Les determinants enseignement de base

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Traductions

Définition

Domaine, Discipline, Thématique

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Linguistique / Grammaire / Syntaxe / Sémantique / Phonologie / Psycholinguistique / Sociolinguistique / Didactique des langues / Informatique linguistique / Théorie des langues naturelles /

Justification

Définition écrite

• Les déterminants sont des mots qui précisent ou qualifient un nom en apportant des informations essentielles sur ce dernier. Ils servent à déterminer le nom qu'ils accompagnent, en indiquant des détails sur sa quantité, son identité, son appartenance, sa proximité ou sa spécificité. En français, les déterminants sont un élément clé de la structure grammaticale, car ils permettent de clarifier les relations entre les noms et d’éviter les ambiguïtés.

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Les determinants enseignement de base - Historique (+)

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Concepts ou notions associés

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Grammaire / Accord / Syntaxe / Fonction / Phrase / Linguistique / Sémantique / Précision / Référence / Définition / Identification / Possession / Classification / Modificateur / Accord du genre / Accord du nombre / Déterminant défini / Déterminant indéfini / Contexte / Interrogation / Exclusivité / Démonstration / Quantification / Ambiguïté / Nuance /

Les determinants enseignement de base - Glossaire / (+)

Exemples, applications, utilisations

Grammaire et syntaxe: Les déterminants sont un élément clé de la grammaire en français. Ils sont utilisés pour accompagner un nom, et ils s’accordent en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel). Dans ce contexte, ils servent à préciser le nom, à le définir ou à le qualifier de manière plus détaillée. Par exemple, dans la phrase « Le chat est gentil », le déterminant "le" indique que le nom "chat" est défini et que l'on parle d'un chat précis. Accord grammatical: Les déterminants sont essentiels pour maintenir l'accord grammatical dans une phrase. Ils s'accordent en genre et en nombre avec le nom qu'ils précèdent. Par exemple, « Les enfants jouent dehors » (pluriel) ou « La voiture est rouge » (féminin singulier). En cas de désaccord, la phrase devient incorrecte. Ainsi, comprendre l'accord des déterminants avec les noms permet d'assurer la cohérence de la langue. Analyse syntaxique: Dans l'analyse syntaxique, les déterminants sont identifiés comme des éléments qui introduisent le nom dans une phrase. Ils sont souvent classifiés comme des "modificateurs" ou des "antécédents". Par exemple, dans la phrase « Ce gâteau est délicieux », "ce" est un déterminant démonstratif qui introduit le nom "gâteau". Cette fonction d'introduction est essentielle pour structurer les relations entre les mots dans une phrase. Communication précise: Les déterminants permettent d’exprimer différentes nuances dans la communication. Par exemple, un déterminant possessif comme « mon livre » montre la possession, alors qu’un article indéfini comme « un livre » montre qu'il s'agit d'un objet non spécifié parmi d'autres. Cette capacité à déterminer l'objet de manière précise ou générale enrichit la communication. Didactique de la langue: Dans l'enseignement des langues, les déterminants sont souvent enseignés en tant que base de la syntaxe, car ils permettent de comprendre la relation entre les noms et les autres éléments de la phrase. Les élèves doivent apprendre à utiliser les articles définis, indéfinis, possessifs, démonstratifs et autres types pour construire des phrases cohérentes. Par exemple, l'exercice « Remplacez le déterminant » aide à tester la compréhension de ces concepts dans des contextes variés. Traduction: Lors de la traduction d’une langue vers une autre, les déterminants jouent un rôle clé. Par exemple, le choix entre "le" (défini), "un" (indéfini) ou "des" (partitif) peut changer le sens d’une phrase dans une autre langue. En anglais, la différence entre "the" (article défini) et "a" (article indéfini) doit être parfaitement comprise pour rendre une traduction correcte et précise. Création de nuances de sens: Les déterminants permettent d'introduire des nuances importantes dans une phrase. Par exemple, « Quelques amis sont venus » indique une quantité imprécise, alors que « Tous les amis sont venus » implique une quantité définie et complète. Cette capacité à différencier les degrés de précision et de généralité permet aux locuteurs de mieux nuancer leur propos. Rédaction professionnelle: Dans les contextes de rédaction professionnelle, tels que la rédaction d'un rapport, d'un contrat ou d'une lettre administrative, l'utilisation appropriée des déterminants permet de rendre le message plus clair et précis. Par exemple, l’utilisation correcte des déterminants dans une lettre formelle comme « Votre demande a bien été reçue » ou dans un rapport scientifique avec « les résultats de l’étude » assure la rigueur du langage. Linguistique comparative: Dans la linguistique comparative, l’étude des déterminants entre différentes langues permet de comprendre comment diverses cultures expriment la précision ou l’ambiguïté. Par exemple, le français et l'anglais partagent des articles définis et indéfinis, mais la manière dont ces articles sont utilisés peut varier d'une langue à l'autre. Une analyse comparée des déterminants dans ces langues permet d’éclairer les différences et similitudes grammaticales. Rédaction littéraire: Les écrivains utilisent les déterminants pour jouer avec le style et la précision dans la narration. Par exemple, l’usage répétitif ou l’omission d’un déterminant peut avoir un effet stylistique particulier. Dans la littérature, un auteur peut choisir de ne pas utiliser de déterminant pour exprimer une idée de généralité ou de mystère, comme dans « Vie et mort sont des concepts universels ». (+)

Erreurs ou confusions éventuelles

Exemples de difficultés de compréhension ou d'interprétation courantes: Voici une liste des éventuelles confusions, nuances, erreurs scientifiques, et difficultés de compréhension ou d'interprétation que l'on peut rencontrer lors de l'enseignement du concept des **déterminants** :

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• Confusion entre les articles définis et indéfinis:

Les élèves peuvent avoir du mal à distinguer l’usage des articles définis (le, la, les) et indéfinis (un, une, des). L'article défini est utilisé pour désigner un élément précis ou déjà mentionné, tandis que l'indéfini fait référence à un objet non spécifié ou à un élément quelconque. Par exemple, il est courant de dire « J’ai **le** livre » au lieu de « J’ai **un** livre », en confondant l’idée d’un objet spécifique avec celle d’un objet non défini.

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• Difficulté d’accord en genre et en nombre:

Les déterminants doivent s’accorder en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom qu'ils déterminent. Ce point peut poser problème, notamment avec des noms qui changent de genre ou de forme au pluriel. Par exemple, les élèves peuvent faire l’erreur d'utiliser un déterminant masculin pour un nom féminin, comme dans « **Le** table » au lieu de « **La** table ».

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• Confusion entre articles et adjectifs:

Les élèves peuvent parfois confondre les déterminants avec les adjectifs qualificatifs. Tandis que les déterminants servent à introduire un nom, les adjectifs en donnent une caractéristique. Par exemple, « **Un** grand chien » pourrait prêter à confusion : l'élève pourrait penser que "grand" est un déterminant alors qu'il s'agit d'un adjectif qualificatif.

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• Confusion avec les déterminants possessifs:

Les déterminants possessifs (mon, ma, mes) peuvent être mal utilisés, en particulier lorsqu'il y a un désaccord entre le genre et le nombre du nom et le possessif. Par exemple, dire « **Mon** sœur » au lieu de « **Ma** sœur » peut causer de la confusion, car le possessif doit s'accorder en genre avec le nom qu'il accompagne.

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• Mauvais usage des articles partitifs:

Les articles partitifs (du, de la, des) peuvent poser problème, surtout dans des contextes alimentaires ou abstraits. Les élèves peuvent par exemple dire « Je veux **le** pain » au lieu de « Je veux **du** pain », ce qui modifie le sens de la phrase. Les articles partitifs désignent une partie d’un tout ou une quantité indéfinie, ce qui n’est pas le cas des articles définis.

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• L'usage des déterminants avec des noms abstraits:

Les élèves peuvent hésiter à utiliser un article avec des noms abstraits, comme dans « **La** liberté » ou « **Le** courage », où l’article défini peut sembler étrange pour des concepts généraux. Cela peut mener à des erreurs comme « **Liberté** est importante » au lieu de « **La** liberté est importante ».

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• Erreur avec les articles contractés:

Les articles contractés (au, du, des) peuvent être source de confusion, particulièrement dans des structures complexes. Par exemple, « J’ai **au** travail » ou « Je vais **du** magasin » peuvent être des erreurs courantes si les élèves n'appliquent pas correctement les règles de contraction avec les prépositions.

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• Confusion avec les déterminants démonstratifs:

Les déterminants démonstratifs (ce, cette, ces) peuvent prêter à confusion, en particulier lorsqu’il s'agit de marquer la proximité ou la spécificité d’un élément. Les élèves peuvent par exemple dire « **Cette** homme » au lieu de « **Cet** homme », en confondant le genre du nom et l’accord avec le démonstratif.

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• Omission des déterminants:

Les élèves peuvent parfois omettre les déterminants dans des phrases où ils sont nécessaires. Par exemple, dans des phrases comme « **Chat** est gentil » ou « **Voiture** est rouge », l'absence du déterminant empêche une bonne compréhension, car il manque une précision sur la référence du nom.

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• Mauvais emploi des articles définis avec des noms non comptables:

Les élèves peuvent avoir du mal à utiliser correctement les articles définis avec des noms non comptables, comme dans « **Le** sucre » ou « **L**eau ». Un problème fréquent est de dire « **Un** sucre » pour un nom non comptable, alors qu’il faut utiliser « du sucre » pour indiquer une partie indéfinie de quelque chose.

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• Confusion dans l’utilisation des articles dans les phrases négatives:

Les règles d’utilisation des articles changent dans les phrases négatives, et cela peut être déroutant. Par exemple, dans une phrase négative, l'article partitif « du » devient « de » : « Je n'ai pas **du** pain » doit être corrigé en « Je n'ai pas **de** pain ».

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• L’utilisation des articles avec les noms propres:

L’utilisation des déterminants avec des noms propres est une autre source fréquente de confusion. Les élèves ont parfois tendance à ajouter un article défini devant un nom propre, comme dans « **Le** Paris » au lieu de simplement dire « Paris ». Cela peut entraîner des erreurs, car en français, les noms de villes, par exemple, ne prennent généralement pas d’article.

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Confusions ou glissement de sens potentiels Voici une liste des confusions ou glissements de sens qui peuvent survenir lors de la compréhension du concept des **déterminants** :

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• Article défini - Article indéfini :

Les élèves peuvent confondre l'utilisation des articles définis (le, la, les) et des articles indéfinis (un, une, des). Les articles définis désignent des éléments précis, connus du locuteur et de l'auditeur, tandis que les articles indéfinis désignent des éléments non spécifiés ou généraux. Par exemple, dire « **Le** chat mange » au lieu de « **Un** chat mange » pourrait induire une confusion, car « le chat » indique un chat particulier, alors que « un chat » fait référence à n'importe quel chat.

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• Article partitif - Article indéfini :

Les articles partitifs (du, de la, des) et les articles indéfinis (un, une, des) sont parfois confondus, bien qu'ils aient des fonctions différentes. L'article partitif est utilisé pour indiquer une partie d'un tout, tandis que l'article indéfini fait référence à un objet quelconque sans spécifier de quantité. Par exemple, dire « Je veux **du** pain » au lieu de « Je veux **un** pain » modifie le sens, car « du pain » suggère une quantité non déterminée, tandis que « un pain » désigne un objet spécifique.

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• Déterminants démonstratifs - Déterminants possessifs :

Les déterminants démonstratifs (ce, cette, ces) et les déterminants possessifs (mon, ma, mes) peuvent être confondus, bien qu'ils remplissent des rôles différents. Les démonstratifs servent à indiquer ou à désigner un objet spécifique, tandis que les possessifs marquent la possession. Par exemple, dire « **Mon** livre est ici » (possessif) au lieu de « **Ce** livre est ici » (démonstratif) peut entraîner une confusion dans la référence de l'objet.

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• Article défini - Article contracté :

Les élèves peuvent aussi avoir des difficultés avec les articles contractés (au, du, des) et les articles définis (le, la, les). Les articles contractés résultent de la fusion d'un article défini avec une préposition, et leur utilisation peut être source d'erreur. Par exemple, dire « Je vais **au** parc » ou « Je vais **du** travail » est correct, mais les élèves peuvent oublier la contraction, disant « Je vais **à le** parc » ou « Je vais **de le** travail », ce qui serait incorrect.

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• Les articles définis - Les noms propres :

L'utilisation des articles définis devant des noms propres est parfois source de confusion. En français, certains noms propres (notamment des villes ou des pays) ne prennent pas d'article, mais il existe des exceptions. Par exemple, dire « **Le** Paris » ou « **La** France » au lieu de simplement « Paris » ou « France » représente une confusion dans l’utilisation des articles avec des noms propres.

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• Article indéfini - Adjectif qualificatif :

Les élèves peuvent parfois mélanger l’article indéfini et l'adjectif qualificatif dans des constructions où les deux interviennent. Par exemple, dans « **Un** grand arbre », « un » est un article indéfini, tandis que « grand » est un adjectif qualificatif. Une confusion entre ces deux rôles peut mener à des erreurs dans l’analyse grammaticale.

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• Déterminant démonstratif - Déterminant interrogatif :

Les déterminants démonstratifs (ce, cette, ces) et les déterminants interrogatifs (quel, quelle, quels, quelles) peuvent être confondus, car les deux servent à introduire un nom, mais dans des contextes différents. Les démonstratifs désignent une chose spécifique, tandis que les interrogatifs posent une question. Par exemple, « **Quel** livre est sur la table ? » (interrogatif) vs. « **Ce** livre est sur la table » (démonstratif) montre l’écart de sens entre ces deux types de déterminants.

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• Article partitif - Article défini :

L'article partitif (du, de la, de l') et l'article défini (le, la, les) peuvent parfois être confondus dans des contextes alimentaires ou de quantité. L'article partitif est utilisé pour parler de quantités non spécifiées, tandis que l'article défini désigne des éléments spécifiques. Par exemple, « Je veux **du** chocolat » (partitif) indique une quantité non définie, tandis que « Je veux **le** chocolat » (défini) indiquerait que l’on parle d’un chocolat spécifique.

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• Déterminants possessifs - Déterminants démonstratifs - Déterminants interrogatifs :

Les déterminants possessifs (mon, ma, mes), démonstratifs (ce, cette, ces) et interrogatifs (quel, quelle, quels, quelles) sont parfois confondus, notamment lorsqu'il s'agit de marquer la spécificité, la possession ou d'introduire une question. Par exemple, dire « **Mon** livre est là » (possessif) pourrait être confondu avec « **Ce** livre est là » (démonstratif) ou « **Quel** livre est là ? » (interrogatif), ce qui mène à un glissement de sens entre possession, spécificité et interrogation.

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Ces confusions ou glissements de sens doivent être abordés de manière ciblée pour aider les élèves à bien comprendre la fonction et l'usage des différents types de déterminants en français.
Autres erreurs fréquentes: Voici d'autres erreurs fréquentes liées à l'enseignement du concept des **déterminants** :

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• Mauvais accord entre déterminant et nom:

Les élèves peuvent avoir des difficultés à accorder le déterminant avec le nom en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel). Par exemple, dire « **Le** fleurs sont belles » au lieu de « **Les** fleurs sont belles » ou « **La** hommes sont gentils » au lieu de « **Les** hommes sont gentils » montre des erreurs d'accord entre le déterminant et le nom.

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• Omission du déterminant devant les noms abstraits:

Les élèves peuvent oublier d'utiliser un déterminant devant des noms abstraits, comme dans « **Liberté** est précieuse » au lieu de « **La** liberté est précieuse ». En français, certains noms abstraits nécessitent un article défini pour marquer la généralité du concept.

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• Confusion entre "de" partitif et "de" après négation:

Les élèves peuvent confondre l'usage de "de" après une négation avec le "de" partitif. Par exemple, dans une phrase affirmative, il est correct de dire « J’ai **du** pain », mais après une négation, on doit dire « Je n’ai pas **de** pain ». Dire « Je n’ai pas **du** pain » serait incorrect.

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• Usage incorrect des déterminants dans des expressions avec des prépositions:

Les erreurs peuvent survenir lorsqu'un déterminant est mal utilisé dans des expressions avec des prépositions. Par exemple, dire « Je vais **à le** parc » au lieu de « Je vais **au** parc » montre une mauvaise contraction de l'article avec la préposition.

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• Confusion avec les articles devant les noms géographiques:

Les noms de certains pays, villes et régions nécessitent ou non l'utilisation d'un article défini. Par exemple, on dit « **Le** Canada » mais « **La** France » et non « **Le** Paris ». Les élèves peuvent faire l'erreur de mettre un article là où il n'est pas nécessaire, comme dans « **Le** Paris » ou « **La** Canada ».

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• Erreurs avec l'article partitif au pluriel:

Les élèves peuvent faire l'erreur d'utiliser l'article partitif (du, de la, des) au pluriel de manière incorrecte. Par exemple, dire « Je veux **du** pommes » au lieu de « Je veux **des** pommes ». L'article partitif est utilisé pour des noms au singulier et non pour des pluriels.

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• Utilisation incorrecte de "de" avec les adjectifs au pluriel:

Lorsque les adjectifs précèdent un nom pluriel dans une phrase négative, l'élève peut faire l'erreur de dire « Je n'ai pas **des** grandes idées » au lieu de « Je n'ai pas **de** grandes idées ». L'erreur réside dans l'utilisation de "des" au lieu de "de" après une négation.

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• Confusion entre "ce" et "cela" :

Les élèves peuvent avoir du mal à distinguer le déterminant démonstratif "ce" (qui précède un nom) et "cela" (qui désigne quelque chose de plus éloigné ou abstrait). Par exemple, ils peuvent dire « **Cela** livre est intéressant » au lieu de « **Ce** livre est intéressant ».

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• Omission des déterminants devant les noms collectifs :

Lorsque les noms collectifs (comme "famille", "équipe", "groupe") sont utilisés, il est souvent nécessaire d’utiliser un déterminant, mais les élèves peuvent omettre ce dernier. Par exemple, dire « **Équipe** gagne » au lieu de « **L**’équipe gagne » peut entraîner une perte de sens.

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• Confusion entre l'article défini et les déterminants possessifs :

Les élèves peuvent mélanger les articles définis et les déterminants possessifs. Par exemple, dire « **Le** mon livre » au lieu de « **Mon** livre », ou « **Ma** le livre » au lieu de « **Le** livre », crée une confusion entre la possession et la spécification.

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Ces erreurs fréquentes montrent que la maîtrise des déterminants nécessite une attention particulière sur les accords, les usages des articles définis, indéfinis, partitifs et possessifs, ainsi que la bonne application des règles selon le contexte grammatical et sémantique.

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Questions possibles

Quelles sont les différences entre les déterminants sociaux et socio-économiques ? : Les déterminants sociaux incluent les aspects tels que la culture, les relations sociales, et les réseaux de soutien, tandis que les déterminants socio-économiques se concentrent spécifiquement sur des facteurs économiques comme le revenu, l’emploi, et l’accès à l’éducation. Les socio-économiques sont un sous-ensemble des sociaux.

Les déterminants biologiques incluent-ils uniquement les gènes ? : Non, les déterminants biologiques incluent également des facteurs comme la nutrition, les infections, l'exposition à des toxines, et d'autres éléments environnementaux qui affectent la santé. Les gènes ne constituent qu’une partie de ces déterminants.

Est-ce que les inégalités sociales sont toujours causées par des discriminations ? : Non, bien que les discriminations soient un facteur majeur, les inégalités sociales peuvent aussi résulter de facteurs comme les inégalités économiques, l'accès limité aux ressources, ou des différences dans les opportunités éducatives et professionnelles.

Pourquoi les comportements à risque et les comportements de santé ne sont-ils pas opposés ? : Parce que certains comportements à risque peuvent devenir des comportements de santé s'ils sont modifiés. Par exemple, arrêter de fumer transforme un comportement à risque en un choix bénéfique pour la santé.

Les déterminants de la santé sont uniquement externes à l'individu ? : Non, ils incluent à la fois des facteurs externes (comme l'environnement social et physique) et internes (comme les comportements individuels, les choix de vie et les prédispositions génétiques).

Un environnement immédiat peut-il influencer la santé au même titre que les déterminants sociaux ? : Oui, l’environnement immédiat, comme le logement, l’accès à l’éducation ou aux soins, peut avoir un impact sur la santé, mais il s'agit d'un facteur spécifique au contexte individuel, tandis que les déterminants sociaux sont plus larges et incluent des éléments structurants de la société.

Les normes sociales et les valeurs culturelles sont-elles la même chose ? : Non, les normes sociales sont des comportements attendus dans une société ou un groupe donné, tandis que les valeurs culturelles sont les croyances et principes partagés qui définissent ce qui est jugé important ou souhaitable dans une culture.

Les déterminants de la santé incluent-ils les choix personnels ? : Oui, les choix personnels, comme l'alimentation, l'activité physique, et le tabagisme, sont des déterminants importants de la santé, mais ils sont influencés par des facteurs plus larges comme l’environnement social et les conditions de vie.

Les facteurs environnementaux incluent-ils uniquement les conditions climatiques ? : Non, les facteurs environnementaux incluent également des éléments comme la pollution de l'air, les conditions de logement, et l'accès à des infrastructures comme les parcs ou les équipements de santé.

Est-ce que les déterminants génétiques déterminent toujours le résultat de la santé ? : Non, bien que les gènes jouent un rôle dans certaines maladies, les déterminants environnementaux et sociaux peuvent avoir un impact tout aussi important, et dans de nombreux cas, modifier ces facteurs peut réduire le risque de développer certaines pathologies.

Pourquoi peut-on parler d’interaction entre les différents déterminants ? : Parce que les déterminants (sociaux, économiques, biologiques, environnementaux) n'agissent pas isolément, mais interagissent entre eux. Par exemple, un individu avec un faible revenu peut être exposé à des conditions de vie moins saines, ce qui aggrave les risques de maladies malgré des choix de santé relativement bons.

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Liaisons enseignements et programmes

Idées ou Réflexions liées à son enseignement

Voici des stratégies pour favoriser des changements conceptuels et aider les élèves à surmonter les confusions, nuances, erreurs et difficultés liées aux **déterminants** :

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• Clarification des différences entre les types de déterminants :

Pour éviter la confusion entre les différents types de déterminants (définis, indéfinis, partitifs, possessifs, etc.), il est utile de créer des tableaux comparatifs clairs et de les utiliser régulièrement en classe. Par exemple, un tableau qui montre les différences d’usage entre "le", "un", "du", et "mon" peut aider à clarifier la fonction de chaque type. *Exemple* : - **Le** chien (article défini, un chien précis) - **Un** chien (article indéfini, un chien quelconque) - **Du** pain (article partitif, une partie de quelque chose) - **Mon** livre (déterminant possessif, propriété).

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• Utilisation d'exemples concrets :

Les exemples concrets permettent de rendre les règles des déterminants plus tangibles. Pour montrer l’importance de l’accord entre le déterminant et le nom, il est possible d'utiliser des images ou des objets en classe. Par exemple, on peut montrer une image de deux chiens (masculins) et une image de deux chattes (féminins), puis demander aux élèves de choisir les déterminants appropriés : « **Les** chiens » et « **Les** chattes ».

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• Pratique des accords en genre et en nombre :

Des exercices réguliers d’accord entre les déterminants et les noms en genre et en nombre permettent aux élèves de bien saisir cette règle essentielle. Par exemple, il est utile de proposer des exercices de transformation de phrases avec des noms singuliers et pluriels : « **Le** chat -> **Les** chats », « **La** table -> **Les** tables ». Ces exercices permettent de renforcer la règle tout en faisant varier les situations.

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• Utilisation de stratégies visuelles pour la distinction des articles :

Les élèves peuvent mieux comprendre les différences entre les articles définis, indéfinis et partitifs en les associant à des couleurs distinctes dans des exercices écrits. Par exemple, les articles définis pourraient être soulignés en bleu, les indéfinis en rouge, et les partitifs en vert. Cela leur permet de visualiser les types de déterminants et de mieux comprendre leurs usages.

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• Exercices de reformulation :

Encourager les élèves à reformuler des phrases avec des déterminants différents permet de comprendre les nuances de sens qu’ils apportent. Par exemple, demander aux élèves de transformer « **Le** gâteau est délicieux » en « **Un** gâteau est délicieux » ou « **Ce** gâteau est délicieux » et d’expliquer les changements de sens (spécificité, quantité, etc.) renforce la compréhension des différents types de déterminants.

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• Approche par les erreurs fréquentes :

En analysant les erreurs fréquentes en classe (comme l’accord incorrect entre le déterminant et le nom), il est important de les aborder systématiquement à l’aide d’exemples corrigés. *Exemple* : un élève qui dit « **Les** homme » peut être invité à reformuler la phrase en expliquant pourquoi « **Les** hommes » est la forme correcte. Cette approche permet de rectifier les erreurs et d’intégrer des règles d’accord de manière active.

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• Révision des articles contractés :

Les articles contractés comme « au », « du », « des » peuvent être difficiles à maîtriser. Une bonne stratégie est d’introduire des jeux de rôle où les élèves pratiquent ces contractions dans des phrases courantes. Par exemple, dans une activité de dialogue, ils peuvent être invités à demander : « Est-ce que je peux aller **au** cinéma ? » ou « Je vais **du** parc au supermarché », en insistant sur la contraction de l’article et la préposition.

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• Contextualisation des déterminants dans des textes :

Lire et analyser des textes avec une attention particulière aux déterminants permet aux élèves de comprendre comment ils fonctionnent dans des contextes réels. Par exemple, un extrait de livre ou un article peut être utilisé pour identifier et discuter les différents types de déterminants. Ensuite, des questions peuvent être posées pour tester leur compréhension : "Pourquoi ici utilisons-nous **le** et pas **un** ?" ou "Quelle est la différence entre **du** et **des** dans ce passage ?".

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• Utilisation de la comparaison avec d’autres langues :

Si les élèves ont une autre langue maternelle, il peut être utile de comparer les déterminants français avec ceux de leur langue pour clarifier les concepts. Par exemple, dans certaines langues comme l'anglais, il n'y a pas de distinction entre l’article défini et l’article partitif, ce qui peut rendre l’apprentissage du français plus complexe. Comparer des exemples dans les deux langues permet de surmonter les confusions.

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• Exercices de compréhension orale et écrite :

Pour aider les élèves à maîtriser les différents types de déterminants, il est essentiel de leur proposer des exercices de compréhension orale et écrite, avec des dialogues et des passages narratifs. Par exemple, un exercice d’écoute pourrait inclure une conversation entre deux personnes où les déterminants sont utilisés de manière variée. Les élèves doivent identifier les types d’articles utilisés et expliquer leur choix. Cela les aide à percevoir comment les déterminants fonctionnent dans un contexte naturel.

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• Jeux de cartes ou de bingo :

Utiliser des jeux comme le bingo ou des cartes de correspondance où les élèves doivent associer un nom avec le déterminant correct peut être une façon ludique d’apprendre les règles d’utilisation des déterminants. Par exemple, un jeu de cartes peut contenir des images d’objets et des cartes avec des déterminants (le, la, un, des). Les élèves doivent choisir la bonne carte pour chaque image. Cela permet une révision active et amusante des différentes règles.

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Ressources éducatives et académiques

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Autres ressources

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Bibliographie

Pour citer cette page: (determinants enseignement de base)

ABROUGUI, M & al, 2024. Les determinants enseignement de base. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Les_determinants_enseignement_de_base>, consulté le 10, janvier, 2025

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