L'effet de serre est toujours anthropique

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l'effet de serre est toujours anthropique: lié à l'homme

Dans ce cas, le changement climatique est plutôt expliqué par un réchauffement climatique. Ce réchauffement est toujours d'origine humaine. L'homme, par ses activités telles que l'industrie, l'utilisation massive d'énergies fossiles, la circulation automobile ou l'agriculture, produit des gaz qui amplifient l'effet de serre naturel. Les principaux gaz à effet de serre sont :

  • La vapeur d'eau (H2O)

Ce gaz est le plus répandu des gaz à effet de serre et en plus celui qui a l'effet le plus important (55%) d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). Il provient des centrales électriques, de l'irrigation, des barrages, de la déforestation... mais les émissions d'origine humaine ne sont pas suffisantes pour perturber le cycle global de l'eau, car la planète en est déjà couverte aux 2/3 et l'eau ne s'accumule dans l'atmosphère pas plus d'une semaine.

  • Le gaz carbonique (CO2)

il est responsable à lui seul de 39% de l'effet de serre anthropique et sa durée de séjour dans l'atmosphère est de 100 ans d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). ce rapport explique que la moitié du CO2 contenu dans l'atmosphère serait produit par les Hommes : cela équivaut à 7 milliards de tonnes de carbone par an, soit 4 kg par habitant et par an. Ce gaz provient principalement de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), de certaines industries (par exemple pour la production du ciment) et de la déforestation, notamment en zone tropicale. Toutefois, la source de ce gaz peut aussi prévenir de la respiration des animaux et des végétaux.

Ils engendrent environ 7% de l'effet de serre anthropique d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). Ils ont un potentiel de réchauffement considérable : des milliers de fois celui du CO2 à masse égale et leur durée de séjour dans l'atmosphère peut aller jusqu'à 50 000 ans. Heureusement, leur teneur est infime par rapport à celle du CO2. Ils sont utilisés : - Comme gaz réfrigérants dans les systèmes de climatisation et les chaînes du froid (les émissions de ce poste proviennent essentiellement des fuites et mises à la décharge des systèmes de climatisation). - Comme gaz propulseurs dans des bombes aérosols : il s'agit des CFC (Chlorofluorocarbones) qui constituent une sous-famille des halocarbures. Le protocole de Montréal a décidé leur éradication progressive car, en plus d'être de puissants gaz à effet de serre, ils sont aussi responsables de la diminution de l'ozone stratosphérique. - Dans certains procédés industriels (fabrication de mousses plastiques, de composants d'ordinateurs ou de téléphones portables).

  • L'ozone (O3) troposphérique

Il engendre environ 2% de l'effet de serre anthropique d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). C'est une variante de l'oxygène qui est naturellement présent dans l'atmosphère. Dans la stratosphère, l'ozone arrête les ultraviolets du Soleil qui ont tendance à "casser" les liaisons chimiques indispensables à la vie. Il nous y est donc très utile : sans cette couche d'ozone stratosphérique la vie évoluée n'existerait probablement pas en dehors des océans. Dans la troposphère, l'ozone est un polluant très agressif. Il y est formé par l'Homme, à partir de la combustion des hydrocarbures. Bien que l'ozone soit un gaz surtout présent dans la stratosphère, ce gaz se forme sous l'effet de la foudre ou par réactions physico-chimiques entre différentes substances notamment le dioxyde d’azote (NO2) ce qui contredit les experts scientifiques du GIEC.

  • Le méthane (CH4)

Il engendre environ 2% de l'effet de serre anthropique d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). C'est un gaz 23 fois plus puissant que le CO2. Sa durée de séjour dans l'atmosphère est de 12 ans. Ce gaz est désormais pris en compte dans des accords internationaux tels que le protocole de Kyoto afin d'en réduire l'émission. Malgré tout, l'homme produit encore du méthane qui provient : - De la combustion, notamment des brûlis en zone tropicale. En effet, la combustion du bois est toujours une combustion imparfaite, qui libère dans l'atmosphère des composés mal ou pas brûlés, dont du méthane. - Des exploitations pétrolières et gazières, à cause des fuites de gaz naturel. - De l'élevage des ruminants (vaches, moutons, chèvres, yaks...) car les aliments qu'ils ingèrent fermentent dans leur estomac, en dégageant du méthane (il y a tout de même 20 millions de bovins en France : le poids des vaches est supérieur au poids des hommes !). - Des décharges d'ordures ménagères et du compostage, à cause du pourrissement. - De la culture du riz, car les zones humides en général émettent du méthane. Cependant, une grande quantité du méthane présente dans l'atmosphère est d'origine naturelle et donc provient des zones humides (marécages, marais,...). Celui-ci se forme quand un composé organique (un animal, une plante) se décompose (par fermentation ou putréfaction) en l'absence d'oxygène.

  • Le protoxyde d'azote (N2O)

Il engendre environ 2% de l'effet de serre anthropique d’après le rapport de GIEC (le 2ième rapport de GIEC, 1995). C'est un gaz 298 fois plus puissant que le CO2 qui provient de l'utilisation d'engrais azotés en agriculture, et de certains procédés chimiques. Sa durée de séjour dans l'atmosphère est de 120 ans. Ce gaz est aujourd'hui pris en compte dans des accords internationaux tels que le protocole de Kyoto afin d'en réduire l'émission. Mais, il est à noter que les principales sources de ce gaz proviennent aussi de la combustion incomplète des sols agricoles dégradés, des zones humides et les océans.