Heredité
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L’hérédité, c’est l’héritage génétique transmis par nos parents biologiques : c'est ce qui fait en sorte que nous leur ressemblons! Plus précisément, c’est la transmission de caractères d’une génération à l’autre. Ces caractères peuvent être des traits physiques comme la couleur des yeux, le groupe sanguin, une maladie, mais aussi certains comportements! Par exemple, chez l’abeille domestique, le comportement « hygiéniste » qui consiste à nettoyer et à éliminer les larves malades est un comportement héréditaire. Les caractères héréditaires sont dictés par les gènes et un même gène peut exister en plusieurs variantes appelées allèles. Dans nos cellules, chaque gène existe en deux exemplaires (à l’exception des gènes situés sur la paire de chromosomes sexuels). L’un des exemplaires provient du spermatozoïde et l’autre de l’ovule. Dans un même individu, ces deux exemplaires (ou allèles) ne sont pas nécessairement identiques. Si les deux exemplaires d’un gène sont identiques, on dit que l’individu est homozygote pour ce gène. S’ils sont différents, ce gène est plutôt hétérozygote. Les allèles d’un même gène peuvent s’influencer par une relation de dominance et de récessivité. Si les deux allèles sont différents (hétérozygote) et qu’au moins un de ces allèles est dominant, c’est lui qui sera exprimé, c’est-à-dire qu’on pourra observer ce caractère chez l’individu. À l’inverse, un allèle récessif (non dominant) ne sera exprimé chez l’individu que si ses deux parents lui ont transmis le même allèle (homozygote). Par conséquent, même si un allèle récessif est présent dans le génotype (composition génétique d’un individu), il ne sera pas visible dans le phénotype (ensemble des caractères observables d’un individu) si l’autre exemplaire du gène est un allèle dominant. Lors de la reproduction, les gènes des parents biologiques se mélangent pour former un nouvel individu unique. C’est grâce à ce brassage des gènes que nous sommes tous différents!
Enrichissement De célèbres expériences ont été menées sur les allèles par le moine botaniste Gregor Mendel au 19e siècle. Pour différents caractères, ses plants de petits pois présentaient toujours deux allèles : des fleurs blanches ou mauves, des pois jaunes ou verts, etc. Il est à l'origine des lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.