Différences entre versions de « Drogues - FAQ »
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L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance. | L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance. | ||
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+ | {{@}} '''[[Produits dopants]] ?''' | ||
+ | On parle de "conduite dopante" lorsqu'une personne consomme un produit pour affronter une difficulté réele ou ressentie (compétition sportive, examen, entretien d'embauche, prise de parole en public, situations professionnelles ou sociales difficiles) ou pour améliorer ses performances (pratique sportive, culturisme). | ||
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+ | Dans ces produits, on distingue les stimulants, les narcotiques, les agents anabolisants, les corticostéroïdes et les bêtabloquants. | ||
+ | L'usage d'autres substances comme les diurétiques, l'hormone de croissance, l'EPO et les anesthésiques locaux comportent des risques et des dangers pour la santé. Cependant, ils n'entraînent ni modification de la conscience, ni dépendance physique. | ||
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+ | Les [[Produits dopants]] sont achetés dans les pharmacies (souvent sur ordonnance médicale) ou sur le marché clandestin ou sont fournis par l'entourage des usagers. Médicaments détournés de leur usage normal, produits de laboratoires clandestins ou importations frauduleuses, leur nature exacte est invérifiable et leur qualité sujette à caution. | ||
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+ | {{@}} '''Produits dopants, quelles motivations ?''' | ||
+ | De nombreux facteurs interviennent dans les motivations des usagers : | ||
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+ | : '''Les uns prédisposent à une pratique dopante''' : | ||
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+ | * le sexe : en moyenne, les garçons se dopent plus que les filles | ||
+ | * l'âge : le nombre d'usagers augmente au cours de l'adolescence | ||
+ | * le milieu familial : le comportement des aînés vis-à-vis des substances psychoactives est important. | ||
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+ | : '''D'autres facteurs incitent à une pratique dopante''' : | ||
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+ | * l'obligation de résultats | ||
+ | * l'isolement social : l'éloignement des lieux d'études, de travail ou d'entraînement sportif du domicile des usagers | ||
+ | * le système de carrière dans le milieu sportif et la recherche de célébrité | ||
+ | * le milieu familial : la pression ou le désintérêt de l'entourage vis-à-vis des résultats | ||
+ | * les amis, les collègues de travail : le besoin de s'intégrer. | ||
+ | Dans de nombreux pays, le nombre de contrôles antidopage a sensiblement augmenté ces dernières années. La présence de produits dopants est relevée dans près de 4% des cas. | ||
+ | Les principales substances détectées sont les [[cannabinoïdes]], le [[salbutamol]] ([[Ventoline]].), les [[corticoïdes]] et les stimulants. | ||
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+ | {{@}} '''Sport et produits dopants ?''' | ||
+ | Le dopage est bien connu dans le sport où il fait régulièrement la une des journaux. Les conduites dopantes ne concernent pas uniquement les athlètes de haut niveau et / ou professionnels. Une étude internationale avance que 3 à 5 % des enfants sportifs et 5 à 15 % des amateurs adultes utiliseraient des produits dopants. | ||
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+ | Dans le domaine du sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8.09.99) : | ||
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+ | : '''Les substances interdites''' : | ||
+ | * les stimulants | ||
+ | * les narcotiques | ||
+ | * les agents anabolisants | ||
+ | * les diurétiques (produits qui favorisent la sécrétion urinaire) | ||
+ | * les hormones (hormones peptidiques, hormones de croissance, erythropoïetine ou EPO). | ||
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+ | : '''Les méthodes interdites''' | ||
+ | * le dopage sanguin | ||
+ | * la manipulation pharmacologique, chimique et physique. | ||
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+ | : '''Les substances soumises à certaines restrictions''' | ||
+ | * l'alcool | ||
+ | * les cannabinoïdes (substances apparentées du point de vue chimique au THC, principe actif du cannabis) | ||
+ | * les anesthésiques locaux | ||
+ | * les corticostéroïdes | ||
+ | * les bêtabloquant | ||
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+ | {{@}} '''Effets et dangers des produits dopants ?''' | ||
+ | * '''Les stimulants''' | ||
+ | Les plus utilisés sont les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés. Les stimulants accroissent la concentration et l'attention, réduisent la sensation de fatigue, augmentent l'agressivité et permettent la perte de poids. Ils interviennent sur le système cardio-vasculaire et neurologique, et peuvent entraîner à la longue des troubles psychiatriques. | ||
+ | Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement voire jusqu'à la mort. | ||
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+ | * '''Les narcotiques''' | ||
+ | Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. | ||
+ | Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. | ||
+ | Ils entraînent des effets indésirables : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance, diminution de la concentration et de la capacité de coordination. | ||
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+ | * '''Les agents anabolisants''' | ||
+ | Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang. Ils permettent d'augmenter notamment la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires, pouvant survenir à l'exercice. | ||
+ | Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, des troubles cardio-vasculaires pouvant entraîner le décès, voire des cancers. | ||
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+ | '''Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique''' | ||
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+ | * '''Les corticostéroïdes''' | ||
+ | Ces substances anti-fatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Ils augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales. | ||
+ | La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardio-vasculaire pouvant conduire au décès. | ||
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+ | '''Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.''' | ||
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+ | * '''Les bêtabloquants''' | ||
+ | Ces médicaments régulent le rythme et ralentissent la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet anti-stress. Parmi leurs effets indésirables, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée. | ||
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+ | {{@}} '''Produits dopants et la loi''' | ||
+ | A quelques exceptions près (cocaïne, créatine, ...), les produits dopants sont des médicaments. La distribution, le transport et l'usage sont soumis aux règles strictes des médicaments. | ||
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+ | * '''Dans le domaine du sport''' | ||
+ | : La France est l'un des pays à posséder une loi spécifique contre le dopage. | ||
+ | : Dès 1989, le Conseil de l'Europe a signé une convention contre le dopage et proposé une liste de substances interdites. Actuellement, cette convention est appliquée dans la plupart des pays européens, dont la France. | ||
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+ | En France, la loi du 23 mars 1999 (loi Buffet) vise à : | ||
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+ | * encadrer la surveillance médicale des sportifs ; | ||
+ | * créer une autorité administrative indépendante, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, doté de pouvoirs de contrôle, de * * régulation et de sanction; | ||
+ | * renforcer les sanctions pénales et administratives à l'encontre des pourvoyeurs. | ||
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+ | Les sanctions concernent le trafic, la vente, la détention et l'usage et varient selon le produit. | ||
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+ | * '''Dans le monde non-sportif''' | ||
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+ | Les codes du travail, pénal, des transports, de la santé publique, fournissent les moyens d'intervention dans le cadre de la consommation de produits. Ils sont surtout appliqués en matière de lutte contre les toxicomanies. Le monde du travail commence à s'intéresser aux conduites dopantes. | ||
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+ | {{@}} '''Produits dopants en France : quelques chiffres | ||
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+ | * '''Consommation''' | ||
+ | :- '''Chez les adultes''', 6 % ont pris au moins un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles au cours des douze derniers mois. Ce sont principalement des produits de prescription courante, tels que des vitamines, et non pas à proprement parler des produits interdits, inscrits sur la liste. | ||
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+ | :- '''Chez les sportifs adultes amateurs''', la consommation de produits dopants ne semble pas totalement marginale : entre 3 et 10 % selon les études. | ||
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+ | :- '''Chez les jeunes, 11 % des scolarisés ont expérimenté au moins une fois au cours de leur vie un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles. Il s’agit là aussi plutôt de produits de prescription courante que de produits dopants. | ||
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+ | Ces consommations concernent plus les garçons que les filles. Elles sont liées à la pratique d’un sport et dépendent de la nature de cette activité sportive, les sports de force et de combat étant particulièrement concernés. | ||
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+ | :- '''Consommations parmi les sportifs adultes''' | ||
+ | * Peu d’enquêtes ont été menées directement auprès des sportifs, amateurs ou professionnels. Le thème est jugé très délicat car le dopage va à l’encontre de l’éthique sportive. | ||
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+ | * Une étude menée en Lorraine, fin 98, auprès de 2 000 sportifs amateurs (pratiquant au moins deux heures de sport par semaine) montre que 9,5 % recourent à des substances dopantes. | ||
+ | Ce sont surtout les compétiteurs qui utilisent ces produits (10,8 % d'entre eux) mais les adeptes du sport loisir n'y renoncent pas pour autant (4,8 % se dopent). | ||
+ | Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif : 17,5 % des athlètes de haut niveau déclarent recourir au dopage contre 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre. | ||
+ | Enfin, 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés en Lorraine (1994-1997) déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois, en moyenne 1 à 6 fois (30 % estiment d'ailleurs que sans dopage, un sportif n'a aucune chance de réussir et 10 % qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé). | ||
+ | Cette étude montre que les principaux produits utilisés sont : | ||
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+ | * les stimulants (44,9 % des produits cités) | ||
+ | * les stupéfiants (27,5 %) | ||
+ | * les corticoïdes (11,6 %) | ||
+ | * autres produits (16 %) | ||
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+ | {{@}} '''Consommations à l’adolescence''' | ||
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+ | * 5 % des lycéens de plus de 18 ans ont eu recours aux amphétamines et dérivés. | ||
+ | * 37 % des candidats au baccalauréat consomment des psychostimulants. | ||
+ | * 30 % des filles de 16 ans utilisent des stimulants contre la fatigue en période d'examen. | ||
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+ | Selon une enquête menée en région Midi-Pyrénées, 7,1 % des adolescents déclarent avoir pris des produits dopants pour le sport. | ||
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Version du 9 juillet 2020 à 01:55
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Questions possibles
Les drogues c'est quoi ?
Qu'est ce qu'une drogue ?
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qu'est ce qu'une addiction?
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comment définir la toxicomanie ?
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qu'est ce q'une pharmacodépendance?
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qu'est ce qu'une drogue psychotrope?
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Classifications des drogues?
Les drogues sont généralement classés selon leurs effets ou selon leur dangerosité. Ces deux classements comportent toujours une part d’arbitraire, ainsi les effets d’une drogue sont fortement dépendants de la dose absorbée mais aussi de la personne qui l’absorbe, de son état physique et psychique et même de son environnement au moment de la consommation.
Par exemple: dans l’expérience de l’alcool certaines personnes ont « l’alcool triste » alors que d’autres ont « l’alcool gai », que certains supportent de boire plusieurs verres sans effets notables et que d’autres seront ivres dès le premier verre. Il en va de même pour beaucoup d’autres drogues, certaines auront même des effets opposés selon qu’elles sont prises à faible ou forte dose.
Classement selon leur dangerosité ?
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Ce classement est plus particulièrement utilisé à des fins juridiques.
Ce classement reprend principalement les règles du classement fixées par les trois conventions internationales de 1961, 1971 et 1988 sur le contrôle des drogues.
Il y a sur la liste des stupéfiants plus de 170 plantes et substances dont :
La répartition des substances au sein de ces quatre catégories n'obéit à aucun critère générique, elle est effectuée par arrêté du ministre de la santé. Il n'existe ainsi pas une définition générale du "stupéfiant" sinon que c'est "un produit inscrit sur la liste des stupéfiants", cette qualification se faisant en fonction du potentiel d'abus de la substance et de son danger pour la santé. Les produits dopants relèvent d'une liste spécifique, fixée par l'arrêté du 2 février 2000 des ministres des Sports et de la Santé, à partir notamment de la liste officielle du Comité International Olympique (CIO). |
Lois et drogues ?
Cette partie présente quelques dimensions juridiques relatives aux drogues
Toutes les drogues sont-elles interdites ?
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Drogues, modes d'action ?
Modes d'actions selon les substances ?
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Lorsque l'influx nerveux arrive depuis le neurone émetteur sur la synapse, il déclenche la libération du neuromédiateur. Celui-ci vient alors se fixer sur les récepteurs appropriés du neurone récepteur qui transmet à son tour l’influx nerveux.
On distingue trois modes d'action selon les substances :
La stimulation des neurones à la dopamine produit une sensation de plaisir intense. L'individu cherchera alors à ressentir de nouveau ce plaisir avec le ou les produits utilisés. Ce mécanisme explique les comportements de consommation répétitive qui conduisent à la dépendance. Mais en sollicitant anormalement le circuit de récompense, les produits stupéfiants peuvent engendrer à terme son déséquilibre permanent. Les autres neuromédiateurs impliqués sont principalement les endomorphines, les endocannabinoïdes, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le GABA. |
Drogues, modes de consommation ?
Les drogues sont consommées de diverses manières selon leur nature, leur présentation et l'effet recherché.
Modes de consommation les plus fréquents ?
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Elle est parfois mélangée avec du tabac et roulée en cigarette pour former un "joint". Ce mode de consommation est très utilisé pour la résine de cannabis.
Il faut remarquer qu'une même drogue fait souvent l'objet de différents modes de consommation.
Les tableaux suivants présentent les modes de consommation des drogues illégales les plus courantes. (Les modes de consommation de l'alcool et du tabac sont supposés connus)
**** mode de consommation le plus courant, supérieur à 50% des consommations. *** mode de consommation fréquent, entre 30% et 50% des consommations ** mode de consommation moins fréquent, entre 10% et 30% des consommations * mode de consommation rare ou anecdotique, inférieur à 10% des consommations
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Drogues et dépistages ?
Dépistages: Comment ?
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On détecte ainsi la présence des produits généralement dans les urines ou le sang mais également dans l'air expiré, la salive, la sueur ou les cheveux. On peut détecter dans l'organisme la plupart des drogues mais avec plus ou moins de facilité, les traces de certaines drogues pouvant disparaître très rapidement. Par ailleurs la détection de traces ne permet pas d'assurer que la personne concernée est encore sous l'effet de la drogue, certaines drogues laissent des traces dans l'organisme très longtemps, alors que l'effet de la drogue est dissipé depuis longtemps.
Il n'indique pas non plus, si la personne a consommé la drogue volontairement ou non, ni pour quel usage elle l'a consommé. Ainsi une personne peut être détectée positive au tabac si elle a séjourné dans une pièce enfumée (tabagisme passif).
Le temps pendant lequel le dépistage sera positif après consommation de drogue est éminemment variable, il dépend de la drogue et de la quantité absorbée, ainsi que de la personne qui l'a consommé. Les valeurs données ci-dessous sont donc approximatives. Il faut remarquer la latence très forte du cannabis dans l'urine due à l'accumulation du THC dans le corps lors d'un usage régulier.
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Drogues: Usage et consommation ?
Les drogues sont naturellement consommées pour leurs effets sur le système nerveux et leur utilisation présente selon leur usage des bienfaits (surtout dans le domaine médicale) mais le plus souvent des risques et des dangers. Ces effets, risques et dangers varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation.
Drogues: Effets recherchés par le consommateur ?
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Les effets varient donc selon la nature de la drogue, voir le "classement des drogues selon leurs effets", pour mémoire :
Ces produits entraînent une sensation de détente, de bien-être et de rêve ainsi parfois qu'une perte d'inhibition.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et masquent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons, confusion des sens (on "voit les sons" ou on "entend les images"). Rappelons que certaines drogues peuvent, selon la dose absorbée et le contexte d’utilisation, présenter des effets de plusieurs catégories, c’est par exemple le cas du cannabis. Le consommateur, selon son désir, pourra donc à volonté :
L’éventail des possibilités et de l’intensité des effets est donc particulièrement large. L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance. |
Drogues et produits dopants ?
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Dans ces produits, on distingue les stimulants, les narcotiques, les agents anabolisants, les corticostéroïdes et les bêtabloquants. L'usage d'autres substances comme les diurétiques, l'hormone de croissance, l'EPO et les anesthésiques locaux comportent des risques et des dangers pour la santé. Cependant, ils n'entraînent ni modification de la conscience, ni dépendance physique. Les Produits dopants sont achetés dans les pharmacies (souvent sur ordonnance médicale) ou sur le marché clandestin ou sont fournis par l'entourage des usagers. Médicaments détournés de leur usage normal, produits de laboratoires clandestins ou importations frauduleuses, leur nature exacte est invérifiable et leur qualité sujette à caution.
Dans de nombreux pays, le nombre de contrôles antidopage a sensiblement augmenté ces dernières années. La présence de produits dopants est relevée dans près de 4% des cas. Les principales substances détectées sont les cannabinoïdes, le salbutamol (Ventoline.), les corticoïdes et les stimulants.
Dans le domaine du sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8.09.99) :
Les plus utilisés sont les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés. Les stimulants accroissent la concentration et l'attention, réduisent la sensation de fatigue, augmentent l'agressivité et permettent la perte de poids. Ils interviennent sur le système cardio-vasculaire et neurologique, et peuvent entraîner à la longue des troubles psychiatriques. Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement voire jusqu'à la mort.
Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets indésirables : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.
Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang. Ils permettent d'augmenter notamment la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires, pouvant survenir à l'exercice. Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, des troubles cardio-vasculaires pouvant entraîner le décès, voire des cancers. Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique
Ces substances anti-fatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Ils augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales. La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardio-vasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.
Ces médicaments régulent le rythme et ralentissent la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet anti-stress. Parmi leurs effets indésirables, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée.
En France, la loi du 23 mars 1999 (loi Buffet) vise à :
Les sanctions concernent le trafic, la vente, la détention et l'usage et varient selon le produit.
Les codes du travail, pénal, des transports, de la santé publique, fournissent les moyens d'intervention dans le cadre de la consommation de produits. Ils sont surtout appliqués en matière de lutte contre les toxicomanies. Le monde du travail commence à s'intéresser aux conduites dopantes.
Ces consommations concernent plus les garçons que les filles. Elles sont liées à la pratique d’un sport et dépendent de la nature de cette activité sportive, les sports de force et de combat étant particulièrement concernés.
Ce sont surtout les compétiteurs qui utilisent ces produits (10,8 % d'entre eux) mais les adeptes du sport loisir n'y renoncent pas pour autant (4,8 % se dopent). Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif : 17,5 % des athlètes de haut niveau déclarent recourir au dopage contre 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre. Enfin, 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés en Lorraine (1994-1997) déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois, en moyenne 1 à 6 fois (30 % estiment d'ailleurs que sans dopage, un sportif n'a aucune chance de réussir et 10 % qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé). Cette étude montre que les principaux produits utilisés sont :
Selon une enquête menée en région Midi-Pyrénées, 7,1 % des adolescents déclarent avoir pris des produits dopants pour le sport. |
Drogues: Nuisance, danger et risques ?
Drogues: Danger et risque ?
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Les dangers et les risques varient d'une drogue à l'autre selon son potentiel de nuisance et sont de différentes natures. Comme les effets, ils dépendent aussi de la sensibilité du consommateur, de son état physique et psychique. On recensera :
On peut résumer ces dangers dans le tableau suivant :
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié
Il est résumé dans le tableau suivant :
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié Ce sont les troubles psychiques temporaires ou durables, plus ou moins graves : Les risques temporaires apparaissent au moment de la consommation ou peu après. Ils incluent : modification de l'humeur, anxiété, dépression, crises d'angoisse et de panique, perte de contrôle de soi, troubles du comportement, délire, épisodes psychotiques, troubles de la personnalité, paranoïa. Les effets les plus marqués sont produits par les hallucinogènes (LSD, champignons, etc. ). L'alcool, le cannabis, les opiacés et les amphétamines en ont également à un degré dépendant de la quantité consommée et du mode de consommation. Les troubles, s'ils sont répétés, deviennent durables et peuvent conduire à des affections psychiatriques graves : dépression, psychose, paranoïa ou schizophrénie chroniques. Consommées par une femme enceinte, les drogues, pour la plupart, traversent le placenta et atteignent le fœtus. Elles ont alors un effet délétère aussi bien sur le déroulement de la grossesse que sur l’enfant à naître. Elles entraînent : fausse couche, mort in utero, accouchement prématuré, malformations du foetus, mort subite du nourrisson, retard de croissance, anomalies mentales. Les conséquences peuvent être immédiates ou n’apparaître et être détectées que plusieurs mois ou même plusieurs années plus tard notamment en ce qui concerne la croissance de l’enfant ou les anomalies mentales. Il faut remarquer qu’une dose absorbée considérée comme faible pour la mère peut s’avérer très forte pour un fœtus dont la masse corporelle est infiniment moindre. A noter : Le risque maternel très fort induit sur le foetus par la consommation d'alcool par une femme enceinte, même sans abus, c'est le « Syndrome d'Alcoolisation Fœtale » ou SAF qui laisse des séquelles physiques et mentales irréversibles. L'effet tératogène (risques de malformation de l'embryon) de la cocaïne et du crack en particulier, mais aussi d'autres drogues comme les amphétamines et particulièrement les méthamphétamines. La dépendance du foetus et du nouveau-né lorsque la mère a consommé des drogues générant une dépendance physique pendant sa grossesse. Particulièrement en cas de consommation d'héroïne, cette dépendance nécessite un sevrage médical strictement contrôlé sous peine d'entraîner des souffrances insupportables pour le foetus ou le nouveau-né et des risques parfois graves. Toute consommation de drogue induit un risque social. Il peut être ponctuel ou durable selon la quantité consommée et le niveau de dépendance. Il inclut : échec scolaire professionnel et familial, isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents
Ce risque peut apparaître dès la première consommation. Il est souvent lié aux effets immédiats de la drogue comme l'ivresse alcoolique ou cannabique, ou la perturbation des perceptions visuelles ou auditives, ou le sentiment d'invulnérabilité induit par les stimulants. Il s'agit essentiellement des risques d'accident : accidents de la route, accidents domestiques, accidents professionnels mais également des risques de violence souvent exprimée en violence conjugale ou violence familiale envers les enfants. Un accident, selon sa gravité, peut entraîner des blessures et un handicap à vie pour les autres ou pour soi-même ainsi que des dommages à réparer et à payer durant des années, voire une vie entière.
Lié à la répétition des consommations et particulièrement à la dépendance, il inclut :
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Tous ces produits, s'ils procurent à court terme un plaisir ou un soulagement, peuvent être dangereux à court, moyen et long terme pour la santé physique et psychique et généralement perturbateurs de la vie sociale.
Réflexion: Quelques instants de plaisir valent-ils des risques de dépendance et des risques somatiques, psychiques et sociaux
Concepts ou notions associés
Sur Quora (Questions / Réponses ) : Drogue/ Substance psychoactive / Stupéfiant / Substance illicite / Addiction
Références
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Drogues - FAQ sur : Wikipedia / Wikiwand / Universalis / Larousse encyclopédie | |||
Sur Wikiwand : Drogue - Wikiwand / Substance psychoactive - Wikiwand / Stupéfiant - Wikiwand / Substance illicite - Wikiwand / Addiction - Wikiwand | |||
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Sur Wikiversity : Drogue - Wikiversity / Substance psychoactive - Wikiversity / Stupéfiant - Wikiversity / Substance illicite - Wikiversity / Addiction - Wikiversity | |||
Sur Universalis : Drogue - Universalis / Substance psychoactive - Universalis / Stupéfiant - Universalis / Substance illicite - Universalis / Addiction - Universalis |
Réponse graphique
Bibliographie
Pour citer cette page: (- FAQ)
ABROUGUI, M & al, 2020. Drogues - FAQ. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Drogues_-_FAQ>, consulté le 24, novembre, 2024
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