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L'obésité est définie comme un excès de masse grasse qui entraîne des conséquences
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néfastes sur la santé. En pratique, l’obésité se définit à partir de l’indice de masse corporelle (IMC)
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néfastes sur la santé. En pratique, l’obésité se définit à partir de l’indice de masse corporelle (IMC) exprimé en (Kg)/m2.
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*** L’IMC a été choisi pour sa forte corrélation avec la taille et les mesures de la
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masse grasse (De Castro et al., 2006). '''L’obésité de l’adulte est définie par un IMC supérieur à 30 Kg/m2'''
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masse grasse (De Castro et al., 2006). L’obésité de l’adulte est définie par un IMC supérieur à 30
 
Kg/m2
 
. L’OMS et les US Dietary Guidelines définissent chez l’adulte, l’excès pondéral par un
 
IMC entre 25 et 30 kg/ m2 et l’obésité par un IMC supérieur à 30 kg/ m2
 
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du mode de vie et de modernisation''', constituent un problème de santé publique '''dans les pays industrialisés et dans beaucoup de pays en voie de développement'''. Les prévisions mondiales au-delà de l’an 2000 sont inquiétantes (World Health Organisation. 2013).  
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*** La prévalence de l’obésité évolue dans le temps. L’augmentation la plus importante est relevée '''aux Etats-Unis''' et '''en Allemagne''', suivis '''de la Finlande''', de '''l’Angleterre''', puis de '''l’Espagne'''. En France, la prévalence est faible et augmente peu. En Suède et aux Pays-Bas, la prévalence est basse et l’augmentation est également faible.
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*** '''En Tunisie''', selon les enquêtes budget-consommation et niveau de vie des ménages (EBCNVM), '''la prévalence de l’obésité est élevée''', notamment chez les femmes, et elle a
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également faible. En Tunisie, selon les enquêtes budget-consommation et niveau de vie des
 
ménages (EBCNVM), la prévalence de l’obésité est élevée, notamment chez les femmes, et elle a
 
 
fortement évolué au cours des deux dernières décennies en passant de 8,7 % en 1980 à 17,4 % en
 
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1995. En 1996/97, l’enquête nationale de nutrition a révélé une prévalence de 22,7 % chez les
femmes Latifa et al. (2002). Cette prévalence augmente avec l’âge. Les différences de prévalence
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poids normal s’élève à 12% du poids du corps, contre 25% chez la femme. Celle-ci est donc
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***La graisse corporelle de l’homme de poids normal s’élève à 12% du poids du corps, contre 25% chez la femme. Celle-ci est donc naturellement deux fois plus grosse (Mcardle et al., 2001).
 
Les différences sexuelles ne concernent pas uniquement la quantité de tissu adipeux plus
 
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importante chez la femme, mais également sa localisation. Ainsi, chez la femme, la graisse se situe
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surtout dans la partie basse du corps, sous un plan horizontal passant par l’ombilic : le bas du
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***Alors que chez l’homme, les muscles des fesses et des cuisses ne sont recouverts que d’une fine épaisseur de graisse. Celle-ci se concentre plutôt sur la moitié haute du corps: nuque, cou, épaule, thorax et partie de l’abdomen situé au-dessus de l’ombilic.  
l’homme, les muscles des fesses et des cuisses ne sont recouverts que d’une fine épaisseur de
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graisse. Celle-ci se concentre plutôt sur la moitié haute du corps: nuque, cou, épaule, thorax et
 
partie de l’abdomen situé au-dessus de l’ombilic. Par conséquent, chez l’homme obèse, la graisse
 
est présente surtout dans sa partie haute du corps, alors que chez la femme obèse, elle se situe
 
dans la partie basse du corps. Nous parlons respectivement d’obésité androïde et gynoïde. Au
 
cours de la dernière décennie, il est apparu évident que la distribution régionale du tissu adipeux
 
représente une composante extrêmement importante dans l’association entre l’obésité androïde et
 
la maladie cardiovasculaire, puisque des études longitudinales ont démontré qu’une accumulation
 
importante de tissu adipeux abdominal était associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire
 
et de mortalité associée (Haffner, 2007). De plus, une accumulation importante de tissu adipeux
 
abdominal a été associée à un état de résistance à l’insuline, à l’hyperinsulinémie, à l’intolérance
 
au glucose, à certaines dyslipoprotéinémies, et à l’hypertension (Despres, 2006). Toutes ces études
 
prouvent l’effet de la topographie du tissu adipeux représentant ainsi une variable critique dans
 
l’évaluation clinique du patient obèse. Jusqu’a récemment, la plupart des études avaient utilisé des
 
mesures anthropométriques afin d’étudier la distribution régionale du tissu adipeux. Ainsi, la
 
mesure de la circonférence de la taille constitue la variable la plus utilisée et qui constitue un bon
 
reflet de l’accumulation de la graisse viscérale (Pouliot et al., 1994). Ainsi, la mesure du tour de
 
taille fait partie, au même titre que le calcul de l’indice de masse corporelle, de l’examen clinique
 
de tout patient.
 
  
4- Mesure de la composition corporelle
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'''Par conséquent, chez l’homme obèse, la graisse est présente surtout dans sa partie haute du corps, alors que chez la femme obèse, elle se situe dans la partie basse du corps. Nous parlons respectivement d’obésité androïde et gynoïde.'''
  
Evaluer et quantifier la répartition graisseuse est une donnée essentielle dans la prise en
 
charge d’une obésité. Nous disposons de différentes techniques, chacune présentant des avantages
 
et des inconvénients, certaines pouvant être utilisées en pratique courante et d’autres restants
 
réservés à la recherche clinique.
 
Les mesures anthropométriques furent la première technique utilisée pour étudier la
 
répartition graisseuse par le biais des plis cutanés puis des circonférences et enfin plus récemment
 
par les diamètres abdominaux. Elles présentent l’immense avantage d’avoir un très faible coût et
 
d’être relativement facile à exécuter. Les circonférences les plus utilisées sont le tour de taille (TT)
 
et le tour de hanches (TH) avec le calcul du rapport tour de taille tour de hanche (RTH). Plusieurs
 
études ont montré que la reproductibilité intra-observateur (reproductibilité de la mesure par le
 
même observateur) et inter-observateur (reproductibilité de la mesure par plusieurs observateurs)
 
du TT et du RTH étaient excellentes (Chen et al., 2001; Nordhamn et al., 2000), ce qui a conduit à
 
une large diffusion de recommandations qui préconisent l’utilisation de ces mesures.
 
  
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* Au cours de la dernière décennie, il est apparu évident que la distribution régionale du tissu adipeux représente une composante extrêmement importante dans '''l’association entre l’obésité androïde''' et '''les maladies cardiovasculaires''', puisque des études longitudinales ont démontré qu’une accumulation importante de tissu adipeux abdominal était associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire et de mortalité associée (Haffner, 2007).
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* De plus, une accumulation importante de tissu adipeux abdominal a été associée à un état de '''résistance à l’insuline''', à '''l’hyperinsulinémie''', à l’intolérance au glucose, à certaines dyslipoprotéinémies, et à l’hypertension (Despres, 2006). Toutes ces études
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prouvent l’effet de la topographie du tissu adipeux représentant ainsi une variable critique dans l’évaluation clinique du patient obèse. Jusqu’a récemment, la plupart des études avaient utilisé des mesures anthropométriques afin d’étudier la distribution régionale du tissu adipeux. ==>Ainsi, la mesure de '''la circonférence de la taille''' constitue la variable la plus utilisée et qui constitue '''un bon reflet de l’accumulation de la graisse viscérale''' (Pouliot et al., 1994).
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* Ainsi, la mesure du tour detaille fait partie, au même titre que le calcul de l’indice de masse corporelle, de l’examen clinique
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* '''Evaluer et quantifier la répartition graisseuse''' est une donnée essentielle dans la prise en charge d’une obésité.
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* Nous disposons de différentes techniques, chacune présentant des avantages et des inconvénients, certaines pouvant être utilisées en pratique courante et d’autres restants
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réservés à la recherche clinique.
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* Les circonférences les plus utilisées sont '''le tour de taille''' (TT) et '''le tour de hanches''' (TH) avec '''le calcul du rapport tour de taille tour de hanche''' (RTH).  
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* Plusieurs études ont montré que la reproductibilité intra-observateur (reproductibilité de la mesure par le même observateur) et inter-observateur (reproductibilité de la mesure par plusieurs observateurs) du TT et du RTH étaient excellentes (Chen et al., 2001; Nordhamn et al., 2000), ce qui a conduit à une large diffusion de recommandations qui préconisent l’utilisation de ces mesures.
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Blue-circle-target.png Epidémiologie


      • L’augmentation de la prévalence et de l’incidence de l’obésité en fonction du changement

du mode de vie et de modernisation, constituent un problème de santé publique dans les pays industrialisés et dans beaucoup de pays en voie de développement. Les prévisions mondiales au-delà de l’an 2000 sont inquiétantes (World Health Organisation. 2013).

      • La prévalence de l’obésité évolue dans le temps. L’augmentation la plus importante est relevée aux Etats-Unis et en Allemagne, suivis de la Finlande, de l’Angleterre, puis de l’Espagne. En France, la prévalence est faible et augmente peu. En Suède et aux Pays-Bas, la prévalence est basse et l’augmentation est également faible.
      • Les différences de prévalence de l’obésité entre les pays ou entre les races et les ethnies sont plus prononcées chez les femmes que chez les hommes (Vicennati et al., 2002; Kopelman, 2000).

En Tunisie

*** En Tunisie, selon les enquêtes budget-consommation et niveau de vie des ménages (EBCNVM), la prévalence de l’obésité est élevée, notamment chez les femmes, et elle a

fortement évolué au cours des deux dernières décennies en passant de 8,7 % en 1980 à 17,4 % en 1995. En 1996/97, l’enquête nationale de nutrition a révélé une prévalence de 22,7 % chez les femmes Latifa et al. (2002). Cette prévalence augmente avec l’âge.



Blue-circle-target.png Les formes de l’obésité

      • Dans la forme androïde, le tissu adipeux est en grande partie extra-abdominal ou viscéral, il est surtout sous-cutané ou superficiel dans la forme gynoïde. On parle également d’obésité respectivement centrale et périphérique (Sunami et al., 1999).

L'obésité et le sexe

      • La graisse corporelle de l’homme de poids normal s’élève à 12% du poids du corps, contre 25% chez la femme. Celle-ci est donc naturellement deux fois plus grosse (Mcardle et al., 2001).

Les différences sexuelles ne concernent pas uniquement la quantité de tissu adipeux plus importante chez la femme, mais également sa localisation.

      • Ainsi, chez la femme, la graisse se situe surtout dans la partie basse du corps, sous un plan horizontal passant par l’ombilic : le bas du ventre, des fesses, des hanches et les cuisses, véritable caractère sexuel secondaire.
      • Alors que chez l’homme, les muscles des fesses et des cuisses ne sont recouverts que d’une fine épaisseur de graisse. Celle-ci se concentre plutôt sur la moitié haute du corps: nuque, cou, épaule, thorax et partie de l’abdomen situé au-dessus de l’ombilic.


Par conséquent, chez l’homme obèse, la graisse est présente surtout dans sa partie haute du corps, alors que chez la femme obèse, elle se situe dans la partie basse du corps. Nous parlons respectivement d’obésité androïde et gynoïde.


  • Au cours de la dernière décennie, il est apparu évident que la distribution régionale du tissu adipeux représente une composante extrêmement importante dans l’association entre l’obésité androïde et les maladies cardiovasculaires, puisque des études longitudinales ont démontré qu’une accumulation importante de tissu adipeux abdominal était associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire et de mortalité associée (Haffner, 2007).
  • De plus, une accumulation importante de tissu adipeux abdominal a été associée à un état de résistance à l’insuline, à l’hyperinsulinémie, à l’intolérance au glucose, à certaines dyslipoprotéinémies, et à l’hypertension (Despres, 2006). Toutes ces études

prouvent l’effet de la topographie du tissu adipeux représentant ainsi une variable critique dans l’évaluation clinique du patient obèse. Jusqu’a récemment, la plupart des études avaient utilisé des mesures anthropométriques afin d’étudier la distribution régionale du tissu adipeux. ==>Ainsi, la mesure de la circonférence de la taille constitue la variable la plus utilisée et qui constitue un bon reflet de l’accumulation de la graisse viscérale (Pouliot et al., 1994).

  • Ainsi, la mesure du tour detaille fait partie, au même titre que le calcul de l’indice de masse corporelle, de l’examen clinique

de tout patient.


Blue-circle-target.png Mesure de la composition corporelle

  • Evaluer et quantifier la répartition graisseuse est une donnée essentielle dans la prise en charge d’une obésité.
  • Nous disposons de différentes techniques, chacune présentant des avantages et des inconvénients, certaines pouvant être utilisées en pratique courante et d’autres restants

réservés à la recherche clinique.

  • Les mesures anthropométriques furent la première technique utilisée pour étudier la

répartition graisseuse par le biais des plis cutanés puis des circonférences et enfin plus récemment par les diamètres abdominaux. Elles présentent l’immense avantage d’avoir un très faible coût et d’être relativement facile à exécuter.

  • Les circonférences les plus utilisées sont le tour de taille (TT) et le tour de hanches (TH) avec le calcul du rapport tour de taille tour de hanche (RTH).
  • Plusieurs études ont montré que la reproductibilité intra-observateur (reproductibilité de la mesure par le même observateur) et inter-observateur (reproductibilité de la mesure par plusieurs observateurs) du TT et du RTH étaient excellentes (Chen et al., 2001; Nordhamn et al., 2000), ce qui a conduit à une large diffusion de recommandations qui préconisent l’utilisation de ces mesures.

More-didaquest.png Obésité - Historique (+)


Définition graphique




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More-didaquest.png Obésité - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • La prévalence de l’obésité augmente partout dans le monde à un rythme alarmant dans les pays développés comme dans les pays en développement.
  • Dans beaucoup de pays en développement obésité et dénutrition (IMC <18,5) coexistent. La première est encore relativement peu fréquente dans les pays d’Afrique et d’Asie, mais a une prévalence

plus grande dans les populations urbaines que dans les populations rurales. Dans les régions économiquement avancées, ses taux de prévalence peuvent être comparables à ceux des pays industrialisés.

  • L’obésité est plus fréquente chez la femme que chez l’homme, même si le surpoids est plus fréquent chez ce dernier.
  • L’absence d’uniformité et les discordances actuellement observées entre les différentes études pour ce qui est de la classification de l’obésité chez l’enfant et l’adolescent font qu’il est difficile d’avoir un aperçu de la prévalence mondiale de l’obésité dans ces classes d’âge. Néanmoins, quel que soit le système de classification employé, les études sur l’obésité au cours de l’enfance et de l’adolescence indiquent en général que sa prévalence a augmenté.

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