Néopositivisme
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Conception : Clarification - Explicitation
- Le néo-positivisme est une doctrine philosophique moderne, qui s'apparente au positivisme classique, auquel s'ajoutent de nouvelles tendances, en particulier l'intérêt porté à la logique et à l'analyse technique des problèmes.
- Le néo-positivisme, ou positivisme logique, ne constitue pas à proprement parler une école, ayant à sa tête un maître et attachée à un dogme, mais plutôt une attitude philosophique n'admet que les vérités scientifiquement prouvées .
On entend par positivisme logique ou néo-positivisme ; un courant philosophique, s’appuyant sur une analyse efficace des révolutions scientifiques récentes aboutit à la formulation d’une conception particulièrement féconde . Le rôle de l’expérience n’est plus de confirmer, mais d’infirmer: les sciences empiriques ne sont pas des «sciences inductives » comme disaient les positivistes logiques, elles sont aussi déductives que les mathématiques (le seul raisonnement scientifique est celui qui suit les règles de la logique) et, en plus, elles sont falsifiables. Le problème de l’induction ne se pose plus: les sciences empiriques sont déductives et falsifiables
historique
Le Positivisme logique, appelé encore néopositivisme est né à Vienne au début du vingtième siècle et a vécu une période faste dans sa première moitié avec Moritz Schlick (1882-1936) à sa tête. Il représente un des principaux mouvements qui ont contribué à donner un nouveau visage à la philosophie contemporaine en la dotant notamment d’une méthode scientifique. Sa spécificité a été de concilier empirisme et logique sous l’influence de Frege, Russell et Wittgenstein
Ce qui implique que tout discours n’ayant pas de rapport avec le réel empirique, avec les objets qui le constituent ne sauraient même pas avoir de sens. Cette philosophie établit un rapport entre le langage et le réel de telle façon que ce dernier peut être parfaitement représenté par le premier. Ce courant a pour conséquence le fait que la philosophie prenne ses distances par rapport à toute forme de spéculation et à adopter une méthode scientifique grâce à l’outil de l’analyse et grâce au fait que son objet ne puisse être que le langage, étant donné que c’est « aux autres sciences d’examiner la vérité ou la fausseté des hypothèses de leurs inférences » (Russell, 1971, 64). C'est une école philosophique fondé par un groupe réunissant des scientifiques et philosophes dans les années 1920 .
Conceptions erronées et origines possibles
- Le néo-positivisme ne donne pas l’intérêt pour le langage et à son analyse logique. les empiristes logiques ont l’exclusivité de la critique de la métaphysique. Celle-ci avait déjà connu bien d’autres assauts auparavant, certainement moins poignants du fait que l’outil logique leur faisait encore défaut. Les néopositiviste utilisaient le critère de la vérifiabilité empirique comme instrument de combat anti métaphysique .
Le néopositivisme fait la distinction classique entre les sciences de la matière et les sciences de l’esprit ; La distinction concerne plutôt les sciences formelles, c’est-à-dire logiques et mathématiques d’une part et les sciences matérielles, physiques et humaines, d’autre part. Elle se traduit par la distinction entre deux types d’énoncés : les énoncés synthétiques a posteriori qui représentent les énoncés empiriques du type « Le ciel est bleu » et les énoncés analytiques qui sont les énoncés formels du type (P & ~ P), c’est-à-dire que la conjonction de p et non p est toujours fausse quelque soit p. Ces derniers ne font donc pas partie du système de la science. Quant au synthétique a priori kantien, qui constitue en particulier les énoncés spéculatifs, il n’a donc plus droit de cité. Un énoncé synthétique a priori affirme sans aucun contrôle possible un prédicat d’un sujet, tel que « L’âme est mortel ».
Conceptions: Origines possibles
- Le néo-positivisme se développe au cours des années vingt sous l’impulsion de quelques scientifiques intéressés par une réflexion sur les fondements de la science et formant un groupe qui se réunit sous le nom de Cercle de Vienne ( Wiener Kreis ) ; Parmi les membres principaux figurent Moritz Schlick. Hans Hahn, Rudolf Carnap, Eino Kaila, Otto Neurath, Felix Kaufmann, Edgar Zilsel, Victor Kraft et Arne Næss; le Cercle de Vienne, fondé par un groupe réunissant des scientifiques et philosophes viennois dans les années 1920. était avant tout un lieu de discussion entre scientifiques (Niels Bohr et Einstein y sont occasionnellement intervenus) et philosophes qui ne partageaient pas les mêmes convictions.
Cette conception de la philosophie est thérapeutique avant la lettre, puisque les néopositivistes parlaient déjà de « maladie du langage » conformément à la démarche de Wittgenstein. Selon Schlick, « le but de la philosophie est la clarification logique des pensées. La philosophie n’est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d’éclaircissements. Le résultat de la philosophie n’est pas de produire des ‘propositions philosophiques’, mais de rendre claires les propositions. La philosophie doit rendre claires, et nettement délimitées, les propositions qui autrement sont, pour ainsi dire, troubles et confuses » En 1930, Moritz Schlick écrit un article Le tournant de la philosophie dans lequel il donne pour nouveau rôle à la philosophie de clarifier le sens des concepts et des propositions, ce qu'il considère comme une activité de réflexion. C'est une proposition novatrice et intéressante, mais qui pêche aussi par excès, car elle entraîne vers une pure philosophie du langage ,Moritz Schilck défend une position radicale, qui aboutit à une démarcation des types de pensées, mais qui se nuance par une répartition des rôles entre science, philosophie et art. Carnap " le sens d'un énoncé est la méthode de sa vérification ; un énoncé ne dit que ce qui est en lui vérifiable " . Une chose située par principe au-delà de l'expérience ne saurait être énoncée , pensée ni questionnée ; on peut ranger les énoncés doués de sens , ceux qui sont vrais en vertu de leurs seule forme( ou "tautologies" d’après Wittgenstein , ils correspondent à peu prés aux "jugements analytiques" kantiens) , et ceux qui sont dénués de sens. La clarification des problèmes philosophiques traditionnels conduira à montrer que nombre d'entre eux sont de faux problèmes. Le rôle de la philosophie renouvelée sera de les transformer en problèmes ayant une réponse empirique selon une formulation rigoureuse. La méthode de cette clarification est celle de l’analyse logique.
Conceptions liées - Typologie
Concepts ou notions associés
Références
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Éléments graphique
Stratégie de changement conceptuel
- Montrer les différences entre (Empirisme - Néopositivisme) .
- Les apports du Néopositivisme au langage scientifique contemporain : émerger par des questions différents les conceptions des élèves pour La reconnaissance des erreurs , puis faire une comparaison avec d'autres courants .
- La spécification des idées de Néopositivisme en comparaison avec le positivisme: démontrer avec des exemples.
Le rôle de l’expérience n’est plus de confirmer, mais d’infirmer: les sciences empiriques ne sont pas des «sciences inductives » comme disaient les positivistes logiques, elles sont aussi déductives que les mathématiques (le seul raisonnement scientifique est celui qui suit les règles de la logique) et, en plus, elles sont falsifiables. Le problème de l’induction ne se pose plus: les sciences empiriques sont déductives et falsifiables . Les hypothèses existentiellement quantifiées sont, pour Popper, acceptables scientifiquement seulement dans la mesure où elles peuvent être déduites d’hypothèses plus générales quantifiées universellement. Mais l’on peut trouver des hypothèses existentielles non déduites d’énoncés quantifiés universellement mais dont le statut scientifique est incontestable. ex : « Il existe, ou il a existé, des formes de vie quelque part dans notre galaxie mis à part la Terre ». Cet énoncé peut être vérifier (traces de bactéries sur Mars ou dans une météorite) mais c’est difficile de le falsifier (nous devons voyager à travers l’espace et le temps dans tous les coins de la galaxie).Si nous persistons dans l’application de la méthodologie Le rejet du raisonnement inductif comme étant non valide du point de vue purement logique n’interdit pas le progrès de la connaissance basée sur l’observation (différence de degrés de certitude concernant l’hypothèse :«Tous les corbeaux sont noirs» entre celui qui n’en a jamais vu, celui qui a vu un seul, celui qui en a vu mille, etc.).
- Les bases fondamentaux de l'empirisme logique : construction collective a partir des idées précédents . La science est aussi méthodique, en s’appuyant tout à la fois sur la déduction et l’induction. Déduire consiste à atteindre une connaissance du particulier à partir d’un savoir d’ordre général. L’induction procède à l’inverse ; d’un point singulier j’en fais une conclusion dont la portée est universelle. Il y a ainsi des sens à la science. Faut-il privilégier l’un par rapport à l’autre ? La déduction serait plutôt une tendance rationaliste alors que l’induction est plus empiriste ; de cet exemple peut concilier entre les deux courants , pour que l’élève puisse construire son propre nouveau modèle L’utilisation du nouveau modèle ,la dernière étape du processus ; par des exercices ou un questionnement . peut t 'on construire une combinaison entre la déduction et l’induction ? pour aboutir à une démarche scientifique expérimental, celle la démarche hypothético-déductive
Questions possibles
Bibliographie
Pour citer cette page: ([1])
ABROUGUI, M & al, 2020. Néopositivisme. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/N%C3%A9opositivisme>, consulté le 22, décembre, 2024
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