmes de santé.
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* [[En quoi la phytothérapie d’aujourd’hui est-elle différente ]]?
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: A l’origine, la maladie était associée aux démons, de même que les guérisseurs étaient considérés comme des êtres capables de communiquer avec le Divin. L’homme accordait  aux plantes des pouvoirs magiques autant que thérapeutiques. Diviniser la nature était sa manière d’expliquer tous ses mystères.
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: Ce n’est qu’à partir de 4500 ans avt JC, que  les thérapeutes chinois puis égyptiens (3000 ans avt JC), grecs, romains et arabes ont progressivement codifié l’utilisation des plantes à des fins médicinales.
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: Il faudra attendre le 19e siècle pour que les phytochimistes arrivent à isoler les principes actifs et comprennent la fonction des différentes composantes chimiques. La recherche scientifique s’est écartée progressivement des plantes pour y revenir dans les années 80.  Aujourd’hui l’information à propos des plantes est en augmentation exponentielle, mais reste récente (maximum 20 ans).
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* [[Quand la phytothérapie est bio, c’est mieux]]?
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: La croyance populaire veut qu’une plante bio soit plus efficace. En réalité, aujourd’hui il est compliqué de différencier une plante bio et l’autre non bio uniquement en se basant sur ses principes actifs (qui reflète son efficacité). Dans les produits pharmaceutiques, sont généralement utilisées des formes concentrées de plantes pour augmenter l’efficacité des plantes. Le marché bio étant plus petit, les formes concentrées de plantes bio sont moins fréquentes que celles des plantes non bio.
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* [[La phytothérapie peut-elle remplacer la médecine classique]]?
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: La médecine classique et la phytothérapie sont deux approches complémentaires. La première reste extraordinaire quand il s’agit d’agir avec urgence. Administrée à dose massive, la molécule active permet une action ciblée quasi immédiate sur l’organisme. Malheureusement, l’utilisation d’un grand nombre de médicaments conduit à l’apparition d’effets secondaires. Quand il s’agit de sauver une vie, ces effets secondaires ne rentrent pas en ligne de compte. Ils prennent par contre tout leur poids quand il s’agit d’envisager le traitement d’un confort chronique. L’avantage de la pharmacie par les plantes est de donner à l’organisme des molécules naturelles, c’est-à-dire, reconnues par celui-ci, et donc aux effets beaucoup plus doux.
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Elle permet d’agir en traitement préventif et de prendre soin des inconforts chroniques sans gravité, en complément du traitement médical chimique si nécessaire et en collaboration avec le corps médical.
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* [[Entre les ‘monoformules’ et les synergies de plantes, lesquelles choisir]]?
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: Les formules synergies seront plus intéressantes, car très souvent ces produits vont agir sur la problématique en utilisant plusieurs mécanismes d’action. L’efficacité et la chance de succès seront donc plus grandes. Les formules monoplantes sont plutôt réservées aux personnes averties qui veulent faire leur propre association synergique.
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Pour choisir l'école à laquelle s'adresser, il faut savoir qu'on doit distinguer deux phytothérapies : l'une traditionnelle et l'autre clinique.
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La phytothérapie traditionnelle utilise les plantes médicinales pour leurs propriétés admises et transmises par la tradition. Ainsi, pour favoriser le sommeil, on conseille une infusion de tilleul, car on connaît depuis longtemps les propriétés sédatives de cette fleur. De la même façon, on peut utiliser des "recettes" diverses en fonction des symptômes présentés par le patient. Cette phytothérapie traditionnelle peut être utilisée en première intention ou permet parfois de remplacer un médicament chimique de synthèse (un somnifère par exemple) par une plante ou une association de plantes. La démarche intellectuelle qui conduit alors à la prescription du tilleul est la même que celle qui conduit à la prescription du somnifère : il y a insomnie, donc on prescrit un remède pour faire dormir. Les écoles enseignant cette phytothérapie simple sont les plus nombreuses. Si cette méthode thérapeutique permet de régler des affections bénignes d'apparition récente, elle devient totalement inefficace dans des pathologies sévères, anciennes ou complexes. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a été abandonnée par la médecine lors de l'avènement des médicaments de synthèse.
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La phytothérapie clinique répond d'une autre démarche. Devant ce même trouble du sommeil, le médecin va rechercher par l'interrogatoire du malade s'il s'agit d'une difficulté d'endormissement ou bien de réveils nocturnes à des heures particulières. Il va rechercher la date et les circonstances d'apparition de cette insomnie, il va déterminer la qualité du sommeil, le souvenir ou non des rêves, les signes d'accompagnement, la fatigue matinale,... Par un examen clinique complet et rigoureux et éventuellement par des examens complémentaires (analyses diverses, etc...), il va déterminer les causes de cette insomnie. Après une étude du système sympathique, de l'équilibre hormonal, de la chronologie des différents déséquilibres constatés, etc..., il sera amené à prescrire non pas forcément des plantes sédatives mais peut-être un traitement à visée hépato-biliaire ou de régulation des systèmes orthosympathique et parasympathique, ou de stimulation de l'hypophyse ou bien d'autres fonctions dont le déséquilibre participe à l'installation de l'insomnie.
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Si le médecin désireux de pratiquer la phytothérapie est informé de la différence entre ces deux pratiques, il sera en mesure de faire un choix réel. Cependant, il doit savoir que l'étude de la phytothérapie clinique nécessite beaucoup plus de travail, d'efforts intellectuels, et donc de temps, que celui requis par l'apprentissage de la phytothérapie traditionnelle. Sa pratique est aussi beaucoup plus difficile et nécessite une durée de consultation beaucoup plus longue que la moyenne. Enfin, elle n'est enseignée qu'au sein de la Société Française d'Endobiogénie et Médecine (ex-SFPA)**************************  -->
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*Dès 1978, la SFPA a délivré un enseignement.
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Dans le cadre universitaire : de 1983 à 1987, c'est la Faculté de Pharmacie de Lille qui a accueilli cet enseignement, de 1984 à 1986 c'est celle de Montpellier et depuis 1988 celle de Bordeaux.
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A l'étranger, d'autres Universités ont ouvert leurs portes à la Phytothérapie clinique : celle d'Athènes, de Sienne (Italie) et d'Abidjan.
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La faculté de pharmacie de Monastir (Tunisie) propose, depuis 1990, un enseignement de la phytothérapie clinique.
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La faculté de Mexico va démarrée un enseignement en 2003.
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Hors de l'Université, à l'étranger, il s'agissait de séminaires de formation pour des sociétés savantes : l'American Society for Phytotherapy and Aromatherapy (Los Angelès), la Société Espagnole de Phytothérapie (Barcelone), la Société Belge de Phytothérapie, l'Association Italienne de Phytothérapie (Turin) et l'Association Suisse pour l'Enseignement Clinique de la Phytothérapie (hôpital cantonal de Genève).
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En France, la SFPA a dispensé son enseignement dans le cadre des Associations pour le développement de la Phytothérapie (APDP) dans différentes villes comme Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg et bien sûr Paris.
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Depuis six années la SFPA a décidé de suspendre son enseignement en France. Les mesures gouvernementales prises en 1989 (déremboursement des préparations magistrales), la prolifération d'associations douteuses, la folie de la mode des médecines douces, l'ont amenée à ce retrait temporaire pour se consacrer exclusivement à l'approfondissement théorique et clinique de l'approche scientifique nouvelle qu'elle propose, et ne pas se commettre avec les marchands du temple.
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Aussi, le médecin désireux de s'initier aujourd'hui à la phytothérapie clinique se trouve dans une situation difficile : celle d'aller suivre les cours dans les facultés de certains pays étrangers qui ont ouvert leurs portes à la SFEEM. L'enseignement se répartit sur trois années sanctionnées par un diplôme. La somme de connaissances à acquérir étant importante pour pouvoir maîtriser cette thérapeutique, il est très fortement conseillé de poursuivre par une formation permanente.
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En tant que phytothérapeutes cliniciens, nous souhaitons qu'une telle situation ne perdure pas. Il est en effet anormal qu'en France, berceau de la phytothérapie clinique, un médecin ne puisse pas recevoir cet enseignement. Pour que sa mise en place soit réalisable, il est indispensable que les pouvoirs publics prennent conscience de sa nécessité pour l'avenir de la Santé Publique. Les démarches que font certaines associations (dont PHYTO 2000) pour soutenir notre vision des choses s'avèrent ainsi totalement indispensables. Si le Ministère de la Santé, celui des Universités nous demandent de reprendre l' enseignement, nous le ferons bien sûr, car nous estimons qu'il est de notre devoir de partager nos connaissances avec le reste de la profession médicale afin que l'ensemble de la population puisse en bénéficier.
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En attendant ce moment, et bien qu'ayant suspendu son enseignement oral en France, la SFEEM poursuit avec énergie ses travaux de recherche et continue de publier un certain nombre d'ouvrages notamment sous la plume du Dr Duraffourd et du Dr J-C. Lapraz. En dehors des écrits destinés aux médecins, un livre "grand public" est en cours de parution et devrait être disponible d'ici quelques mois. C'est aussi une façon de poursuivre l'enseignement, non plus pour former quelques professionnels, mais pour informer l'ensemble de la société de l'urgente nécessité de repenser la médecine dans le respect des lois de la physiologie de l'Homme.
 
  1)  Pour changer la conception " Naturelle signifie bénéfique "  chez les étudiants on va suivre un démarche scientifique en appliquant une situation de formulation :  
 
  1)  Pour changer la conception " Naturelle signifie bénéfique "  chez les étudiants on va suivre un démarche scientifique en appliquant une situation de formulation :  
 
N.B. : l’enseignent a pour rôle seulement de guidance / ce travail sera fait sur plusieurs jours vu le nombre des répétitions .
 
N.B. : l’enseignent a pour rôle seulement de guidance / ce travail sera fait sur plusieurs jours vu le nombre des répétitions .
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:*[[Universalis]]
 
:*[[Universalis]]
 
:* [[futura science ]]
 
:* [[futura science ]]
 
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: https://www.dieti-natura.com/plantes-actifs.html
 
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: * https://www.pharmaciengiphar.com/medecines-naturelles/fiche-pratique-phytotherapie
 
}}<!-- ************ Fin Liens Education ********************** -->
 
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  • Les soins par les plantes trouvent leur place en parallèle ou en accompagnement d’autres pratiques qu'elles soient issues d’une tradition ancienne ou moderne. Par exemple, la cosmétique naturelle et les soins de beauté tirent leurs origines dans la phytothérapie (soins capillaires, soins du corps, soins du visage).

Blue-circle-target.png Terminologie, Étymologie et Histoire:

Etymologiquement, le terme phytothérapie vient du grec "phyton" qui veut dire plantes(“végétal”) et "therapeia" qui veut dire soigner (“thérapie par les plantes”).

L’histoire moderne nous apprend que l’art de se soigner par les plantes, aussi appelées « les simples », est aussi vieux que l’humanité elle-­‐même… La phytothérapie est une science très ancienne qui n’est pas propre à l’espèce humaine. En effet, nombreuses sont les espèces animales-­‐ des insectes aux chimpanzés -­‐ qui savent choisir dans leur habitat les plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. Ainsi, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques par l’homme ne soit que l’évolution de savoirs animaux dont l’origine nous échappe encore…

-­‐Il s'agit donc d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations.

La phytothérapie puise ses origines dans la pharmacopée chinoise et indienne.Nous vous proposons de présenter quelques dates importantes pour retracer son histoire.

  • 3000 ans avant J-­‐C. Le premiertexte connusur la médecine par les plantes est gravé sur unetablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes, il recense 250 espèces de plantes dont le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées.
  • 1500 avant JC : des papyrus égyptiens citent des centaines de plantes.La civilisationpharaonique disposait d'une médecine avancée basée sur les plantes médicinales. Le Papyrus Ebers est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux de l'Égypte ancienne avec « 110 pages »,il fait référence à de plus anciens documents citant des dizaines les plantes accompagné du mode d'utilisation.
  • 400 avant JC : Hippocrate, " fondateur de la médecine ", écrit un traité sur 250 plantes médicinales.
  • XV° siècle : Christophe Colomb et Vasco de Gama rapportent les " Plantes de la Découverte "de leurs expéditions
  • XVI ° siècle : Paracelse pose la notion de principe actif.
  • 1986 : le Ministère de la Santé Français propose une réglementation de mise sur le marché pour les préparations à base de plantes.

More-didaquest.png Phytothérapie - Historique (+)


Définition graphique




Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


More-didaquest.png Phytothérapie - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations


Blue-circle-target.png Exemples de moyen d’extraction des principes actifs:

Les plantes utilisées en phytothérapie disposent toutes d’un principe actif, dont le moyen d’extraction peut prendre diverses formes :

● L’infusion : On arrose des plantes émiettées avec de l’eau bouillante, on laisse infuser 10 à 15 minutes avant de boire la préparation.
● La décoction : La décoction est un procédé proche de celui de l’infusion. On fait bouillir les plantes dans de l’eau pendant 10 à 15 minutes avant de les retirer pour boire le mélange.
● Les gélules : qui contiennent soit des extraits secs ou de la poudre totale.
● Les huiles essentielles : obtenues à partir d’entraînement à la vapeur de la plante.
● Les teintures mères : résultat de l’action de l’alcool (ou d'autres solvants) sur les plantes fraîches et qui servent de bases pour les dilutions en homéopathies.
● La suspension intégrale de plantes fraîches : Les plantes sont cryobroyées en suspension dans de l’alcool à 30 degrés.
      • Explicitation
  • La phytothérapie utilise la plante entière ou une partie de la plante (racines, feuilles, fruits) grâce à divers moyens d’extraction :
- poudres : la partie végétale de la plante est séchée, pulvérisée (broyage à froid sous azote liquide), puis tamisée. Les poudres servent notamment à la fabrication des gélules, des teintures et des comprimés ;
- extraits :ce sont des préparations concentrées préparées le plus souvent par macération dans un solvant (eau, alcool). Avec l’évaporation du solvant, on obtient un extrait à la consistance molle, sèche ou fluide. Le nébulisat est un extrait sec obtenu par pulvérisation fine de l’extrait liquide dans une enceinte traversée par un courant d’air chaud :
- alcoolat de plantes (élixir, gouttes, esprits, quintessence) :alcool obtenu par distillation de plantes sèches ou fraîches macérées dans l’alcool ;
- macérat glycériné de plantes :macération des jeunes pousses, des bourgeons et des racines broyés à l’état frais dans un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine ;
- teinture mère homéopathique : la plante fraîche reste à macérer dans de l’alcool à 70° pendant un temps variable ;
- SIPF (Suspension intégrale de plantes fraîches) : moins de 24 heures après leur récolte, les plantes sont congelées dans l’azote liquide, puis finement broyées et mises en suspension dans l’alcool à 30° pour préserver l’intégralité des principes actifs.
- NB : Les huiles essentielles ne font pas partie de la phytothérapie, mais de l’aromathérapie.
  • Les plantes de phytothérapie s’utilisent sous différents formes galéniques :
- l’infusion : déposer la plante dans l’eau au moment de l’ébullition et la laisser reposer sous un couvercle pendant le temps indiqué (entre 10 minutes et une heure selon les plantes) ;
- la décoction : mettre des petits morceaux de plante à bouillir pendant 10 à 30 minutes selon la plante ;
- la macération : laisser la plante macérer dans un liquide froid comme l’eau, l’alcool, l’huile ou le vinaigre pendant plusieurs heures et boire le mélange filtré ;
- l’inhalation : verser de l’eau bouillante sur les plantes pour en respirer la vapeur plusieurs fois par jour ;
- le gargarisme : la plante est utilisée dans un liquide tiédi destiné à rincer l’arrière-gorge et que l’on recrache ensuite


Blue-circle-target.png Exemple d'indications : Les plantes médicinales peuvent rendre services dans différentes situations et pourraient être groupés comme suit:

Blue-circle-target.png Les plantes médicinales en tant que produit d’agrément

Ce sont toutes ces boissons, infusions, limonades, alcools… produites à base de plante. Beaucoup d’entre-­‐elles, si elles sont consommées avec modération et espacement, ont une action utile et agréable. Consommées sans modérations ni bon sens, leur pouvoir, petit à petit, produit des dérèglements plus ou moins manifestes dans le corps et la psyché. Le cas le plus répondu au monde étant celui du café. En effet, exception écartée, lecafé, but ici et là, stimule le coeur, stimule la pensée, augmente la pression sanguine, augmente la diurèse… but (trop) régulièrement, il produit une addiction, dérègle certaine fonction biochimique du corps, fatigue le cœur, amplifie la nervosité, trouble le sommeil… Ce qui nous amène à consommer les produits à base de plantes médicinales avec modération et de s’informer de leurs actions à longs terme de consommation.

Blue-circle-target.png Les plantes médicinales comme produit de beauté

Le plus souvent cette application se fait sur l’extérieur du corps avec des préparations issues du savoir traditionnel ou des connaissances et découvertes moderne. Il est utile de s’instruire chez une personne expérimentée ou de chercher les informations dans la littérature spécialisée avant d’user de ces produits.

Blue-circle-target.png Les plantes comme alicament naturel :

Certaines plantes médicinales se trouvent avoir un double potentiel car elles sont utiles aux soins et à l’alimentation, ce sont les plantes alimentaires médicinales comme le céleri (Apium graveolens L), qui en cuisine est condiment et légume, et en phytothérapie est diurétique, dépuratif, tonique… voire chez certaines personnes, aphrodisiaque. Les simples en tant que compléments alimentaires sont des produits contenant certaines substances végétales (ou autre) dans des concentrations relativement élevées et contrôlées, c'est-­‐à-­‐dire standardisées. Ainsi, telle ou telle plante est connue pour sa forte teneur en vitamines, en phythormone, en sels minéraux, en enzymes… Ces substances sont extraites et/ou conditionnées afin de pouvoir être utilisées par le phytothérapeute.

Ainsi quelques indications peuvent être:

● Les douleurs articulaires (Harpagophytum, Prêle)
● La dépression et les troubles de l’humeur (Millepertuis, Crocus)
● Les problèmes de transit (Ispaghul)(ballonements)
● La stimulation du système immunitaire (Échinacée, Pélargonium)(affections bronchiques, affections dermatologiques)
● Les troubles de la circulation sanguine (Vigne rouge, Marronnier d’Inde), tels que les hémorroïdes, l’insuffisance veineuse et lymphatique.
● Les problèmes de concentration et de mémoire (Bacopa, Ginkgo)
● Les troubles urinaires.



Blue-circle-target.png Phytothérapie comme disciplines

Une formation à cette discipline thérapeutique est accessible aux professionnels de santé soit dans l’enseignement public soit dans des structures privées.
  • On peut la distinguer en trois types de pratiques :
-­‐ « Traditionnelle » à visée explicitement thérapeutique, parfois très ancienne fondée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS, cette phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est le plus souvent une médecine non conventionnelle du fait de l'absence d'études cliniques systématiques…
-­‐ « Scientifique » qui repose sur les extraits actifs identifiés et standardisés. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique débouche suivant les cas sur la fabrication de médicaments pharmaceutiques ou de phytomédicaments. Selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-­‐ci étant délivrées exclusivement en officine. On parle alors de pharmacognosie3 ou de biologie pharmaceutique. La recherche sur ces produits se fonde en partie sur les pratiques traditionnelles décrites précédemment, et pose de graves problèmes éthiques et politiques dès lors qu'elle conduit à la brevetabilité du vivant.
-­‐ « Sans but thérapeutique volontaire». C’est une pratique de prophylaxie, existant déjà dans l'Antiquité. C'est le cas d'associations traditionnelles en cuisine, de techniques de conservation, ou de consommation de produits tels que les thés ou infusions. Même si les interactions entre produits usuellement combinés font l'objet de recherches, seuls le cas des produits consommés de manière séparée sont actuellement rattachés à la phytothérapie.


  • La vision actuelle possible des ces approches sont effectivement complémentaires, prenons l'exemple face à un herboriste et un phytothérapeute:
    • L’herboriste connait les plantes, les prépare en vue de soigner des affections. Le phytothérapeute lui prescrit (s’il y est habilité) les traitements.
    • Afin d’exercer sa profession, le phytothérapeute doit connaître un large éventail de remède. Ainsi il est normalement habilité à utiliser l’aromathérapie, c’est à dire l’usage médicinal des huiles essentiels autant que des infusions de plantes fraiches ou encore prescrire des compliments alimentaires naturels. Les laboratoires ont produisent des gammes étendues pour les phytothérapeutes et les naturopathes : des produits minceurs, de la phytothérapie pour dormir, des relaxants contre le stress ou l’anxiété. Le panel d’utilisation est aussi large que celui des vertus offert par les plantes.
    • L’herboriste lui peut pas vous conseillé sur les produits des laboratoires. Sa formation lui apprend à reconnaitre et produire les plantes médicinales ainsi qu’à les transformer. Il saura vous conseiller sur les huiles essentielles qu’il produit et leur usage ainsi que sur les plantes et la forme d’assimilation qu’il convient d’utiliser (en teinture, en infusion… )


  • -­‐En dehors de l'auto-­‐médication familiale, la phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions de professionnels de santé, diplômés d'état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-­‐ femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.) ou de formation privée (naturopathes, ostéopathes, etc.). Une formation à cette discipline thérapeutique est assurée pour les professionnels de santé soit dans l’enseignement public (en France : diplôme inter-­‐universitaire (DIU) de 3e cycle ou diplôme universitaire (DU) de quelques facultés de pharmacie) soit dans des structures privées.

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