Texte narratif

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{{Fiche Didactique Traduction Texte narratif (Français) / Narrative text (Anglais) / نص سردي (Arabe) / Texto narrativo (Espagnol) / Texto narrativo (Portugais) / Нарративный текст (Russe) / Testo narrativo (Italien) / Erzähltext (Allemand) / 叙述性文本 (Chinois (Mandarin)) / वर्णनात्मक पाठ (Hindi) / 物語文 (Japonais) / বর্ণনামূলক পাঠ্য (Bengali).


}}

Puce-didaquest.png Définition

Domaine, Discipline, Thématique


More-didaquest.png Justification


Définition écrite

✅ Phase 1 : Remplacement par le concept "Texte narratif" En tant qu'enseignant expérimenté, je propose la définition suivante :

Le texte narratif est un type de texte dont la fonction principale est de relater une histoire réelle ou fictive, organisée selon une structure temporelle et impliquant des personnages dans un cadre spatio-temporel déterminé. Il est généralement structuré autour d’un schéma narratif, comportant une situation initiale, une perturbation, des péripéties, un dénouement et une situation finale. Le texte narratif mobilise un narrateur (interne ou externe), utilise des temps verbaux spécifiques (passé simple, imparfait) et peut remplir différentes fonctions : esthétique, informative, sociale, identitaire ou didactique.

✅ Phase 2 : Concepts fondamentaux vérifiés Les concepts fondamentaux inclus sont :

Narration (action de raconter)

Narrateur

Personnages

Cadre spatio-temporel

Organisation temporelle

Schéma narratif

Types de récit (réel / fictif)

Temps verbaux narratifs

Fonctions du récit

Aucun concept majeur ne semble omis dans cette définition.

✅ Phase 3 : Vérification scientifique La définition est scientifiquement rigoureuse, basée sur des approches reconnues en narratologie (Propp, Greimas, Genette). Aucun contresens ou confusion terminologique n’est présent. Les rôles du narrateur, la temporalité, la structure narrative et les fonctions du récit sont correctement définis.

✅ Phase 4 : Concepts fondamentaux additionnels à intégrer pour approfondir Pour enrichir la compréhension, on peut également inclure :

Focalisation (interne, externe, zéro)

Voix narrative (qui parle ?)

Mode narratif (monologue, dialogue, récit pur…)

Genre narratif (conte, nouvelle, fable, mythe, légende…)

Narratologie (science de l’analyse narrative)

Fonction cognitive (mise en sens de l’expérience humaine)

Registre narratif (comique, tragique, fantastique, etc.)

✅ Phase 5 : Définition synthétique incluant tous les concepts fondamentaux Le texte narratif est un type de discours structuré qui vise à raconter une histoire réelle ou fictive à travers un narrateur, une organisation temporelle, un cadre spatio-temporel, et des personnages évoluant dans un schéma narratif classique. Il mobilise divers éléments narratologiques tels que la focalisation, la voix narrative, le genre narratif et les fonctions du récit (esthétique, cognitive, sociale, identitaire). L’analyse du texte narratif repose sur les outils de la narratologie, discipline qui permet d’en saisir la structure, les effets et les intentions.

✅ Phase 6 : Définitions à formulations scientifiques croissantes
Blue-circle-target.png Définition de base

Le texte narratif est un texte qui raconte une histoire avec des personnages, dans un lieu et un temps précis.


Blue-circle-target.png Définition intermédiaire

Le texte narratif est un type de texte qui présente une suite d’événements organisés dans le temps, souvent selon un schéma narratif comportant une situation initiale, des péripéties et un dénouement. Il implique un narrateur et des personnages, dans un cadre spatio-temporel.


Blue-circle-target.png Définition avancée

Le texte narratif est un discours structuré dont la fonction est de raconter une histoire réelle ou fictive à travers un narrateur qui organise les événements dans une chronologie ou avec des ruptures temporelles. Il s’appuie sur un schéma narratif et mobilise des outils linguistiques (temps verbaux, connecteurs) pour construire du sens, susciter des émotions ou transmettre une vision du monde.


Blue-circle-target.png Définition approfondie

Le texte narratif est une production discursive qui raconte, de manière organisée et signifiante, une série d’événements situés dans un cadre spatio-temporel, mettant en scène des personnages et portés par une voix narrative. Sa structure repose sur des éléments fondamentaux (schéma narratif, focalisation, mode et voix narrative) et relève de différents genres (conte, roman, biographie, mythe…). Il remplit plusieurs fonctions – esthétique, cognitive, sociale, identitaire – et est étudié dans le cadre de la narratologie, une discipline qui analyse les mécanismes de construction du récit, les effets produits sur le lecteur, et les enjeux culturels et idéologiques qu’il véhicule.

Définition graphique

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Puce-didaquest.png Concepts ou notions associés


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Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations

  • Littérature de fiction: Le texte narratif est la forme dominante des romans, contes, nouvelles et épopées, où l'auteur raconte une histoire fictive pour divertir, émouvoir ou transmettre une vision du monde.
  • Didactique du français langue maternelle: Le texte narratif est utilisé pour enseigner les compétences de lecture, d’écriture et d’analyse textuelle dès le primaire, en travaillant le schéma narratif, le lexique et la syntaxe.
  • Cinéma et narration audiovisuelle: Le récit est structuré à travers des images, des dialogues et des plans, mais suit souvent le même schéma que le texte narratif écrit (exposition, conflit, résolution).
  • Jeux vidéo narratifs: Dans les jeux vidéo à composante narrative, le joueur incarne un personnage dans un récit interactif, ce qui renouvelle la narration traditionnelle en la rendant dynamique et immersive.
  • Théâtre: Bien que majoritairement dialogué, le théâtre repose souvent sur une trame narrative forte, mettant en scène des personnages dans un déroulé d’événements dramatiques ou comiques.
  • Histoire et récit historique: Le texte narratif est employé pour raconter des faits réels de manière chronologique, dans les manuels, les biographies ou les documentaires historiques.
  • Psychanalyse et récit de soi: Le récit de vie ou le récit autobiographique est un outil thérapeutique permettant au sujet de structurer son vécu, de mettre en récit son passé et de se reconstituer identitairement.
  • Journal intime et autobiographie: Ce sont des formes de textes narratifs personnels qui permettent à un individu de raconter sa propre histoire, ses émotions et ses réflexions.
  • Communication et storytelling: Le texte narratif est utilisé dans les domaines du marketing, des médias ou du développement personnel pour créer des récits captivants autour d’une marque ou d’un message.
  • Sciences sociales: Les ethnologues et sociologues utilisent le récit dans les entretiens de vie ou les monographies pour restituer l’expérience vécue des sujets étudiés.
  • Mythes et récits fondateurs: Les récits mythologiques ou religieux sont des formes anciennes de textes narratifs qui servent à expliquer l’origine du monde, des peuples, des valeurs ou des rites.
  • Éducation morale et civique: Les récits (ex : fables, anecdotes historiques, biographies) sont des supports pédagogiques puissants pour aborder des notions d’éthique, de justice et de citoyenneté.
  • Philosophie et fiction: Certains textes philosophiques (ex : dialogues platoniciens, allégories) ont une forme narrative pour exposer des idées abstraites de façon accessible.
  • Publicité: Le storytelling publicitaire emploie des mini-récits pour susciter l’émotion, créer du lien avec le consommateur et promouvoir des produits.

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Puce-didaquest.png Erreurs ou confusions éventuelles

  • Confusion entre récit et description: Les élèves ont parfois du mal à distinguer un texte narratif (qui raconte des événements dans un ordre temporel) d’un texte descriptif (qui présente des éléments de manière statique), surtout lorsque le récit contient des passages descriptifs intégrés.
  • Mélange entre narrateur et auteur: Une erreur fréquente consiste à penser que le narrateur est toujours l’auteur. Il est essentiel de faire comprendre que le narrateur est une instance fictive qui raconte l’histoire, même en cas de récit autobiographique.
  • Difficulté à identifier le schéma narratif: Certains élèves ont du mal à reconnaître les étapes du schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, dénouement, situation finale), en particulier dans des récits modernes ou non linéaires.
  • Confusion entre temps de l’histoire et temps du récit: La distinction entre ordre chronologique des faits (histoire) et ordre de présentation des faits dans le texte (récit) peut poser des problèmes de compréhension, notamment dans les récits avec des analepses (retours en arrière) ou des prolepses (anticipations).
  • Incompréhension de la focalisation: Les types de focalisation (interne, externe, zéro) sont souvent difficiles à distinguer, surtout si l’élève confond point de vue narratif et position émotionnelle.
  • Non-maîtrise des temps verbaux narratifs: L’usage du passé simple et de l’imparfait dans le récit est souvent mal compris ou mal employé à l’écrit, en particulier chez les élèves non francophones ou en difficulté rédactionnelle.
  • Confusion entre types de texte et genres littéraires: Les élèves mélangent parfois les types de textes (narratif, descriptif, explicatif…) et les genres littéraires (roman, fable, science-fiction…), ce qui nuit à leur compréhension de la structure du récit.
  • Manque de vocabulaire narratologique: La terminologie spécifique (péripétie, dénouement, ellipse, incipit, clausule, etc.) est souvent inconnue ou mal utilisée, ce qui gêne l’analyse fine des textes narratifs.



Blue-circle-target.png Confusions ou glissements de sens potentiels Confusion entre Texte narratif - Genre narratif → Le texte narratif désigne un type de texte structuré autour du récit d’événements, alors que le genre narratif est une catégorie littéraire (roman, nouvelle, conte, etc.). Les élèves ont tendance à employer les deux expressions comme synonymes.

Confusion entre Narrateur - Auteur → Le narrateur est une voix interne au récit qui raconte l’histoire, tandis que l’auteur est la personne réelle qui a écrit le texte. Cette confusion est fréquente, notamment dans les récits à la première personne.

Confusion entre Histoire - Récit → L’histoire correspond à la chronologie réelle des faits, alors que le récit est la manière dont ces faits sont racontés (avec ellipses, retours en arrière, etc.). Les élèves les confondent souvent, ce qui nuit à leur compréhension de la structure narrative.

Confusion entre Texte narratif - Texte descriptif → Les élèves ne font pas toujours la différence entre un texte qui raconte une action et un texte qui décrit un état ou un lieu, surtout quand les deux sont mêlés dans un récit.

Confusion entre Focalisation - Point de vue de l’auteur → La focalisation est un dispositif narratif interne au texte, tandis que le point de vue de l’auteur est une notion d’analyse externe. Les élèves ont souvent du mal à les distinguer.


Blue-circle-target.png Autres erreurs fréquentes Réduction du texte narratif à une simple succession d’actions, sans prise en compte de sa construction interne (schéma narratif, progression, effets de style, etc.).

Difficulté à repérer les temps verbaux spécifiques du récit (passé simple, imparfait) et à les employer correctement dans leurs propres productions écrites.

Méconnaissance du lexique narratif spécifique (péripétie, dénouement, incipit, clausule, ellipse, etc.), ce qui limite la précision de l’analyse.

Difficulté à reconnaître les intentions du narrateur (subjectivité, ironie, distance) ou à interpréter les effets produits sur le lecteur.

Perception rigide du schéma narratif, comme une structure obligatoirement linéaire, ce qui gêne l’analyse de récits complexes, fragmentés ou contemporains.

Absence de réflexion sur les fonctions du récit (fonction cognitive, sociale, identitaire, esthétique), qui empêche une approche critique et transversale du texte narratif.

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Puce-didaquest.png Questions possibles

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Puce-didaquest.png Liaisons enseignements et programmes

Idées ou Réflexions liées à son enseignement

Axe 1 : Déconstruction des représentations erronées 1. Déconstruire les idées reçues avec des faits scientifiques Objectif: Briser les stéréotypes (ex. : “obésité = bonne nutrition”) Exemple: Présenter des données montrant qu’on peut être obèse et déficient en micronutriments.

2. Faire des débats et des discussions guidées Objectif: Favoriser la prise de conscience à travers l’argumentation. Exemple: “La malnutrition ne touche-t-elle que les pays pauvres ?”

🧠 Axe 2 : Construction active du concept par analogie, observation et manipulation 3. Utiliser des analogies et des comparaisons Objectif: Faciliter l’appropriation de concepts abstraits. Exemple: Malnutrition = voiture avec carburant mais sans huile.

4. Expériences et observations pratiques Objectif: Relier théorie et réalité vécue. Exemple: Analyse nutritionnelle d’un repas type des élèves.

5. Utiliser des représentations visuelles Objectif: Aider à visualiser la complexité du concept. Exemple: Schéma des formes de malnutrition, pyramide nutritionnelle.

👥 Axe 3 : Contextualisation et ancrage sociétal 6. Études de cas et mises en situation Objectif: Comprendre la pluralité des formes de malnutrition. Exemple: Comparaison entre un enfant sous-alimenté et une personne en surpoids carencée.

7. Relier la malnutrition à des problématiques actuelles Objectif: Donner du sens et de l’actualité au concept. Exemple: Liens entre junk food, obésité, et carences.

🎓 Axe 4 : Diversification des modalités d’apprentissage 8. Témoignages et vidéos documentaires Objectif: Mobiliser l’empathie et éveiller l’intérêt. Exemple: Reportages sur les impacts différenciés de la malnutrition dans le monde.

9. Quiz et jeux pédagogiques Objectif: Consolider les apprentissages de façon ludique. Exemple: Associer symptômes et carences / identifier les idées fausses.

10. Apprentissage par projet Objectif: Mobiliser les connaissances pour créer et transférer. Exemple: Élaborer des plans alimentaires pour des profils variés (bébé, sportif, sénior...). }}

Education: Autres liens, sites ou portails




Puce-didaquest.png Bibliographie

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Pour citer cette page: (narratif) 

ABROUGUI, M & al, 2025. Texte narratif. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Texte_narratif>, consulté le 12, mai, 2025

1. Théorie du texte narratif et analyse littéraire Genette, Gérard (1972). Figures III. Seuil.

Ouvrage fondamental pour la narratologie, introduction aux concepts de narration, focalisation, temps du récit, voix narrative.

Todorov, Tzvetan (1971). Poétique de la prose. Seuil.

Propose une typologie des récits et introduit la notion de schéma narratif.

Barthes, Roland (1977). Introduction à l’analyse structurale des récits. Seuil.

Texte fondateur sur la structure du récit, utile pour comprendre les niveaux de l’analyse narrative. 

2. Didactique du récit / texte narratif à l’école

Reuter, Yves (1990). Le récit : lecture, écriture, enseignement. Hachette Éducation.

Propose une analyse des difficultés d’enseignement du récit, des exemples de séquences pédagogiques et des réflexions didactiques.

Brigaudiot, Gérard (2002). Apprendre à écrire des récits à l’école. SCEREN-CRDP.

Un guide concret pour les enseignants de l’école primaire sur la construction du texte narratif.

Lentin, Juliette & Maingueneau, Dominique (1994). Le récit. Hachette Supérieur.

Synthèse utile entre linguistique et analyse littéraire appliquée au récit.

Dolz, Joaquim, Noverraz, Myriam & Schneuwly, Bernard (2001). Des dispositifs pour l’enseignement de l’oral et de l’écrit : le cas du récit. Hatier/CRDP.

Base théorique et pratique pour aborder le récit dans une perspective d’apprentissage progressif et structuré.

3. Obstacles et difficultés liés à l’enseignement du récit De Vecchi, Gérard & Giordan, André (1989). Les conceptions des élèves : entre obstacles et savoirs. Delagrave.

Bien que centré sur les sciences, ce livre est pertinent pour comprendre les conceptions erronées que les élèves peuvent avoir du récit (ex. : confusion entre auteur et narrateur).

Astolfi, Jean-Pierre (2008). La saveur des savoirs : disciplines et plaisir d’apprendre. ESF.

Montre comment le récit peut devenir un levier de plaisir ou de rejet, selon les approches didactiques.

4. Références complémentaires utiles Charolles, Michel (1997). Cohérence du discours et types de relations. PUF.

Pour travailler la cohérence textuelle dans les récits.

Roubaud, Jacques (1990). La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains. Gallimard.

Exemple d’un récit structuré autour d’une logique narrative très libre, utile pour montrer des récits non linéaires.


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