Différences entre versions de « Empreinte écologique »

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Blue-circle-target.png Composantes de l'empreinte écologique L'empreinte écologique est calculée en six composantes principales :

  • Terres agricoles : surface requise pour produire des produits alimentaires et des fibres pour l'homme.
  • Pâturages : surface utilisée pour l'élevage d'animaux pour la viande, le lait, le cuir, etc.
  • Forêts : surface nécessaire pour produire du bois, du papier, et pour capter le dioxyde de carbone.
  • Zones de pêche : surface marine ou d'eau douce requise pour fournir les produits de la pêche.
  • Surfaces bâties : zones occupées par les infrastructures humaines telles que les routes, bâtiments, et autres constructions.
  • Zones de captage du carbone : surfaces de forêts nécessaires pour absorber les émissions de dioxyde de carbone résultant de l'utilisation de combustibles fossiles.

Méthodologie de calcul de l'empreinte écologique Le calcul de l'empreinte écologique se base sur des données de consommation de ressources naturelles et d'émissions de CO2. Cette consommation est convertie en superficie productive, exprimée en hectares globaux (hag), une unité qui permet de standardiser les différents types de terres productives.


Blue-circle-target.png Concept d'Overshoot écologique L'empreinte écologique est souvent utilisée pour évaluer la durabilité d'une population donnée. Lorsque l'empreinte écologique d'une population dépasse la biocapacité de l'écosystème qu'elle habite, on parle de dépassement écologique (ou "écological overshoot"). Cela signifie que la population utilise les ressources plus rapidement que la Terre ne peut les régénérer.


Blue-circle-target.png Importance de l'empreinte écologique:

  • Évaluation de la durabilité : aide à déterminer si une région ou une population vit dans les limites écologiques.
  • Politiques environnementales : guide les décideurs dans la création de politiques pour la gestion durable des ressources.
  • Éducation et sensibilisation : outil didactique pour sensibiliser le public aux limites des ressources naturelles.

More-didaquest.png Empreinte écologique - Historique (+)


Définition graphique




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More-didaquest.png Empreinte écologique - Glossaire / (+)



Puce-didaquest.png Exemples, applications, utilisations


Blue-circle-target.png Exemple extrait de http://wwf.panda.org:

Imaginez que vous êtes un Robinson Crusöé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ?
Cette surface représente l'empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s'il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c'est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d'être compromise à plus ou moins long terme...
Grâce à cet outil, nous sommes capables de quantifier la durabilité : nous pouvons évaluer la quantité existante de sols et d’espaces marins « bio-productifs » sur la Terre (la superficie capable de nous fournir en nourriture, carburant ou poisson, par exemple), et par conséquent calculer ce que serait un « juste partage » des ressources pour chaque être humain.
Nous sommes également capables de calculer grâce à cet outil la quantité de ressources naturelles consommée par différents pays, personnes ou entreprise, et ainsi évaluer si leur consommation rentre à l’intérieur de ce "juste" partage. Il y a environ 12 milliards d’hectares de sols et d’espaces marins bio-productifs – ce qui correspond environ à une allocation de 2 hectares par être humain. Pourtant, le mode de vie d’un Américain moyen requiert environ 10 hectares bio-productifs.
En d’autres mots, si chacun avait le même mode de vie qu’un Américain moyen, la population mondiale aurait besoin de 5 planètes bio-productives afin de nourrir, habiller et héberger chacun d’entre nous.


Blue-circle-target.png Grace à l'empreinte écologique - Chaque type de consommation peut donc être évalué sous la forme d’une surface bioproductive qu’il convient de mobiliser pour produire ce service. Par exemple, il faut une certaine surface de pâturages pour produire chaque année une tonne de viande, ou une certaine surface d’espaces marins pour produire une tonne de sardines, ou encore une certaine surface pour séquestrer le CO2 que nous émettons. L’ensemble des surfaces nécessaires aux besoins humains représente l’empreinte écologique. En 2007, l’empreinte écologique de l’humanité était estimée à environ 18 milliards d’hectares (soit 2,7 ha/hab).

La comparaison entre biocapacité et empreinte écologique permet ensuite de déterminer l’état des stocks de capital naturel. En 2007, on constate aisément qu’au niveau mondial l’empreinte écologique était supérieure à la biocapacité mondiale, traduisant un déficit écologique global. Celui-ci traduit concrètement deux phénomènes :
• une consommation de ressources renouvelables supérieure à leur rythme de renouvellement, ce qui signifie un épuisement progressif des stocks (c’est le cas notamment des ressources halieutiques) ;
• des émissions de CO2 supérieures à la capacité de séquestration de la biosphère, ce qui signifie une accumulation de carbone dans l’atmosphère… et donc un risque de dérèglement climatique.


Blue-circle-target.png Empreinte écologique et Biocapacité – L’essentiel des services biologiques qui permettent d’assouvir les besoins de l’humanité trouve son origine dans le processus de photosynthèse. La quantité de services que la biosphère peut rendre (production de ressources renouvelables, épuration et séquestration de nos déchets) dépend donc de la surface disponible sur Terre pour capter la lumière du soleil par ce biais. Les surfaces de sol et de mer dotées de cette capacité (et potentiellement utilisables par l’homme) sont qualifiées de « surfaces bioproductives ». La somme de ces surfaces disponibles représente ce qu’on nomme la « biocapacité ». En 2007, la biocapacité mondiale était estimée à environ 11,9 milliards d’hectares (soit 1,8 ha/hab).


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