Différences entre versions de « Acides.gras »
Ligne 316 : | Ligne 316 : | ||
<!-- ****************** Commercez les modifications *********************--> | <!-- ****************** Commercez les modifications *********************--> | ||
− | * .................. | + | * (en) G.P. MOSS, Glossary of class names of organic compounds and reactivity intermediates based on structure (IUPAC Recommendations 1995), 1995 (DOI 10.1351/pac199567081307, lire en ligne [archive]), p1335 |
− | * .................. | + | |
− | * .................. | + | * Une exception notable à ces assertions est l'acide heptatriacontylique, C37 qui est présent dans plusieurs plantes et animaux. |
− | * .................. | + | |
+ | * (en) D'après l'IUPAC dans le Glossaire basé sur la structure des noms de classes des composés organiques et réactifs intermédiaires [archive] | ||
+ | |||
+ | * (en) « What should my daily intake of calories be? [archive] », National Health Service, Royaume-Uni. | ||
+ | |||
+ | * (en) « FSA nutrient and food based guidelines for UK institutions [archive] », Food Standards Agency, Royaume-Uni. | ||
+ | |||
+ | * « Matières grasses [archive] », Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec : recommandation fixant la masse quotidienne de matières grasses consommées à ne pas dépasser par individu. | ||
+ | |||
+ | * exactement 45,6 kg en moyenne entre 2006 et 2008 : « Évolution sur dix ans de la consommation alimentaire : moins de matières grasses animales dans nos assiettes [archive] », Ministère de l'Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Centre d'études et de prospective, n° 12 - Mars 2010. | ||
+ | |||
+ | * (en) IUPAC-IUB Commission on Biochemical Nomenclature (CBN), « The Nomenclature of Lipids – Recommendations, 1976 », European Journal of Biochemistry, vol. 79, no 1, septembre 1977, p. 11-21 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1111/j.1432-1033.1977.tb11778.x | ||
+ | |||
+ | * a et b (en) Artemis P. Simopoulos, « The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids », Biomedicine & Pharmacotherapy, vol. 56, no 8, octobre 2002, p. 365-379 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1016/S0753-3322(02)00253-6 | ||
+ | |||
+ | * (en) R. De Caterina et G. Basta, « n-3 Fatty acids and the inflammatory response — biological background », European Heart Journal Supplements, vol. 3, no Supplement D, 2001, D42-D49 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1016/S1520-765X(01)90118-X | ||
+ | |||
+ | * (en) Colin D. Funk, « Prostaglandins and Leukotrienes: Advances in Eicosanoid Biology », Science, vol. 294, no 5548, 30 novembre 2001, p. 1871-1875 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1126/science.294.5548.1871 | ||
+ | |||
+ | * (en) Roy J. Soberman et Peter Christmas, « The organization and consequences of eicosanoid signaling », Journal of Clinical Investigation, vol. 111, no 8, 15 avril 2003, p. 1107-1113 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1172/JCI18338 | ||
+ | |||
+ | * Maier T., Jenni S. et Ban N., "« Architecture of Mammalian Fatty Acid Synthase at 4.5 A Resolution [archive] », Science, vol. 311:1258 - 1262, 2006 | ||
+ | |||
+ | * (fr) (en) Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, « Avis du groupe scientifique sur les produits diététiques, la nutrition et les allergies sur une question de la Commission relative à la présence d'acides gras trans dans les aliments et aux effets sur la santé humaine de la consommation d'acides gras trans [archive] », Question n° EFSA-Q-2003-022, juillet 2004. | ||
+ | |||
+ | * Proposition de classement des sources végétales d'acides gras en fonction de leur profil nutritionnel. Revue OCL [archive]. | ||
+ | |||
+ | * (en) Food Standards Agency, « McCance & Widdowson's The Composition of Foods », Fats and Oils, Royal Society of Chemistry, 1991. | ||
+ | |||
+ | * ↑ (en) Ted Altar, « More Than You Wanted To Know About Fats/Oils » [archive], Sundance Natural Foods Online. | ||
+ | |||
+ | * a et b Les chiffres des deux dernières colonnes proviennent d'une autre source (Huilerie Noël), citée dans le livre « Le cholestérol : un ennemi qui vous veut du bien » de Catherine Martinez. Ils peuvent être considérés comme cohérents avec les autres sources du tableau à l'exception de l'huile de colza ou la somme oméga-3 + oméga-6 (27-33 g/100g) est supérieure aux chiffres de la colonne des polyinsaturés (21-28 g/100g). Les chiffres figurant dans l'article sur l'huile de colza sont respectivement de 28, 6 et 21 g/100g pour les poly-insaturés, les oméga-3 et les oméga-6. | ||
+ | |||
+ | * « Informations Nutritionnelles - Graisse de canard » [archive], sur informationsnutritionnelles.fr (consulté le 25 septembre 2017) | ||
+ | |||
+ | * (en) American Heart Association « Guidelines for cardiopulmonary resuscitation and emergency cardiac care », JAMA Vol. 268:2171-302, 1992. | ||
+ | |||
+ | * a b c et d Napolitano GE (1999) Fatty acids as trophic and chemical markers in freshwater ecosystems. In Lipids in freshwater ecosystems (pp. 21-44). Springer New York. (résumé [archive]) | ||
+ | ↑ (en) Olson R.E., « Discovery of the Lipoproteins, Their Role in Fat Transport and Their Significance as Risk Factors [archive] », J. Nutr., vol. 128:439S-443S, 1998. | ||
+ | |||
+ | * (fr) de Saussure, N.T., « Recherches chimiques sur la végétation », Paris, 1804 | ||
+ | |||
+ | * (fr) Chevreul M.E., « Recherches chimiques sur les corps gras d'origine animale [archive] », Levrault F.G. éd., Paris, 1823. | ||
+ | |||
+ | * (en) Prout W., « On the ultimate composition of simple alimentary substances, with some preliminary [remarks on the] analyses of organized bodies in general », Annales de chimie et de physique, vol. 36:366-378, 1827. | ||
+ | |||
+ | * (fr) Gobley N.T., « Recherches chimiques sur le jaune d'œuf - Examen comparatif du jaune d'œuf et de la matière cérébrale », J Pharm Chim, vol. 11:409, 1847. | ||
+ | |||
+ | * (fr) Chauvière F., « Hippolyte mege Mouries et la margarine [archive] », Portraits d'inventeurs, émission du 14 mai 2006 | ||
+ | |||
+ | * (en) Hartley P., « On the nature of the fat contained in the liver, kidney and heart: Part II [archive] », J Physiol, vol. 38:353, 1909 | ||
+ | |||
+ | * (en) McCollum E.V. et Davis M., « The necessity of certain lipins in the diet during growth [archive] », J Biol Chem, vol. 15:167-175, 1913 | ||
+ | |||
+ | * (en) Burr G.O. et Burr M.M., « On the nature and role of the fatty acids essential in nutrition [archive] », J Biol Chem, vol. 86:587-621, 1930 | ||
+ | |||
+ | * (en) Keys A., Anderson J.T. et Grande F., « Prediction of serum-cholesterol responses of man to changes in fats in the diet », Lancet, vol. 2:959-966, 1957 | ||
+ | * (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1964 [archive] ». | ||
+ | |||
+ | * (en) Bang H.O. et Dyerberg J., « Plasma lipids and lipoproteins in Greenlandic west coast Eskimos », Acta Med Scand., vol. 192:85-94, 1972 | ||
+ | |||
+ | * (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1982 [archive] ». | ||
+ | |||
+ | * (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1985 [archive] ». | ||
+ | |||
}}<!-- ************* Fin Fiche Didactique Bibliographie *************** --> | }}<!-- ************* Fin Fiche Didactique Bibliographie *************** --> | ||
{{Widget:Fiche-Conceptuelle-Bas}} | {{Widget:Fiche-Conceptuelle-Bas}} |
Version du 20 janvier 2019 à 23:07
Votre Publicité sur le Réseau |
Traduction
Traductions
Définition
Domaine, Discipline, Thématique
Justification
Définition écrite
- Un acide gras est un acide organique gras, le constituant principal des lipides de l'organisme. Ils peuvent s'associer entre eux pour former de longues chaînes de lipides complexes. Selon la longueur de leur chaîne, et l'organisation de leurs atomes de carbone, ils sont dits saturés ou insaturés. On dénombre près de 50 types d'acides gras différents.Certains acides gras ont la particularité de rancir à l'air. C'est ce qui se passe pour certains aliments comme le beurre ou les noix par exemple.
- Leurs chaînes sont plus courtes mais plus denses, et laissent peu de place à l'oxygène et au carbone, car entre ces derniers, les liaisons ne sont pas simples mais doubles.Parmi les acides gras insaturés figurent les acides gras essentiels . Ce sont tous les acides gras que l'organisme ne sait pas fabriquer. Ils doivent donc obligatoirement se trouver dans l'alimentation : ce sont les acides gras arachidoniques, linoléniques, linoléiques.
- Ils proviennent de l'alimentation. Les viandes et les produits laitiers sont riches en acides gras saturés. Ils ne rancissent pas au contact de l'air. C'est tout le contraire des acides gras insaturés qui sont présents dans le poisson et les huiles et qui rancissent au contact de l'air.
Une autre partie des acides gras vient du stockage des glucides sous forme de triglycérides dans les adipocytes . Leur rôle est d'apporter de l'énergie au même titre que les glucides. Mais cette énergie, à la différence des glucides n'est pas directement utilisable. C'est une énergie de réserve.
- En chimie, un acide gras est un acide carboxylique à chaîne aliphatique. Les acides gras naturels possèdent une chaîne carbonée de 4 à 36 atomes de carbone (rarement au-delà de 281) et typiquement en nombre pair, car la biosynthèse des acides gras, catalysée par l'acide gras synthase, procède en ajoutant de façon itérative des groupes de deux atomes de carbone grâce à l'acétyl-CoA2. Par extension, le terme est parfois utilisé pour désigner tous les acides carboxyliques à chaîne hydrocarbonée non-cyclique. On parle d'acides gras à longue chaîne pour une longueur de 14 à 24 atomes de carbone et à très longue chaîne s'il y a plus de 24 atomes de carbone. Les acides gras sont présents dans les graisses animales et les graisses végétales, les huiles végétales ou les cires, sous forme d'esters3.
- En biochimie, les acides gras sont une catégorie de lipides qui comprend notamment les acides carboxyliques aliphatiques et leurs dérivés (acides gras méthylés, hydroxylés, hydroperoxylés, etc.) et les eicosanoïdes. Ces derniers dérivent de l'acide eicosapentaénoïque (oméga-3) ou de l'acide arachidonique (oméga-6) et ont souvent un rôle d'hormones. Les acides gras jouent un rôle structurel fondamental dans toutes les formes de vies connues à travers divers types de lipides (phosphoglycérides, sphingolipides…) qui, en milieu aqueux, s'organisent en réseaux bidimensionnels structurant toutes les membranes biologiques (membrane cellulaire, plasmique, mitochondriale, du réticulum endoplasmique, des thylacoïdes, etc.).
- Ils constituent également des sources importantes d'énergie métabolique : les acides gras permettent aux êtres vivants de stocker environ 37 kJ d'énergie (9 kcal) par gramme de lipides, contre environ 17 kJ pour les glucides (4 kcal). Ils sont stockés par l'organisme sous forme de triglycérides, dans lesquels trois molécules d'acides gras forment un ester avec une molécule de glycérol. Lorsqu'ils ne sont pas liés à d'autres molécules, les acides gras sont dits « libres ». Leur dégradation produit de grandes quantités d'ATP, molécule énergétique privilégiée des cellules : la β-oxydation suivie de la dégradation par le cycle de Krebs d'un acide gras saturé à n = 2p atomes de carbone libère en effet (10p – 2) ATP + (p – 1) × (FADH2 + NADH+H+), soit l'équivalent énergétique de 106 ATP pour une molécule d'acide palmitique CH3(–CH2)14–COOH, qui contient 16 atomes de carbone (n = 16, et donc p = 8).
- Les acides gras peuvent être synthétisés par l'organisme à travers un ensemble de processus métaboliques appelés lipogenèse. Ils sont également apportés en grande quantité par l'alimentation. En moyenne, les besoins énergétiques quotidiens s'élèvent à 2 000 kcal pour une femme et 2 500 kcal pour un homme adultes4, dont les matières grasses ne devraient idéalement pas représenter plus de 35 %5, soit 65 g pour une femme et 90 g pour un homme adultes6. L'alimentation humaine occidentale apporte néanmoins bien davantage de matières grasses, les valeurs annuelles individuelles pour la France, toutes tranches d'âges confondues, s'élevant en moyenne à 125 g par jour et par personne7, autrement dit 160 % de la quantité maximale recommandée pour un adulte.
- Un acide gras saturé est un acide carboxylique aliphatique comportant typiquement de 12 à 24 atomes de carbone et aucune double liaison carbone-carbone : tous les atomes de carbone sont saturés en hydrogène, la formule semi-développée d'un tel acide gras à n atomes de carbone étant H3C(–CH2)n-2–COOH.
Les molécules de ces composés organiques sont linéaires de longueur variable. Plus les membranes biologiques sont riches en acides gras saturés et plus les lipides qui portent ces acides gras auront tendance à « cristalliser » en formant des réseaux ordonnés dont la fluidité est entravée par de nombreuses liaisons hydrogène ; le taux d'acides gras saturés est un moyen de réguler la fluidité des membranes biologiques en fonction de la température. Un excès d'acides gras saturés dans les membranes cellulaires peut cependant altérer leur fonction d'interfaces biologiques entre le cytoplasme et le milieu extracellulaire, par exemple en réduisant la perméabilité de ces membranes ou en modifiant le comportement de certains récepteurs membranaires.
- Un acide gras insaturé est un acide gras qui comporte une ou plusieurs doubles liaisons carbone-carbone. Ces doubles liaisons peuvent être réduites en liaisons covalentes simples par l'addition de deux atomes d'hydrogène, conduisant à un acide gras saturé. Elles introduisent une isomérie cis-trans au niveau de chacune d'elles, la configuration cis étant privilégiée dans les structures biologiques tandis que la configuration trans demeure assez rare dans le milieu naturel et est généralement le fruit d'une manipulation humaine sur la structure des acides gras.
- Une configuration trans signifie que les atomes de carbone adjacents à la double liaison sont situés de part et d'autre de cette dernière. La chaîne hydrocarbonée adopte une configuration rectiligne très semblable à celle de l'acide gras saturé correspondant. La plupart des acides gras trans ne sont pas synthétisés naturellement par les organismes vivants et sont produits industriellement par des procédés tels que l'hydrogénation partielle, par exemple dans les procédés de l'industrie agroalimentaire destinés à donner une meilleure tenue aux aliments (viennoiseries plus « croustillantes ») et une plus grande résistance au rancissement (à la peroxydation des lipides en particulier), les acides gras insaturés étant particulièrement sensibles à cet égard.
- Une configuration cis signifie que les atomes de carbone adjacents à la double liaison sont situés du même côté de cette dernière. Cette configuration introduit une courbure de la chaîne hydrocarbonée de l'acide gras tout en réduisant sa flexibilité mécanique. Plus un acide gras possède de doubles liaisons, qui sont naturellement cis, plus sa chaîne aliphatique est tordue et rigide : avec une double liaison, la molécule d'acide oléique (cis-Δ9 18:1) est coudée en son milieu, tandis que, avec deux doubles liaisons, la molécule d'acide linoléique (tout-cis-Δ9,12 18:2) présente une forme gauchie et, avec trois doubles liaisons, la molécule d'acide α-linolénique (tout-cis-Δ9,12,15 18:3) a une forme en crochet.
Ces formes particulières, associées à la plus grande rigidité de ces molécules, réduisent la faculté de ces dernières à constituer des réseaux de molécules ordonnées interagissant entre elles par liaisons hydrogène, ce qui tend à abaisser la température de fusion des structures biologiques qui contiennent de telles molécules, notamment des membranes, dont la fluidité augmente avec leur taux d'acides gras insaturés.
- Certains acides gras insaturés naturels possèdent une ou plusieurs triples liaisons dans leur chaîne carbonée. C'est par exemple le cas de l'acide crépénynique, issu de l'acide oléique par déshydrogénation de la double liaison cis-Δ12 par une enzyme spécifique, la Δ12-acide gras déshydrogénase (EC 1.14.99.33).
Si les acides gras les plus courants dans les structures biologiques ont une chaîne aliphatique linéaire, il existe cependant, chez les bactéries, les algues et certaines plantes, ainsi que chez les animaux en petite quantité, des acides gras à chaîne hydrocarbonée ramifiée ou cyclique, tels que l'acide tuberculostéarique (acide 10-méthylstéarique), l'acide phytanique (un terpénoïde), l'acide lactobacillique (cyclopropanique), l'acide malvalique (cyclopropénique), l'acide 11-cyclohexylundécanoïque (terminé par un cyclohexane), l'acide 13-phényltridécanoïque (terminé par un groupe phényle), ou encore l'acide chaulmoogrique (terminé par un cyclobutène). Il existe également des acides gras furaniques, synthétisés par des végétaux mais qui se retrouvent chez un très grand nombre d'êtres vivants, notamment les animaux, chez qui ils jouent un rôle d'antioxydant protecteur contre les radicaux libres. Par ailleurs, certaines éponges des côtes australiennes renferment des acides gras dits « amphimiques » (du nom du genre d'éponges Amphimedon) qui contiennent un groupe méthylènecyclopropane. Enfin, on relèvera l'existence d'acides gras de type ladderane, dont le premier à avoir été découvert est l'acide pentacycloanammoxique.
....................................................................... ....................................................................... .......................................................................
....................................................................... ....................................................................... |
Acides.gras - Historique (+)
Définition graphique
Concepts ou notions associés
Acides.gras - Glossaire / (+)
Exemples, applications, utilisations
les cellules nerveuses se nourrissent essentiellement des acides de la famille omega 3. c'est l'apport équilibré d'acides des familles omega 3 et omega 6 qui favorise l'action des enzymes dans les processus de désaturation et d'élongation des muscles.
Il est aussi curieux de constater que la teneur en acides gras du lait humain n'a pas d'autre équivalent que celle des huiles de ces poissons dont se nourissent également les mammifères marins (dauphins, baleines, phoques, ... ): certains chercheurs expliquent cette similitude par des origines probablement communes unissant l'homme aux cétacés. D'autres phénomènes confirment ce lien de parenté: volume comparable du cerveau, absence de poils, couche graisseuse sous la peau, réflexe émotif lacrymal. En tous cas, il est aujourd'hui démontré que la consommation de poissons gras produit incontestablement un effet bénéfique majeur dans le fonctionnement du système nerveux et de la circulation sanguine.
Si le profil de l'acide gras "Squalène" se retrouve dans l'huile de ces requins rares, il est étonnant de constater qu'on le retrouve également dans le sébum humain et dans certaines huiles végétales telles celles d'olive, de carthame, de maïs, ... mais alors souvent à l’état de traces. Dans le corps humain, le Squalène remplit différentes fonctions: il participe activement à la synthèse des graisses et à la formation du cholestérol. On le retrouve principalement dans les tissus adipeux (graisses sous-cutanées), la peau, le foie, les glandes endocrines. Il représente approximativement 10% des lipides du sébum et c'est assurément sa présence qui assure à la peau sa douceur. il joue un rôle prépondérant dans la fabrication de plusieurs hormones (stéroïdes, adrénocorticales, oestrogéniques, ... ) et dans le bon fonctionnement de leur système. Le squalène est le précurseur de la DHEA (déhydroépiandostérone), substance normalement présente dans l'organisme humain et soupçonnée de ralentir le vieillissement cellulaire. Il semble également que la DHEA soit indispensable aux globules blancs pour reconnaître le caractère antigénique des cellules cancéreuses, et les combattre comme des organismes étrangers. il reconstitue, autour de la cellule, la couche ionique capacitive, au sens électrique du terme. Les cellules normales présentent en effet des charges électriques au niveau de leur membrane, déterminantes dans leur auto- protection contre les invasions virales, bactériennes, et dans tous les troubles auto-immuns. Ces charges sont indispensables pour que l'organisme puisse contrôler la multiplication cellulaire. Les cellules cancéreuses perdent une bonne partie de ces charges, ce qui leur permet de proliférer sans contrôle. En rechargeant les membranes, le squalène permet de nouveau à ce contrôle de s'exercer.
En effet, comme tous les acides gras, le squalène est très fragile et s'altère immédiatement au contact de l’air. En vue de le stabiliser, on lui fait subir plusieurs traitements: désodorisation, hydrogénation, ... qui lui assurent alors une résistance optimale à l’oxydation.
● Elle inhibe la lipolyse (libération des AG du tissu adipeux). ● Elle stimule la synthèse du glycogène. ● Elle stimule le transport du glucose dans le muscle et dans le tissu adipeux. ● Elle favorise la synthèse des triglycérides et le captage des triglycérides par le tissu adipeux. ● Elle inhibe la néoglucogénèse et la glycogénolyse.
œuvre. |
Erreurs ou confusions éventuelles
- Confusion entre les acides gras et les acides aminés
- Confusion entre les acides gras saturés et les acides gras insaturés
- Erreur fréquente: la différence entre les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés.
Questions possibles
- C'est quoi l'acide gras saturé ?
- Quels sont les acides gras saturés?
- Quelles sont les graisses saturées?
- Quels aliments sont riches en lipides ?
- Quels sont les bons gras ?
- Quel aliment contient des oméga 6 ?
- Où trouver des oméga 6 dans l'alimentation?
- Pourquoi le gras fait grossir ?
- Quelle quantité de matière grasse par jour ?
- Quel beurre choisir pour la santé ?
- Quels aliments contiennent des acides gras insaturés ?
- Où se trouvent les bonnes graisses ?
- Quels sont les aliments gras à éviter ?
- Quels sont les aliments qui ne font pas grossir ?
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
- expliciter les différences fondamentales entre les processus de la synthèse des acides gras et celui des acides aminés.
- essayer d'expliquer d'une manière bien définie et plus précise que la plus grande efficacité des acides gras est lié non seulement à la quantité mais aussi à la qualité.
- l'enseignant doit expliquer aux élèves d'une manière plus détaillé et plus claire les différents types des acides gras pour la nutrition humaine en insistant sur les qualités et les quantités.
Aides et astuces
- il faut présenter aux élèves une séquence vidéo qui montre et explique les acides gras d'une manière plus détaillé et claire.
- un spécialiste en alimentation peut venir en classe pour expliquer aux élèves l’importance des acides gras .
- aussi pour découvrir le monde humaine l'enseignant peut organiser une sortie à l'institut de l'alimentation accompagné par ses élèves.
- l'enseignant peut donner aux élèves des sites ou des liens internet qui expliquent d'une façon plus détaillé les acides gras.
Education: Autres liens, sites ou portails
Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2019. Acides.gras. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Acides.gras>, consulté le 27, décembre, 2024
- (en) G.P. MOSS, Glossary of class names of organic compounds and reactivity intermediates based on structure (IUPAC Recommendations 1995), 1995 (DOI 10.1351/pac199567081307, lire en ligne [archive]), p1335
- Une exception notable à ces assertions est l'acide heptatriacontylique, C37 qui est présent dans plusieurs plantes et animaux.
- (en) D'après l'IUPAC dans le Glossaire basé sur la structure des noms de classes des composés organiques et réactifs intermédiaires [archive]
- (en) « What should my daily intake of calories be? [archive] », National Health Service, Royaume-Uni.
- (en) « FSA nutrient and food based guidelines for UK institutions [archive] », Food Standards Agency, Royaume-Uni.
- « Matières grasses [archive] », Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec : recommandation fixant la masse quotidienne de matières grasses consommées à ne pas dépasser par individu.
- exactement 45,6 kg en moyenne entre 2006 et 2008 : « Évolution sur dix ans de la consommation alimentaire : moins de matières grasses animales dans nos assiettes [archive] », Ministère de l'Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Centre d'études et de prospective, n° 12 - Mars 2010.
- (en) IUPAC-IUB Commission on Biochemical Nomenclature (CBN), « The Nomenclature of Lipids – Recommendations, 1976 », European Journal of Biochemistry, vol. 79, no 1, septembre 1977, p. 11-21 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1111/j.1432-1033.1977.tb11778.x
- a et b (en) Artemis P. Simopoulos, « The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids », Biomedicine & Pharmacotherapy, vol. 56, no 8, octobre 2002, p. 365-379 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1016/S0753-3322(02)00253-6
- (en) R. De Caterina et G. Basta, « n-3 Fatty acids and the inflammatory response — biological background », European Heart Journal Supplements, vol. 3, no Supplement D, 2001, D42-D49 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1016/S1520-765X(01)90118-X
- (en) Colin D. Funk, « Prostaglandins and Leukotrienes: Advances in Eicosanoid Biology », Science, vol. 294, no 5548, 30 novembre 2001, p. 1871-1875 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1126/science.294.5548.1871
- (en) Roy J. Soberman et Peter Christmas, « The organization and consequences of eicosanoid signaling », Journal of Clinical Investigation, vol. 111, no 8, 15 avril 2003, p. 1107-1113 (lire en ligne [archive]) DOI:10.1172/JCI18338
- Maier T., Jenni S. et Ban N., "« Architecture of Mammalian Fatty Acid Synthase at 4.5 A Resolution [archive] », Science, vol. 311:1258 - 1262, 2006
- (fr) (en) Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, « Avis du groupe scientifique sur les produits diététiques, la nutrition et les allergies sur une question de la Commission relative à la présence d'acides gras trans dans les aliments et aux effets sur la santé humaine de la consommation d'acides gras trans [archive] », Question n° EFSA-Q-2003-022, juillet 2004.
- Proposition de classement des sources végétales d'acides gras en fonction de leur profil nutritionnel. Revue OCL [archive].
- (en) Food Standards Agency, « McCance & Widdowson's The Composition of Foods », Fats and Oils, Royal Society of Chemistry, 1991.
- ↑ (en) Ted Altar, « More Than You Wanted To Know About Fats/Oils » [archive], Sundance Natural Foods Online.
- a et b Les chiffres des deux dernières colonnes proviennent d'une autre source (Huilerie Noël), citée dans le livre « Le cholestérol : un ennemi qui vous veut du bien » de Catherine Martinez. Ils peuvent être considérés comme cohérents avec les autres sources du tableau à l'exception de l'huile de colza ou la somme oméga-3 + oméga-6 (27-33 g/100g) est supérieure aux chiffres de la colonne des polyinsaturés (21-28 g/100g). Les chiffres figurant dans l'article sur l'huile de colza sont respectivement de 28, 6 et 21 g/100g pour les poly-insaturés, les oméga-3 et les oméga-6.
- « Informations Nutritionnelles - Graisse de canard » [archive], sur informationsnutritionnelles.fr (consulté le 25 septembre 2017)
- (en) American Heart Association « Guidelines for cardiopulmonary resuscitation and emergency cardiac care », JAMA Vol. 268:2171-302, 1992.
- a b c et d Napolitano GE (1999) Fatty acids as trophic and chemical markers in freshwater ecosystems. In Lipids in freshwater ecosystems (pp. 21-44). Springer New York. (résumé [archive])
↑ (en) Olson R.E., « Discovery of the Lipoproteins, Their Role in Fat Transport and Their Significance as Risk Factors [archive] », J. Nutr., vol. 128:439S-443S, 1998.
- (fr) de Saussure, N.T., « Recherches chimiques sur la végétation », Paris, 1804
- (fr) Chevreul M.E., « Recherches chimiques sur les corps gras d'origine animale [archive] », Levrault F.G. éd., Paris, 1823.
- (en) Prout W., « On the ultimate composition of simple alimentary substances, with some preliminary [remarks on the] analyses of organized bodies in general », Annales de chimie et de physique, vol. 36:366-378, 1827.
- (fr) Gobley N.T., « Recherches chimiques sur le jaune d'œuf - Examen comparatif du jaune d'œuf et de la matière cérébrale », J Pharm Chim, vol. 11:409, 1847.
- (fr) Chauvière F., « Hippolyte mege Mouries et la margarine [archive] », Portraits d'inventeurs, émission du 14 mai 2006
- (en) Hartley P., « On the nature of the fat contained in the liver, kidney and heart: Part II [archive] », J Physiol, vol. 38:353, 1909
- (en) McCollum E.V. et Davis M., « The necessity of certain lipins in the diet during growth [archive] », J Biol Chem, vol. 15:167-175, 1913
- (en) Burr G.O. et Burr M.M., « On the nature and role of the fatty acids essential in nutrition [archive] », J Biol Chem, vol. 86:587-621, 1930
- (en) Keys A., Anderson J.T. et Grande F., « Prediction of serum-cholesterol responses of man to changes in fats in the diet », Lancet, vol. 2:959-966, 1957
- (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1964 [archive] ».
- (en) Bang H.O. et Dyerberg J., « Plasma lipids and lipoproteins in Greenlandic west coast Eskimos », Acta Med Scand., vol. 192:85-94, 1972
- (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1982 [archive] ».
- (en) nobelprize.org, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1985 [archive] ».
- Sponsors Education
- Sciences biologiques (Concepts)
- Biologie (Concepts)
- Biochimie (Concepts)
- Alimentation (Concepts)
- Lipides (Concepts)
- Acides gras (Concepts)
- Alimentation
- Lipides
- Synthèse
- Matière grasse
- Dégradation
- Oxydation
- Métabolisme
- Lipides membranaires
- Phospholipides
- Valeur énergétique
- Concepts
- Acides.gras
- Acides.gras (Concepts)
- Fiche conceptuelle didactique