Santé - Glucides - Dossier

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Glucides - Santé


Blue-circle-target.png Quels effets du sucre sur la santé ?

  • Comme tous nutriments les glucides possèdent de nombreux avantages et biens fait sur l'organisme. Leurs effets dépends de plusieurs variable et conditions


  • Plusieurs recommandations souligne que les glucides, plus particulièrement sous forme liquide (sodas, nectars, jus de fruits à base de concentrés, jus de fruits frais, smoothies, etc.) contribuent à la prise de poids.
  • En effet, la consommation de glucides au-delà de certaines quantités présente des risques pour la santé par des effets directs sur la prise de poids, l’augmentation de la triglycéridémie (taux de lipides dans le sang) et de l’uricémie (taux d’urée dans le sang), ainsi que par des effets indirects sur le diabète de type 2 et certains cancers, maladies qui constituent actuellement des enjeux de santé publique majeurs.
  • L'excès de sucre peut entraîner surpoids, obésité et maladies qui y sont associées, comme le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et certains cancers.
  • Concernant les risques sur la santé bucco-dentaire, la relation entre la consommation de sucres et la carie dentaire est aujourd’hui démontrée. Cette relation a amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à recommander d’éventuellement réduire l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale.

Glucides - Recommandations


Blue-circle-target.png Recommande aux adultes : ne pas consommer plus de 100 g de sucres totaux par jour (hors lactose et galactose) et pas plus d’une boisson sucrée (en privilégiant les jus de fruit).

  • Dans les pays développés, compte tenu de la répartition entre sucres ajoutés et sucres naturellement présents (fruits et légumes) dans l’alimentation, cette recommandation est cohérente avec la limitation d’apport en sucres libres de l’OMS à moins de 10 % de l’AET (soit 50 g pour un apport énergétique de 2000 kcal), largement diffusée dans de nombreux pays. La définition des sucres libres selon l’OMS comprend tant les sucres ajoutés que les sucres naturellement contenus dans les jus de fruits.
  • Par ailleurs, 20 à 30 % dans ces mêmes pays les apports en sucres (hors lactose et galactose) sont supérieurs à 100 g/j. Face à cet enjeu de santé publique, l’Agence recommande notamment aux pouvoirs publics :
=> De limiter la disponibilité des produits sucrés en distribution automatique et en particulier sur tous les lieux d’éducation et d’enseignement (écoles primaires, secondaires, supérieures, facultés, etc.) ;
=> De prendre des mesures visant à limiter l’incitation à la consommation de produits sucrés (publicités visuelles, audio-visuelles, audio, distributions gratuites, etc.).


Les objectifs de réduction des apports en sucres doivent être atteints par la réduction globale du goût sucré de l’alimentation, et ce dès le plus jeune âge. Le travail de l’Anses sur les édulcorants intenses ne démontre aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids, sur la glycémie chez les sujets diabétiques ou sur l’incidence du diabète de type 2. A ce titre, en ce qui concerne les boissons sucrées notamment, les boissons édulcorées (comme les boissons sucrées), ne doivent pas se substituer à la consommation d’eau.

Glucides simples - Santé

Glucides complexes - Santé

Les glucides complexes, lorsqu’ils sont digérés, se décomposent rapidement en glucides simples (glucose, fructose,..), substance utilisée immédiatement par l’organisme notamment pour l’énergie à court terme. Une quantité excessive de ces glucides dans notre alimentation peut avoir des effets négatifs sur la santé, notamment la prise de poids ou la pauvre régulation de la glycémie (glucose sanguin), deux effets qui contribuent à des affections chroniques comme le diabète de type II et les maladies cardiovasculaires.

Amidon - Santé

Amidon résistant - Santé

  • Les amidons résistants ont des effets bénéfiques sur l’intestin et pourraient jouer un rôle dans le contrôle du taux de glycémie, la minimisation de la reprise de poids, la prévention du cancer colorectal et la diminution de l’inflammation dans l’intestin. Les scientifiques étudient aussi la possibilité de développer des enrobages de gélule fabriqués à partir d’un amidon résistant, lesquels seraient idéals pour la livraison de médicaments plus loin dans le tube digestif au niveau du côlon.
  • Des recherches récentes se sont penchées sur la comparaison des effets précis des amidons naturellement résistants (AR1 à AR3) et des amidons chimiquement modifiés (AR4). Par exemple, des études ont démontré que les AR2 et les AR4 augmentent tous deux les bactéries bénéfiques dans l’intestin, exerçant habituellement leurs effets chez différentes espèces de bactéries. Le fait que les gens ont des microbiomes et des habitudes alimentaires uniques ajoute aux défis de l’étude des effets des amidons résistants sur l’organisme.
  • Au fur et à mesure que les recherches sont approfondies, les fabricants d’aliments continuent de développer des façons de manipuler les aliments riches en glucides : la sélection du maïs pour obtenir un produit à teneur élevée en amidon résistant (AR2); l’altération chimique du maïs ou d’autres plantes pour obtenir des produits dont l’amidon est résistant à la digestion (AR4) et plus récemment, la création de nouveaux produits à amidon résistant (AR5). Les fabricants espèrent que ces innovations les aideront à augmenter le caractère sain des aliments qu’ils produisent, y compris les aliments transformés tels que les céréales et le pain blanc.