Différences entre versions de « Phytothérapie »
Ligne 199 : | Ligne 199 : | ||
<!-- Compléter les pointillés et Supprimer les lignes non utilisées --> | <!-- Compléter les pointillés et Supprimer les lignes non utilisées --> | ||
<!-- ****************** Commercez les modifications *********************** --> | <!-- ****************** Commercez les modifications *********************** --> | ||
− | + | {{@}} Exemples de moyen d’extraction des principes actifs: | |
− | + | Les plantes utilisées en phytothérapie disposent toutes d’un principe actif, dont le moyen d’extraction peut prendre diverses formes : | |
− | + | : ● L’infusion : On arrose des plantes émiettées avec de l’eau bouillante, on laisse infuser 10 à 15 minutes avant de boire la préparation. | |
+ | : ● La décoction : La décoction est un procédé proche de celui de l’infusion. On fait bouillir les plantes dans de l’eau pendant 10 à 15 minutes avant de les retirer pour boire le mélange. | ||
+ | : ● Les gélules : qui contiennent soit des extraits secs ou de la poudre totale. | ||
+ | : ● Les huiles essentielles : obtenues à partir d’entraînement à la vapeur de la plante. | ||
+ | : ● Les teintures mères : résultat de l’action de l’alcool (ou d'autres solvants) sur les plantes fraîches et qui servent de bases pour les dilutions en homéopathies. | ||
+ | : ● La suspension intégrale de plantes fraîches : Les plantes sont cryobroyées en suspension dans de l’alcool à 30 degrés. | ||
− | + | *** Explicitation | |
+ | * La phytothérapie utilise la plante entière ou une partie de la plante (racines, feuilles, fruits) grâce à divers moyens d’extraction : | ||
− | - | + | :- poudres : la partie végétale de la plante est séchée, pulvérisée (broyage à froid sous azote liquide), puis tamisée. Les poudres servent notamment à la fabrication des gélules, des teintures et des comprimés ; |
− | - | + | :- extraits :ce sont des préparations concentrées préparées le plus souvent par macération dans un solvant (eau, alcool). Avec l’évaporation du solvant, on obtient un extrait à la consistance molle, sèche ou fluide. Le nébulisat est un extrait sec obtenu par pulvérisation fine de l’extrait liquide dans une enceinte traversée par un courant d’air chaud : |
− | - | + | :- alcoolat de plantes (élixir, gouttes, esprits, quintessence) :alcool obtenu par distillation de plantes sèches ou fraîches macérées dans l’alcool ; |
− | + | :- macérat glycériné de plantes :macération des jeunes pousses, des bourgeons et des racines broyés à l’état frais dans un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine ; | |
− | + | :- teinture mère homéopathique : la plante fraîche reste à macérer dans de l’alcool à 70° pendant un temps variable ; | |
− | - | + | :- SIPF (Suspension intégrale de plantes fraîches) : moins de 24 heures après leur récolte, les plantes sont congelées dans l’azote liquide, puis finement broyées et mises en suspension dans l’alcool à 30° pour préserver l’intégralité des principes actifs. |
− | - | + | :- NB : Les huiles essentielles ne font pas partie de la phytothérapie, mais de l’aromathérapie. |
− | + | * Les plantes de phytothérapie s’utilisent sous différents formes galéniques : | |
− | - | + | :- l’infusion : déposer la plante dans l’eau au moment de l’ébullition et la laisser reposer sous un couvercle pendant le temps indiqué (entre 10 minutes et une heure selon les plantes) ; |
− | - le gargarisme : la plante est utilisée dans un liquide tiédi destiné à rincer l’arrière-gorge et que l’on recrache ensuite | + | :- la décoction : mettre des petits morceaux de plante à bouillir pendant 10 à 30 minutes selon la plante ; |
− | + | ||
+ | :- la macération : laisser la plante macérer dans un liquide froid comme l’eau, l’alcool, l’huile ou le vinaigre pendant plusieurs heures et boire le mélange filtré ; | ||
+ | |||
+ | :- l’inhalation : verser de l’eau bouillante sur les plantes pour en respirer la vapeur plusieurs fois par jour ; | ||
+ | |||
+ | :- le gargarisme : la plante est utilisée dans un liquide tiédi destiné à rincer l’arrière-gorge et que l’on recrache ensuite | ||
+ | |||
+ | {{@}} '''Exemple d'indications''' : | ||
+ | Les plantes médicinales peuvent rendre services dans différentes situations et pourraient être groupés comme suit: | ||
+ | |||
+ | {{-}} '''Les plantes médicinales en tant que produit d’agrément''' | ||
+ | |||
+ | Ce sont toutes ces boissons, infusions, limonades, alcools… produites à base de plante. Beaucoup d’entre-‐elles, si elles sont consommées avec modération et espacement, ont une action utile et agréable. Consommées sans modérations ni bon sens, leur pouvoir, petit à petit, produit des dérèglements plus ou moins manifestes dans le corps et la psyché. Le cas le plus répondu au monde étant celui du café. En effet, exception écartée, lecafé, but ici et là, stimule le coeur, stimule la pensée, augmente la pression sanguine, augmente la diurèse… but (trop) régulièrement, il produit une addiction, dérègle certaine fonction biochimique du corps, fatigue le cœur, amplifie la nervosité, trouble le sommeil… Ce qui nous amène à consommer les produits à base de plantes médicinales avec modération et de s’informer de leurs actions à longs terme de consommation. | ||
+ | |||
+ | {{-}} '''Les plantes médicinales comme produit de beauté''' | ||
+ | |||
+ | Le plus souvent cette application se fait sur l’extérieur du corps avec des préparations issues du savoir traditionnel ou des connaissances et découvertes moderne. Il est utile de s’instruire chez une personne expérimentée ou de chercher les informations dans la littérature spécialisée avant d’user de ces produits. | ||
− | - | + | {{-}} '''Les plantes comme alicament naturel''' : |
− | + | Certaines plantes médicinales se trouvent avoir un double potentiel car elles sont utiles aux soins et à l’alimentation, ce sont les plantes alimentaires médicinales comme le céleri (Apium graveolens L), qui en cuisine est condiment et légume, et en phytothérapie est diurétique, dépuratif, tonique… voire chez certaines personnes, aphrodisiaque. Les simples en tant que compléments alimentaires sont des produits contenant certaines substances végétales (ou autre) dans des concentrations relativement élevées et contrôlées, c'est-‐à-‐dire standardisées. Ainsi, telle ou telle plante est connue pour sa forte teneur en vitamines, en phythormone, en sels minéraux, en enzymes… Ces substances sont extraites et/ou conditionnées afin de pouvoir être utilisées par le phytothérapeute. | |
+ | Ainsi quelques indications peuvent être: | ||
− | + | : ● Les douleurs articulaires (Harpagophytum, Prêle) | |
− | + | : ● La dépression et les troubles de l’humeur (Millepertuis, Crocus) | |
− | + | : ● Les problèmes de transit (Ispaghul)(ballonements) | |
+ | : ● La stimulation du système immunitaire (Échinacée, Pélargonium)(affections bronchiques, affections dermatologiques) | ||
+ | : ● Les troubles de la circulation sanguine (Vigne rouge, Marronnier d’Inde), tels que les hémorroïdes, l’insuffisance veineuse et lymphatique. | ||
+ | : ● Les problèmes de concentration et de mémoire (Bacopa, Ginkgo) | ||
+ | : ● Les troubles urinaires. | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | + | {{@}} Phytothérapie comme disciplines | |
− | + | : Une formation à cette discipline thérapeutique est accessible aux professionnels de santé soit dans l’enseignement public soit dans des structures privées. | |
− | + | * On peut la distinguer en trois types de pratiques : | |
− | + | :-‐ « Traditionnelle » à visée explicitement thérapeutique, parfois très ancienne fondée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS, cette phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est le plus souvent une médecine non conventionnelle du fait de l'absence d'études cliniques systématiques… | |
+ | |||
+ | :-‐ « Scientifique » qui repose sur les extraits actifs identifiés et standardisés. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique débouche suivant les cas sur la fabrication de médicaments pharmaceutiques ou de phytomédicaments. Selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-‐ci étant délivrées exclusivement en officine. On parle alors de pharmacognosie3 ou de biologie pharmaceutique. La recherche sur ces produits se fonde en partie sur les pratiques traditionnelles décrites précédemment, et pose de graves problèmes éthiques et politiques dès lors qu'elle conduit à la brevetabilité du vivant. | ||
− | + | :-‐ « Sans but thérapeutique volontaire». C’est une pratique de prophylaxie, existant déjà dans l'Antiquité. C'est le cas d'associations traditionnelles en cuisine, de techniques de conservation, ou de consommation de produits tels que les thés ou infusions. Même si les interactions entre produits usuellement combinés font l'objet de recherches, seuls le cas des produits consommés de manière séparée sont actuellement rattachés à la phytothérapie. | |
− | |||
− | |||
− | |||
− | L’herboriste lui peut pas vous conseillé sur les produits des laboratoires. Sa formation lui apprend à reconnaitre et produire les plantes médicinales ainsi qu’à les transformer. Il saura vous conseiller sur les huiles essentielles qu’il produit et leur usage ainsi que sur les plantes et la forme d’assimilation qu’il convient d’utiliser (en teinture, en infusion… | + | * La vision actuelle possible des ces approches sont effectivement complémentaires, prenons l'exemple face à un herboriste et un phytothérapeute: |
+ | ** L’herboriste connait les plantes, les prépare en vue de soigner des affections. Le phytothérapeute lui prescrit (s’il y est habilité) les traitements. | ||
+ | ** Afin d’exercer sa profession, le phytothérapeute doit connaître un large éventail de remède. Ainsi il est normalement habilité à utiliser l’aromathérapie, c’est à dire l’usage médicinal des huiles essentiels autant que des infusions de plantes fraiches ou encore prescrire des compliments alimentaires naturels. Les laboratoires ont produisent des gammes étendues pour les phytothérapeutes et les naturopathes : des produits minceurs, de la phytothérapie pour dormir, des relaxants contre le stress ou l’anxiété. Le panel d’utilisation est aussi large que celui des vertus offert par les plantes. | ||
+ | ** L’herboriste lui peut pas vous conseillé sur les produits des laboratoires. Sa formation lui apprend à reconnaitre et produire les plantes médicinales ainsi qu’à les transformer. Il saura vous conseiller sur les huiles essentielles qu’il produit et leur usage ainsi que sur les plantes et la forme d’assimilation qu’il convient d’utiliser (en teinture, en infusion… ) | ||
+ | *-‐En dehors de l'auto-‐médication familiale, la phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions de professionnels de santé, diplômés d'état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-‐ femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.) ou de formation privée (naturopathes, ostéopathes, etc.). Une formation à cette discipline thérapeutique est assurée pour les professionnels de santé soit dans l’enseignement public (en France : diplôme inter-‐universitaire (DIU) de 3e cycle ou diplôme universitaire (DU) de quelques facultés de pharmacie) soit dans des structures privées. | ||
Version du 3 août 2021 à 21:40
Votre Publicité sur le Réseau |
Traduction
phytothérapie (Français)
/ phytotherapy (Anglais)
/ Phytotherapie (Allemand)
/ fitoterapia (italien)
/ Phytotherapy (latin)
/ fitoterapia (espagnol)
/ 植物療法 (japonais)
/ φυτοθεραπεία (grec)
/ 植物疗法 (chinois)
/ fitoterapi (turc)
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Biologie / Biologie végétale / Botanique / Agronomie / Médecine traditionnelle / Biologie industrielle / Diététique / Physiologie végétale / Aromathérapie / Nutrition / Education à la santé / Pharmacologie / Médecine alternative / Médecine parallèle / Ecologie / Industrie cosmétique / Biothérapie / Agrobiologie / Science de la vie / Sciences vétérinaire / SVT / Immunologie / Biologie synthétique / Odontologie / Pharmacognosie / Toxicologie / Science somnole / Santé /
Justification
Définition écrite
La phytothérapie est initialement une médecine naturelle basée sur l'utilisation des plantes et de leurs extraits dans le but de guérir, soulager ou prévenir certaines problématiques de santé (maladie, symptômes...).
- Il coexiste actuellement deux approches complémentaires de méthodes thérapeutiques à base de plantes: la phytothérapie traditionnelle et la phytothérapie rationnelle.
- La phytothérapie traditionnelle met surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, elle s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu.
- La phytothérapie rationnelle désigne le traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes médicales ou sur des médicaments à base d'extrait de plantes contenant des principes actifs naturels. Elle se base davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.
Elle est reconnue et réglementée par l’Organisation Mondiale de la Santé et considérée comme une médecine conventionnelle. Aujourd’hui environ 2200 plantes sont répertoriés comme médicinales. Parmi ces dernières, on retrouve des champignons, des fleurs, des arbres…
Terminologie, Étymologie et Histoire: Etymologiquement, le terme phytothérapie vient du grec "phyton" qui veut dire plantes(“végétal”) et "therapeia" qui veut dire soigner (“thérapie par les plantes”). L’histoire moderne nous apprend que l’art de se soigner par les plantes, aussi appelées « les simples », est aussi vieux que l’humanité elle-‐même… La phytothérapie est une science très ancienne qui n’est pas propre à l’espèce humaine. En effet, nombreuses sont les espèces animales-‐ des insectes aux chimpanzés -‐ qui savent choisir dans leur habitat les plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. Ainsi, il est tout à fait vraisemblable que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques par l’homme ne soit que l’évolution de savoirs animaux dont l’origine nous échappe encore… -‐Il s'agit donc d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations. La phytothérapie puise ses origines dans la pharmacopée chinoise et indienne.Nous vous proposons de présenter quelques dates importantes pour retracer son histoire.
|
Phytothérapie - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
Phytothérapie - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre Phytothérapie traditionnelle - Phytothérapie rationnelle / Herboristerie - Phytothérapie (Herboriste - Phytothérapeute)
- Herboristerie - Phytothérapie: L'herboristerie est plutôt associée à l'approche empirique et s'apparente plus à la phytothérapie traditionnelle
La phytothérapie rationnelle est basée sur l'approche scientifique, mais cette distinction tend à s'amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l'une de l'autre. D'autre part, les herboristes s'occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.
- Confusion entre : Complément alimentaire - Médicament / Alicament - Médicament / Préparations Phytothérapeutiques - Médicaments / Homéopathie - Allopathie
- Confusion entre: Naturopathie - Phytothérapie / [Aromathérapie - Mycothérapie - Naturopathie - Phytothérapie]] / Aromathérapie - Phytothérapie
- Confusion à dimension écologique: Ecologisme - Végétalisme / Végétalien - Végétarien - Végan / Végétarisme - Végétalisme - Véganisme / Naturaliste - Naturiste
- Confusion à dimension médicale: Médecine traditionnelle - Médecine rationnelle / Médecine curative - Médecine préventive / Médecine curative - Médecine préventive-naturopathie
Confusion au niveau épistémologique :
- Empirisme - Holisme / Empirisme - Rationnalisme
- Méthode expérimentale - Démarches expérimentale comme par exemple, réduire ou restreindre la phytothérapie à:
- Approche mécaniste - Approche expérimentale - Approche rationnelle
- Difficulté à percevoir ou à raisonner selon:
- Une approche systémique
- Une approche holistique
Une argumentation centrée sur :
- Le naturalisme et rationalisme
- le mécanisme et expérimentalisme
- l'empirisme
- l'anthropocentrisme
- la biologie végétale / le botanique /l'environnement (Environnementaliste)
- une vision globale (Holisme)
- l'utilitarisme
- macrocentrisme: focalisation sur les plantes en excluant les micro-organismes.
Difficulté face à l'objet d'étude:
- Difficulté au niveau du vivants
- Classification des plantes
- Différence entre plante médicinale et non médicinale
- Distinction entre différent type de préparation et de la posologie (variable selon les traitement)
Questions possibles
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
- 1) Difficulté sur la conception " Naturelle ne signifie pas bénéfique "
- 2) difficulté sur la conception " La phytothérapie soigne tout "
Aides et astuces
- Dès 1978, la SFPA a délivré un enseignement.
Dans le cadre universitaire : de 1983 à 1987, c'est la Faculté de Pharmacie de Lille qui a accueilli cet enseignement, de 1984 à 1986 c'est celle de Montpellier et depuis 1988 celle de Bordeaux.
A l'étranger, d'autres Universités ont ouvert leurs portes à la Phytothérapie clinique : celle d'Athènes, de Sienne (Italie) et d'Abidjan.
La faculté de pharmacie de Monastir (Tunisie) propose, depuis 1990, un enseignement de la phytothérapie clinique.
La faculté de Mexico va démarrée un enseignement en 2003.
Hors de l'Université, à l'étranger, il s'agissait de séminaires de formation pour des sociétés savantes : l'American Society for Phytotherapy and Aromatherapy (Los Angelès), la Société Espagnole de Phytothérapie (Barcelone), la Société Belge de Phytothérapie, l'Association Italienne de Phytothérapie (Turin) et l'Association Suisse pour l'Enseignement Clinique de la Phytothérapie (hôpital cantonal de Genève).
En France, la SFPA a dispensé son enseignement dans le cadre des Associations pour le développement de la Phytothérapie (APDP) dans différentes villes comme Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg et bien sûr Paris.
Depuis six années la SFPA a décidé de suspendre son enseignement en France. Les mesures gouvernementales prises en 1989 (déremboursement des préparations magistrales), la prolifération d'associations douteuses, la folie de la mode des médecines douces, l'ont amenée à ce retrait temporaire pour se consacrer exclusivement à l'approfondissement théorique et clinique de l'approche scientifique nouvelle qu'elle propose, et ne pas se commettre avec les marchands du temple.
Aussi, le médecin désireux de s'initier aujourd'hui à la phytothérapie clinique se trouve dans une situation difficile : celle d'aller suivre les cours dans les facultés de certains pays étrangers qui ont ouvert leurs portes à la SFEEM. L'enseignement se répartit sur trois années sanctionnées par un diplôme. La somme de connaissances à acquérir étant importante pour pouvoir maîtriser cette thérapeutique, il est très fortement conseillé de poursuivre par une formation permanente.
En tant que phytothérapeutes cliniciens, nous souhaitons qu'une telle situation ne perdure pas. Il est en effet anormal qu'en France, berceau de la phytothérapie clinique, un médecin ne puisse pas recevoir cet enseignement. Pour que sa mise en place soit réalisable, il est indispensable que les pouvoirs publics prennent conscience de sa nécessité pour l'avenir de la Santé Publique. Les démarches que font certaines associations (dont PHYTO 2000) pour soutenir notre vision des choses s'avèrent ainsi totalement indispensables. Si le Ministère de la Santé, celui des Universités nous demandent de reprendre l' enseignement, nous le ferons bien sûr, car nous estimons qu'il est de notre devoir de partager nos connaissances avec le reste de la profession médicale afin que l'ensemble de la population puisse en bénéficier.
En attendant ce moment, et bien qu'ayant suspendu son enseignement oral en France, la SFEEM poursuit avec énergie ses travaux de recherche et continue de publier un certain nombre d'ouvrages notamment sous la plume du Dr Duraffourd et du Dr J-C. Lapraz. En dehors des écrits destinés aux médecins, un livre "grand public" est en cours de parution et devrait être disponible d'ici quelques mois. C'est aussi une façon de poursuivre l'enseignement, non plus pour former quelques professionnels, mais pour informer l'ensemble de la société de l'urgente nécessité de repenser la médecine dans le respect des lois de la physiologie de l'Homme.
1) Pour changer la conception " Naturelle signifie bénéfique " chez les étudiants on va suivre un démarche scientifique en appliquant une situation de formulation :
N.B. : l’enseignent a pour rôle seulement de guidance / ce travail sera fait sur plusieurs jours vu le nombre des répétitions .
* l’enseignent doit partager la classe en groupes selon le nombre des plantes tester * chaque groupe doit préparer son extrait soit par macération a différentes concentration ( ceci nécessite au moins 48 h pour passer au 2 éme étapes ) * tant que les extraits sont préparées donc on va apporter des rats (Rattus norvegicus) albinos de la souche Wistar. * dans la même groupe les étudiants doit partager en sous-groupe selon les concentrations préparer au début * chaque groupe va donner pour le rat une dose précise de son extrait avec une concentration bien déterminer a travers la voie orale ; Les animaux étaient privés de nourriture mais pas d'eau pendant la nuit précédant l'essai. Après le jeûne, les animaux étaient pesés et la substance d'essai leur était administrée oralement par gavage à l'aide d'une sonde oesophagienne. Après l'administration de la substance, les animaux étaient à nouveau privés de nourriture, pendant 3 à 4 heures. L'intervalle de temps entre l'administration de chaque niveau de dose a été fixé à 48 heures. Néanmoins, cette période pouvait varier en fonction du moment de l'apparition d'effets toxiques éventuels, de leur durée et de leur sévérité. Le cas échéant, l'administration de la dose suivante devait être retardée jusqu'à ce qu'on ait obtenu la certitude que les animaux précédemment soumis au traitement survivraient.
* Après traitement, les animaux étaient observés individuellement au moins une fois pendant les premières 30 minutes et régulièrement pendant les premières 24 heures après le traitement, avec une attention particulière pendant les premières 4 heures. Ils étaient ensuite observés quotidiennement pendant 14 jours après l'administration de la substance. Les observations portaient sur les modifications de la peau, des poils, de l'activité somato-motrice et du comportement. L'attention se portait en particulier sur l'observation des diverses manifestations de tremblement, convulsion, salivation, diarrhée, léthargie,sommeil et coma. * après le recueil des données pour chaque groupes les étudiants vont discuter sur les résultats obtenus de test de toxicité effectuer et par suite l'étudiant va remarquer que les plantes sera toxiques a forte dose et même parfois à faible dose et ceci prouve que " naturelle ne signifie pas bénéfique "
==> les points positives de cette expérience :
- Prendre la responsabilité de l'exécution de l'expérience
- Apprenez à gérer les rats, surtout comment les attraper
- Raviver la passion des étudiants
2) pour changer la conception " la phytothérapie soigne tout" chez les étudiants on peut lancer une expérience in vitro en testant l'efficacité d'un extrait d'une plante sur des cellules d’intérêt .
Education: Autres liens, sites ou portails
Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2021. Phytothérapie. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Phytoth%C3%A9rapie>, consulté le 26, avril, 2024
- ..................
- ..................
- ..................
- ..................
- Sponsors Education
- Biologie (Concepts)
- Biologie végétale (Concepts)
- Botanique (Concepts)
- Agronomie (Concepts)
- Médecine traditionnelle (Concepts)
- Biologie industrielle (Concepts)
- Diététique (Concepts)
- Physiologie végétale (Concepts)
- Aromathérapie (Concepts)
- Nutrition (Concepts)
- Education à la santé (Concepts)
- Pharmacologie (Concepts)
- Médecine alternative (Concepts)
- Médecine parallèle (Concepts)
- Ecologie (Concepts)
- Industrie cosmétique (Concepts)
- Biothérapie (Concepts)
- Agrobiologie (Concepts)
- Science de la vie (Concepts)
- Sciences vétérinaire (Concepts)
- SVT (Concepts)
- Immunologie (Concepts)
- Biologie synthétique (Concepts)
- Odontologie (Concepts)
- Pharmacognosie (Concepts)
- Toxicologie (Concepts)
- Science somnole (Concepts)
- Santé (Concepts)
- Personnalité - Site Internet
- Plante médicinale
- Naturelle
- Médecine alternative
- Thérapie
- Herboristerie
- Homme
- Naturothérapie
- Huile essentielle
- Principes actifs
- Prévention
- Concepts
- Phytothérapie
- Phytothérapie (Concepts)
- Fiche conceptuelle didactique