Partisans contre un changement climatique

De Didaquest
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Changement climatique : nombreux pavés dans la mare écologiste !mais médias et politiques n'en ont cure Si nous vivions dans un monde normal, les gouvernants, devant l'afflux de réfutations scientifiques des pseudo-arguments du GIEC, devant les soupçons de falsifications imputables à cet organisme dont la légitimité scientifique part chaque jour un peu plus en quenouille, devraient décréter d'urgence un moratoire sur toute décision relative aux émissions de CO2, le temps de calmer l'hystérie ambiante (photo), et de ramener la controverse dans le champ du débat contradictoire serein.

Gageons cependant que les discussions du "Grenelle de l'environnement" à venir seront largement dominées par les zélotes du réchauffement "dû à l'homme" et "catastrophique mon bon monsieur", que les habituels "experts ès catastrophe climatique" (les Jancovici, Jouzel, Grandjean, pour ne citer qu'eux) y auront plus d'influence que les Claude Allègre ou Marcel Leroux, dont je doute qu'ils reçoivent une invitation (Pour Leroux, c'est sûr: il n'est pas invité). Et que le gouvernement, Borloo et NKM en tête, relayés par des médias suivistes et déférents, annoncera des mesures tonitruantes pour "en finir avec la menace du CO2 sur la planète". Tant que le bon peuple croit à la propagande réchauffiste, il ne faut surtout pas le décevoir.

Pourtant, en ce mois d'août, les nuages ne s'amoncèlent pas que sur les côtes Atlantiques. Plusieurs nouvelles découvertes faites depuis le début de l'année sont venues renforcer la conviction des sceptiques et affaiblir encore, si besoin en était, la thèse du réchauffement planétaire causé par le CO2 anthropique.

la NASA se prend les pieds dans le tapis

Tout d'abord, Steven McIntyre, un canadien qui avait déjà démontré que les modèles mathématiques aboutissant à la fameuse courbe des températures en J étaient faux – La fameuse "crosse de Hockey", que le GIEC a depuis discrètement fait disparaître de ses références –, a prouvé que l'interprétation des mesures de températures moyennes aux USA pour ces 20 dernières années comportaient de graves erreurs méthodologiques (non prise en compte de l'urbanisation autour des stations). La NASA avait annoncé il y a quelques mois à grand renforts de sonneries de trompette que 7 des 10 années les plus chaudes des 100 dernières années auraient été observées aux USA depuis 1990, avec un record de chaleur en 1998. Or, Après les corrections de S.McIntyre, il se révèle que l'année la plus chaude du dernier siècle a été... 1934, et que 5 des 10 années les plus chaudes du siècle étaient antérieures à 1950, les années 30 ayant été la décennie la plus chaude.


Notez que la station mal située indique une hausse des températures, mais pas celle qui est restée "rurale" - source


La NASA, et le patron de sa section climatique, James Hansen, ont reconnu l'erreur, en... Changeant en catimini les données erronées, sans tambour ni trompette ni communiqué de presse. Les réchauffistes se défendent en affirmant que cette erreur n'a pas d'importance, que les USA ne représentent que 2% de la surface du globe, que les modèles ne sont pas affectés par cette erreur. Soit, mais d'une part, qui prouve que la même erreur n'est pas répétée en d'autre points, et d'autre part pourquoi les rectifications ne sont elles pas autant claironnées que les premiers constats qui avaient fait l'objet d'un "hype" quasi hystérique des deux côtés de l'Atlantique ? L'attitude de la NASA s'apparente ici à de la malhonnêteté pure et simple.

Le niveau des mers: une variation de... 4cm en un siècle

La série noire des réchauffistes ne s'arrête pas là. Des observateurs attentifs ont décelé fin février une erreur très embarassante du GIEC dans son rapport de "synthèse" à l'usage des décideurs, erreur qui aboutit à contredire ouvertement les conclusions d'un des groupes scientifiques qui y participent.

Le Groupement Intergouvernemental d’Etude du Climat (GIEC) a fait une erreur grossière dans son résumé à l’intention des décideurs publié le 2 février dernier. Il s’est trompé d’un facteur 10 dans l’estimation de la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique, les valeurs affichées étant différentes de celles qu’on retrouve dans la table 4.8.1 du rapport complet du Groupe de Travail I (second draft, page 4-34, +0,014 à +0,028 m/siècle pour le Groeland, −0,014 à 0,055 m/siècle pour l’Antarctique pour la 2e colonne du tableau).

Plus ennuyeux, ils s'appuient sur cette erreur pour affirmer que la hausse du niveau des mers a été 10 fois plus élevée qu'en réalité. Avec les vrais chiffres, la valeur trouvée retombe à... 4 cm (quatre !) et se trouve être inférieure à la précision de la mesure, ce qui veut dire qu'elle est en pratique inexploitable par un statisticien sérieux.

Il est "étonnant" que les soi-disant "meilleurs scientifiques" du monde en matière de climat laissent passer des bourdes pareilles. Là encore, la faute a été depuis corrigée en catimini, mais la communication officielle à la sortie du rapport a largement exploité le chiffre erroné. De là à imaginer qu'il y a eu tentative de distorsion à des fins de propagande... Mais non, voyons, juste une erreur, ne sombrons pas dans la parano !

Avril : Les mesures de CO2 du GIEC pas fiables ?

J'ai déjà rapporté dans ce blog le travail de recherche d'Ernst Georg Beck, chercheur Fribourgeois, qui a compilé plusieurs centaines de mesures de concentration dans l'air faites depuis le XIXème siècle, dont certaines par des prix nobels scientifiques. Jean Martin, chercheur Français retraité, restitue ces travaux dans une synthèse tout à fait remarquable. En clair: le GIEC, en ne tenant compte que de mesures glaciaires, et en ignorant délibérément ces... 90 000 (quatre vingt dix mille) mesures, délivre une information totalement fausse sur les taux de concentration de CO2 atmosphérique dans le passé. Les données décorrèlent totalement température et CO2, les thèses du GIEC, comme je l'écrivais à l'époque, sont fondées sur du sable.

10 juillet, les réchauffistes retrouvent le sourire

Taratata... On allait voir ce qu'on allait voir, Le 10 juillet, les réchauffistes croyaient sceller définitivement le débat grâce à une étude (pdf) de MM. Lockwood & Frolich, relayée par la BBC puis par toutes les télés du monde, sponsorisée par la Royal Society du Royaume Uni, qui affirme que "la terre se réchauffe alors que l'activité solaire décline depuis les années 80". Et tous les réchauffistes de clamer que "le débat sur le rôle du soleil était clos", que les "négationnistes" du réchauffement pouvaient ravaler leurs stupides arguties, que les jeux étaient faits.

Fin juillet, Lockwood et Frolich sont sèchement renvoyés à leurs études

Il était sans doute écrit que l'été des réchauffistes serait difficile ! Dans les quelques jours suivant la parution de l'article, les premières réfutations apparaissaient déjà.

Ainsi, deux universitaires aux noms prédestinés (Whitehouse, sûrement un suppôt de Bush, et Ray, encore un cosmique...) notent que les températures moyennes terrestres, depuis 1998, tendent à se réduire selon les propres données du GIEC. Or, les concentrations de CO2 mesurées ont augmenté. Par conséquent, l'observation de la variation de l'activité solaire est moins inconsistante avec l'évolution des températures (décalage dans le temps de tendances identiques) que la théorie du forçage majoritaire par le CO2 (tendances divergentes). En tout état de cause, des variations sur des durées aussi courtes ne peuvent guère suggérer de loi sur la variation du climat à long terme, mais ne peuvent en rien servir à accréditer la thèse du CO2 facteur de réchauffement.

Le 22 juillet, Nir Shaviv, un chercheur Israélien déjà célèbre pour avoir montré que le GIEC sous-estimait fortement l'importance du rayonnement cosmique dans la formation des nuages - qui ont un rôle majeur sur le climat, comme le sait n'importe quel viticulteur du Médoc - montrait que l'étude en question ignorait également cet élément majeur, et que cela en distordait les résultats.

Mais la réfutation la plus dure de l'étude Lockwood & Frolich (pdf) est venue fin juillet de MM. D'Aleo (professeur de météorologie et fondateur de Weather Channel), Willson (Chercheur climat à Columbia U.) et Scafetta (spécialiste de Modélisation à Duke) qui estiment que Frolich et Lockwood ont utilisé à la fois des modèles mathématiques erronés pour modéliser l'activité solaire, et surtout ont délibérément ignoré des données issues de mesures largement publiées mais contraires à leurs thèses. La crédibilité de leur travail est donc clairement remise en cause.

A ce jour, une critique sérieuse des travaux d'Aleo et Al. Est introuvable. Mais alors que les médias grand public ont répercuté l'étude Lockwood-Frolich, rien n'a transpiré hors des milieux scientifiques et activistes sur les réfutations postérieures.

Un réchauffement VRAIMENT global

"Ah au fait, m'sieur Gore, j'allais oublier..." "Quoi encore, Lieutenant ?" "Ben, il y a encore un petit détail qui ne colle pas..."

les observations récentes semblent montrer un réchauffement généralisé des autres planètes du système solaire. Mars, Jupiter, Neptune, et Même la très lointaine Pluton, ainsi que plusieurs satellites de ces planètes... Une mesure pourrait être erronée (mesurer la température moyenne sur Pluton, ce ne doit pas être facile), mais autant d'observations ? Il semble que la période actuelle soit tout simplement celle d'un réchauffement généralisé du système solaire. Avec une présomption de "culpabilité"... du soleil, en l'occurrence, car selon des sources policières dignes de foi, Dark Vador et le docteur Spock ont des alibis en béton pour les périodes considérées : il n'ont pas promené leurs SUV sur Triton.

Naturellement, cette augmentation convergente des températures des autres planètes ne prouve pas de façon absolument certaine que le soleil en soit responsable. D'autres phénomènes cosmiques pourraient contribuer à ce réchauffement. Mais dans ce cas, l'on peut supposer que ces phénomènes agiraient AUSSI sur la terre. On peine à trouver une explication qui serait cohérente pour expliquer une augmentation de température sur toutes les planètes SAUF la terre, où seul le CO2 anthropique jouerait un rôle majeur... Décidément, il y a quelque quelque chose qui cloche dans les thèses des réchauffistes !

A ce jour, ce réchauffement du système solaire n'a pas vraiment suscité l'intérêt des médias. Allez comprendre ?

L'effet de serre : un concept erroné ?

Mais le coup de grâce sera peut être donné par deux chercheurs de la riante Germanie, MM. Gerlich et Tscheuschner, qui ont en juillet laissé éclater une véritable bombe (pdf), puisque leur étude affirme ni plus ni moins que la théorie de l'effet de serre, qui jusque là était acceptée comme vérité intouchable, écrite dans le marbre, pourrait bien être... Fausse. Oui, vous avez bien lu. Si la thèse de Gerlich et Tscheuschner se confirme, les théories réchauffistes ne seront plus fondées sur du sable mais... Sur du vent.

Les deux allemands iconoclastes ne sont pas les premiers venus. Ce sont deux universitaires thermodynamiciens des fluides confirmés qui ont confronté la théorie de l'effet de serre avec ce qu'ils savent des comportements des corps gazeux. Leur étude, citant pas moins de 204 références, a été synthétisée dans notre langue par l'indispensable Jean Martin. Et le contenu, technique mais lisible, vaut bien le poids d'Al Gore en cacahouètes.

je résume les points clé pour ceux qui n'ont pas le courage d'entrer dans les détails scientifiques:

La théorie de l'effet de serre découle en grande partie de recherches menées au XIXème siècle par Arrhenius et Tyndall. Le premier fut un fantastique chimiste et prix Nobel, à qui l'on doit de nombreuses avancées. Seulement, en ce qui concerne l'effet de serre, il s'est trompé, comme quoi les plus grands peuvent avoir leurs faiblesses. Sa théorie a été réfutée par Robert Wood, qui inventa de nombreux verres plus ou moins imperméables à divers rayonnements. Wood montra (et fut corroboré par la suite par d'autres chercheurs) que l'augmentation de température dans une serre ne pouvait pas être provoqué par une réflexion radiative des rayons infra rouges sur les vitres, mais provenait d'un effet de convection interne de l'air provoqué par les différences de températures entre couches hautes et basses de la serre. Gerlich et Tscheuschner affirment en outre que l'effet de serre par "forçage radiatif" des molécules de CO2 des hautes couches de l'atmosphère est totalement incompatible avec la seconde loi de la thermodynamique connue de tous les étudiants de Math Spé, et que l'on peut résumer en français de tout les jours ainsi: "La chaleur ne peut s'écouler d'un corps froid vers un corps chaud. Un transfert de chaleur d'un corps froid vers un corps chaud ne peut intervenir qu'avec une compensation". Les scientifiques du GIEC n'étant pas des idiots, ils ont très vite buté sur ces écueils, qu'ils ont évacué en incluant, dans leurs modèles informatiques de simulation du comportement de l'atmosphère, une hénauurme approximation, en affectant aux molécules environnant le CO2 atmosphérique une valeur de conductivité thermique... nulle ! Ainsi, les vecteurs de densité de flux de chaleur qui montreraient que la montée en température ne peut s'effectuer que du sol vers le CO2 atmosphérique et non l'inverse, sont ramenés à... Zéro ! Or, il n'existe absolument aucun corps terrestre connu dont la conductivité thermique soit totalement nulle. Notamment, l'air, qui est un excellent isolant lorsqu'il est immobile, emprisonné dans des bulles de polystyrène ou des trames de laine de verre, est au contraire fortement conducteur lorsqu'il est mobile, du fait de la naissance d'échanges par convection, ce qui est le cas dans l'atmosphère. L'approximation du GIEC est donc proprement abusive, et l'on peine à croire que "les meilleurs scientifiques du monde" commettent de telles fautes sans arrière pensée. Gerlich et Tscheuschner estiment que le calcul 100 fois ressassé selon lequel "sans effet de serre , c'est à dire avec une absence d'atmosphère, la température terrestre moyenne serait de -18°C, et donc l'effet de serre augmente la T° moyenne de notre planète de +33°C" est faux. Une erreur de méthode de calcul intégral est à l'origine de cette valeur erronée. Selon eux, la vraie valeur de température "sans atmosphère" serait plus proche de... -129°C, soit une différence de 144°C avec la moyenne observée. Tous les calculs du GIEC visant à expliquer une hausse de la température terrestre de 33°C par l'effet de serre sont donc faux. On pourrait estimer rapidement que si la différence entre la planète vide et la planète "en atmosphère" est plus élevée, c'est que le rôle du CO2 est plus important que prévu. Mais dans ce cas, la variation de température observée avec l'augmentation du CO2 serait bien plus élevée. Une sur-température de 144°C entre Terre "vide" et Terre "atmosphérique" invalide les mathématiques du GIEC. Conclusion de Gerlich et Tscheuschner: "Ce qui a été analysé ici (NDLR : dans cet article) visait à répondre à la question de savoir si l'effet (NDLR : de serre) atmosphérique a un fondement en physique. Ce n'est pas le cas. En résumé, il n'existe pas d'effet de serre atmosphérique et, en particulier, d'effet de serre dû au CO2, ni en physique théorique ni en thermodynamique. Il est donc illégitime d'en déduire des prédictions destinées à proposer des solutions aussi bien pour l'économie que pour la politique intergouvernementale"

Pour l'instant, pas de réaction très sérieuse des réchauffistes à cette étude. Même les bons apôtres du réchauffement du site "Real Climate" sont muets. Gageons que la rentrée sera chaude... sur les forums.

Conclusion : nous nous sommes plantés, mais ne changeons rien.

Bon, résumons nous: le "consensus" scientifique sur l'origine humaine du réchauffement climatique était déjà bien mal en point. Il est en train de voler en éclat.

Mais aucun politicien Français, sauf Claude Allègre - Un scientifique, lui - et pratiquement aucun média audiovisuel, ne prendra le risque d'émettre un signal en ce sens. Nous baignerons dans les ondes climatiquement chaudes et consensuelles, ceci dit sans la moindre contrepèterie, malgré les apparences.

Les éco-alarmistes vont pouvoir manipuler le Grenelle de l'environnement à leur aise. Et le bon peuple se laissera imposer des surtaxes carbone et autres réglementations énergétiques vexatoires, des milliards d'argent public seront gaspillés dans une lutte contre de dérisoires moulins à vent, au nom du sauvetage de la planète... A moins que de petites étincelles de bon sens ne commencent à jaillir dans notre presse, que notre opinion comprenne qu'elle est le jouet d'une manipulation, et que cela change le cours de notre histoire gouvernementale prochaine ?

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