Différences entre versions de « Régime flexitarien »

De Didaquest
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 42 : Ligne 42 :
 
<!-- *************** Commercez les modifications *******************-->
 
<!-- *************** Commercez les modifications *******************-->
  
* Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale. Sa définition la plus large correspond à l'ovo-lacto-végétarisme, qui consiste à consommer des végétaux, des champignons et des aliments d'origine animale (comme le miel, les œufs, le lait ainsi que leurs produits dérivés). Il s'agit du végétarisme occidental classique1 dont les pratiquants étaient appelés « pythagoréens / pythagoriciens » jusqu'en 1847. Le végétarisme indien (hindou, jaïn et sikh), basé sur l'ahimsa (« non-violence »), autorise la consommation de produits laitiers (sous certaines conditionsnote 1) mais exclut les œufs (les Lois de Manu excluent aussi la consommation des champignons).
+
* Le flexitarisme est une pratique alimentaire qui consiste à être flexible dans la pratique végétarienne.
 +
* Le flexitarisme n’est pas un régime au sens strict du terme, mais plutôt un mode alimentaire visant à consommer moins de viande rouge et de poisson, sans pour autant y renoncer totalement. Le régime flexitarien a une forte composante écologique. Il prône une alimentation de qualité et respectueuse de l’environnement. Décryptage.
  
  
Ligne 51 : Ligne 52 :
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ****************-->
 
<!-- ****************** Commercez les modifications ****************-->
  
* ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................
+
* Le flexitarisme a émergé aux Etats-Unis dans les années 90, lorsque Mark Bittman, un journaliste du New-York Times, a tiré la sonnette d’alarme sur la trop grosse consommation en viande des Américains, évoquant notamment l’impact des gaz à effet de serre des ruminants sur la planète. Après avoir écrit plusieurs ouvrages sur le thème, ce dernier s’est battu sur les plateaux de télévision dans les années 2000 pour éveiller les consciences.
 +
Le flexitarisme, bien moins contraignant que le végétarisme, semblait ainsi être une bonne façon d’assurer la transition entre une alimentation très carnivore et une alimentation omnivore provenant d’une agriculture raisonnée....................................................................................................................................................................................................................................................................................................
  
 
}}<!-- ******** Fin Fiche Didactique Définition ******************* -->
 
}}<!-- ******** Fin Fiche Didactique Définition ******************* -->

Version du 15 mai 2019 à 13:42


Autres Fiches Conceptuelles
Posez une Question


(+)

Target Icon.pngVotre Publicité sur le Réseau Target Icon.png

Puce-didaquest.png Traduction


More-didaquest.png Traductions


Puce-didaquest.png Définition

Domaine, Discipline, Thématique


More-didaquest.png Justification


Définition écrite


  • Le flexitarisme a émergé aux Etats-Unis dans les années 90, lorsque Mark Bittman, un journaliste du New-York Times, a tiré la sonnette d’alarme sur la trop grosse consommation en viande des Américains, évoquant notamment l’impact des gaz à effet de serre des ruminants sur la planète. Après avoir écrit plusieurs ouvrages sur le thème, ce dernier s’est battu sur les plateaux de télévision dans les années 2000 pour éveiller les consciences.

Le flexitarisme, bien moins contraignant que le végétarisme, semblait ainsi être une bonne façon d’assurer la transition entre une alimentation très carnivore et une alimentation omnivore provenant d’une agriculture raisonnée....................................................................................................................................................................................................................................................................................................


More-didaquest.png Régime flexitarien - Historique (+)


Définition graphique




Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


More-didaquest.png Régime flexitarien - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • Pour des raisons religieuses, éthiques ou encore en réponse à la crise de la vache folle, de plus en plus de personne suivent le régime végétarien. En France, on estime qu’environ 2% de la population suit se régime.

Dans la mesure où il exclut les produits animaux, le régime végétalien peut engendrer des carences en protéines, en acides aminés essentiels, en vitamine B12, en fer. Pour éviter toute carence dommageable pour l’organisme, il est indispensable d’adapter son alimentation.

  • Les protéines animales sont à haute valeur biologique. Cela signifie qu’elles renferment les huit acides aminés essentiels dans des proportions adéquates. Au contraire, les protéines végétales (à l’exception du soja) sont souvent carencées en l’un de ces acides aminés. Il suffit qu’un seul fasse défaut pour que l’utilisation de la protéine soit compromise. Ainsi, il est nécessaire d’associer, au cours de la journée, des céréales et des légumineuses afin que tous les acides aminés essentiels soient réunis.
  • Les légumineuses, contenues dans les fèves, les pois et les lentilles, sont riches en lysine, acide aminé absent dans les céréales qui apportent quant à elles, la méthionine. Ainsi, en associant les deux, on dispose de tous les acides aminés indispensables.
  • Voici quelques exemples de combinaisons judicieuses :

Légumineuses + produits céréaliers Légumineuses + noix ou graines

  • Selon l’Association Américaine de Diététique, une alimentation végétale variée au cours de la journée suffirait à combler les besoins en protéines. Des céréales au petit-déjeuner et des légumineuses au dîner, par exemple, permettent à l’organisme de reconstituer des protéines complètes.
  • Indispensable à notre organisme, le fer permet aux globules rouges de transporter l’oxygène jusqu’aux cellules. Or le fer contenu dans les végétaux, dit non héminique, n’est assimilé par l’organisme qu’à hauteur de 5 %. A titre de comparaison, le fer héminique, d’origine animale, est assimilé à hauteur de 25% par l’organisme. En dehors de la viande, les aliments riches en fer sont : les lentilles, le persil, le cresson, le tofu, les germes de blé, les noix, les raisins secs, les épinards, les figues séchées, l’avocat et la betterave. La vitamine C permet d’augmenter son absorption par l’organisme. Il est donc recommandé d’ajouter du jus de citron dans la vinaigrette ou encore de consommer un fruit en fin de repas.
  • La vitamine B12 est essentiellement fournie par les aliments d’origine animale : abats, bœuf, agneau, coquillages, poissons gras, œufs, fromages. Les végétariens trouveront donc la vitamine B12 dans le riz, les œufs, le fromage ou le lait.

(+)


Puce-didaquest.png Erreurs ou confusions éventuelles



Puce-didaquest.png Questions possibles



Puce-didaquest.png Liaisons enseignements et programmes

Idées ou Réflexions liées à son enseignement



Aides et astuces



Education: Autres liens, sites ou portails




Puce-didaquest.png Bibliographie