Différences entre versions de « Éducation à la santé »
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+ | les pratiques éducatives au quotidien, influent sur la construction de l'identité et sur les apprentissages (Young, 1994). De plus, l'école ne peut agir seule, sans coordination avec les divers environnements sociaux qui exercent des influences majeures sur les enfants. De fait, la prise en compte du contexte, | ||
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+ | * L’École a une double mission : l'éducation à la santé des élèves et le suivi de leur santé. L’éducation à la santé est intégrée dans les programmes de l’école primaire. Chaque école, collège et lycée définit un programme d’éducation à la santé et l'enseignant est appelé détecter le contenu adéquat avec les programmes et l'intégrer dans des situations significatives et vécus afin d'atteindre les objectifs prévus. | ||
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Version du 12 décembre 2023 à 17:10
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Traduction
[[Modèle:Éducation à la santé]] (Français)
/ Health Education (Anglais)
/ التربية الصحية (Arabe)
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Justification
Définition écrite
'Qu'est ce qu'une éducation à la santé'
L' éducation à la santé est le processus par lequel les personnes ou les groupes de personnes apprennent les facteurs favorisants de la promotion, l'entretien ou la restauration de la santé.
L'OMS, en 1998, déclarait : « L'éducation pour la santé comprend la création délibérée de possibilités d'apprendre grâce à une forme de communication visant à améliorer les compétences en matière de santé, ce qui comprend l'amélioration des connaissances et la transmission d'aptitudes utiles dans la vie, qui favorisent la santé des individus et des communautés »1.
Cette définition comporte plusieurs éléments :
L’aspect délibéré est important, il suppose des actions pro-actives vers les personnes qui en ont le plus besoin et qui sont souvent les « dernières » à faire appel.
Il faut adapter la forme de la communication aux groupes visés.
Il s’agit d’accroître la compétence en matière de santé, d’acquérir des réflexes de santé positifs, tant au niveau communautaire, cela doit devenir un domaine d’appropriation, qu’au niveau de l’individu qui acquiert une certaine maîtrise le concernant dans ce domaine.
L'éducation à la santé consiste généralement à la prévention qui est une attitude ou l'ensemble des mesures à prendre pour éviter qu'une situation (sanitaire, sociale, environnementale ou économique…) ne se dégrade, ou qu'un accident, une épidémie ou une maladie ne survienne. Elle consiste à la protection: mesures visant à limiter l’étendue ou/et la gravité des conséquences d’un phénomène dangereux:
Prévention des accidents: accident, facteurs, sensibilisation et aide, danger et risque
Prévention des maladies: Niveaux de prévention, Hygiène de vie
Prévention des maladies ou d'une altération de la santé
Prévention de la mortalité infantile dans les pays en voie de développement
Prévention des inadaptations sociales
Prévention des accidents du travail
Prévention des accidents domestiques
Prévention des accidents de la route
Prévention du suicide
Formation aux premiers secours
Prévention néo-natale
) .
L'éducation à la santé désigne le processus d'acquisition de connaissances, de compétences et d'attitudes visant à promouvoir la santé individuelle et collective. Elle englobe une variété de sujets, y compris la prévention des maladies, la promotion du bien-être mental et physique, et le développement de comportements sains. |
Éducation à la santé - Historique (+)
Définition graphique
Infographie éducation à la sexualité
Concepts ou notions associés
Santé / Education / Prévention / Protection / Sensibilisation / Hygiène / Alimentation / Sommeil / Sport / Bien-être / Repos / Empowerment / Promotion à la santé / Drogues / Sexualité /
Éducation à la santé - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
Un accident est toujours la rencontre de plusieurs facteurs, dont souvent le hasard ou une négligence. La prévention consiste donc d'abord à essayer de prévoir les facteurs pouvant conduire à l'accident. Lorsqu'un accident se produit, il faut analyser ces facteurs (arbre des causes) afin d'éviter qu'un accident similaire ne se reproduise (capitalisation de l'expérience). Il faut tenter d'influer sur les comportements afin de réduire ce facteur. La première étape de l'information est en général la sensibilisation : faire comprendre aux apprenants quel est le risque et pourquoi il est nécessaire de changer (ou de maîtriser) son comportement
Aider les élèves à savoir qu' On estime que six millions d'enfants de moins de cinq ans meurent par an. on pourrait facilement réduire la mortalité infantile dans les pays en voie de développement par un programme préventif à bas coût et ce en: * traitement antipaludéen prénatal, * vaccination anti-tétanos des femmes enceintes, * délivrance d'antirétroviraux avant l'accouchement et programme d'alimentation artificielle pour les enfants nés de mères VIH positives, * amélioration des soins néonataux (accouchement par un professionnel entraîné, surveillance de la température, antibiotiques en cas de rupture prématuré * des membranes ou de sepsis, administration de corticoïdes si nécessaire), * incitation à l'allaitement maternel, * délivrance de moustiquaires traitées aux insecticides, * vaccination contre l'Haemophilus influenzae de type b (Hib), * supplémentation en zinc et en vitamine A, * suppléments alimentaires entre 6 et 9 mois, * assainissement de l'eau
L’éducation à la santé n’est pas une discipline scolaire. Elle s’appuie cependant sur des activités qui peuvent s’inscrire dans de nombreuses disciplines (sciences, EPS, activités d’expression orale, écrite, artistique, éducation civique…). Du fait de ses exigences spécifiques concernant la prévention, la responsabilité, le respect individuel et social, elle rejoint les objectifs d’éducation à la citoyenneté. Dans cette optique, l'éducation à la santé, aux comportements responsables et à la citoyenneté doit être prise en charge par l’ensemble de la communauté éducative, associer les parents et les partenaires de l'Éducation nationale. Elle s'appuie sur une démarche organisée autour de sept axes prioritaires : * l'hygiène de vie, * l'éducation nutritionnelle et la promotion des activités physiques ; * l'éducation à la sexualité, l'accès à la contraception, la prévention des IST et du sida ; * la prévention des conduites addictives ; * la prévention des " jeux dangereux" et la contribution à la prévention et à la lutte contre le harcèlement entre élèves ; * la prévention du mal-être ; l'éducation à la responsabilité face aux risques (formation aux premiers secours). sources: * http://www.tousalecole.fr/content/education-%C3%A0-la-sant%C3%A9 * https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2001-3-page-287.htm * vaccination contre la rougeole. |
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre
- La prévention consiste donc d'abord à essayer de prévoir les facteurs pouvant conduire à l'accident.
- Sensibiliser: faire comprendre aux personnes quel est le risque et pourquoi il est nécessaire de changer (ou de maîtriser) son comportement.
- Confusion entre Danger - Risque
Le risque est un danger qui lui-même est un accident potentiel ; de ce fait, le risque n'est souvent pas perçu comme tel, mais il peut bel et bien mener à l'accident. C'est là qu'est toute la difficulté de la sensibilisation.
- Erreur fréquente: Croit que l'éducation à la santé est une discipline à part entière.
Questions possibles
- Est-ce que l'alimentation joue un rôle crucial dans le maintien d'une bonne santé?
- Est-ce que l'exercice physique régulier est essentiel pour prévenir certaines maladies?
- Est-ce que la gestion du stress peut avoir un impact sur la santé mentale?
- Est-ce que la consommation de substances telles que le tabac et l'alcool présente des risques pour la santé?
- Est-ce que la santé mentale est aussi importante que la santé physique?
- Est-ce que la prévention des maladies infectieuses est un aspect clé de la santé publique?
- Est-ce que le manque de sommeil peut affecter négativement la santé globale?
- Est-ce que l'hygiène personnelle contribue à la prévention des maladies?
- Est-ce que l'éducation à la santé devrait inclure des informations sur la santé sexuelle?
- Est-ce que la surutilisation des écrans peut avoir des conséquences sur la santé physique et mentale?
- Est-ce que l'éducation à la santé peut jouer un rôle dans la prévention des maladies chroniques?
- Est-ce que la vaccination est un moyen efficace de prévenir certaines maladies?
- Est-ce que les environnements éducatifs et professionnels devraient promouvoir des modes de vie sains?
- Est-ce que les facteurs sociaux et économiques ont un impact sur la santé d'une population?
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
Difficultés liées à son enseignement
L’ÉDUCATION À LA SANTÉ est un objet qui trouve difficilement sa place dans le champ scolaire. Il est difficile en effet de tenir ensemble une référence aux savoirs académiques et à l’acte d’enseignement, d’une part, et l’appel à une implication dans des dynamiques qui transcendent tant les disciplines que les modes de travail habituels, d’autre part.
L’éducation à la santé n’est pas une « discipline »,c’est un objet « mouvant »,résistant à toute transmission descendante. Ce que Jean-Louis Martinant qualifie (à propos de l’éducation à l’environnement) de « forme scolaire non disciplinaire ». Ces formes se fondent sur une « morale provisoire à construire» et non sur des connaissances universelles.
Constats sur les conditions favorables à la mise en œuvre des programmes
L'analyse de la littérature relative à l'éducation pour la santé permet de dégager certains consensus sur les éléments favorisant la mise en œuvre et la qualité des programmes.
- L'école est un lieu privilégié (mais non unique) d'éducation et de promotion de la santé en raison des interactions importantes entre la santé, la réussite
scolaire et l'éducation et aussi parce qu'elle permet d'atteindre la quasi-totalité d'une classe d'âge.
- L'éducation pour la santé demande un investissement substantiel en temps et en ressources pour organiser ou planifier les programmes.
- La formation des adultes, et particulièrement des enseignants, et des équipes est un aspect d'importance déterminante (Denman, 1994 j St Leger, 1999b j
Kea1ey et coll. 2000) qui avait déjà été souligné à la conférence de Dublin par Williams (1990), pour qui il s'agissait même d'une priorité.
- De même, il est primordial de constituer des ressources et des outils pédagogiques adaptés et de les mettre à la disposition des enseignants.
- L'allocation de temps doit être suffisante. La durée des programmes représente un aspect important (Denman, 1999). En outre, on observe une diminution des effets des programmes avec le temps (Green et coll., 1996). Il s'avère donc nécessaire d'envisager des programmes progressifs, en spirale
(Williams, 1990), qui reprennent les différents éléments tout au long de la scolarité en les adaptant à l'expérience et au niveau d'intelligence des enfants et en les coordonnant avec les programmes scolaires.
- Les méthodes doivent être diversifiées et solliciter la participation active et interactive des élèves, pour les impliquer dans leurs apprentissages (Green et
coll., 1996 j Allensworth, 1997 j Denman, 1999 j St Leger, 1999a).
- La clarification des valeurs et des attitudes ainsi que le développement de l'estime de soi (Denman, 1994) constituent des facteurs éthiques mais aussi des facteurs d'efficacité.
- L'information ne suffit pas (Denman, 1994).
- Les connaissances sont plus faciles et plus rapides à faire évoluer que les attitudes et les comportements j l'amélioration des connaissances ne conduit
pas nécessairement à des changements de comportements (Green et coll.,1996).
- Le développement social et l'enrichissement des compétences psychosociales (telles que la conscience de soi, l'empathie, la capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions, la pensée créatrice et critique, la capacité à faire face (caping? de l'expression ta cape with), à gérer son stress et ses
émotions, les relations interpersonnelles et la communication, (OMS, 1993 j Arwidson, 1997) sont des éléments importants de l'efficacité des programmes d'éducation pour la santé.
- Des facteurs d'« inefficacité» sont également mentionnés (St Leger, 1999b),
notamment quand les programmes sont développés en réponse à une crise, surtout s'ils visent à faire peur ou se limitent à des « prêches », quand ils sont non coordonnés et discontinus, quand ils sont largement basés sur des ressources externes avec peu d'implication des équipes éducatives, ou encore quand ils ne comportent que peu d'investissement dans la formation des enseignants et dans la mise à disposition de ressources.
- L'éducation pour la santé ne suffit pas. Le «programme caché» (hidden curriculum) des établissements, c'est-à-dire les valeurs, le climat relationnel et
les pratiques éducatives au quotidien, influent sur la construction de l'identité et sur les apprentissages (Young, 1994). De plus, l'école ne peut agir seule, sans coordination avec les divers environnements sociaux qui exercent des influences majeures sur les enfants. De fait, la prise en compte du contexte, l'implication des parents (Denman, 1999) et des communautés locales améliorent l'efficacité des programmes (St Leger, 1999b). Les écoles ne peuvent pas non plus être considérées comme les seules instances aptes à résoudre les problèmes sociaux et sanitaires en l'absence d'autres formes d'action de santé publique.
Mission de l'école
- L’École a une double mission : l'éducation à la santé des élèves et le suivi de leur santé. L’éducation à la santé est intégrée dans les programmes de l’école primaire. Chaque école, collège et lycée définit un programme d’éducation à la santé et l'enseignant est appelé détecter le contenu adéquat avec les programmes et l'intégrer dans des situations significatives et vécus afin d'atteindre les objectifs prévus.
Aides et astuces
Les noms
Apprenez à différencier les noms propres des noms communs: Les noms propres désignent des personnes, des fêtes et des lieux uniques. Quand on les écrit, on met toujours une majuscule à la première lettre. Les noms communs sont presque toujours accompagnés d'un déterminant.
Les déterminants et pronoms démonstratifs français
À quoi servent les déterminants et pronoms démonstratifs ?
Les pronoms et déterminants démonstratifs servent à désigner une personne ou une chose en particulier.
Grâce à nos explications simples et claires accompagnées de nombreux exemples, tu apprendras tout ce qu’il faut savoir sur l’emploi et les différentes formes des pronoms et déterminants démonstratifs français et tu pourras tester tes nouvelles connaissances avec nos exercices.
Quand employer les déterminants et pronoms démonstratifs ?
Les déterminants accompagnent un nom tandis que les pronoms remplacent un nom.
Les pronoms démonstratifs celui, celle sont utilisés pour isoler une personne ou une chose d’un groupe. Exemple : Je parle de celui du milieu. Il existe aussi des formes composées du pronom démonstratif : celui-ci, celle-ci, celui-là, celle-là. La forme composée avec -ci renvoie à quelqu’un ou quelque chose qui se trouve à proximité de celui qui parle (ici). La forme composée avec -là renvoie à une personne ou une chose éloignée de celui qui parle (là-bas). Exemple : Lequel ? Celui-ci ou celui-là ? Les déterminants (aussi appelés adjectifs) démonstratifs ce, cet, cette, ces permettent de mettre le nom en avant, de désigner quelque chose en particulier. Exemple : Ce mouton est mignon.
Comment employer les déterminants démonstratifs ?
Les déterminants démonstratifs accompagnent toujours un nom. Exemple :
Ce mouton est mignon.
On emploie la forme du masculin singulier cet devant un nom commençant par une vocale ou un h muet. Exemple :
Cet homme
Si l’on emploie la forme composée avec -ci/-là, ces suffixes sont accolés au nom. Exemples :
Ce mouton-ci est mignon. Ce mouton-là est trop grand.
Comment employer les pronoms démonstratifs ?
Les pronoms démonstratifs sont utilisés seuls - ils ne déterminent pas mais remplacent un nom. Exemples :
Ce mouton est celui du berger. Celui-ci est son mouton.
La forme simple est utilisée dans les cas suivants:
lorsque le pronom démonstratif est suivi de la préposition de Exemple : Les moutons dans le pré sont ceux du berger. lorsque le pronom démonstratif est suivi d’un pronom relatif Exemple : Les moutons dans le pré sont ceux que garde le berger.
Dans tous les autres cas, on emploie la forme composée du pronom démonstratif.
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Bibliographie
Pour citer cette page: (à la santé)
ABROUGUI, M & al, 2023. Éducation à la santé. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/%C3%89ducation_%C3%A0_la_sant%C3%A9>, consulté le 21, novembre, 2024
- <https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/francais/les-classes-de-mots-f1178>, consulté le 18, novembre, 2022
- <https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-122381.php>, consulté le 18, novembre, 2022
- <https://www.kartable.fr/ressources/francais/cours/la-classe-grammaticale-dun-mot/60028>, consulté le 28, décembre, 2022
- <https://www.lelivrescolaire.fr/page/34797376>, consulté le 28, décembre, 2022
- <https://www.ralentirtravaux.com/lettres/cours/classes_grammaticales.php>, consulté le 29, décembre, 2022
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