Différences entre versions de « Finalisme »

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* PHILOS. Système de pensée qui admet la finalité comme principe d'explication des phénomènes dans l'univers en général ou dans un domaine limité. Finalisme radical; finalisme chrétien (V. final ex. 2).Mécanisme et finalisme sont trop loin l'un de l'autre (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 92):
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[[ PHILOS]]. Système de pensée qui admet la finalité comme principe d'explication des phénomènes dans l'univers en général ou dans un domaine limité. Finalisme radical; finalisme chrétien (V. final ex. 2).Mécanisme et finalisme sont trop loin l'un de l'autre (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 92):
 
Les prophètes juifs, suivant leur idée que les révolutions des empires n'ont qu'un but, l'accomplissement des volontés de Iahvé sur Israël, sont (...) les fondateurs de la philosophie de l'histoire, c'est-à-dire de la tentative d'assujettir tous les événements à un finalisme providentiel. Renan, Hist. peuple Isr.,t. 3, 1891, p. 468.
 
Les prophètes juifs, suivant leur idée que les révolutions des empires n'ont qu'un but, l'accomplissement des volontés de Iahvé sur Israël, sont (...) les fondateurs de la philosophie de l'histoire, c'est-à-dire de la tentative d'assujettir tous les événements à un finalisme providentiel. Renan, Hist. peuple Isr.,t. 3, 1891, p. 468.
 
Prononc. : [finalism̥]. Étymol. et Hist. 1890 (Renan, Avenir sc., p. 258).
 
Prononc. : [finalism̥]. Étymol. et Hist. 1890 (Renan, Avenir sc., p. 258).
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« Ainsi donc, toutes les fois que les choses se produisent accidentellement comme elles se seraient produites en ayant un but, elles subsistent et se conservent, parce qu'elles ont pris spontanément la condition convenable ; mais celles où il en est autrement périssent ou ont péri. » (Ibid. ; cet évolutionnisme rudimentaire est celui d'Empédocle.)
 
« Ainsi donc, toutes les fois que les choses se produisent accidentellement comme elles se seraient produites en ayant un but, elles subsistent et se conservent, parce qu'elles ont pris spontanément la condition convenable ; mais celles où il en est autrement périssent ou ont péri. » (Ibid. ; cet évolutionnisme rudimentaire est celui d'Empédocle.)
 
*Pourtant, Aristote critique ce point de vue aussitôt après l'avoir exposé, et adopte une position finaliste. L'idée de finalité lui semble s'imposer du fait de la régularité des phénomènes naturels. En effet, leur répétition suppose un ordre des natures, tandis que le hasard ne produit que des coïncidences fortuites : le hasard peut faire tomber un dé plusieurs fois successivement sur le six, mais si ce chiffre sort systématiquement, on en conclura nécessairement que le dé est pipé, c'est-à-dire « étudié pour » aboutir à ce résultat. De même dans la nature, où l'intelligence peut distinguer entre les coïncidences fortuites et les phénomènes qui se produisent systématiquement :
 
 
« On ne trouve point que ce soit un hasard ni une chose accidentelle qu'il pleuve fréquemment en hiver ; mais c'est un hasard, au contraire, s'il pleut quand le soleil est dans la constellation du chien. Ce n'est pas davantage un hasard qu'il y ait de grandes chaleurs durant la canicule ; mais c'en est un qu'il y en ait en hiver. (…) On entend par choses naturelles toutes celles qui, mues continûment par un principe qui leur est intime, arrivent à une certaine fin. De chacun de ces principes, ne sort pas pour chaque espèce de chose un résultat identique, de même qu'il n'en sort pas un résultat arbitraire ; mais toujours le principe tend au même résultat, à moins d'obstacle qui l'arrête. (…) Quand c'est toujours ou du moins le plus ordinairement qu'une chose arrive, ce n'est plus ni par accident ni par hasard ; or, dans la nature, les choses se produisent éternellement de la même façon, si rien ne s'y oppose. » (Ibid.)
 
 
*Le finalisme d'Aristote est une application de sa théorie des quatre causes de la substance : Pour lui, il n'y a pas lieu d'opposer causes efficientes et cause finale : celles-là sont subordonnées à celle-ci, comme des moyens mis en œuvre pour arriver à un but. La fin qu'on observe dans la nature en dernière analyse, c'est la conservation des formes naturelles : « La forme étant une fin, et tout le reste s'ordonnant en vue de la fin et du but, on peut dire que la forme est le pourquoi des choses et leur cause finale. » (Ibid.) Il s'agit donc d'une finalité immanente à la nature, laquelle œuvre ainsi à sa propre conservation. Il n'y a pas de créateur, mais seulement un « Premier moteur » qui meut l'univers tout entier en tant que cause finale ultime.
 
  
 
*La position d'Aristote est donc en retrait[En quoi ?] sur celle de Socrate et de Platon (cf. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent.
 
*La position d'Aristote est donc en retrait[En quoi ?] sur celle de Socrate et de Platon (cf. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent.
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« Les yeux n’ont pas été créés, comme tu pourrais le croire, pour nous permettre de voir au loin ; ce n’est pas davantage pour nous permettre de marcher à grands pas que l’extrémité des jambes et des cuisses s’appuie et s’articule sur les pieds ; non plus que les bras que nous avons attachés à de solides épaules, les mains qui nous servent des deux côtés ne nous ont été donnés pour subvenir à nos besoins. Interpréter les faits de cette façon, c’est faire un raisonnement qui renverse l’ordre des choses : c’est mettre partout la cause après l’effet. Aucun organe de notre corps, en effet, n' a été créé pour notre usage, mais c’est l’organe qui crée l’usage. La vision n’existait pas avant la naissance des yeux, non plus que la parole avant la création de la langue : c’est bien plutôt l’existence de la langue qui a précédé de loin la parole et les oreilles existaient bien avant que ne fût entendu un son. En bref, tous les organes, à mon avis, existèrent avant qu’on en fît usage. Ils n’ont donc pas pu être créés en vue de leur fonction. » (Lucrèce, De Natura rerum, IV, v. 824-842)
 
« Les yeux n’ont pas été créés, comme tu pourrais le croire, pour nous permettre de voir au loin ; ce n’est pas davantage pour nous permettre de marcher à grands pas que l’extrémité des jambes et des cuisses s’appuie et s’articule sur les pieds ; non plus que les bras que nous avons attachés à de solides épaules, les mains qui nous servent des deux côtés ne nous ont été donnés pour subvenir à nos besoins. Interpréter les faits de cette façon, c’est faire un raisonnement qui renverse l’ordre des choses : c’est mettre partout la cause après l’effet. Aucun organe de notre corps, en effet, n' a été créé pour notre usage, mais c’est l’organe qui crée l’usage. La vision n’existait pas avant la naissance des yeux, non plus que la parole avant la création de la langue : c’est bien plutôt l’existence de la langue qui a précédé de loin la parole et les oreilles existaient bien avant que ne fût entendu un son. En bref, tous les organes, à mon avis, existèrent avant qu’on en fît usage. Ils n’ont donc pas pu être créés en vue de leur fonction. » (Lucrèce, De Natura rerum, IV, v. 824-842)
 
*Aux mécanistes, l'explication par les fins paraît donc une faute logique, une inversion de l'effet et de la cause qu'on peut illustrer par cette boutade attribuée à Henry Monnier : « La nature est prévoyante : elle a fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est la région où l'on boit le plus de cidre. ».
 
*Aux mécanistes, l'explication par les fins paraît donc une faute logique, une inversion de l'effet et de la cause qu'on peut illustrer par cette boutade attribuée à Henry Monnier : « La nature est prévoyante : elle a fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est la région où l'on boit le plus de cidre. ».
 
 
*Nourrie d'Aristote, la philosophie scolastique, représentée notamment par Thomas d'Aquin, répond à l'objection mécaniste par le moyen de la formule « Finis est prima in intentione, ultima in executione », qui concilie déterminisme et finalisme : la fin est première dans l'intention, ultime dans l'exécution. Ultime dans l'exécution : c'est bien parce que les éléments qui forment l'œil sont disposés de manière adéquate qu'il y a vue (déterminisme). Première dans l'intention : la structure de l'œil et son adéquation à la nature de la lumière supposent une intention ordonnatrice, et donc une Pensée préalable (finalisme), car ce n'est qu'en tant que conçue que la fin peut être une cause antérieure à ses effets.
 
  
 
*Aristote définit dans la recherche des causes la cause finale, qui est un but à atteindre. Le but (la fin) poursuivi devient la cause première, le début et non la fin de la chaîne. Elle est associée à une pensée consciente, intelligente, attribuée à la divinité créatrice. Le finalisme est donc l’idée que les choses se produisent à cause du but à atteindre. Cela va à l’encontre du mécanisme, soutenu par Descartes, qui se base sur des relations de cause à effet limitées au monde physique et exclue ainsi la considération des fins.
 
*Aristote définit dans la recherche des causes la cause finale, qui est un but à atteindre. Le but (la fin) poursuivi devient la cause première, le début et non la fin de la chaîne. Elle est associée à une pensée consciente, intelligente, attribuée à la divinité créatrice. Le finalisme est donc l’idée que les choses se produisent à cause du but à atteindre. Cela va à l’encontre du mécanisme, soutenu par Descartes, qui se base sur des relations de cause à effet limitées au monde physique et exclue ainsi la considération des fins.
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{{Conceptions erronées}}
 
{{Conceptions erronées}}
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*confondre finalisme et efficience( or la cause efficiente est le contraire de la cause finale )
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*Dogme finaliste :vouloir tout expliquer par le finalisme
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*vouloir expliquer un tel fonctionnement dans la nature susceptible à être fini à tout moment tout en rejetant la conception finaliste.
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*admettre que le finalisme est étranger aux préoccupations scientifiques de notre temps. La science ne recherche pas les causes finales. Son domaine est le déterminisme, non le finalisme.
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*confusion entre finalisme et créationnisme : cherchent, l'un comme l'autre, à s'accaparer quelque chose du domaine de la science.
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= Les contradictions du finalisme =
 
== Le problème du finalisme et du déterminisme ==
 
== Le problème du finalisme et du déterminisme ==
 
se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. Aristote a présenté les deux options possibles dans sa Physique. D'abord la position mécaniste, pour laquelle tout s'explique par les causes efficientes ou, si l'on préfère, par les lois aveugles de la nature. Leur combinaison aboutit accidentellement au monde naturel tel que nous le voyons :
 
se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. Aristote a présenté les deux options possibles dans sa Physique. D'abord la position mécaniste, pour laquelle tout s'explique par les causes efficientes ou, si l'on préfère, par les lois aveugles de la nature. Leur combinaison aboutit accidentellement au monde naturel tel que nous le voyons :
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*La position d'Aristote est donc en retrait[En quoi ?] sur celle de Socrate et de Platon (cf. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent.
 
*La position d'Aristote est donc en retrait[En quoi ?] sur celle de Socrate et de Platon (cf. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent.
  
*Le finalisme a été critiqué avant et après Aristote par [[les matérialistes]] tels qu'Empédocle, Démocrite, Épicure ou Lucrèce : expliquer les phénomènes par leur fin paraît en effet contraire au bon sens, puisqu'une cause précède ses effets. Ainsi pour Lucrèce, ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais l'organe qui crée la fonction ; ce n'est pas la vue qui fait que l'on a des yeux, mais les yeux qui permettent la vue :
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== Le finalisme a été critiqué avant et après Aristote par les matérialistes ==
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tels qu'Empédocle, Démocrite, Épicure ou Lucrèce : expliquer les phénomènes par leur fin paraît en effet contraire au bon sens, puisqu'une cause précède ses effets. Ainsi pour Lucrèce, ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais l'organe qui crée la fonction ; ce n'est pas la vue qui fait que l'on a des yeux, mais les yeux qui permettent la vue :
  
 
« Les yeux n’ont pas été créés, comme tu pourrais le croire, pour nous permettre de voir au loin ; ce n’est pas davantage pour nous permettre de marcher à grands pas que l’extrémité des jambes et des cuisses s’appuie et s’articule sur les pieds ; non plus que les bras que nous avons attachés à de solides épaules, les mains qui nous servent des deux côtés ne nous ont été donnés pour subvenir à nos besoins. Interpréter les faits de cette façon, c’est faire un raisonnement qui renverse l’ordre des choses : c’est mettre partout la cause après l’effet. Aucun organe de notre corps, en effet, n' a été créé pour notre usage, mais c’est l’organe qui crée l’usage. La vision n’existait pas avant la naissance des yeux, non plus que la parole avant la création de la langue : c’est bien plutôt l’existence de la langue qui a précédé de loin la parole et les oreilles existaient bien avant que ne fût entendu un son. En bref, tous les organes, à mon avis, existèrent avant qu’on en fît usage. Ils n’ont donc pas pu être créés en vue de leur fonction. » (Lucrèce, De Natura rerum, IV, v. 824-842)
 
« Les yeux n’ont pas été créés, comme tu pourrais le croire, pour nous permettre de voir au loin ; ce n’est pas davantage pour nous permettre de marcher à grands pas que l’extrémité des jambes et des cuisses s’appuie et s’articule sur les pieds ; non plus que les bras que nous avons attachés à de solides épaules, les mains qui nous servent des deux côtés ne nous ont été donnés pour subvenir à nos besoins. Interpréter les faits de cette façon, c’est faire un raisonnement qui renverse l’ordre des choses : c’est mettre partout la cause après l’effet. Aucun organe de notre corps, en effet, n' a été créé pour notre usage, mais c’est l’organe qui crée l’usage. La vision n’existait pas avant la naissance des yeux, non plus que la parole avant la création de la langue : c’est bien plutôt l’existence de la langue qui a précédé de loin la parole et les oreilles existaient bien avant que ne fût entendu un son. En bref, tous les organes, à mon avis, existèrent avant qu’on en fît usage. Ils n’ont donc pas pu être créés en vue de leur fonction. » (Lucrèce, De Natura rerum, IV, v. 824-842)
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La confusion entre les deux niveaux - aussi légitimes l'un que l'autre mais qui doivent être distingués ; voir par exemple la distinction célèbre de Dilthey entre sciences de l'esprit et sciences de la nature (explicatives) et sciences de l'esprit (compréhensives) - est à l'origine de bien des errements, entre autres dans le débat sur l'intelligent design, théorie dont la scientificité est douteuse. Mais la science n'a pas vocation à répondre aux questions ultimes, dont celle de la finalité fait partie ; c'est du moins le point de vue de Kant dans la Critique de la raison pure, lorsqu'il affirme une séparation complète de la métaphysique et des sciences empiriques.
 
La confusion entre les deux niveaux - aussi légitimes l'un que l'autre mais qui doivent être distingués ; voir par exemple la distinction célèbre de Dilthey entre sciences de l'esprit et sciences de la nature (explicatives) et sciences de l'esprit (compréhensives) - est à l'origine de bien des errements, entre autres dans le débat sur l'intelligent design, théorie dont la scientificité est douteuse. Mais la science n'a pas vocation à répondre aux questions ultimes, dont celle de la finalité fait partie ; c'est du moins le point de vue de Kant dans la Critique de la raison pure, lorsqu'il affirme une séparation complète de la métaphysique et des sciences empiriques.
  
*Le finalisme rejeté avec vigueur par les évolutionnistes darwiniens est celui-là, celui qui associe l’apparition d’un organe à un plan, à une intention.
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== Le finalisme rejeté avec vigueur par les évolutionnistes darwiniens ==
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celui qui associe l’apparition d’un organe à un plan, à une intention.
  
 
== le finalisme est incompatible avec le panthéisme ==  
 
== le finalisme est incompatible avec le panthéisme ==  
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Par exemple, quand un élève affirme que l'homme n'est pas un animal, il renonce à sa fusion affective avec la nature. Cette séparation, condition nécessaire pour mener à bien une observation raisonnée sur le vivant, n'est pas pour autant suffisante pour engager un processus de décentration, c'est-à-dire renoncer à l'anthropocentrisme. Le travail pédagogique ne peut donc se limiter à rappeler que la vie s'est développée sur Terre depuis plus de trois milliards d'années sans la présence de l'homme. Une telle présentation peut même renforcer l'idée selon laquelle l'homme est l'accomplissement de l'évolution, et que jamais il ne connaîtra d'extinction.
 
Par exemple, quand un élève affirme que l'homme n'est pas un animal, il renonce à sa fusion affective avec la nature. Cette séparation, condition nécessaire pour mener à bien une observation raisonnée sur le vivant, n'est pas pour autant suffisante pour engager un processus de décentration, c'est-à-dire renoncer à l'anthropocentrisme. Le travail pédagogique ne peut donc se limiter à rappeler que la vie s'est développée sur Terre depuis plus de trois milliards d'années sans la présence de l'homme. Une telle présentation peut même renforcer l'idée selon laquelle l'homme est l'accomplissement de l'évolution, et que jamais il ne connaîtra d'extinction.
 
Aider l'élève à prendre conscience que sa conception de l'histoire de la vie est intimement liée à son champ de croyances, c'est l'aider à un travail de distanciation sur son propre référentiel de convictions. C'est aussi intégrer que biologie de l'évolution et religion n'ont pas le même regard sur la nature. Il s'agit, en réalité, de deux visions culturelles de la nature. Là où la science satisfait un besoin de connaissances, la religion répond, quant à elle, à un besoin de justification de l'existence de l'univers, de la Terre, de la vie. La reconnaissance de cette dualité irréductible entre science et religion est, en soi, un objectif pédagogique.
 
 
Néanmoins, l'action pédagogique n'a pas à exclure d'autres approches de la nature : religieuse, artistique, philosophique, etc., ni vocation à opposer biologie de l'évolution et religion, mais à préciser que toutes deux appartiennent à des registres de pensée différents.
 
  
 
Dans la pensée religieuse, l'histoire est conçue comme la perspective d'un projet transcendantal (finalité a priori), tandis qu'en biologie de l'évolution, elle est décrite comme une rétrospective, intelligible uniquement en termes de mécanismes naturels (finalité a posteriori ou téléonomie) sans préciser ni direction ni but.
 
Dans la pensée religieuse, l'histoire est conçue comme la perspective d'un projet transcendantal (finalité a priori), tandis qu'en biologie de l'évolution, elle est décrite comme une rétrospective, intelligible uniquement en termes de mécanismes naturels (finalité a posteriori ou téléonomie) sans préciser ni direction ni but.
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« On ne trouve point que ce soit un hasard ni une chose accidentelle qu'il pleuve fréquemment en hiver ; mais c'est un hasard, au contraire, s'il pleut quand le soleil est dans la constellation du chien. Ce n'est pas davantage un hasard qu'il y ait de grandes chaleurs durant la canicule ; mais c'en est un qu'il y en ait en hiver. (…) On entend par choses naturelles toutes celles qui, mues continûment par un principe qui leur est intime, arrivent à une certaine fin. De chacun de ces principes, ne sort pas pour chaque espèce de chose un résultat identique, de même qu'il n'en sort pas un résultat arbitraire ; mais toujours le principe tend au même résultat, à moins d'obstacle qui l'arrête. (…) Quand c'est toujours ou du moins le plus ordinairement qu'une chose arrive, ce n'est plus ni par accident ni par hasard ; or, dans la nature, les choses se produisent éternellement de la même façon, si rien ne s'y oppose. » (Ibid.)
 
« On ne trouve point que ce soit un hasard ni une chose accidentelle qu'il pleuve fréquemment en hiver ; mais c'est un hasard, au contraire, s'il pleut quand le soleil est dans la constellation du chien. Ce n'est pas davantage un hasard qu'il y ait de grandes chaleurs durant la canicule ; mais c'en est un qu'il y en ait en hiver. (…) On entend par choses naturelles toutes celles qui, mues continûment par un principe qui leur est intime, arrivent à une certaine fin. De chacun de ces principes, ne sort pas pour chaque espèce de chose un résultat identique, de même qu'il n'en sort pas un résultat arbitraire ; mais toujours le principe tend au même résultat, à moins d'obstacle qui l'arrête. (…) Quand c'est toujours ou du moins le plus ordinairement qu'une chose arrive, ce n'est plus ni par accident ni par hasard ; or, dans la nature, les choses se produisent éternellement de la même façon, si rien ne s'y oppose. » (Ibid.)
 
Descartes (1596-1650) conçoit la nature comme une grande machine, dont le fonctionnement s’explique par l’agencement, entre elles, des différentes parties de la machine. Les animaux doivent être étudiés comme on étudie les automates : les organes ne sont que des rouages ; la vie équivaut à un mouvement, à une impulsion initiale, qui se transmet de pièces en pièces. Descartes propose donc d’étudier le vivant comme on étudie les « automates » ou les « machines mouvantes ». Il reconnaît toutefois que cette « machine mouvante » qu’est le corps humain (ou les corps des animaux) est autrement plus complexe que ne le sont les machines : « ayant été faite des mains de Dieu [elle] est incomparablement mieux ordonnée, et en soi des mouvements plus admirables, qu’aucune de celles qui ont pu être inventées par les hommes » (Discours de la Méthode, Cinquième partie).
 
  
 
=Le primat des causes finales=
 
=Le primat des causes finales=
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*Le finalisme d'Aristote est une application de sa théorie des quatre causes de la substance : Pour lui, il n'y a pas lieu d'opposer causes efficientes et cause finale : celles-là sont subordonnées à celle-ci, comme des moyens mis en œuvre pour arriver à un but. La fin qu'on observe dans la nature en dernière analyse, c'est la conservation des formes naturelles : « La forme étant une fin, et tout le reste s'ordonnant en vue de la fin et du but, on peut dire que la forme est le pourquoi des choses et leur cause finale. » (Ibid.) Il s'agit donc d'une finalité immanente à la nature, laquelle œuvre ainsi à sa propre conservation.Il n'y a pas de créateur, mais seulement un « Premier moteur » qui meut l'univers tout entier en tant que cause finale ultime.
 
*Le finalisme d'Aristote est une application de sa théorie des quatre causes de la substance : Pour lui, il n'y a pas lieu d'opposer causes efficientes et cause finale : celles-là sont subordonnées à celle-ci, comme des moyens mis en œuvre pour arriver à un but. La fin qu'on observe dans la nature en dernière analyse, c'est la conservation des formes naturelles : « La forme étant une fin, et tout le reste s'ordonnant en vue de la fin et du but, on peut dire que la forme est le pourquoi des choses et leur cause finale. » (Ibid.) Il s'agit donc d'une finalité immanente à la nature, laquelle œuvre ainsi à sa propre conservation.Il n'y a pas de créateur, mais seulement un « Premier moteur » qui meut l'univers tout entier en tant que cause finale ultime.
 
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<!--------- Commencez les modifications Typologie - Conceptions ---------------------->
  
|Conception-Type-1=
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|Conception-Type-1=Philosophie
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|Conception-Type-2=Courant de pensée
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|Conception-Type-4=Histoire des sciences
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+
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+
|Conception-Type-9=Panthéisme
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 +
|Conception-Type-11=Créationnisme
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}}<!-- ********************* FIN Fiche Typologie - Conceptions *********************-->
 
}}<!-- ********************* FIN Fiche Typologie - Conceptions *********************-->
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<!----*** Commencez les modifications Conceptions-ou-Concepts liés ***----->
 
<!----*** Commencez les modifications Conceptions-ou-Concepts liés ***----->
  
|Concept-lié-1=
+
|Concept-lié-1=Nature
|Concept-lié-2=
+
|Concept-lié-2=Vie
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+
|Concept-lié-3=Biologie
|Concept-lié-4=
+
|Concept-lié-4=Finalité
|Concept-lié-5=
+
|Concept-lié-5=Causalité
|Concept-lié-6=
+
|Concept-lié-6=Efficience
|Concept-lié-7=
+
|Concept-lié-7=Religion
|Concept-lié-8=
+
|Concept-lié-8=Dieu
|Concept-lié-9=
+
|Concept-lié-9=Perspective téléologique
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+
|Concept-lié-10=Zoologie
  
 
}}<!-- ****************** FIN Concepts liés aux conceptions ************-->
 
}}<!-- ****************** FIN Concepts liés aux conceptions ************-->
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<!-- Remplacez, Adaptez, Ajoutez ou Supprimez les images et lignes non utilisées-->
 
<!-- Remplacez, Adaptez, Ajoutez ou Supprimez les images et lignes non utilisées-->
Image:Definition-graphique-concept1.png|Titre de Votre Image 1
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Image:Finalisme A.png|Finalisme et téléologie
Image:Definition-graphique-concept2.png|Titre de Votre Image 2
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Image:Fnalisme B.jpeg|Finalisme le miroir du temps
Image:Definition-graphique-concept3.png|Titre de Votre Image 3
+
Image:finalisme C.jpeg|Finalisme selon Aristote
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Image:finalisme D.jpeg|La cause finale
  
 
</gallery><!-- ************** Fin modification images***************************-->
 
</gallery><!-- ************** Fin modification images***************************-->
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<!-- ****************** Commercez les modifications pour les Vidéos *******************************************************-->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications pour les Vidéos *******************************************************-->
  
<youtube width="220" height="220">k0O8-0kPQmM</youtube>
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}}<!-- ************************* Fin modifications pour les Médias *******************************************************-->
 
}}<!-- ************************* Fin modifications pour les Médias *******************************************************-->
 
  
 
= {{Widget:Stratégie de changement conceptuelle : Solutions possibles}} =
 
= {{Widget:Stratégie de changement conceptuelle : Solutions possibles}} =
Ligne 301 : Ligne 297 :
 
<!-- Complétez les pointillés ou supprimez les lignes non utilisées          ----->
 
<!-- Complétez les pointillés ou supprimez les lignes non utilisées          ----->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ****************************-->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ****************************-->
 +
 
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=Quelques stratégies=
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*Il sera judicieux de montrer l'apport de cette doctrine dans la compréhension de l'histoire des sciences tout en référant à des textes et des études .
  
= Finalisme en biologie =
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*étudier cette doctrine en parallèle avec l'épistémologie pour comprendre les causes de sa naissance .
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*Il est nécessaire de montrer les limites de ce courant de pensée à partir des exemples ainsi que son influence sur l'histoire des sciences.
 +
 
 +
*Aborder les courants de pensée en concordance avec le finalisme pou bien l' expliquer .
 +
 
 +
*Aborder les courant de pensés qui sont en discordance avec le finalisme .
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 +
*Organiser des débats scientifiques sur les apport-limites du finalisme
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 +
*Laisser les élèves s'exprimer :[[état de dévolution]],intervenir, poser des questions, interagir, chercher des argumentations ,et rectifier les conceptions
 +
en relation avec [[causalité et finalité]]
 +
 
 +
*Apprendre par socio-cognitif: interactions Élève-Élève et Élève-Enseignant.
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 +
*utiliser la problématisation.
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*Appliquer divers médiations didactiques pour traiter ce sujet .
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*Aider l'élève à prendre conscience que sa conception de l'histoire de la vie est intimement liée à son champ de croyances, c'est l'aider à un travail de distanciation sur son propre référentiel de convictions. C'est aussi intégrer que biologie de l'évolution et religion n'ont pas le même regard sur la nature. Il s'agit, en réalité, de deux visions culturelles de la nature. Là où la science satisfait un besoin de connaissances, la religion répond, quant à elle, à un besoin de justification de l'existence de l'univers, de la Terre, de la vie. La reconnaissance de cette dualité irréductible entre science et religion est, en soi, un objectif pédagogique.
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Néanmoins, l'action pédagogique n'a pas à exclure d'autres approches de la nature : religieuse, artistique, philosophique, etc., ni vocation à opposer biologie de l'évolution et religion, mais à préciser que toutes deux appartiennent à des registres de pensée différents.
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Dans la pensée religieuse, l'histoire est conçue comme la perspective d'un projet transcendantal (finalité a priori), tandis qu'en biologie de l'évolution, elle est décrite comme une rétrospective, intelligible uniquement en termes de mécanismes naturels (finalité a posteriori ou téléonomie) sans préciser ni direction ni but.
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Ne pas reconnaître cette différence de registre, c'est donner droit de citer au créationnisme, c'est subordonner les faits historiques à une possible interprétation religieuse. C'est confondre le déterminisme biologique de la sélection naturelle avec un finalisme historico-religieux. Enfin, c'est prendre le risque de laisser croire, à tort, qu'il existe une concurrence explicative sur l'origine et l'histoire du vivant entre science et religion .
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= Exemples de Finalisme en biologie =
  
 
== Finalisme,locomotion,zoologie ==
 
== Finalisme,locomotion,zoologie ==
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Pour bien délimiter les enjeux, notons que IA ne se prononce pas, sinon de manière très indirecte, sur la cause finale intentionnelle de la locomotion, ce que l’animal identifie comme son bien, réel ou apparent, à savoir l’objet de désir ou le désirable. IA aurait pu s’y intéresser, si l’on considère que l’animal se meut en vue de se nourrir, de se reproduire, de fuir un danger, etc. Toutes ces activités, en effet, supposent la représentation d’un objet de désir, positif ou négatif, et un mouvement dont l’origine psychique est la faculté désirante. Ces questions sont abordées, en revanche, dans le traité De l’âme, mais aussi dans MA, qui se place en quelque sorte au-delà des différences de locomotion, en se situant explicitement au niveau de la cause « commune » à tout type de mouvement local – marche, vol, nage –, cause commune que la lecture de ce traité permet précisément d’identifier comme le bien particulier qui constitue pour l’animal l’objet de son désir. Le IA, peut-être par complémentarité, ne s’occupe pas pour sa part de la finalité intentionnelle et objective, c’est-à-dire des buts externes que l’animal poursuit sciemment et volontairement dans telles ou telles circonstances particulières. Il prend la locomotion elle-même comme fin et analyse les moyens que la nature met en œuvre pour l’atteindre. Ces moyens, je l’ai dit, consistent essentiellement dans l’agencement et la conformation des parties.
 
Pour bien délimiter les enjeux, notons que IA ne se prononce pas, sinon de manière très indirecte, sur la cause finale intentionnelle de la locomotion, ce que l’animal identifie comme son bien, réel ou apparent, à savoir l’objet de désir ou le désirable. IA aurait pu s’y intéresser, si l’on considère que l’animal se meut en vue de se nourrir, de se reproduire, de fuir un danger, etc. Toutes ces activités, en effet, supposent la représentation d’un objet de désir, positif ou négatif, et un mouvement dont l’origine psychique est la faculté désirante. Ces questions sont abordées, en revanche, dans le traité De l’âme, mais aussi dans MA, qui se place en quelque sorte au-delà des différences de locomotion, en se situant explicitement au niveau de la cause « commune » à tout type de mouvement local – marche, vol, nage –, cause commune que la lecture de ce traité permet précisément d’identifier comme le bien particulier qui constitue pour l’animal l’objet de son désir. Le IA, peut-être par complémentarité, ne s’occupe pas pour sa part de la finalité intentionnelle et objective, c’est-à-dire des buts externes que l’animal poursuit sciemment et volontairement dans telles ou telles circonstances particulières. Il prend la locomotion elle-même comme fin et analyse les moyens que la nature met en œuvre pour l’atteindre. Ces moyens, je l’ai dit, consistent essentiellement dans l’agencement et la conformation des parties.
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== Sélection naturelle et finalisme ==
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Sélection naturelle : principe universel, pendant scientifique du finalisme : explication de l'apparence de finalité car tendance automatique vers optima (locaux). Emerveillement sur la complexité de l'homme, de la vie, pas justifié : 4 milliards d'années d'évolution. Si la vie n'était pas bien organisée, nous ne pourrions pas le savoir (principe anthropique faible de l'astrophysique ; principe anthropique fort expliqué par la sélection naturelle).
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Ainsi la sélection naturelle peut-elle justifier certaines théories sur la finalité de la nature, qui restent ainsi valables même si leur fondement est faux.
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Ex : la nature est prévoyante, mais en fait disparition des espèces non adaptées. Différence =pas prévoyante pour tout le monde, mais le fait que la nature cherche toujours la meilleure solution reste vrai.
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* [[.................. ?]]
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* [[Qu'est ce que le finalisme ?]]
* [[.................. ?]]
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* [[Qui sont les principaux  penseurs finalistes ?]]
* [[.................. ?]]
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* [[Quelles sont les courants de pensées liés au finalisme ?]]
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* [[Quelles sont les courants de pensées opposés au finalisme ?]]
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* [[Quelle est la différence entre finalisme  et efficience?]]
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* [[Quelle est la relation entre causalité et finalité ?]]
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* [[Quelles sont les courants de pensées domaines influencés par le finalisme ?]]
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* [[Quelles sont les limites du finalisme ?]]
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* [[Jusqu'à quel point s'accord le finalisme et le créationnisme ?]]
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* [[Quelle  est la relation entre finalisme et téléologie ?]]
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* [[Comment influence le hasard sur le finalisme ?]]
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}}<!-- ******** Fin Fiche Didactique Questions ******************* -->
 
}}<!-- ******** Fin Fiche Didactique Questions ******************* -->
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* ..................                                                  
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*https://journals.openedition.org/philosant/577
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* ..................                                               
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*https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/un-finalisme-tempere-3912.php
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*https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1972_num_41_2_1674
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*https://fr.m.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9ologie 
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*http://spinozaetnous.org/wiki/Finalisme 
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*http://www.yann-ollivier.org/philo/Selection_naturelle_et_finalisme
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*https://www.aquaportail.com/definition-3538-finalisme.html     
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*http://www.educ-revues.fr/ARGOS/AffichageDocument.aspx?iddoc=32307 
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*https://www.maxicours.com/se/cours/y-a-t-il-une-science-du-vivant/
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}}<!-- ************* Fin Fiche Didactique Bibliographie *************** -->
 
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Version actuelle datée du 9 juin 2020 à 14:41


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