Différences entre versions de « Théories de la connaissance »

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Version du 6 mai 2020 à 21:25


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Blue-circle-target.png Les théories de la connaissance sont aussi nombreuses que les philosophes qui se sont penchés sur la question. On peut commencer par les distinguer selon les différentes conceptions de l'origine de la connaissance, et de la nature de la connaissance.

Les principales théories de la connaissance

Le postpositivisme

Les philosophes occidentaux qui véhiculent cette perspective de la construction du savoir sont, par exemple, Auguste Comte, John Stuart Mill, Emile Durkheim, Isaac Newton ou John Locke. En résumé, cette position se caractérise et se traduit par les éléments suivants dans un projet de recherche:

  • Les problèmes étudiés nécessitent l’identification de causes;
  • La recherche inscrite dans cette approche est réductionniste car elle réduit la collecte des données à un échantillon pour faire son étude et obtenir ses résultats;
  • Elle étudie le comportement des individus et il est important pour elle de développer des mesures numériques à partir des observations faites;
  • Pour cette approche, le savoir est conjecture et la vérité absolue ne peut jamais être trouvée. Des lois et des théories gouvernent le monde et celles-ci doivent être testées et/ou vérifiées puis affinées pour comprendre ce monde;
  • La méthode scientifique consiste, pour un chercheur, à commencer avec une théorie, collecter des données qui appuient ou, au contraire, contredisent cette théorie, faire les révisions nécessaires et conduire les expériences.

Le constructivisme ou le socio-constructivisme

Cette alternative, souvent combiné à de l’interprétativisme, est une approche qui tire ses origines dans les travaux de Karl Mannheim et, plus récemment de Peter L. Berger et Thomas Luckmann ou encore Yvonna Lincoln et Egon G. Guba. En résumé, cette position se caractérise et se traduit par les éléments suivants dans un projet de recherche :

  • Une croyance selon laquelle les individus cherchent à comprendre le monde dans lequel ils vivent et développent des significations différentes selon leurs propres expériences. Le chercheur, a pour rôle de rendre compte de la complexité et de la diversité de ces significations.
  • Le chercheur a pour intention de faire émerger du sens à partir de l’interprétation qu’il propose en se basant sur les significations du monde communiquées par les participants.
  • Le chercheur reconnait que son background a une influence sur son interprétation et se positionne clairement dans la recherche.

La perspective transformative

La perspective transformative repose sur les travaux de Karl Marx, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas ou Paulo Freire. Elle est née dans les année 1980 / 1990 parce que certains chercheurs considéraient que l’approche socio-constructiviste n’allait pas assez loin, ne proposait pas d’agenda pour réellement aider des groupes marginaux alors que le postpositivisme ne faisait qu’imposer des lois structurelles qui ne convenaient pas aux groupes marginaux. En résumé, cette position se caractérise et se traduit par les éléments suivants dans un projet de recherche :

  • Elle soutient l’idée selon laquelle la recherche doit être mêlée à la politique et à un agenda de changement pour confronter l’oppression sociale.
  • La recherche contient un agenda de réformes.
  • Les problématiques spécifiques de pouvoir, d’inégalité, d’oppression, etc. sont souvent le point de départ d’une recherche.
  • Le chercheur travaille de manière participative avec les participants pour ne pas les marginaliser davantage.

Perspective pragmatique

La perspective pragmatique repose sur les travaux de Charles Sanders Peirce, William James, George Herbert Mead ou John Dewey. En résumé, cette position se caractérise et se traduit par les éléments suivants dans un projet de recherche :

  • Le pragmatisme en tant que théorie, émerge d’actions, de situations et de conséquences et non de conditions antécédentes comme c’est le cas dans l’approche postpositiviste par exemple.
  • Elle est concernée par l’application, cherche à trouver des solutions qui marchent à des problèmes concrets.
  • Elle se focalise sur le problème de recherche (sans s’affilier à un courant philosophique particulier) et utilise toutes les approches à disposition pour le comprendre au mieux et extraire de cette compréhension, une solution/application. La vérité est perçue comme ce qui fonctionne dans un contexte donné, à un moment donné.

Liste des théories des orignes de la connaissance

Les philosophes empiristes comme(cf. John Locke, David Hume) place l'expérience sensible à l'origine de l'acquisition de la connaissance. Pour leur part, les rationalistes comme (cf. René Descartes, Karl Popper, Jules Vuillemin) la font reposer sur l'exercice de la raison. Se manifeste aussi une ré-union ou synthèse du sensible (Percept) et de la raison (Concept) chez des auteurs comme Rudolf Steiner (dans sa "Philosophie de la liberté"), Schelling. Réunir les deux éléments serait à la fois l'origine et l'acte même de "connaître"rendu effectif par "le penser".

Par exemple, l'idéaliste verra le monde des idées comme l'élément premier de toutes choses alors que le spiritualiste lui rétorquera "non, le monde des idées provient de la source première qui est le Divin". Quant au réaliste - devant ces propos qui lui seront insignifiants - il se contentera tout simplement de ce qu'il a devant les yeux (aspect sensoriel).


More-didaquest.png Théories de la connaissance - Historique (+)


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Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


More-didaquest.png Théories de la connaissance - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations


Blue-circle-target.png Tout projet de recherche doit se positionner quant à la théorie de la connaissance qu’il véhicule et, pour ce faire, préciser:

  • La théorie de la connaissance proposée dans l’étude;
  • Une définition des idées de base de cette théorie et les auteurs qui sont particulièrement concernés;
  • Comment et en quoi la théorie de la connaissance a influencé et modelé l’approche adoptée (méthodologie) par le chercheur pour son étude.

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  1. ce terme a un sens différent dans la partie 3.3