Procréation médicalement assistée

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{{Fiche Didactique Traduction |Concepts Traduits=

Procréation médicalement assistée (PMA) (Français) / assisted reproduction (Anglais) / الطب النجابي أو الانجاب بمساعدة طبية (Arabe) / ιατρικά υποβοηθούμενη αναπαραγωγή (Grec) / procreazione medicalmente assistita (Italien) / medizinisch unterstützte Fortpflanzung (Allemand) / הולדה בסיוע רפואי (Hébreu) / 医疗辅助生育 (Chinois simplifié) / асистирана репродуктивна технология (Bulgare) / tehnologie de reproducere asistată (Roumain) / вспомогательные репродуктивные технологии (Russe) / [[生殖補助医療] (Japonais)

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Puce-didaquest.png Définition

Domaine, Discipline, Thématique


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Définition écrite


  • L’assistance médicale à la procréation (AMP), ou procréation médicalement assistée (PMA), consiste à manipuler un ovule et/ou un spermatozoïde pour favoriser l’obtention d’une grossesse. Elle permet de palier certaines difficultés à concevoir, sans nécessairement traiter la cause de l’infertilité.
  • Plusieurs techniques de PMA:
  • L’insémination artificielle : technique permettant d’obtenir une grossesse en stimulant l’ovulation et en déposant dans l’utérus au moment de l’ovulation une sélection de spermatozoïdes fécondants. On distingue deux types selon l'origine du sperme: soit avec le sperme de conjoint (IAC) soit avec celui de donneur (IAD).
  • La Fécondation In Vitro (FIV) : technique qui a pour but de permettre la rencontre entre l’ovocyte et les spermatozoïdes en dehors de l’organisme (in vitro) mais sans micro injection.

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  • L’ICSI ou fécondation in vitro avec micro injection : technique de fécondation in vitro où un spermatozoïde unique est micro injecté directement dans l’ovocyte.
  • Le don de gamètes : Il s’agit en effet d’un don anonyme de spermatozoïde et d’ovule (ovocyte). L’homme doit avoir moins de 45 ans et la femme moins de 37 ans. Il est également nécessaire pour les donneurs d’être en bonne santé. Cet acte médical ne peut se faire qu’après l’autorisation d’un juge ou d’un notaire. Une fois le don des gamètes réalisé, aucun acte de filiation ne pourra se faire par la suite entre les donneurs et l’enfant issu de la procréation.
  • la congélation des ovules : La méthode est pratiquée par des femmes qui ont atteint la trentaine et qui envisagent avoir des enfants plus tard. L’objectif ici est de prévenir le vieillissement des ovules car il est scientifiquement prouvé qu’a partir de 30 ans les ovules produites par la femme connaissent une baisse en quantité et en qualité. Cette pratique peut également avoir des raisons médicales, notamment pour des femmes atteintes de cancer qui craignent de voir leurs ovules endommagées pendant le traitement subit ou tout simplement être frappée de stérilité à l’issue de ce dernier.
  • La stimulation ovarienne : Elle consiste à stimuler les ovaires pour une ovulation de qualité. Elle est conseillée en cas de trouble d’ovulation chez la femme. L’objectif visé est de programmer l’ovulation au moment du dépôt des spermatozoïdes dans les cas de l’insémination artificielle.
  • la paternité post mortem : Cette méthode permet à un homme de pouvoir procréer après sa mort. L’enfant qui résulte de cette fécondation par insémination artificielle est issu des spermatozoïdes congelés d’un homme déjà décédé. Il naitra donc après la mort de son père d’ou le terme Post mortem. En d’autres termes la femme reçoit par insémination le sperme prélevé de son conjoint décédé. A la naissance l’enfant est orphelin de père.
  • La mère porteuse : Il s’agit tout simplement d’une femme qui prête son ventre pour une grossesse dont l’enfant sera remis à son accouchement à des personnes tierces. Ces dernières sont alors appelées « parents intentionnels ». Dans certains cas, la mère porteuse peut également être la mère biologique, lorsque cette dernière a fait dons de ses ovules. Ont recourt à cette méthode, les femmes qui ont des malformations leur empêchant de conserver une grossesse, des couples qui sont dans l’incapacité de procréer ou tout simplement des femmes qui souhaitent avoir un enfant sans vouloir subir les contraintes de la grossesse.



Blue-circle-target.png Histoire

  • L'insémination artificielle est une « biotechnologie » qui était déjà pratiquée par les Arabes au XIVe siècle sur les juments.
  • C'est Lazzaro Spallanzani , un prêtre scientifique italien qui, en 1780, a découvert et décrit la fécondation d'ovules par des spermatozoïdes et qui fut le premier à réaliser une insémination artificielle chez la chienne2.
  • La première insémination artificielle sur un être humain eut lieu à peine neuf ans plus tard, en 1789, lorsque le chirurgien écossais John Hunter obtint une grossesse en déposant les spermatozoïdes du conjoint dans l'utérus de sa femme. Et c'est en 1884 que fut publié à Philadelphie la première insémination artificielle issue d'un donneur, réussie, grâce au Dr. William Pancoast .
  • La technique a été perfectionnée au début du XXe siècle par des vétérinaires et des scientifiques, et a commencé à être utilisée couramment à partir des années 1940. Elle est à l'origine utilisée pour l'amélioration des races bovines, avant de voir son champ d'applications étendu à d'autres espèces, dont l'espèce humaine (pour laquelle elle permet de remédier à certains cas d'infertilité).
  • Le terme est utilisé dès 1936 par Lucien Cuénot et Jean Rostand dans leur livre Introduction à la génétique. Il est formé par dérivation du latin inseminare « semer dans, répandre dans, féconder ». Cette pratique n'est réalisée en France que sous certaines conditions.

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Définition graphique




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Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • Actuellement la PMA s’adresse uniquement aux couples hétérosexuels présentant une infertilité médicalement constatée.
  • Elle peut également être envisagée si l’un des membres du couple porte une maladie grave, "susceptible d’être transmise au conjoint ou à l’enfant"

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