Phytothérapie
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Traduction
phytothérapie (Français)
/ phytotherapy (Anglais)
/ Phytotherapie (Allemand)
/ fitoterapia (italien)
/ Phytotherapy (latin)
/ fitoterapia (espagnol)
/ 植物療法 (japonais)
/ φυτοθεραπεία (grec)
/ 植物疗法 (chinois)
/ fitoterapi (turc)
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Biologie / Biologie végétale / Botanique / Agronomie / Médecine traditionnelle / Biologie industrielle / Diététique / Physiologie végétale / Aromathérapie / Nutrition / Education à la santé / Pharmacologie / Médecine alternative / Médecine parallèle / Ecologie / Industrie cosmétique / Biothérapie / Agrobiologie / Science de la vie / Sciences vétérinaire / SVT / Immunologie / Biologie synthétique / Odontologie / Pharmacognosie / Toxicologie / Science somnole / Santé /
Justification
Définition écrite
La phytothérapie est initialement une médecine naturelle basée sur l'utilisation des plantes et de leurs extraits dans le but de guérir, soulager ou prévenir certaines problématiques de santé (maladie, symptômes...).
- Il coexiste actuellement deux approches complémentaires de méthodes thérapeutiques à base de plantes: la phytothérapie traditionnelle et la phytothérapie rationnelle.
- La phytothérapie traditionnelle met surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, elle s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu.
- La phytothérapie rationnelle désigne le traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes médicales ou sur des médicaments à base d'extrait de plantes contenant des principes actifs naturels. Elle se base davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.
Elle est reconnue et réglementée par l’Organisation Mondiale de la Santé et considérée comme une médecine conventionnelle. Aujourd’hui environ 2200 plantes sont répertoriés comme médicinales. Parmi ces dernières, on retrouve des champignons, des fleurs, des arbres…
Terminologie, Étymologie et Histoire: Etymologiquement, le terme phytothérapie vient du grec "phyton" qui veut dire plantes(“végétal”) et "therapeia" qui veut dire soigner (“thérapie par les plantes”). L’histoire moderne nous apprend que l’art de se soigner par les plantes, aussi appelées « les simples », est aussi vieux que l’humanité elle-‐même… La phytothérapie est une science très ancienne qui n’est pas propre à l’espèce humaine. En effet, nombreuses sont les espèces animales-‐ des insectes aux chimpanzés -‐ qui savent choisir dans leur habitat les plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. Ainsi, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques par l’homme ne soit que l’évolution de savoirs animaux dont l’origine nous échappe encore… -‐Il s'agit donc d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations. La phytothérapie puise ses origines dans la pharmacopée chinoise et indienne.Nous vous proposons de présenter quelques dates importantes pour retracer son histoire.
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Phytothérapie - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
Phytothérapie - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre Phytothérapie traditionnelle - Phytothérapie rationnelle / Herboristerie - Phytothérapie (Herboriste - Phytothérapeute)
- Herboristerie - Phytothérapie: L'herboristerie est plutôt associée à l'approche empirique et s'apparente plus à la phytothérapie traditionnelle
La phytothérapie rationnelle est basée sur l'approche scientifique, mais cette distinction tend à s'amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l'une de l'autre. D'autre part, les herboristes s'occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.
- Confusion liées au composants (principe actifs): Complément alimentaire - Médicament / Alicament - Médicament / Préparations Phytothérapeutiques - Médicaments / Homéopathie - Allopathie
- Confusion entre: Naturopathie - Phytothérapie / [Aromathérapie - Mycothérapie - Naturopathie - Phytothérapie]] / Aromathérapie - Phytothérapie
- Confusion à dimension écologique: Ecologisme - Végétalisme / Végétalien - Végétarien - Végan / Végétarisme - Végétalisme - Véganisme / Naturaliste - Naturiste
- Confusion à dimension médicale: Médecine traditionnelle - Médecine rationnelle / Médecine curative - Médecine préventive / Médecine curative - Médecine préventive-naturopathie
Confusion au niveau épistémologique :
- Empirisme - Holisme / Empirisme - Rationalisme
- Méthode expérimentale - Démarches expérimentale comme par exemple, réduire ou restreindre la phytothérapie à:
- Approche mécaniste - Approche expérimentale - Approche rationnelle
- Difficulté à percevoir ou à raisonner selon:
- Une approche systémique
- Une approche holistique
Une argumentation centrée sur :
- Le naturalisme et rationalisme
- le mécanisme et expérimentalisme
- l'empirisme
- l'anthropocentrisme
- la biologie végétale / le botanique /l'environnement (Environnementaliste)
- une vision globale (Holisme)
- l'utilitarisme
- macrocentrisme: focalisation sur les plantes en excluant les micro-organismes.
Difficulté face à l'objet d'étude:
- Difficulté au niveau du vivants
- Classification des plantes
- Différence entre plante médicinale et non médicinale
- Distinction entre différent type de préparation et de la posologie (variable selon les traitement)
Questions possibles
- Quels sont les risques liés aux traitements phytothérapeutiques ?
- Comment l'homme peut-il bénéficier de la nature?
- Quelles préventions peut-on prendre ?
- Quelles difficultés rencontrant face à la phytothérapie?
Exemple de questions réponses:
- La phytothérapie existe depuis les origines de l’humanité. De tous temps, l’homme a cherché à se soigner, c’est une question de survie. Et la première chose qu’il ait faite, c’était de tester les éléments de son environnement. C’est donc naturellement qu’il s’est tourné vers les plantes pour trouver une solution à ses problèmes de santé.
- A l’origine, la maladie était associée aux démons, de même que les guérisseurs étaient considérés comme des êtres capables de communiquer avec le Divin. L’homme accordait aux plantes des pouvoirs magiques autant que thérapeutiques. Diviniser la nature était sa manière d’expliquer tous ses mystères.
- Ce n’est qu’à partir de 4500 ans avt JC, que les thérapeutes chinois puis égyptiens (3000 ans avt JC), grecs, romains et arabes ont progressivement codifié l’utilisation des plantes à des fins médicinales.
- Il faudra attendre le 19e siècle pour que les phytochimistes arrivent à isoler les principes actifs et comprennent la fonction des différentes composantes chimiques. La recherche scientifique s’est écartée progressivement des plantes pour y revenir dans les années 80. Aujourd’hui l’information à propos des plantes est en augmentation exponentielle, mais reste récente (maximum 20 ans).
- La croyance populaire veut qu’une plante bio soit plus efficace. En réalité, aujourd’hui il est compliqué de différencier une plante bio et l’autre non bio uniquement en se basant sur ses principes actifs (qui reflète son efficacité). Dans les produits pharmaceutiques, sont généralement utilisées des formes concentrées de plantes pour augmenter l’efficacité des plantes. Le marché bio étant plus petit, les formes concentrées de plantes bio sont moins fréquentes que celles des plantes non bio.
- La médecine classique et la phytothérapie sont deux approches complémentaires. La première reste extraordinaire quand il s’agit d’agir avec urgence. Administrée à dose massive, la molécule active permet une action ciblée quasi immédiate sur l’organisme. Malheureusement, l’utilisation d’un grand nombre de médicaments conduit à l’apparition d’effets secondaires. Quand il s’agit de sauver une vie, ces effets secondaires ne rentrent pas en ligne de compte. Ils prennent par contre tout leur poids quand il s’agit d’envisager le traitement d’un confort chronique. L’avantage de la pharmacie par les plantes est de donner à l’organisme des molécules naturelles, c’est-à-dire, reconnues par celui-ci, et donc aux effets beaucoup plus doux.
Elle permet d’agir en traitement préventif et de prendre soin des inconforts chroniques sans gravité, en complément du traitement médical chimique si nécessaire et en collaboration avec le corps médical.
- Les formules synergies seront plus intéressantes, car très souvent ces produits vont agir sur la problématique en utilisant plusieurs mécanismes d’action. L’efficacité et la chance de succès seront donc plus grandes. Les formules monoplantes sont plutôt réservées aux personnes averties qui veulent faire leur propre association synergique.
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
- 1) Difficulté sur la conception " Naturelle ne signifie pas bénéfique "
- 2) difficulté sur la conception " La phytothérapie soigne tout "
Aides et astuces
- Dès 1978, la SFPA a délivré un enseignement.
Dans le cadre universitaire : de 1983 à 1987, c'est la Faculté de Pharmacie de Lille qui a accueilli cet enseignement, de 1984 à 1986 c'est celle de Montpellier et depuis 1988 celle de Bordeaux.
A l'étranger, d'autres Universités ont ouvert leurs portes à la Phytothérapie clinique : celle d'Athènes, de Sienne (Italie) et d'Abidjan.
La faculté de pharmacie de Monastir (Tunisie) propose, depuis 1990, un enseignement de la phytothérapie clinique.
La faculté de Mexico va démarrée un enseignement en 2003.
Hors de l'Université, à l'étranger, il s'agissait de séminaires de formation pour des sociétés savantes : l'American Society for Phytotherapy and Aromatherapy (Los Angelès), la Société Espagnole de Phytothérapie (Barcelone), la Société Belge de Phytothérapie, l'Association Italienne de Phytothérapie (Turin) et l'Association Suisse pour l'Enseignement Clinique de la Phytothérapie (hôpital cantonal de Genève).
En France, la SFPA a dispensé son enseignement dans le cadre des Associations pour le développement de la Phytothérapie (APDP) dans différentes villes comme Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg et bien sûr Paris.
Depuis six années la SFPA a décidé de suspendre son enseignement en France. Les mesures gouvernementales prises en 1989 (déremboursement des préparations magistrales), la prolifération d'associations douteuses, la folie de la mode des médecines douces, l'ont amenée à ce retrait temporaire pour se consacrer exclusivement à l'approfondissement théorique et clinique de l'approche scientifique nouvelle qu'elle propose, et ne pas se commettre avec les marchands du temple.
Aussi, le médecin désireux de s'initier aujourd'hui à la phytothérapie clinique se trouve dans une situation difficile : celle d'aller suivre les cours dans les facultés de certains pays étrangers qui ont ouvert leurs portes à la SFEEM. L'enseignement se répartit sur trois années sanctionnées par un diplôme. La somme de connaissances à acquérir étant importante pour pouvoir maîtriser cette thérapeutique, il est très fortement conseillé de poursuivre par une formation permanente.
En tant que phytothérapeutes cliniciens, nous souhaitons qu'une telle situation ne perdure pas. Il est en effet anormal qu'en France, berceau de la phytothérapie clinique, un médecin ne puisse pas recevoir cet enseignement. Pour que sa mise en place soit réalisable, il est indispensable que les pouvoirs publics prennent conscience de sa nécessité pour l'avenir de la Santé Publique. Les démarches que font certaines associations (dont PHYTO 2000) pour soutenir notre vision des choses s'avèrent ainsi totalement indispensables. Si le Ministère de la Santé, celui des Universités nous demandent de reprendre l' enseignement, nous le ferons bien sûr, car nous estimons qu'il est de notre devoir de partager nos connaissances avec le reste de la profession médicale afin que l'ensemble de la population puisse en bénéficier.
En attendant ce moment, et bien qu'ayant suspendu son enseignement oral en France, la SFEEM poursuit avec énergie ses travaux de recherche et continue de publier un certain nombre d'ouvrages notamment sous la plume du Dr Duraffourd et du Dr J-C. Lapraz. En dehors des écrits destinés aux médecins, un livre "grand public" est en cours de parution et devrait être disponible d'ici quelques mois. C'est aussi une façon de poursuivre l'enseignement, non plus pour former quelques professionnels, mais pour informer l'ensemble de la société de l'urgente nécessité de repenser la médecine dans le respect des lois de la physiologie de l'Homme.
1) Pour changer la conception " Naturelle signifie bénéfique " chez les étudiants on va suivre un démarche scientifique en appliquant une situation de formulation :
N.B. : l’enseignent a pour rôle seulement de guidance / ce travail sera fait sur plusieurs jours vu le nombre des répétitions .
* l’enseignent doit partager la classe en groupes selon le nombre des plantes tester * chaque groupe doit préparer son extrait soit par macération a différentes concentration ( ceci nécessite au moins 48 h pour passer au 2 éme étapes ) * tant que les extraits sont préparées donc on va apporter des rats (Rattus norvegicus) albinos de la souche Wistar. * dans la même groupe les étudiants doit partager en sous-groupe selon les concentrations préparer au début * chaque groupe va donner pour le rat une dose précise de son extrait avec une concentration bien déterminer a travers la voie orale ; Les animaux étaient privés de nourriture mais pas d'eau pendant la nuit précédant l'essai. Après le jeûne, les animaux étaient pesés et la substance d'essai leur était administrée oralement par gavage à l'aide d'une sonde oesophagienne. Après l'administration de la substance, les animaux étaient à nouveau privés de nourriture, pendant 3 à 4 heures. L'intervalle de temps entre l'administration de chaque niveau de dose a été fixé à 48 heures. Néanmoins, cette période pouvait varier en fonction du moment de l'apparition d'effets toxiques éventuels, de leur durée et de leur sévérité. Le cas échéant, l'administration de la dose suivante devait être retardée jusqu'à ce qu'on ait obtenu la certitude que les animaux précédemment soumis au traitement survivraient.
* Après traitement, les animaux étaient observés individuellement au moins une fois pendant les premières 30 minutes et régulièrement pendant les premières 24 heures après le traitement, avec une attention particulière pendant les premières 4 heures. Ils étaient ensuite observés quotidiennement pendant 14 jours après l'administration de la substance. Les observations portaient sur les modifications de la peau, des poils, de l'activité somato-motrice et du comportement. L'attention se portait en particulier sur l'observation des diverses manifestations de tremblement, convulsion, salivation, diarrhée, léthargie,sommeil et coma. * après le recueil des données pour chaque groupes les étudiants vont discuter sur les résultats obtenus de test de toxicité effectuer et par suite l'étudiant va remarquer que les plantes sera toxiques a forte dose et même parfois à faible dose et ceci prouve que " naturelle ne signifie pas bénéfique "
==> les points positives de cette expérience :
- Prendre la responsabilité de l'exécution de l'expérience
- Apprenez à gérer les rats, surtout comment les attraper
- Raviver la passion des étudiants
2) pour changer la conception " la phytothérapie soigne tout" chez les étudiants on peut lancer une expérience in vitro en testant l'efficacité d'un extrait d'une plante sur des cellules d’intérêt .
Education: Autres liens, sites ou portails
Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2023. Phytothérapie. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Phytoth%C3%A9rapie>, consulté le 3, décembre, 2024
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