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* Le terme « monisme » a été forgé par Christian Wolff en 1734 dans sa Psychologia rationalis à partir du grec μόνος (« monos »), qui signifie «1 seul » ou « unique ». Il l'introduit dans sa classification des grands courants de pensée philosophique pour distinguer les théories selon lesquelles la réalité doit être ramenée à un seul principe ou une seule substance, des théories « [[dualistes]] » pour lesquelles l'âme et le corps sont deux substances différentes. Il considère le [[monisme]] comme une des formes du « [[dogmatisme]] », opposé au « [[scepticisme]] », et le subdivise en « [[monisme matérialiste]] » et « monisme [[idéaliste]] ».
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Suivant [[Christian Wolff]], le monisme définit, de façon générale, toute philosophie qui repose sur un même principe explicatif de la réalité. Le monisme est donc une forme de pensée opposée au [[dualisme]] et au [[pluralisme]] qui admettent deux ou plusieurs réalités.  
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* '''En philosophie''', le [[monisme]] est un système de pensée pour lequel l'univers n'est composé que d'une seule substance qui est soit la matière ([[matérialisme]]) (monde matériel ou physique), soit l'esprit ([[spiritualisme]], monde psychique ou spirituel). Il s'oppose au [[dualisme]] qui affirme l'existence de deux substances distinctes, la matière et l'esprit. Le [[monisme]] supprime donc la distance qui nous paraît exister entre le monde réel et la conscience. (monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel).
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* Christian Wolff avait en premier élaboré ce terme (« monisme »), en le référant à ces philosophies qui dégageaient un seul principe explicatif : « on appelle monistes ces philosophes qui admettent seulement un type de substance », pour aussitôt ajouter : « ainsi, les monistes sont ceux pour qui il n’existe que les choses matérielles ou corporelles » <ref>« Monistae dicuntur philosophi, qui unum tantummodo substantiae genus admittunt. Ita Monistae sunt, qui nonnisi entia materialia, sive corpora existere affirmant », Wolff, Psychologia rationalis, sect. 1, cap. 1, § 32, Frankfurt-Leipzig, Renger, 1740, nous traduisons.</ref>
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* [[Christian Wolff]] introduit le "[[monisme]]" dans sa classification des grands courants de pensée philosophique pour distinguer les théories selon lesquelles la réalité doit être ramenée à un seul principe ou une seule substance, des théories « [[dualistes]] » pour lesquelles l'âme et le corps sont deux substances différentes. Il considère le [[monisme]] comme une des formes du « [[dogmatisme]] », opposé au « [[scepticisme]] », et le subdivise en « [[monisme matérialiste]] » et « [[monisme idéaliste]] ».
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La compréhension du monisme peut prendre des sens plus spécifiques selon certaines domaines (ou disciplines). Voici quelques exemples qui permettent de mieux appréhender son sens:
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En droit international, le monisme considère que les traités internationaux sont applicables directement dans le droit interne du pays, comme c'est le cas actuellement en France, du fait de leur position supérieure. Ils n'ont pas à être transposés dans le droit interne pour acquérir une force juridique, comme c'est le cas pour le dualisme. En effet, le monisme se base sur le principe selon lequel le droit international et le droit interne appartiennent à un seul et même ensemble juridique.
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* '''Droit constitutionnel'''
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En droit constitutionnel, le monisme désigne un régime parlementaire dans lequel le gouvernement n'est responsable que devant le Parlement (monisme législatif). Le chef d'Etat, qu'il soit monarque ou président de la République, n'a qu'un rôle mineur, symbolique ou honorifique dans le fonctionnement des institutions. Le chef du gouvernement ne peut être révoqué par le chef de l'Etat même si celui-ci, dans certains pays, dispose formellement du pouvoir de nomination.
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: '''Le parlementarisme moniste''' s'oppose au '''parlementarisme dualiste''' ou orléaniste, dans lequel le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l'Etat.
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: Le monisme parlementaire s'est imposé en Europe au cours du XIXe siècle et représente désormais la forme de régime parlementaire la plus répandue dans le monde. Il s'est imposé en France depuis le dernier quart du XIXe siècle avec l'avènement de la IIIe république.
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: Exemple en France, le fonctionnement de la Ve République, avec un président élu au suffrage universel montre que, dans la pratique, le gouvernement est également responsable devant le chef de l'Etat. On parle alors de "monisme de façade" ou de "néo-dualisme", hormis en période de cohabitation.
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: Le monisme inversé est la situation dans laquelle le gouvernement n'est responsable politiquement que devant le chef de l'Etat. C'est le cas en France, sous la Ve République, en période de "fait majoritaire".
  
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* Francesco Paolo De Sanctis, « Sens et fondement du monisme ontologique », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg [En ligne], 30 | 2011, mis en ligne le 15 mai 2019, consulté le 30 avril 2020. URL : http://journals.openedition.org/cps/2444 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cps.2444                                                  
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Blue-circle-target.png Conceptions canoniques Vision générale du Monisme 

Etymologie : du grec monos, seul, unique et ismos, doctrine, théorie.

Le terme « monisme » a été forgé par Christian Wolff en 1734 dans sa Psychologia rationalis à partir du grec μόνος (« monos »), qui signifie «1 seul » ou « unique ». 

Suivant Christian Wolff, le monisme définit, de façon générale, toute philosophie qui repose sur un même principe explicatif de la réalité. Le monisme est donc une forme de pensée opposée au dualisme et au pluralisme qui admettent deux ou plusieurs réalités.



  • En philosophie, le monisme est un système de pensée pour lequel l'univers n'est composé que d'une seule substance qui est soit la matière (matérialisme) (monde matériel ou physique), soit l'esprit (spiritualisme, monde psychique ou spirituel). Il s'oppose au dualisme qui affirme l'existence de deux substances distinctes, la matière et l'esprit. Le monisme supprime donc la distance qui nous paraît exister entre le monde réel et la conscience. (monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel).

Blue-circle-target.png Conceptions erronées et origines possibles

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Blue-circle-target.png Conceptions: Origines possibles

  • Christian Wolff avait en premier élaboré ce terme (« monisme »), en le référant à ces philosophies qui dégageaient un seul principe explicatif : « on appelle monistes ces philosophes qui admettent seulement un type de substance », pour aussitôt ajouter : « ainsi, les monistes sont ceux pour qui il n’existe que les choses matérielles ou corporelles » [1]
  • Christian Wolff introduit le "monisme" dans sa classification des grands courants de pensée philosophique pour distinguer les théories selon lesquelles la réalité doit être ramenée à un seul principe ou une seule substance, des théories « dualistes » pour lesquelles l'âme et le corps sont deux substances différentes. Il considère le monisme comme une des formes du « dogmatisme », opposé au « scepticisme », et le subdivise en « monisme matérialiste » et « monisme idéaliste ».

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  • Comparer Monisme - Dualisme - Pluralisme et Monisme matérialiste - Monisme idéaliste
  • Comparer et surtout montrer que ces deux courants sont radicalement opposés Monothéisme et monisme: Par exemple cette comparaison peut facilement monter que le monisme, est l'exact opposé du dualisme idéaliste et donc de tous les monothéismes. Si le Christianisme et l'Islam sont des monothéismes plus ou moins purs dans leur dogmatique, le monisme imprègne radicalement l'hindouisme et le taoïsme, ainsi que toutes les grandes mystiques juive (la Kabbale), musulmane (le Soufisme), catholique (de Maître Eckart à Teilhard de Chardin, tous condamnés par le Vatican) et l'orthodoxie chrétienne (l'Hésychasme). Il sera nécessaire d'insister sur le faite que le monisme est la doctrine métaphysique et mystique qui proclame que tout est Un, que le divin, l'humain et le cosmique sont un seul et même processus unitaire.


Blue-circle-target.png Donner du sens La compréhension du monisme peut prendre des sens plus spécifiques selon certaines domaines (ou disciplines). Voici quelques exemples qui permettent de mieux appréhender son sens:

MONISME DANS LE DROIT

  • Droit international

En droit international, le monisme considère que les traités internationaux sont applicables directement dans le droit interne du pays, comme c'est le cas actuellement en France, du fait de leur position supérieure. Ils n'ont pas à être transposés dans le droit interne pour acquérir une force juridique, comme c'est le cas pour le dualisme. En effet, le monisme se base sur le principe selon lequel le droit international et le droit interne appartiennent à un seul et même ensemble juridique.

  • Droit constitutionnel

En droit constitutionnel, le monisme désigne un régime parlementaire dans lequel le gouvernement n'est responsable que devant le Parlement (monisme législatif). Le chef d'Etat, qu'il soit monarque ou président de la République, n'a qu'un rôle mineur, symbolique ou honorifique dans le fonctionnement des institutions. Le chef du gouvernement ne peut être révoqué par le chef de l'Etat même si celui-ci, dans certains pays, dispose formellement du pouvoir de nomination.

Le parlementarisme moniste s'oppose au parlementarisme dualiste ou orléaniste, dans lequel le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l'Etat.
Le monisme parlementaire s'est imposé en Europe au cours du XIXe siècle et représente désormais la forme de régime parlementaire la plus répandue dans le monde. Il s'est imposé en France depuis le dernier quart du XIXe siècle avec l'avènement de la IIIe république.
Exemple en France, le fonctionnement de la Ve République, avec un président élu au suffrage universel montre que, dans la pratique, le gouvernement est également responsable devant le chef de l'Etat. On parle alors de "monisme de façade" ou de "néo-dualisme", hormis en période de cohabitation.
Le monisme inversé est la situation dans laquelle le gouvernement n'est responsable politiquement que devant le chef de l'Etat. C'est le cas en France, sous la Ve République, en période de "fait majoritaire".

MONISME EN BIOLOGIE ........................... ...............................


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Pour citer cette page: ([26]) 

ABROUGUI, M & al, 2020. Monisme. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Monisme>, consulté le 27, avril, 2024
  • Francesco Paolo De Sanctis, « Sens et fondement du monisme ontologique », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg [En ligne], 30



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  1. ↑ « Monistae dicuntur philosophi, qui unum tantummodo substantiae genus admittunt. Ita Monistae sunt, qui nonnisi entia materialia, sive corpora existere affirmant », Wolff, Psychologia rationalis, sect. 1, cap. 1, § 32, Frankfurt-Leipzig, Renger, 1740, nous traduisons.
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