Différences entre versions de « Tampon hygiénique »

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Il existe plusieurs tailles de tampons hygiéniques, afin d'adapter au mieux la garniture au débit des menstruations.  
 
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Le tampon hygiénique représente une alternative intéressante à la serviette hygiénique, bien qu'il jouisse parfois d'une mauvaise réputation auprès des toutes jeunes filles. Ainsi, un certain nombre de légendes entourent cet objet.  
 
Le tampon hygiénique représente une alternative intéressante à la serviette hygiénique, bien qu'il jouisse parfois d'une mauvaise réputation auprès des toutes jeunes filles. Ainsi, un certain nombre de légendes entourent cet objet.  
 
* les jeunes filles vierges peuvent porter des tampons hygiéniques.
 
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* Les tampons ne sont pas stérilisés.
 
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* Les tampons ne sont pas en coton mais majoritairement en viscose.
 
* Les tampons ne sont pas en coton mais majoritairement en viscose.
* les tampons ne sont pas '''toxiques'''. Cette croyance est due au fait que sur les notices d'utilisation systématiquement vendues avec les tampons, est présenté un avertissement sur les risques du « [[syndrome du choc toxique]] » (SCT).
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* les tampons ne sont pas '''toxiques'''. Cette croyance est due au fait que sur les notices d'utilisation systématiquement vendues avec les tampons, est présenté un avertissement sur les risques du « [[Syndrome Choc Toxique]] » (SCT).
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* [[Hygiène intime: tampons | Liste de questions sur les tampons]]
  
 
==L'impact de la fabrication de tampons sur l'environnement==
 
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* [[Hygiène intime féminine]]
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Version actuelle datée du 22 février 2009 à 23:42

Tampon hygiénique avec applicateur
Schéma du positionnement d'un tampon.

Un tampon hygiénique ou tampon périodique est un dispositif absorbant jetable, le plus souvent en viscose parfois agrémenté d'un voile de coton, inséré dans le vagin comme protection hygiénique afin d'absorber le sang pendant les menstruations.

Histoire

Les égyptiennes de la noblesse pharaonique utilisaient des petites baguettes en bois entourées de lin, de coton ou de laine. L'idée est présente dans de nombreuses civilisations (grecques, romaines, japonaises). La représentation du corps féminin dans les religions monothéistes n'a pas encouragé cette pratique.

En 1931 un médecin américain, le Dr Earl Haas, eut l'idée de reprendre le principe du tampon chirurgical pour remplacer les serviettes hygiéniques, source d'infections. Pour éviter que ce tampon ne soit contaminé, par des mains (sales) lors de son introduction, il inventa un tube applicateur aseptisé et un cordon cousu au tampon. Il baptisa son invention Tampax en contractant les mots tampons et pack le mot tampax fait partie des marques utilisées comme noms. Il fit breveter son invention le 19 novembre 1931 mais échoua dans sa tentative de rendre publique son invention.

1933, une femme d'affaires de Denver, Gertrude Tenderich, racheta la licence pour 32 000$. L’utilisation du tampon hygiénique se généralisa après la Seconde Guerre Mondiale.

1951 : Tampax est lancé en France.

en 1997 : Tampax est racheté par Procter & Gamble.

Fabrication

Les tampons sont blanchis au chlore. L’émission « World in Action », programmée à la télévision anglaise en 1989, a attiré l’attention sur les effets et les origines de la pollution à la dioxine et son implication dans la production de produit d’hygiène

Composition

Aucun fabricant n'imprime sur les boîtes la composition de ses tampons, il est difficile de savoir ce que contient exactement un tampon.

Sur son site la marque Tampax indique que ces tampons sont en viscose (rayonne en anglais) depuis 25 ans. C'est le cas de la majorité des tampons actuels qui sont majoritairement en viscose mélangée à un peu de coton.

Il existe une marque de tampon biologique Nutracare qui propose des tampons totalement naturels et composés à 100 % de coton biologique non blanchi au chlore, sans plastique, sans parfum.

Présentation

Les tampons sont vendus sous deux formes.

  • Avec applicateur, en carton ou en plastique. Le tampon est placé à l'intérieur d'un dispositif composé de deux tubes, dont l'un est légèrement plus petit que l'autre (l'applicateur). On pousse le tampon en faisant coulisser les tubes, ce qui diminue les risques d'infection en évitant tout contact entre les doigts et la vulve.
  • Sans applicateur. Le tampon, enveloppé dans une pellicule de plastique, est destiné à être poussé avec le doigt, ce qui requiert de s'être lavé les mains avant et de le refaire après. Ils prennent moins de place et sont légèrement moins chers.

Il existe plusieurs tailles de tampons hygiéniques, afin d'adapter au mieux la garniture au débit des menstruations.

Idées reçues et questions

Idées reçues et questions

Le tampon hygiénique représente une alternative intéressante à la serviette hygiénique, bien qu'il jouisse parfois d'une mauvaise réputation auprès des toutes jeunes filles. Ainsi, un certain nombre de légendes entourent cet objet.

  • les jeunes filles vierges peuvent porter des tampons hygiéniques.
  • Les tampons ne sont pas stérilisés.
  • Les tampons ne sont pas en coton mais majoritairement en viscose.
  • les tampons ne sont pas toxiques. Cette croyance est due au fait que sur les notices d'utilisation systématiquement vendues avec les tampons, est présenté un avertissement sur les risques du « Syndrome Choc Toxique » (SCT).

Questions sur les tampons

L'impact de la fabrication de tampons sur l'environnement

Les procédés de fabrication des protections périodiques jetables sont très polluants et utilisent des produits chimiques (plastiques, résines, liants, fabrication de fibres synthétiques comme la rayonne, blanchiment etc.). L'O.N.G. Greenpeace affirme que cette industrie est l'une des plus polluantes du monde. L'argumentation hygiéniste conduit à une surenchère d'emballage (plastique individuel, boîte, applicateurs en carton ou en plastique etc). La gestion de ces déchets, majoritairement non dégradables, est problématique. Les protections périodiques jetables sont le plus souvent incinérés mais aussi enfouit sur des sites de déchets. Ces protections mettent 500 ans à se dégrader et sont une source microbienne. Les tampons et les applicateurs sont jetés dans les toilettes. Ils se retrouvent dans les océans et posent de nombreux problèmes aux poissons et aux mammifères aquatiques.

Uniquement pour la France, environ 16 millions de femmes sont en âge d'avoir des règles[1]. Une seule femme utilise, en moyenne, 3 tampons ou 3 serviettes jetables pendant 4 jours tous les mois, le total est de 144 jetables sur une année, en multipliant ce chiffre par le nombre de femmes françaises, le résultat impressionnant est de : 2 304 000 000 tampons et serviettes jetées en un an dans un seul pays.

Il existe des alternatives écologiques aux tampons comme la coupelle menstruelle ou les éponges menstruelles.


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