Partisans en faveur d'un réchauffement climatique

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche

Catégorisation des partisans en faveur d'un réchauffement climatique

Parmi les partisans du changement climatique, il est possible de distinguer, selon leur conceptions, des partisans aux spécificités suivantes:



Réchauffement climatique : réponses à quelques questions élémentaires

Pour ces partissants, la planète se réchauffe; la température a augmenté de 0,6°C au cours du dernier siècle. Selon le rapport du GIEC publié en janvier 2001, intitulé « Changement climatique 2001 : impacts, adaptation et vulnérabilité », le réchauffement de la planète pourrait atteindre 1,4°C à 5,8°C au cours du siècle à venir. Le climat connait des variations régulières et un certain nombre d'observateurs et de scientifiques font remarquer que le réchauffement actuel s'inscrit dans ces variations.

Ainsi, un réchauffement récent, l'optimum climatique médiéval, a eu lieu au Moyen Âge, suivi d'une période de refroidissement, le petit âge glaciaire, entraînant des variations importantes de l'étendue des glaciers. On pense que ces derniers étaient plus courts en 1200 avant JC qu'aujourd'hui, avant de connaître une crue glaciaire entre le Modèle:XIVe siècle et la fin du

Fairytale key enter-2.png

Retour au Portail Sexualité Didaquest

<shtml hash="85e76c3f598aba7e3b3530e9763dc9b0"><html><iframe src="http://fr.wikipedia.org/wiki/XIXe_si%C3%A8cle" width="100%" height="700"></iframe></html></shtml>

Fairytale key enter-2.png

Retour au Portail Sexualité Didaquest ) . Certaines voies piétonnes de l'Antiquité romaine sont encore aujourd'hui recouvertes par des glaciers.

Lors de l'optimum médiéval, la culture de la vigne s'est développée en Angleterre. Par ailleurs, des Vikings se sont installés à la même époque au Groenland, le nom de ce pays signifiant « pays vert » en danois.

A contrario, les arguments avancés pour ne pas surestimer ce réchauffement reposent sur le fait que, d'une part, les vignes poussent encore aujourd'hui en Grande-Bretagne , d'autre part que le nom de Groenland a été choisi par l'explorateur Erik le Rouge afin d'[[Histoire du Groenland#La découverte du Groenland|attirer 5000 colons et que leurs implantations ont été limitées et situées au Sud de l'île . L'histoire du Groenland montre que les Vikings étaient très mal adaptés à leur environnement contrairement aux Inuits qui les ont remplacés. Les vikings vivaient essentiellement de l'agriculture et de l'élevage.


  • Jardin (page d'accueil du site) English version of SOS-planete Chaque jour un geste pour la planète Portillon de la base Portillon (suite...) Jardin (suite...) Editorial
  • La bourse ou la vie? Chroniques d'un fou Le bonheur avec trois fois rien Dossiers brûlants
  • Comment va la Terre ? Fièvre (réchauffement climatique) L'assombrissement de la planète Le trou dans la couche d'ozone La Terre une poubelle ? Energies propres - énergies sales Alerte aux biocarburants ! Forêts tropicales : le trésor dilapidé Erosion de la biodiversité - derniers peuples premiers Le point sur les OGM Brèves des biotechnologies L'actualité des clones Respect de la dignité humaine Echelon : les grandes oreilles ! Animaux martyrs Gestes pour sauver la planète Science et conscience Terrible échéancier Fin des ressources
  • Terrible échéancier 2012 : fin du terbium 2018 : fin du hafnium 2021 : fin de l'argent 2022 : fin de l'antimoine 2023 : fin du palladium 2025 : fin de l'or 2025 : fin du zinc 2025 : fin de l'indium 2028 : fin de l'étain 2030 : fin du plomb 2030 : fin du lithium 2038 : fin du tantale 2039 : fin du cuivre 2040 : fin de l'uranium 2048 : fin du nickel 2050 : fin du pétrole 2064 : fin du platine 2072 : fin du gaz naturel 2087 : fin du fer 2120 : fin du cobalt 2139 : fin de l'aluminium 2158 : fin du charbon Réflexion faite La fin de l'acier galvanisé Quoi de neuf?


Dernières nouvelles du réchauffement climatique

Un gaz à effet de serre : le CO2 - Obscurcissement de la planète et réchauffement climatique - Manger moins de viande pour réduire notre impact sur le réchauffement climatique - Les scientifiques prévoient une augmentation de six degrés d'ici à 2100 - Températures globales moyennes de janvier 2007


L'atmosphère de la Terre se réchauffe à grande vitesse. La fièvre monte, monte, monte. Comme chez un organisme vivant, c'est là le signe d'une maladie grave.

Oui, la planète est malade et c'est la faute de notre civilisation industrielle irrespectueuse qui rejette dans l'air des gaz à effet de serre. En quelques décennies, c'est tout le charbon, tout le pétrole, accumulés avec intelligence par la nature pendant des millions d'années, qui sont largués ainsi sans scrupules dans l'atmosphère.

Le seul remède consiste en une prise de conscience immédiate de toutes les nations. La mise en oeuvre à l'échelle mondiale de technologies moins polluantes (et elles existent!) s'avère obligatoire.

Il est encore temps d'enrayer ce dérèglement catastrophique, mais il faut faire vite!

Les océans intoxiqués par le gaz carbonique :

Dans une étude parue dans la revue Science datée du 9 janvier 2009, des scientifiques américains indiquent que le réchauffement du climat risque de précipiter la moitié de la population mondiale dans une crise alimentaire d'ici la fin de ce siècle. Il est donc urgent de prendre des mesures d'adaptation pour en minimiser la sévérité.


Les dessous cachés du réchauffement climatique

De concert avec les pets de nos bestiaux, nos pots d'échappements, les réacteurs de nos avions, nos cheminées d'habitations et d'usines, nos machines, engendrent des gaz à effet de serre qui sont, on le sait, à l'origine du réchauffement climatique.

...Mais aussi des particules de poussières qui assombrissent la luminosité du Soleil sur tous les continents. De plus de 30% dans certaines régions.

Deux phénomènes antagonistes pour une seule origine!

Malheureusement, l'un n'annihile pas l'autre. Ce serait trop beau. Le réchauffement est seulement freiné et, en réalité, beaucoup plus important que ce que l'on imaginait jusqu'à présent.

La situation climatique est donc bien plus complexe qu'elle n'y parait.

On attribue à cet obscurcissement de la planète des perturbations dans le cycle des moussons. Il serait même responsable, par exemple, des dernières grandes sécheresses en Ethiopie, qui ont causées tant de malheur pour les populations africaines.

L'obscurcissement diminue la photosynthèse et donc le taux d'absorption du gaz carbonique par les végétaux, ce qui participe à la montée générale des températures.

On parle maintenant de 10 degrés de plus pour la fin de ce siècle.

Tout savoir sur l'assombrissement de la planète


"Aujourd'hui encore, ce sont 100 espèces animales et végétales qui ont disparu (de la planète), quelque 50 000 hectares de forêt tropicale humide qui ont été anéantis; les déserts se sont agrandis dans le monde de 20 000 nouveaux hectares; l'économie mondiale a consommé aujourd'hui l'équivalent de 22 millions de tonnes de pétrole et, par conséquent, nous aurons, durant ces mêmes 24 heures, collectivement relâché dans l'atmosphère 100 millions de tonnes de gaz à effet de serre de plus..."


Le transport aérien mondial émet davantage de gaz à effet de serre que l'ensemble des activités d'un pays comme la France. Par exemple, un aller-retour Paris-New-York émet près d'une tonne de CO2 par passager. Un voyageur en avion émet environ 140 g de CO2 au km, contre 100 g pour un automobiliste.


Manger moins de viande pour réduire notre impact sur le réchauffement climatique

Le président du Giec, Rajendra Pachauri, a déclaré à l'Observer daté de dimanche 7 septembre, « Il faut commencer par ne plus manger de viande un jour par semaine, puis baisser progressivement ». Et d'ajouter qu'il était plus facile de changer ses habitudes alimentaires que les habitudes de transport. Ceci alors que d'après la FAO (l'agence des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), un cinquième des émissions globales de gaz à effet de serre proviennent de la production de viande.

Sans pour autant appeler la population à devenir végétarienne comme lui, Rajendra Pachauri a insisté sur le fait que l'alimentation est un domaine important puisqu'il est à l'origine d'importantes émissions de gaz à effet de serre. Le tube digestif des ruminants produit d'importantes émissions de méthane dans l'atmosphère. Or, le méthane réchauffe 23 fois plus le climat que le gaz carbonique. La FAO estime que la consommation de viande devrait doubler d'ici 2050.


Les scientifiques prévoient une augmentation de six degrés d'ici à 2100

Avec un degré de plus, la face de la Terre changerait radicalement. La sécheresse toucherait certaines régions du globe quand d'autres seraient soumises à des inondations. Les zones les plus prospères des Etats-Unis se transformeraient en désert vignes et oliviers de Toscane seraient exploités en Grande-Bretagne.

Avec deux degrés de plus, c'est tout le système marin qui serait perturbé. Le processus d'absorption du CO2 par les océans se ferait moins bien : l'eau deviendrait acide, provoquant la disparition des récifs coralliens tropicaux et, avec eux, de quelque 500 000 espèces essentielles au bon fonctionnement des océans et du monde.

Avec trois degrés de plus, la machine commence à s'emballer. La banquise et la neige ne seraient plus qu'un vieux souvenir, une savane aride remplacerait la forêt amazonienne, poumon de notre planète. A ce niveau, c'est tout le processus de photosynthèse qui serait perturbé : les plantes retiennent l'oxygène et rejettent du CO2, un phénomène constaté notamment lors de la canicule qui a touché l'Europe en 2003. Une libération de carbone qui provoquerait la hausse d'un degré supplémentaire et amplifierait des phénomènes comme El niño et son lot de tempêtes, d'ouragans et d'inondations.


Un scénario digne d'un film catastrophe

Avec quatre degrés de plus, l'équilibre naturel est menacé. A ce stade, les prévisions sont encore plus spéculatives et pessimistes. L'eau se ferait de plus en plus rare, les plus grands fleuves du monde s'assécheraient, rendant certaines régions inhospitalières et provoquant les migrations massives de réfugiés climatiques.

Avec cinq degrés de plus, la machine ne fonctionne plus. Les océans meurent, les déserts avancent inexorablement et les catastrophes naturelles se multiplient.

Avec six degrés de plus, le scénario devient apocalyptique et prévoit l'extinction de toutes les espèces vivantes.



Températures globales moyennes de janvier 2007

Dans son bulletin mensuel du 15/02/07 [1], le National Climatic Data Center, indique que les résultats préliminaires montrent que le réchauffement planétaire a battu de nombreux records, en janvier 2007 :


1°) Température moyenne globale de la Planète

- La température moyenne globale de janvier 2007 (continents + océans), a dépassé de +0,85°C la moyenne des températures observées au 20ème siècle (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +0,71°C).

- la température globale moyenne sur les continents a aussi battu un record, avec un réchauffement de + 1,89°C (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +1,44°C)



2°) Température moyenne globale dans l'Hémisphère Nord

- La température moyenne globale de janvier 2007 dans l'Hémisphère Nord (continents +océans), a dépassé de + 1,16°C la moyenne des températures observées au 20ème siècle, (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de

+0,93° C).

- La température globale moyenne sur les continents, a aussi battu un record, avec un réchauffement de + 2,28°C (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +1,87°C)


Le saviez-vous ? Le pergélisol ou permafrost (sous-sol gelé en permanence) stockerait près de quatre fois le carbone contenu dans l'ensemble des réserves de pétrole, et pourrait être libéré en totalité en l'espace de 50 à 100 ans, ce qui inquiète fortement les scientifiques spécialistes du climat. (Juin 2008)



3 mars 2007 : Le nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est engagé contre le réchauffement climatique, estimant que "cela présentait pour l'humanité une menace aussi grande que la guerre."

Selon Jean-Marc Jancovici, consultant français indépendant spécialisé dans les questions énergétiques, un kilo de boeuf, une fois arrivé dans l'assiette, correspond à 3,7 kilos de dioxyde de carbone.



Un cristal qui absorbe le CO2 Des chercheurs américains de l'université de Californie, à Los Angeles, ont mis au point un cristal capable de retenir de manière sélective les molécules de CO2. Une innovation qui pourrait servir pour le stockage du CO2, et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Une équipe de chercheurs de l'université de Californie, à Los Angeles (UCLA), a synthétisé une structure cristalline poreuse baptisée ZIF (zeolitic imidazolate frameworks), capables de capturer le CO2. « Le défi technique de la capture sélective du CO2 a été surmonté » explique Omar M. Yaghi, professeur de Chimie à l'UCLA et directeur de l'équipe, « nous disposons aujourd'hui de structures taillées pour filtrer uniquement le CO2 et le contenir tel un réservoir, et ce sans aucune fuite". Ainsi un litre de ce matériau permettrait de capturer pas moins de 83 litres de CO2. Un procédé qui pourrait être utilisé tant à la sortie des centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles qu'à la sortie des pots d'échappement des véhicules et constituer une solution durable pour la géo séquestration du CO2.


Il est temps d'agir pour entraver le réchauffement climatique

Rien ne devrait empêcher les gouvernements de se mettre au travail pour entraver les conséquences néfastes du changement climatique. Le Groupement intergouvernemental sur l'Evolution du climat (GIEC) vient de publier son rapport reprenant différentes pistes pour réduire les émissions mondiales de CO2.


Le rapport du GIEC montre clairement qu'il est possible d'entraver le réchauffement climatique si les émissions mondiales commencent à diminuer avant 2015. Selon le résumé publié par les politiques aujourd'hui, les dangers du changement climatique pourront être évités si les émissions de CO2 sont réduites de 50 à 80% d'ici la moitié du siècle.

"Il est temps de se mettre au travail, finies les discussions polies," déclare Hans Verolme, directeur du programme Changement climatique du WWF. "Le GIEC nous a donné les pistes pour protéger notre planète. La balle est maintenant dans le camp des politiciens qui doivent fournir plus que des mots. Nous pouvons entraver le réchauffement climatique avant qu'il ne soit trop tard."

Le rapport du GIEC démontre que le réchauffement global peut être limité pour un coût équivalant à seulement 0.1% du Produit intérieur brut mondial annuel. Par contre, selon les dernières données scientifiques, le prix de l'inaction serait plus de 20 fois supérieur. De plus, les conséquences désastreuses pour les populations dépasseraient largement la sphère économique.

"Nous avons toutes les cartes en main, les technologies propres existantes doivent simplement sortir de leur niche et devenir monnaie courante," explique le Dr Stephan Singer, responsable du programme européen Climat et Energie du WWF. "Nous avons déjà perdu trop de temps. Les experts du GIEC démontrent que rien ne nous empêche de franchir le pas nécessaire à la sauvegarde de l'économie mondiale et de l'environnement."

Le troisième sommet a clairement montré que pour éviter les catastrophes dues au changement climatique, nous devons maintenir la hausse des températures sous la barre des 2°C. Le premier sommet du GIEC révélait que le monde faisait déjà face à une hausse d'au moins 1.3°C.

"Une responsabilité particulière pèse sur les nations les plus riches qui se rencontreront pour le sommet du G8 d'ici un mois," signale Hans Verolme, directeur du programme Changement climatique du WWF. "Les économies les plus puissantes du monde n'ont aucune excuse pour ne rien faire. Elles doivent travailler dur pour réduire leurs émissions et rendre les solutions pour des énergies les plus propres et les plus efficaces largement disponibles."


Nous sommes engagés dans une gigantesque expérimentation sur le climat à l'échelle de la planète. Nous en observons les effets déjà bien visibles et nous surveillons avec angoisse ceux qui vont survenir. Personne ne peut prévoir quand cette expérimentation s'arrêtera, ni comment la biosphère se présentera alors.

Contrairement à l'expérimentateur scientifique, nous ne pouvons pas simplement arrêter le déroulement de l'expérience au cas où elle tournerait mal. Ni même fermer le labo et rentrer chez nous. Nous sommes dans l'éprouvette. Non seulement nous, mais aussi nos enfants et nos petits-enfants.


Un gaz à effet de serre : le CO2

En respirant, un être humain produit un kilo de CO2 par jour. Problème, depuis le début de l'ère industrielle, la présence du CO2 dans l'atmosphère a augmenté d'environ 20 %, ce qui conduit à un renforcement de l'effet de serre, avec pour conséquences un réchauffement planétaire et une modification du climat.

Des polluants automobiles : CO, HC, NOx,etc

Le CO ou monoxyde de carbone provoque migraines, vertiges, trouble de la vision et diminue l'oxygénation. À forte concentration, il est mortel, d'où le danger de laisser tourner un moteur au ralenti dans un garage clos. Le CO se dilue heureusement rapidement dans l'atmosphère. Les HC ou hydrocarbures imbrûlés génèrent des affections des voies respiratoires et des allergies. Ils contribuent aussi aux pluies acides et sont les principaux responsables de la formation de l'ozone qui, au-delà d'une certaine concentration, déclenche migraines et irritations. Les NOx ou oxydes d'azote, sont des gaz irritants. Ils diminuent les défenses immunitaires et altèrent les fonctions pulmonaires. Les particules (de suie), proviennent de la combustion incomplète du gazole des diesels. Des études épidémiologiques montrent qu'elles accroissent le risque de maladies respiratoires et probablement de cancer.


L'océan moins efficace pour absorber le CO2 émis par les activités humaines

Dans l'océan Indien Austral, le changement climatique se traduit par des vents plus forts qui brassent les eaux et entraînent une remontée de CO2 en surface depuis les profondeurs. C'est l'analyse des chercheurs qui ont travaillé sur les dernières mesures de terrain réalisées par l'INSU (1) du CNRS, l'IPEV (2) et l'IPSL (3). Résultat : l'océan Austral ne peut plus absorber autant de CO2 atmosphérique qu'auparavant. Son rôle de « puits de carbone » diminue. Il serait même dix fois plus faible que précédemment estimé. On observe la même tendance dans les hautes latitudes de l'Atlantique Nord.



Le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique n'est pas obligatoirement une fatalité. Il n'est pas trop tard pour réagir. Dans un premier temps il me semble important que les citoyens sachent ce que signifient réellement le réchauffement planétaire et les principales causes de ce réchauffement. Il sera plus facile de savoir ce sur quoi nous pouvons agir.



Climat : la bombe à retardement du méthane est enclenchée

Les scientifiques ont découvert la preuve que les fonds marins de l'Arctique commencent à libérer dans l'atmosphère des millions de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Les chercheurs ont pu observer le bouillonnement provoqué par le gaz à la surface de la mer.



Climat. Le feu à la banquise

Les glaces de l'Arctique fondent plus vite que prévu. Pour la première fois, le pôle Nord n'est plus relié à la terre ferme.




Les glaciers disparaîtront d'ici 2100

La plupart des montagnes du monde entier risquent de perdre leurs glaciers d'ici la fin du siècle si le réchauffement climatique se poursuit au train actuel, selon un rapport de l'ONU...



Des solutions pour sauver la Planète : Reforestons la planète

L'idée de replanter les forêts du monde est en train de faire son chemin.




Réchauffement climatique

La Terre se réchauffe, la Terre a la fièvre. Que faisons nous lorsque nous avons de la fièvre ? Nous prenons notre température, pour faire un diagnostic correct.



Le Prince Charles appelle à la révolution face au réchauffement climatique

« Le rôle de chacun de nous et de nous tous sera absolument crucial » pour relever le défi du changement climatique. Jeudi, le Prince Charles a prononcé un vibrant discours devant les députés européens, appelant de ses voeux une Europe leader en matière de lutte contre le réchauffement du climat et la déforestation. « Nous devons être courageux et révolutionnaires dans notre approche », a-t-il averti, car le « tic-tac fatal de l'horloge du changement climatique s'accélère ».



Qu'est-ce que le progrès?

Les chiffres montrent que ceci devrait être la vraie question des négociations de Bali.



L'océan arctique s'est réchauffé par endroits de 5 ° à 7 °C

L'expédition russe Arktika-2007 est revenue de sa mission en Arctique. Les premiers résultats sont inquiétants puisque les chercheurs ont constaté de sérieux changements climatiques dans l'Arctique.



Epargnons l'Arctique pour sauver l'espèce Humaine

En quoi un Danois, un Canadien, un Russe, un Américain, a-t-il plus de légitimité qu'un Aborigène, un Péruvien, un Malien, un Malgache pour revendiquer des réserves accumulées sous l'océan Arctique à une époque où l'espèce humaine n'était encore qu'une improbable possibilité de l'évolution.



Ecolo ou mangeur de viande? Il faut choisir

Vous vous croyez écologiquement impeccable parce que vous pédalez, achetez bio, et choisissez votre boucher avec soin? Raté ! Vous êtes plus dangereux pour la planète qu'un végétarien qui roule en 4 x4. Telle est la dernière antienne des environnementalistes américains.



Manger moins de viande pourrait faire ralentir le réchauffement climatique

Manger moins de viande pourrait contribuer à ralentir le réchauffement de la planète, en entraînant la réduction du nombre de cheptels ovins et bovins et, du même coup, celle des rejets de méthane émanant des animaux, selon une étude publiée jeudi dans un numéro spécial du journal "The Lancet".



Terre : péril imminent

Il ne faudra rien moins qu'un sauvetage de la planète pour la préserver de la catastrophe environnementale provoquée par un changement climatique dangereux ». Il ne s'agit pas là d'un avertissement provenant d'écolos fondamentalistes, mais de scientifiques éminents, publiant dans une revue scientifique sérieuse.



Agriculture Biologique et lutte contre le réchauffement climatique

La FAO vient d'annoncer officiellement, lors de son dernier congrès, en début mai 2007, que l'Agriculture Biologique peut nourrir toute la planète! Selon la FAO, non seulement l'Agriculture Biologique peut-elle nourrir la planète entière mais en plus sans impact sur l'environnement et en limitant considérablement la problématique du réchauffement climatique.




Parution du 1er guide pédagogique pour bâtir une forêt !

L'association Forestier du Monde® et le Centre Commercial de la Toison d'Or à Dijon présentent le guide pédagogique "Bâtir la forêt. Ensemble, luttons contre l'effet de serre". Fondé sur deux expériences de création de forêt réalisées par des écoliers durant les années scolaires 2003-2004 et 2004-2005 en Bourgogne, le guide donne aux enfants et à leurs professeurs le mode d'emploi pour bâtir une forêt, en les alertant sur le développement durable et la biodiversité.



G8+5: Ça va chauffer, agissez MAINTENANT! Pétition

Les changements climatiques sont dans les priorités à l'ordre du jour du Sommet du G8 mais le président Bush essaie de faire dérailler toute avancée sérieuse. Signez la pétition adressée aux dirigeants mondiaux. Nous pourrons ainsi être certains que les pays membres du G8 ne manqueront pas une occasion d'agir.



Réchauffement climatique: les experts du Giec tirent la sonnette d'alarme

Selon le rapport publié ce vendredi par les experts du climat, le réchauffement de la planète aura des conséquences dramatiques sur les populations. Le rapport insiste sur la nécessité d'agir rapidement et appelle les gouvernements de la planète à tout mettre en oeuvre contre les impacts du réchauffement climatique.




Capture et séquestration du CO2 : une solution qui pose beaucoup de questions

A quelques semaines de la publication officielle du premier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur la capture et le stockage du gaz carbonique, l'Institut français du pétrole (IFP), le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) organisent, aujourd'hui et demain, le second grand colloque international français sur ce sujet. Encore objet de moult polémiques, la capture et la séquestration apparaissent désormais comme l'une des solutions pour atténuer l'impact climatique de nos sociétés. À condition de résoudre les nombreux problèmes qui se posent encore aux chercheurs et aux industriels. État des lieux.



Solutions pour contrer l'augmentation de l'effet de serre

La solution au problème de l'augmentation de l'effet de serre est loin d'être évidente. Il ne suffira pas d'arrêter de produire des gaz à effet de serre pour que le réchauffement de la planète cesse. Dans le meilleur des cas cela permettrait de le stabiliser ou de ralentir sa progression.




« Au secours!» : les scientifiques alertent énergiquement sur le réchauffement climatique sans précédent

L'inquiétude des experts internationaux est grandissante concernant le réchauffement climatique qui connaîtrait, selon leur rapport rendu le 2 février dernier à Paris, une ampleur sans précédent les incitant à lancer un avertissement sur les mesures à prendre de toute urgence.



La menace sur la planète est bien supérieure à celle du terrorisme

Dans les vingt prochaines années, le changement climatique pourrait provoquer une grande catastrophe entraînant la perte de millions de vies au cours de désastres naturels et de guerres...




Dur climat pour les pauvres

Tous les économistes et les « responsables » politiques, ou presque, célèbrent le culte de la croissance, condition selon eux de la création d'emplois et de la satisfaction de besoins en expansion. À l'échelle mondiale, ils défendent, au moins en principe, les « objectifs du millénaire » des Nations Unies, visant à réduire fortement la pauvreté. Or ces objectifs ne seront pas atteints si les questions environnementales n'y sont pas intégrées en première ligne, et si la religion de la croissance n'est pas contestée. On se limitera au cas du réchauffement climatique, bien que d'autres voyants soient au rouge : polluants organiques persistants, biodiversité, épuisement des écosystèmes...



Une vérité qui dérange

Avec ce documentaire, le réalisateur Davis Guggenheim donne la parole à l'ancien vice-président des Etats-Unis et candidat malheureux à la Présidence en 2000 : Al Gore. Celui-ci s'est lancé depuis de nombreuses années dans une lutte sans merci contre le réchauffement de la planète et dans un plaidoyer pour l'adoption de technologies et ressources d'énergie alternatives.



Petites nouvelles des grands changements climatiques

Deux études séparées de la NASA, utilisant différentes technologies de surveillance par satellite, montrent toutes deux une très grande accélération, depuis deux ans, de la disparition de la couche de glace arctique.La première étude, celle du Jet Propulsion Laboratory, en Californie, montre que les glaces éternelles de la banquise arctique, qui, normalement, survivent à la saison estivale des fontes et subsistent toute l'année, se sont réduites de 14% en seulement 12 mois, entre 2004 et 2005.


Le climatologue James Hansen prédit un sombre avenir à la Terre

Le bilan est sombre. L'année 2005 est la plus chaude jamais enregistrée. La température moyenne de la Terre a augmenté de 0,8 ºC en un siècle. A elles seules, les trois dernières décennies ont vu une augmentation moyenne de 0,6 0C, ce qui traduit une inquiétante accélération du processus. L'analyse des sédiments marins du Pacifique équatorial et de l'océan Indien suggère, selon M. Hansen et ses collègues, que les températures actuelles sont dans la fourchette haute de celles qui prévalent depuis le début de l'Holocène, il y a 12 000 ans.



RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE • Les plus grandes entreprises mondiales ne se soucient guère de l'environnement

"La plupart des 500 plus grandes entreprises mondiales n'ont aucun programme ni objectif pour réduire les gaz à effet de serre, en dépit des preuves de plus en plus nombreuses que la Terre court à la catastrophe"



Jusqu'où pouvons nous supporter le réchauffement climatique?

La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992 a pour objectif ultime d'éviter une "perturbation dangereuse du climat" par les activités humaines. Une augmentation de la température moyenne globale de l'ordre de 1,2 à 1,3°C par rapport aux niveaux préindustriels est malheureusement déjà programmée. Bien que cette augmentation limitée mette tout de même des millions de personnes dans une situation difficile, c'est probablement la moins mauvaise situation à laquelle nous puissions encore parvenir (initialement publié sur le site de Greenpeace le 08 décembre 2004)



TEMPÉRATURE TERRESTRE : Une hausse de plus de 2°C pourrait avoir de terribles conséquences

Pendant que la communauté internationale avançait à petits pas vers l'après-Kyoto, hier, les scientifiques criaient à l'urgence. Les conséquences d'une hausse de plus de 2° C de la température terrestre pourraient être catastrophiques pour le monde, estiment-ils, particulièrement pour le Canada.



Jacques Chirac met en garde contre "la machine infernale du réchauffement climatique"

"Si l'entente internationale fait défaut, si les égoïsmes et l'irresponsabilité prennent le dessus, le monde ne parviendra pas à enrayer la machine infernale du réchauffement climatique", a mis en garde vendredi Jacques Chirac, dans un message lu à l'occasion du troisième Forum mondial du développement durable, au Sénat.


Les océans montent de plus en plus vite, le CO2 est plus présent

Le niveau des océans augmente plus rapidement que lors des siècles précédents et une partie de cette hausse liée au réchauffement climatique est imputable à l'homme, affirme un rapport publié par le journal Science


L'accumulation de vapeur d'eau amplifie le réchauffement

Le brusque réchauffement constaté en Europe serait bien dû aux émissions accrues de gaz à effet de serre. Mais, pour une équipe de géophysiciens suisses, ce n'est ni le CO2, ni le méthane, mais l'accumulation de vapeur d'eau qui contribue le plus à l'augmentation actuelle des températures. Les chercheurs du World Radiation Center de Davos (Suisse) ont analysé les variations d'humidité, de couverture nuageuse et de température relevées en Europe entre 1995 et 2002.


Catastrophes naturelles : Ça n'arrive pas qu'aux autres!

Certains pays se considèrent moins vulnérables et croient que les catastrophes "ça n'arrive qu'aux autres". Détrompez-vous, tout le monde est concerné ; les catastrophes naturelles sont devenues de nos jours très fréquentes et touchent n'importe quel point de la Terre. La puissance d'un Etat ne peut rivaliser avec celle de la nature.

La "menace grandissante" des catastrophes naturelles

Plus nombreuses du fait du réchauffement climatique, les catastrophes naturelles seront aussi de plus en plus meurtrières, avertit le Conseil international pour la science, qui regroupe des scientifiques du monde entier. La raison : la croissance démographique, qui concentre des populations toujours plus nombreuses dans des zones à risques.

Sécheresse exceptionnelle en Amazonie

Le nord du Brésil et l'Amazonie connaissent actuellement une sécheresse exceptionnelle. Plusieurs villes de la région ont déjà décrété l'état d'urgence et en appel à l'aide au gouvernement fédéral. De récentes études de la station de surveillance de la forêt amazonienne, installée à Santarém, rapportent que le fleuve Amazone a baissé de quinze mètres par rapport à son niveau habituel. Du jamais vu depuis 40 ans.

Les centrales électriques les plus polluantes : Le WWF identifie les 30 centrales européennes qui émettent le plus de CO2

Le WWF a publié un classement des 30 centrales électriques les plus polluantes de l'Union européenne. La plupart d'entre elles sont situées en Allemagne (9 centrales), en Pologne (5 centrales), en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne (4 centrales dans chacun de ces pays). Le rapport souligne aussi que 27 sur les 30 fonctionnent au charbon.


Le sol émet de plus en plus de gaz carbonique

Avec le réchauffement de la planète, l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère pourrait s'accélérer de plus en plus. Une récente étude montre en effet qu'en Angleterre et au pays de Galles, les émissions de CO2 par le sol n'ont cessé d'augmenter depuis 1978. Guy Kirk et ses collègues de l'université de Cranfield (Royaume-Uni) ont analysé le sol de plus de 6 000 sites entre 1978 et 2003. Ils ont constaté que la teneur moyenne en carbone du sol avait diminué de 0,6 % par an.

On estime que le sol de la Terre contient environ 300 fois plus de carbone que nous n'en émettons chaque année en brûlant des combustibles fossiles. Ce carbone « stocké » sous terre est lentement libéré sous forme de CO2 après décomposition des plantes et autres déchets organiques par les bactéries du sol. Un phénomène qui semble donc s'accélérer avec l'augmentation des températures et qui pourrait ruiner les timides mesures de réductions des émissions humaines de gaz à effet de serre. Y. P.

Quand les vaches pètent, le climat trinque

Une étude d'Eurostat a évalué le rôle de l'agriculture dans l'émission de gaz à effets de serre, contribuant au changement climatique. En bonne place parmi les coupables désignés figurent... les vaches, accusées de perturber le climat par leurs pets intempestifs.

Changement climatique : l'avertissement des Académies des science

Déclaration commune des Académies des sciences sur la réponse globale au changement climatique pour le Sommet du G8 de juillet 2005. Le changement climatique est une réalité Il y aura probablement toujours des incertitudes dans la compréhension d'un système aussi complexe que le climat à l'échelle mondiale. Toutefois, il est pratiquement sûr qu'un réchauffement global s'installe actuellement (1). En témoignent les mesures directes des températures de l'air au voisinage du sol et des températures de la couche superficielle des océans ainsi que des phénomènes tels que l'élévation de la moyenne du niveau des mers, la fonte des glaciers et des modifications de nombreux systèmes biologiques et physiques. Il est probable que la majeure partie du réchauffement des dernières décades est due à l'activité humaine (GIEC 2001) (2). Ce réchauffement a déjà conduit à un changement du climat de la Terre. L'existence de gaz à effet de serre dans l'atmosphère est indispensable à la vie sur terre - en leur absence, les températures moyennes seraient d'environ 30 degrés centigrades plus basses.

La moitié des plantes européennes menacées par le changement climatique

Plus de la moitié des plantes d'Europe seraient "menacées" à cause des changements climatiques à l'horizon 2080, selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), affirme une étude publiée lundi. Wilfried Thuiller, un chercheur français de l'Institut sud- africain pour la Biodiversité (SANBI) et ses collaborateurs, ont modélisé les déplacements de 1350 espèces végétales européennes à l'horizon 2080 par rapport au climat actuel.

L'inertie thermique des océans promet d'amplifier le réchauffement de la planète Des chercheurs de la Nasa ont calculé que la Terre retenait un excédent de 0,85 watt/m2 d'énergie c'est-à-dire plus que jamais. Les océans qui accumulent la chaleur promettent un réchauffement de 0,6°C même si l'on stoppait les émissions de GES.

Réchauffement climatique: un seuil à ne pas franchir

La température moyenne du globe ne doit pas grimper au-delà de 2°C de plus qu'avant la révolution industrielle (soit 1750), recommande un groupe de réflexion international sur le réchauffement climatique. Au-delà de ce point, les dégâts provoqués par le réchauffement climatiques prennent une ampleur catastrophique, explique le rapport dressé par trois grands centres de réflexion : The Institute for Public Policy Research (Grande-Bretagne), The Center for American Progress (USA) et The Australian Institute.

Le réchauffement global approche le point de non-retour

Le réchauffement global approche le point de non-retour, avertit un expert climatologique éminent

Le réchauffement global a déjà atteint le point dangereux que les tentatives internationales pour le limiter ont été conçues pour éviter, d'après le premier organisme de surveillance du climat.


Des scientifiques présentent un calendrier du réchauffement climatique

Le 2 février dernier, un scientifique de l'Institut allemand de recherche sur le changement climatique à Postdam - le plus grand institut de recherche allemand dans ce domaine - a présenté un calendrier détaillé des effets que le changement climatique est susceptible d'avoir sur la planète.

Réchauffemement climatique: ours et phoques polaires menacés d'extinction d'ici 20 ans

De nombreux animaux arctiques, dont les ours polaires et certains types de phoques pourraient disparaître au cours des vingt prochaines années en raison des effets du réchauffement climatique de la planète, a annoncé dimanche le World wild fund for nature (WWF).

Il reste moins de dix ans pour sauver la planète

Il reste moins d'une décennie pour éviter un dérèglement catastrophique du climat terrestre, affirme une vaste étude à paraître mardi.

Rédigée par un large panel de scientifiques, d'anciens hommes politiques et d'économistes, ce rapport, baptisé 'Meeting the Climate Change' fixe à dix ans, «voire peut-être moins », le point de non-retour climatique au-delà duquel les rejets de gaz à effet de serre vont entraîner un hausse de température désastreuse pour la planète.

L'année 2004 confirme le réchauffement climatique

L'organisation météorologique mondiale vient de publier un premier état du climat mondial pour l'année 2004, qui sera complété en mars 2005 lorsque les données de décembre seront connues.

Selon l'organisme international, le réchauffement de la planète se poursuit, car la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,44 0C par rapport à une moyenne de 14 0C (déterminée entre 1961 et 1990). Ces caractéristiques font de 2004 la quatrième année la plus chaude depuis 1861, juste derrière 2003 (+ 0,49 0C).


ATMOSPHÈRE : Les jours sombres de la planète Terre

Le rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre a diminué de 10 % en cinquante ans. Longtemps incrédules, les scientifiques prennent désormais la mesure du problème.


Le climat a commencé à changer sous l'effet de l'activité humaine préhistorique, selon une étude L'examen de très anciennes bulles d'air piégées dans la glace de l'Antarctique montre que l'activité humaine au temps de la préhistoire a commencé à changer le climat de la planète plusieurs milliers d'années avant la révolution industrielle, affirme une étude américaine publiée ce mois-ci dans la revue "Climatic Change".


Les savants jettent un froid

Avant de mourir l'hiver dernier à 95 ans, le physicien américain Edward Teller préconisait d'obscurcir le ciel avec de la poussière d'aluminium et de soufre. Selon ses calculs, 1 million de tonnes ferait chuter l'insolation terrestre de 1 %, contrebalançant ainsi l'effet de serre. Ne croyez pas que cette idée stupéfiante ait jailli d'un cerveau gâteux. Jusqu'à sa mort, Teller était considéré comme l'un des plus brillants savants d'Amérique. Ne fut-il pas le père de la bombe à hydrogène ? C'est lui qui inspira à Stanley Kubrick son « Docteur Folamour ».

Climat : le GIEC confirme l'influence de l'homme

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), parrainé par l'Onu, présentera le 2 février 2007 à Paris son nouveau rapport effectuant la synthèse des travaux de 2 500 chercheurs de plus de 130 pays. Sa rédaction a pris six ans.

Il en résulte " qu'en se poursuivant, le réchauffement climatique devrait provoquer au XXIe siècle davantage de sécheresses et d'inondations et une fonte de la calotte glacière et des glaciers. " Ce rapport sur le climat, confirme la responsabilité de l'homme dans cette évolution.

"Les émissions anthropiques (ndlr, d'origine humaine) de dioxyde de carbone au XXIe siècle vont contribuer au réchauffement et à l'élévation du niveau des mers pendant plus d'un millénaire, en raison des délais nécessaires à la dilution de ce gaz", est-il écrit dans le rapport, selon les mêmes sources scientifiques.

Il juge "très probable" - soit une probabilité de plus de 90% - que les activités humaines, notamment l'utilisation de combustibles fossiles, soient responsables du réchauffement observé depuis 1950.



CO2 atmosphérique : augmentation du forçage radiatif de 20 % entre 1990 et 2004 " Les gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20 % entre 1990 et 2004 sur la planète, d'après un nouvel indice publié, mardi 27 septembre, par l'Agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), à partir des travaux de son laboratoire de Boulder (Colorado) (...)


Les savants nous annoncent que 1998 a été l'année la plus chaude depuis que l'on effectue des mesures, avec une élévation de 0,9° depuis 1910. Cette poussée de fièvre, subite à l'échelle de l'organisme Terre, est due essentiellement aux gaz d'échappement de nos bagnoles. En moins de 200 ans, on constate, en étudiant les banquises, une augmentation de 30% de la teneur en CO2 dans l'atmosphère.

Les chiffres ne sont peut-être pas très causants, mais l'accélération est brutale. Vooommm! WWWooommm!!! En 2050, l'élévation devrait être de 1,5 à 3°. La fièvre du malade entraînera obligatoirement des phénomènes météorologiques, des désastres écologiques, d'un côté de grandes sécheresses avec des incendies de forêts, de l'autre des déluges diluviens.

"Le réchauffement est inéluctable, écrit Anne Hauben dans le N° d'avril-mai 1999 de Science et Nature, mais son ampleur dépend de la capacité à stabiliser les émissions de gaz. Si rien n'est fait, dans deux générations tout au plus, les jeunes seront en droit d'exiger des comptes de la part des passagers de la planète qui l'ont mené dans le mur. Il leur sera difficile d'excuser le manque de courage politique et de conscience civique. Ils auront du mal à pardonner qu'on se soit complètement moqué d'eux."

Le réchauffement planétaire pire que prévu

En 1995, les chercheurs mandatés par les Nations Unies ne croyaient pas que le réchauffement de la planète dépasserait 3 degrés d'ici 2100. Leur rapport révisé parle maintenant de 6 degrés un désastre!

Suisse 30/10/2000 - Au cours du prochain siècle, le réchauffement de la planète sera deux fois pire qu'on le pensait jusqu'ici. C'est du moins ce que croit le Panel intergouvernemental sur les changements climatiques, un groupe de centaines de chercheurs mandaté par les Nations Unies. Une version préliminaire de son rapport, qui doit être adopté en mai 2001, circule depuis la mi-octobre dans les divers gouvernements de la planète. La version précédente, en 1995, prévoyait une hausse de la température de 3 degrés d'ici 2100, ce qui était préoccupant. Les chiffres révisés estiment que la hausse pourrait atteindre 6 degrés un véritable désastre.

Les émissions de gaz carbonique liées à l'activité humaine atteignent actuellement 6,8 milliards de tonnes par année. En 2100, elles pourraient atteindre 29 milliards de tonnes, si elles continuent à progresser au rythme actuel. À ce niveau, il est probable que des forêts entières mourraient sur pied à cause des changements climatiques. Cette mort accélérée libérerait le gaz carbonique emprisonné par les plantes, portant les émissions annuelles au niveau fantastique de 35 à 40 milliards de tonnes. Il existe encore quelques incertitudes sur l'effet de tout ce gaz carbonique sur le climat. Après tout, une petite partie du réchauffement semble reliée à des causes parfaitement naturelles. C'est pourquoi le niveau de réchauffement d'ici 2100 n'est guère précis : de 1,5 à 6 degrés. Mais il est certain que toute augmentation significative de la température aurait des effets dramatiques : climat déréglé, récoltes perdues, forêts détruites, fonte d'une partie des glaces de l'Antarctique et inondation de régions côtières. En 1997, la communauté internationale s'est entendue pour réduire de 5,2% (par rapport au niveau de 1990) ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2008 à 2012. Aucune nation industrialisé n'a encore ratifié cet accord et tout indique que ses objectifs ne seront pas atteints. Ils sont pourtant modestes. Le panel intergouvernemental estime qu'il faudrait réduire les émissions de 60% d'ici 2050 pour maintenir le réchauffement de la planète à un niveau acceptable. Nul doute que ce rapport viendra hanter les prochains pourparlers sur l'application de cet accord, qui doivent avoir lieu aux Pays-Bas dans un mois.

Le saviez-vous?La quasi-totalité du continent antarctique est recouverte d'une calotte glaciaire d'une épaisseur pouvant dépasser les 4.500 mètres. Elle constitue la plus grande réserve d'eau douce au monde, soit 90% des réserves mondiales. La disparition de cette dernière ferait monter le niveau des eaux de cinq mètres sur l'ensemble du globe.

L'organisation météorologique mondiale vient de confirmer ce que tout le monde redoudait : la température du globe a augmenté de 0,6°C durant le siècle écoulé. La faute en incombe aux effets de serre (GES) et, indirectement, aux politiques qui n'ont pas réussi à s'entendre en novembre dernier au sommet de La Haye, pour diminuer l'émission de GES. Pour faire le point, la mission interministérielle met à disposition des citoyens ce site qui analyse le contexte mondial, présente les accords internationaux et détaille les actions entreprises en france?.




http://www.climnet.org Mission Interministérielle de l'Effet de Serre http://www.effet-de-serre.gouv.fr http://www.rac-f.org http://terresacree.org - Porte- Jardin http://www.cmdl.noaa.gov/milestones/2005/ http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N2094.as

http://www.lepoint.fr

http://www.notre-planete.info