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L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance.
 
L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance.
  
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{{@}} '''[[Produits dopants]] ?'''
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On parle de "conduite dopante" lorsqu'une personne consomme un produit pour affronter une difficulté réele ou ressentie (compétition sportive, examen, entretien d'embauche, prise de parole en public, situations professionnelles ou sociales difficiles) ou pour améliorer ses performances (pratique sportive, culturisme).
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Dans ces produits, on distingue les stimulants, les narcotiques, les agents anabolisants, les corticostéroïdes et les bêtabloquants.
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L'usage d'autres substances comme les diurétiques, l'hormone de croissance, l'EPO et les anesthésiques locaux comportent des risques et des dangers pour la santé. Cependant, ils n'entraînent ni modification de la conscience, ni dépendance physique.
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Les [[Produits dopants]] sont achetés dans les pharmacies (souvent sur ordonnance médicale) ou sur le marché clandestin ou sont fournis par l'entourage des usagers. Médicaments détournés de leur usage normal, produits de laboratoires clandestins ou importations frauduleuses, leur nature exacte est invérifiable et leur qualité sujette à caution.
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{{@}} '''Produits dopants, quelles motivations ?'''
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De nombreux facteurs interviennent dans les motivations des usagers :
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: '''Les uns prédisposent à une pratique dopante''' :
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* le sexe : en moyenne, les garçons se dopent plus que les filles
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* l'âge : le nombre d'usagers augmente au cours de l'adolescence
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* le milieu familial : le comportement des aînés vis-à-vis des substances psychoactives est important.
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: '''D'autres facteurs incitent à une pratique dopante''' :
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* l'obligation de résultats
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* l'isolement social : l'éloignement des lieux d'études, de travail ou d'entraînement sportif du domicile des usagers
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* le système de carrière dans le milieu sportif et la recherche de célébrité
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* le milieu familial : la pression ou le désintérêt de l'entourage vis-à-vis des résultats
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* les amis, les collègues de travail : le besoin de s'intégrer.
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Dans de nombreux pays, le nombre de contrôles antidopage a sensiblement augmenté ces dernières années. La présence de produits dopants est relevée dans près de 4% des cas.
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Les principales substances détectées sont les [[cannabinoïdes]], le [[salbutamol]] ([[Ventoline]].), les [[corticoïdes]] et les stimulants.
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{{@}} '''Sport et produits dopants ?'''
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Le dopage est bien connu dans le sport où il fait régulièrement la une des journaux. Les conduites dopantes ne concernent pas uniquement les athlètes de haut niveau et / ou professionnels. Une étude internationale avance que 3 à 5 % des enfants sportifs et 5 à 15 % des amateurs adultes utiliseraient des produits dopants.
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Dans le domaine du sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8.09.99) :
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: '''Les substances interdites''' :
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* les stimulants
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* les narcotiques
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* les agents anabolisants
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* les diurétiques (produits qui favorisent la sécrétion urinaire)
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* les hormones (hormones peptidiques, hormones de croissance, erythropoïetine ou EPO).
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: '''Les méthodes interdites'''
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* le dopage sanguin
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* la manipulation pharmacologique, chimique et physique.
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: '''Les substances soumises à certaines restrictions'''
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* l'alcool
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* les cannabinoïdes (substances apparentées du point de vue chimique au THC, principe actif du cannabis)
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* les anesthésiques locaux
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* les corticostéroïdes
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* les bêtabloquant
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{{@}} '''Effets et dangers des produits dopants ?'''
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* '''Les stimulants'''
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Les plus utilisés sont les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés. Les stimulants accroissent la concentration et l'attention, réduisent la sensation de fatigue, augmentent l'agressivité et permettent la perte de poids. Ils interviennent sur le système cardio-vasculaire et neurologique, et peuvent entraîner à la longue des troubles psychiatriques.
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Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement voire jusqu'à la mort.
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* '''Les narcotiques'''
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Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité.
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Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être.
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Ils entraînent des effets indésirables : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.
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* '''Les agents anabolisants'''
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Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang. Ils permettent d'augmenter notamment la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires, pouvant survenir à l'exercice.
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Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, des troubles cardio-vasculaires pouvant entraîner le décès, voire des cancers.
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'''Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique'''
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* '''Les corticostéroïdes'''
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Ces substances anti-fatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Ils augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales.
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La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardio-vasculaire pouvant conduire au décès.
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'''Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.'''
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* '''Les bêtabloquants'''
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Ces médicaments régulent le rythme et ralentissent la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet anti-stress. Parmi leurs effets indésirables, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée.
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{{@}} '''Produits dopants et la loi'''
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A quelques exceptions près (cocaïne, créatine, ...), les produits dopants sont des médicaments. La distribution, le transport et l'usage sont soumis aux règles strictes des médicaments.
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* '''Dans le domaine du sport'''
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: La France est l'un des pays à posséder une loi spécifique contre le dopage.
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: Dès 1989, le Conseil de l'Europe a signé une convention contre le dopage et proposé une liste de substances interdites. Actuellement, cette convention est appliquée dans la plupart des pays européens, dont la France.
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En France, la loi du 23 mars 1999 (loi Buffet) vise à :
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* encadrer la surveillance médicale des sportifs ;
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* créer une autorité administrative indépendante, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, doté de pouvoirs de contrôle, de * * régulation et de sanction;
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* renforcer les sanctions pénales et administratives à l'encontre des pourvoyeurs.
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Les sanctions concernent le trafic, la vente, la détention et l'usage et varient selon le produit.
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* '''Dans le monde non-sportif'''
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Les codes du travail, pénal, des transports, de la santé publique, fournissent les moyens d'intervention dans le cadre de la consommation de produits. Ils sont surtout appliqués en matière de lutte contre les toxicomanies. Le monde du travail commence à s'intéresser aux conduites dopantes.
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{{@}} '''Produits dopants en France : quelques chiffres
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* '''Consommation'''
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:- '''Chez les adultes''', 6 % ont pris au moins un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles au cours des douze derniers mois. Ce sont principalement des produits de prescription courante, tels que des vitamines, et non pas à proprement parler des produits interdits, inscrits sur la liste.
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:- '''Chez les sportifs adultes amateurs''', la consommation de produits dopants ne semble pas totalement marginale : entre 3 et 10 % selon les études.
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:- '''Chez les jeunes, 11 % des scolarisés ont expérimenté au moins une fois au cours de leur vie un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles. Il s’agit là aussi plutôt de produits de prescription courante que de produits dopants.
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Ces consommations concernent plus les garçons que les filles. Elles sont liées à la pratique d’un sport et dépendent de la nature de cette activité sportive, les sports de force et de combat étant particulièrement concernés.
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:- '''Consommations parmi les sportifs adultes'''
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* Peu d’enquêtes ont été menées directement auprès des sportifs, amateurs ou professionnels. Le thème est jugé très délicat car le dopage va à l’encontre de l’éthique sportive.
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* Une étude menée en Lorraine, fin 98, auprès de 2 000 sportifs amateurs (pratiquant au moins deux heures de sport par semaine) montre que 9,5 % recourent à des substances dopantes.
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Ce sont surtout les compétiteurs qui utilisent ces produits (10,8 % d'entre eux) mais les adeptes du sport loisir n'y renoncent pas pour autant (4,8 % se dopent).
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Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif : 17,5 % des athlètes de haut niveau déclarent recourir au dopage contre 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre.
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Enfin, 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés en Lorraine (1994-1997) déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois, en moyenne 1 à 6 fois (30 % estiment d'ailleurs que sans dopage, un sportif n'a aucune chance de réussir et 10 % qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé).
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Cette étude montre que les principaux produits utilisés sont :
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* les stimulants (44,9 % des produits cités)
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* les stupéfiants (27,5 %)
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* les corticoïdes (11,6 %)
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* autres produits (16 %)
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{{@}} '''Consommations à l’adolescence'''
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* 5 % des lycéens de plus de 18 ans ont eu recours aux amphétamines et dérivés.
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* 37 % des candidats au baccalauréat consomment des psychostimulants.
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* 30 % des filles de 16 ans utilisent des stimulants contre la fatigue en période d'examen.
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Selon une enquête menée en région Midi-Pyrénées, 7,1 % des adolescents déclarent avoir pris des produits dopants pour le sport.
 
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Version du 9 juillet 2020 à 01:55


Fiches Question - Réponse
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Puce-didaquest.png Questions possibles

Les drogues c'est quoi ?

Qu'est ce qu'une drogue ?


Blue-circle-target.png Le mot “drogue” désigne toute substance, naturelle ou synthétique, qui a un effet modificateur sur l’état de conscience et/ou l’activité mentale. Plus spécifiquement, ces substances ont des effets psychotropes qui suscitent des sensations apparentées au plaisir, incitant à un usage répétitif qui conduit à instaurer la permanence de cet effet et à prévenir les troubles psychiques (dépendance psychique), voire même physiques (dépendance physique), survenant à l’arrêt de cette consommation qui, de ce fait, s’est muée en besoin.

A un certain degré de ce besoin correspond l’asservissement (addiction) à cette substance; le drogué ou toxicomane concentre sur elle cette préoccupation en négligeant les conséquences sanitaires et sociales de sa consommation compulsive.
En aucun cas le mot drogue ne doit être utilisé au sens de médicament ou de substance pharmacologiquement active.


Blue-circle-target.png Pour plus de détails : Consulter la fiche sur les drogues

qu'est ce qu'une addiction?


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comment définir la toxicomanie ?


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qu'est ce q'une pharmacodépendance?


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qu'est ce qu'une drogue psychotrope?


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Classifications des drogues?

Les drogues sont généralement classés selon leurs effets ou selon leur dangerosité. Ces deux classements comportent toujours une part d’arbitraire, ainsi les effets d’une drogue sont fortement dépendants de la dose absorbée mais aussi de la personne qui l’absorbe, de son état physique et psychique et même de son environnement au moment de la consommation.

Par exemple: dans l’expérience de l’alcool certaines personnes ont « l’alcool triste » alors que d’autres ont « l’alcool gai », que certains supportent de boire plusieurs verres sans effets notables et que d’autres seront ivres dès le premier verre. Il en va de même pour beaucoup d’autres drogues, certaines auront même des effets opposés selon qu’elles sont prises à faible ou forte dose.



Classement selon leurs effets ?

Utilisés plus particulièrement par le milieu médical, plusieurs classements des drogues, plus ou moins compliqués, ont été élaborés au fil des décennies en prenant en compte leurs effets sur le cerveau. Dans ce portail, nous avons adopté ici pour sa simplicité la classification de Thuillier et Pelicier. Elle a été élaborée en 1991 par Jean Thuillier, psychiatre et pharmacien, et Yves Pelicier, médecin et professeur d'université.

Les produits sont classés en trois grandes catégories :


Blue-circle-target.png Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :

Tabac, Cocaïne, Crack, Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et réduisent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.

Ils conduisent fréquemment à la dépendance psychique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves : paranoïa, dépression importante, fatigue généralisée. Ils sont aussi la cause d’accidents par surestimation de ses capacités.


Blue-circle-target.png Les hallucinogènes ou perturbateurs qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :

Cannabis et produits dérivés, Produits volatils (colles et solvants, anesthésiques volatils), Kétamine, LSD, champignons hallucinogènes etc.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons.

A long terme, ils peuvent modifier durablement la personnalité du consommateur qui ne peut plus composer avec les éléments de la réalité.


Blue-circle-target.png Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :

Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine... ).
Ces produits entraînent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.

Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause d'accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.

Classement selon leur dangerosité ?

Ce classement est plus particulièrement utilisé à des fins juridiques.


Blue-circle-target.png La réglementation française classe les "substances vénéneuses", selon l'article L.5132-1 du Code de la Santé Publique, en 4 catégories en fonction de leur toxicité et de leur dangerosité

Les substances stupéfiantes (morphine, cocaïne, héroïne, cannabis, etc.)
Les substances psychotropes (médicaments, antidépresseurs, tranquillisants, hypnotiques, etc.)
Les médicaments "inscrits sur les listes I et II".
Les substances dangereuses (éther, acides, etc.)
Ce classement reprend principalement les règles du classement fixées par les trois conventions internationales de 1961, 1971 et 1988 sur le contrôle des drogues.


Blue-circle-target.png Les stupéfiants sont les produits les plus toxiques. La production, la distribution et l'usage de ces stupéfiants sont sévèrement réglementés et, pour certains d'entre eux totalement interdits.

Il y a sur la liste des stupéfiants plus de 170 plantes et substances dont :

Les stupéfiants de la convention de 1961 : coca, opium, cannabis et leurs dérivés (morphine, héroïne, méthadone, cocaïne, résine de cannabis, etc ...).
Certains psychotropes de la convention de 1971 : hallucinogènes, amphétamines, la MDMA (ecstasy), etc ...
Les champignons hallucinogènes et le khat
Deux précurseurs chimiques : le phénylacétone et l'acide lysergique (précurseur du LSD).
Les nouvelles drogues de synthèse : MBDB, 4MTA, kétamine, etc ...


Blue-circle-target.png Les psychotropes sont des produits agissant sur le psychisme, ils correspondent aux substances de la convention de 1971 non classées comme stupéfiants : benzodiazépines, barbituriques, etc. Certains sont utilisés comme médicaments.


Blue-circle-target.png Les médicaments "inscrits sur les listes I et II" sont définis par l'article L.5132-6 du Code de la Santé Publique. Ce sont des médicaments délivrables seulement sur ordonnance et dont l'ordonnance est "non renouvelable" (liste I) ou "renouvelable" (liste II).


Blue-circle-target.png Les substances dangereuses : Ce sont des substances, destinées au commerce, à l'industrie ou à l'agriculture, et classées par les ministères concernés en huit sous-catégories : très toxiques, toxiques, nocives, corrosives, irritantes, cancérogènes, tératogènes ou mutagènes.

La répartition des substances au sein de ces quatre catégories n'obéit à aucun critère générique, elle est effectuée par arrêté du ministre de la santé. Il n'existe ainsi pas une définition générale du "stupéfiant" sinon que c'est "un produit inscrit sur la liste des stupéfiants", cette qualification se faisant en fonction du potentiel d'abus de la substance et de son danger pour la santé.

Les produits dopants relèvent d'une liste spécifique, fixée par l'arrêté du 2 février 2000 des ministres des Sports et de la Santé, à partir notamment de la liste officielle du Comité International Olympique (CIO).

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Lois et drogues ?

Cette partie présente quelques dimensions juridiques relatives aux drogues

Toutes les drogues sont-elles interdites ?


Blue-circle-target.png Définition juridique ? Juridiquement, le terme « drogue » renvoie aux substances illicites par opposition à d’autres substances telles l'alcool, la nicotine ou les médicaments psychotropes.


Blue-circle-target.png Substance psychoactive et stupéfiant ? Environ 200 substances psychoactives sont interdites. Pour interdire une substance, un arrêté est promulgué par le Ministre de la Santé, l’ajoutant à la liste des stupéfiants. Le terme « stupéfiant » désigne ainsi toutes les drogues interdites.


Blue-circle-target.png La liste des drogues interdites La plupart du temps, le classement d’une drogue dans la liste des stupéfiants se fait après évaluation de sa toxicité, de son intérêt thérapeutique et de son potentiel d’abus et de dépendance par les agences nationales (de chaque pays ou états) responsables de la sécurité des médicaments et des produits de santé. Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) peuvent également conduire au classement de certaines drogues parmi les stupéfiants. À l’origine, la liste des stupéfiants d'un pays est créée à partir des conventions internationales sur les stupéfiants et psychotropes.

Que signifie l'interdiction d'une drogue ?


Blue-circle-target.png Le classement d’une drogue comme stupéfiant signifie qu’on ne peut pas en faire usage librement. Il est également interdit de la produire ou de la fabriquer, de l’importer ou de l’exporter, de la transporter, de la posséder, de la proposer ou de la vendre librement. Toutes ces actions sont lourdement sanctionnées par la loi.


Blue-circle-target.png L’objectif du classement d’une substance dans la liste des stupéfiants est de protéger la santé publique et d’éviter la libre circulation de substances jugées dangereuses. Les lois sur les stupéfiants cherche à réprimer la demande de ces substances (usage illicite) et leur offre sur le marché (trafic des stupéfiants).

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Drogues, modes d'action ?

Modes d'actions selon les substances ?


Blue-circle-target.png Les drogues perturbent le fonctionnement normal du cerveau en agissant au niveau des neuromédiateurs.

Rappelons qu’un neuromédiateur est une substance chimique qui assure la continuité de l’influx nerveux. Il est libéré dans la synapse, zone de jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule.

Lorsque l'influx nerveux arrive depuis le neurone émetteur sur la synapse, il déclenche la libération du neuromédiateur. Celui-ci vient alors se fixer sur les récepteurs appropriés du neurone récepteur qui transmet à son tour l’influx nerveux.

Les différentes zones du cerveau, sièges de nos facultés, de nos humeurs et de nos sentiments, sont plus ou moins sensibles à différents neuromédiateurs. En perturbant le fonctionnement d’un ou plusieurs neuromédiateurs déterminés, une drogue perturbera le fonctionnement des zones cervicales sensibles à ces neuromédiateurs. Les effets de cette drogue seront donc déterminés en fonction des zones du cerveau ainsi perturbées ainsi que de la façon dont elle les perturbe.

On distingue trois modes d'action selon les substances :


Blue-circle-target.png Action de substitution : Certaines (morphine, héroïne, nicotine, cannabis ...), de par leur structure moléculaire, imitent les neuromédiateurs naturels et se substituent à eux dans les récepteurs appropriés. Par exemple, la morphine prend la place de l'endorphine dans les récepteurs correspondants, et la nicotine la place de l'acétylcholine Lors d’un usage chronique, les neurones s’adaptent et diminuent ou perdent leur capacité à produire eux-mêmes ce neuromédiateur ce qui engendre un phénomène physique de manque et donc de dépendance physique.


Blue-circle-target.png Action de stimulation : Certaines, particulièrement les stimulants (cocaïne, ecstasy, ...) augmentent la sécrétion d'un neuromédiateur naturel puis épuisent ses réserves d'ou le phénomène de dépression ou "descente" qui apparaît après l’effet stimulant. Par exemple, la cocaïne augmente la sécrétion de dopamine, et l’ecstasy, celle de sérotonine et de dopamine. Ils agissent par saturation des récepteurs qui deviennent de moins en moins sensibles, c'est le phénomène d'accoutumance. Ainsi, lors d’un usage chronique, l’usager a besoin de plus en plus de produit pour retrouver l’état qu’il recherche ou même pour se trouver dans un état normal.


Blue-circle-target.png Action de bloquante : Certaines (alcool, ...) bloquent un neuromédiateur naturel nécessaire au fonctionnement neuropsychique normal et agissent par manque. Les produits stupéfiants, qui entraînent une dépendance, ont un point commun : celui d'augmenter la quantité de dopamine, neuromédiateur agissant sur une zone du cerveau appelée le « circuit de récompense ». C’est cette zone qui est stimulée et nous donne du plaisir chaque fois que nous agissons dans le sens de notre conservation ou de la survie de l’espèce : le plaisir de manger ou le plaisir sexuel par exemple.

La stimulation des neurones à la dopamine produit une sensation de plaisir intense. L'individu cherchera alors à ressentir de nouveau ce plaisir avec le ou les produits utilisés. Ce mécanisme explique les comportements de consommation répétitive qui conduisent à la dépendance. Mais en sollicitant anormalement le circuit de récompense, les produits stupéfiants peuvent engendrer à terme son déséquilibre permanent.

Les autres neuromédiateurs impliqués sont principalement les endomorphines, les endocannabinoïdes, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le GABA.

Drogues, modes de consommation ?

Les drogues sont consommées de diverses manières selon leur nature, leur présentation et l'effet recherché.

Modes de consommation les plus fréquents ?


Blue-circle-target.png La voie orale : La drogue est absorbée par la bouche comme un aliment ou un médicament. Selon sa présentation, elle sera gobée, machée ou bue.


Blue-circle-target.png Le "sniff" : La drogue sous forme de poudre est aspirée par le nez à l'aide d'une paille. Ce mode de consommation entraîne fréquemment des irritations des muqueuses nasales, parfois des nécroses des paroies nasales ainsi que des problèmes pulmonaires. D'autre part, le partage de paille peut favoriser la transmission de maladies telles que le SIDA ou l’hépatite C.



Blue-circle-target.png L'injection La drogue liquide ou mélangée à un liquide est injectée par piqure intraveineuse ou intramusculaire à l'aide d'une seringue. Les dangers de ce mode d'usage, indépendamment des dangers propres à la drogue, sont liés aux effets directs de la drogue sur la zone piquée qui peut déclencher des œdèmes, des irritations, un durcissement des vaisseaux sanguins, au manque d'hygiène et au mauvais emploi de la seringue : injection d'air, de poussières ou de microbes si la seringue n'est pas parfaitement stérile, à la transmission de maladies graves comme le SIDA et l'hépatite C lorsque une même seringue est utilisée par plusieurs usagers.


Blue-circle-target.png L'inhalation Si la drogue est un produit volatil ou gazeux, elle est simplement respirée. Sinon elle est préalablement déposée dans une cuillère, une boîte métallique ou sur une plaque de métal et chauffée avec une flamme de briquet ou tout autre moyen. Les vapeurs ou fumées dégagées sont aspirées par le nez. Ce mode de consommation est parfois dénommé "chasser le dragon".



Blue-circle-target.png La fumée La drogue est fumée par la bouche sous forme de cigarette, dans une pipe ou un narguilé parfois bricolé avec des canettes ou des bouteilles plastiques et appelé "bang".

Elle est parfois mélangée avec du tabac et roulée en cigarette pour former un "joint". Ce mode de consommation est très utilisé pour la résine de cannabis.



Blue-circle-target.png D'autres modes de consommation sont parfois utilisés de façon très ponctuelle et rare : gouttes dans l'oeil ou ingestion rectale par exemple.

Il faut remarquer qu'une même drogue fait souvent l'objet de différents modes de consommation.


Blue-circle-target.png Tableaux des modes de consommation

Les tableaux suivants présentent les modes de consommation des drogues illégales les plus courantes. (Les modes de consommation de l'alcool et du tabac sont supposés connus)


Légende :

****  mode de consommation le plus courant, supérieur à 50% des consommations.
***    mode de consommation fréquent, entre 30% et 50% des consommations
**      mode de consommation moins fréquent, entre 10% et 30% des consommations
*        mode de consommation rare ou anecdotique, inférieur à 10% des consommations
Modes de consommation des stimulants
Présentation Orale Sniff Injection Inhalation Fumée
Cocaïne Poudre * **** *** **
Crack Caillou - galette - plaquette ** ** ****
Ecstasy / MDMA Comprimés gélules - poudre **** ** ** *
Amphétamine / Speed Poudre - pâte - comprimés *** **** ** *
Métamphét / Ice YaBa Poudre - pâte - comprimés - cristaux ** **** *
GHB Liquide - gélules poudre - comprimés ****


Modes de consommation des hallucinogènes ou perturbateurs
Présentation Orale Sniff Injection Inhalation Fumée
Cannabis Feuilles sechées - pâte durcie - huile * * ****
LSD Gélules poudre - comprimés - liquide gouttes - buvards * *
Kétamine Liquide - Poudre - Comprimés ** **** *** *
Gaz/Solvants Divers ****
Champignons Frais ou secs **** *
Salvia divin Feuilles séchées ****
Datura Feuilles infusion **** ** *
Peyotl Gélules cristaux - cactus frais - infusion **** **
Rose des bois / LSA Graines - gélules ****
Ayahuasca / DMT Infusion ****


Blue-circle-target.png Modes de consommation des dépresseurs

Présentation Orale Sniff Injection Inhalation Fumée
Héroïne Poudre *** **** ** *
Buprénorphine Comprimés **** ** *** * *
Méthadone Sirop - Comprimés **** *
Sulfate de morphine Gélules - Microbilles **** * *
Codeine Sirop - Comprimés ****
Rachacha Pâte **** ***


Drogues et dépistages ?

Dépistages: Comment, Qui, Pourquoi ?


Blue-circle-target.png Le dépistage des drogues est un acte médical qui peut tous nous concerner. Il peut être effectué dans de nombreuses circonstances qui vont du contrôle routier au test à l'embauche pour des emplois à risque ou nécessitant une vigilance particulière, en passant par le contrôle du dopage dans les compétitions sportives. Il peut également être effectué en milieu scolaire si le responsable de l'établissement le juge nécessaire.


Blue-circle-target.png Le dépistage de drogue, de par ses conséquences sociales, doit toujours être soumis à un protocole strict. Par ailleurs la loi interdit les tests effectués à l'insu de la personne concernée et à l'insu des parents s'il s'agit d'un mineur.

Les parents peuvent demander à un médecin d'effectuer un dépistage sur leur enfant pour vérifier s'il consomme de la drogue. Ce n'est généralement pas la bonne méthode pour aborder un problème de consommation de drogue. Ce dépistage ne leur apprendra rien sur les difficultés de leur enfant et les raisons pour lesquelles il se drogue. Cette attitude risque de durcir les relations qu'ils ont avec lui au lieu de faciliter le dialogue qui est un élément primordial. Si les parents ont un doute sur la consommation de leur enfant, le plus intelligent est d'en parler avec lui et de lui faire part de leur inquiétude.
Dépistages: Comment ?


Blue-circle-target.png Méthodes et interprétation

  • Les tests utilisent des méthodes biochimiques pour retrouver dans le corps les traces de la drogue consommée ou des produits issus de sa transformation par le métabolisme.

On détecte ainsi la présence des produits généralement dans les urines ou le sang mais également dans l'air expiré, la salive, la sueur ou les cheveux.

On peut détecter dans l'organisme la plupart des drogues mais avec plus ou moins de facilité, les traces de certaines drogues pouvant disparaître très rapidement.

Par ailleurs la détection de traces ne permet pas d'assurer que la personne concernée est encore sous l'effet de la drogue, certaines drogues laissent des traces dans l'organisme très longtemps, alors que l'effet de la drogue est dissipé depuis longtemps.

  • Un résultat positif ne permet que de confirmer que la personne a consommé la drogue recherchée, il ne donne aucune information sur son niveau de dépendance ni sur la raison qui a poussé à la consommation..

Il n'indique pas non plus, si la personne a consommé la drogue volontairement ou non, ni pour quel usage elle l'a consommé. Ainsi une personne peut être détectée positive au tabac si elle a séjourné dans une pièce enfumée (tabagisme passif).

  • Enfin plusieurs médicaments peuvent contenir des dérivés opiacés similaires à l'héroïne et donner un résultat positif, c'est le cas de certains sirops pour la toux ou de médicaments anti-douleur. Si vous prenez de tels médicaments, il faut le signaler impérativement avant tout test de dépistage.


Blue-circle-target.png Tableau des durées de positivité

Le temps pendant lequel le dépistage sera positif après consommation de drogue est éminemment variable, il dépend de la drogue et de la quantité absorbée, ainsi que de la personne qui l'a consommé. Les valeurs données ci-dessous sont donc approximatives.

Il faut remarquer la latence très forte du cannabis dans l'urine due à l'accumulation du THC dans le corps lors d'un usage régulier.

Produit Dans l'urine Dans le sang
Amphétamines / Ecstasy 2 à 4 jours 2 à 4 jours
Cannabis usage occasionnel 3 à 5 jours 1 jour
Cannabis usage régulier 30 à 70 jours 1 jour
Cocaïne / Crack 2 à 4 jours 1 jour
Héroïne / Codéine / BHD 1 à 2 jours < 1 jour
Méthadone 3 à 7 jours n.c.
LSD 1 à 2 jours Quelques heures
GHB < 12 heures Quelques heures

Drogues: Usage et consommation ?

Les drogues sont naturellement consommées pour leurs effets sur le système nerveux et leur utilisation présente selon leur usage des bienfaits (surtout dans le domaine médicale) mais le plus souvent des risques et des dangers. Ces effets, risques et dangers varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation.

Drogues: Usage ?


Blue-circle-target.png Usage médicale

Drogues: Consommation ?


Blue-circle-target.png Les raisons pour lesquelles chacun peut être amené à consommer des drogues diffèrent pour chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial :

  • Il est possible de boire un verre d'alcool pour se détendre, vivre des moments de convivialité avec des amis, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un moment douloureux,
  • Fumer du tabac ou du cannabis pour faire comme les autres, pour se détendre ou se stimuler, pour un moment de plaisir partagé avec d'autres, ou plus fréquemment parce qu'on ne peut plus s'arrêter,
  • Consommer de la cocaïne ou des amphétamines pour surmonter la fatigue et "briller en société" ou être "performant" dans son milieu professionnel,
  • Consommer abusivement une substance, cannabis ou héroïne par exemple, pour atténuer une sensation de malaise, rechercher l'oubli d'une souffrance ou d'une réalité vécue comme insupportable ou oublier une dépression.
La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, qui ne sont pas toujours contrôlés.

Mais cette consommation expose aussi à des risques et des dangers pour la santé et le comportement social. Elle peut également entraîner des accidents parfois graves. Elle peut dans la plupart des cas conduire à la dépendance.

Drogues: Effets recherchés par le consommateur ?


Blue-circle-target.png Les effets recherchés par le consommateur dépendent du produit utilisé, mais aussi de la sensibilité et de l’état physique et psychique du consommateur, ainsi que de l’environnement dans lequel il se trouve au moment de la consommation.

  • Par exemple un cachet d’ecstasy n’aura pas tout a fait le même effet s’il est pris au cours d’une rave-party, environnement bruyant et agité, ou chez soi, seul, en couple ou avec des amis.

Les effets varient donc selon la nature de la drogue, voir le "classement des drogues selon leurs effets", pour mémoire :

  • Les dépresseurs : Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine, etc.).

Ces produits entraînent une sensation de détente, de bien-être et de rêve ainsi parfois qu'une perte d'inhibition.

  • Les stimulants : Tabac, Cocaïne, Crack, Amphétamines, Médicaments stimulants et dopants, Ecstasy, GHB.

Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et masquent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.

Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons, confusion des sens (on "voit les sons" ou on "entend les images"). Rappelons que certaines drogues peuvent, selon la dose absorbée et le contexte d’utilisation, présenter des effets de plusieurs catégories, c’est par exemple le cas du cannabis.

Le consommateur, selon son désir, pourra donc à volonté :

  • Trouver la détente et l’éloignement du quotidien avec l’alcool, le tabac, le cannabis ou l’héroïne.
  • Faire preuve de convivialité avec l’alcool, le cannabis ou la cocaïne.
  • Faciliter l’empathie avec l’ecstasy.
  • Rechercher une désinhibition et vaincre sa timidité avec l’alcool, le cannabis et tous les stimulants.
  • Chercher l’ivresse et le délire pour "se défoncer" avec l’alcool, le cannabis ou, pour un bref instant, avec les produits volatils.
  • Passer une nuit folle avec de l’ecstasy pour danser toute la nuit.
  • Délirer dans un monde fantastique avec les hallucinogènes et particulièrement le LSD ou les champignons hallucinogènes.
  • Avoir l’impression (souvent fallacieuse) d’être brillant en société et de dominer le monde avec les stimulants, particulièrement la cocaïne ou les amphétamines.
  • Trouver un plaisir orgasmique en solitaire avec l’héroïne.
  • "Soigner" sa dépression ou son anxiété avec l’alcool, le tabac, le cannabis ou l’héroïne.
  • Etc. etc.

L’éventail des possibilités et de l’intensité des effets est donc particulièrement large.

L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance.

Drogues et produits dopants ?


Blue-circle-target.png Produits dopants ? On parle de "conduite dopante" lorsqu'une personne consomme un produit pour affronter une difficulté réele ou ressentie (compétition sportive, examen, entretien d'embauche, prise de parole en public, situations professionnelles ou sociales difficiles) ou pour améliorer ses performances (pratique sportive, culturisme).

Dans ces produits, on distingue les stimulants, les narcotiques, les agents anabolisants, les corticostéroïdes et les bêtabloquants. L'usage d'autres substances comme les diurétiques, l'hormone de croissance, l'EPO et les anesthésiques locaux comportent des risques et des dangers pour la santé. Cependant, ils n'entraînent ni modification de la conscience, ni dépendance physique.

Les Produits dopants sont achetés dans les pharmacies (souvent sur ordonnance médicale) ou sur le marché clandestin ou sont fournis par l'entourage des usagers. Médicaments détournés de leur usage normal, produits de laboratoires clandestins ou importations frauduleuses, leur nature exacte est invérifiable et leur qualité sujette à caution.


Blue-circle-target.png Produits dopants, quelles motivations ? De nombreux facteurs interviennent dans les motivations des usagers :

Les uns prédisposent à une pratique dopante :
  • le sexe : en moyenne, les garçons se dopent plus que les filles
  • l'âge : le nombre d'usagers augmente au cours de l'adolescence
  • le milieu familial : le comportement des aînés vis-à-vis des substances psychoactives est important.
D'autres facteurs incitent à une pratique dopante :
  • l'obligation de résultats
  • l'isolement social : l'éloignement des lieux d'études, de travail ou d'entraînement sportif du domicile des usagers
  • le système de carrière dans le milieu sportif et la recherche de célébrité
  • le milieu familial : la pression ou le désintérêt de l'entourage vis-à-vis des résultats
  • les amis, les collègues de travail : le besoin de s'intégrer.

Dans de nombreux pays, le nombre de contrôles antidopage a sensiblement augmenté ces dernières années. La présence de produits dopants est relevée dans près de 4% des cas. Les principales substances détectées sont les cannabinoïdes, le salbutamol (Ventoline.), les corticoïdes et les stimulants.


Blue-circle-target.png Sport et produits dopants ? Le dopage est bien connu dans le sport où il fait régulièrement la une des journaux. Les conduites dopantes ne concernent pas uniquement les athlètes de haut niveau et / ou professionnels. Une étude internationale avance que 3 à 5 % des enfants sportifs et 5 à 15 % des amateurs adultes utiliseraient des produits dopants.

Dans le domaine du sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8.09.99) :

Les substances interdites :
  • les stimulants
  • les narcotiques
  • les agents anabolisants
  • les diurétiques (produits qui favorisent la sécrétion urinaire)
  • les hormones (hormones peptidiques, hormones de croissance, erythropoïetine ou EPO).
Les méthodes interdites
  • le dopage sanguin
  • la manipulation pharmacologique, chimique et physique.
Les substances soumises à certaines restrictions
  • l'alcool
  • les cannabinoïdes (substances apparentées du point de vue chimique au THC, principe actif du cannabis)
  • les anesthésiques locaux
  • les corticostéroïdes
  • les bêtabloquant


Blue-circle-target.png Effets et dangers des produits dopants ?

  • Les stimulants

Les plus utilisés sont les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés. Les stimulants accroissent la concentration et l'attention, réduisent la sensation de fatigue, augmentent l'agressivité et permettent la perte de poids. Ils interviennent sur le système cardio-vasculaire et neurologique, et peuvent entraîner à la longue des troubles psychiatriques. Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement voire jusqu'à la mort.

  • Les narcotiques

Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets indésirables : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.

  • Les agents anabolisants

Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang. Ils permettent d'augmenter notamment la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires, pouvant survenir à l'exercice. Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, des troubles cardio-vasculaires pouvant entraîner le décès, voire des cancers.

Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique
  • Les corticostéroïdes

Ces substances anti-fatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Ils augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales. La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardio-vasculaire pouvant conduire au décès.

Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.
  • Les bêtabloquants

Ces médicaments régulent le rythme et ralentissent la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet anti-stress. Parmi leurs effets indésirables, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée.



Blue-circle-target.png Produits dopants et la loi A quelques exceptions près (cocaïne, créatine, ...), les produits dopants sont des médicaments. La distribution, le transport et l'usage sont soumis aux règles strictes des médicaments.

  • Dans le domaine du sport
La France est l'un des pays à posséder une loi spécifique contre le dopage.
Dès 1989, le Conseil de l'Europe a signé une convention contre le dopage et proposé une liste de substances interdites. Actuellement, cette convention est appliquée dans la plupart des pays européens, dont la France.

En France, la loi du 23 mars 1999 (loi Buffet) vise à :

  • encadrer la surveillance médicale des sportifs ;
  • créer une autorité administrative indépendante, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, doté de pouvoirs de contrôle, de * * régulation et de sanction;
  • renforcer les sanctions pénales et administratives à l'encontre des pourvoyeurs.
Les sanctions concernent le trafic, la vente, la détention et l'usage et varient selon le produit.
  • Dans le monde non-sportif

Les codes du travail, pénal, des transports, de la santé publique, fournissent les moyens d'intervention dans le cadre de la consommation de produits. Ils sont surtout appliqués en matière de lutte contre les toxicomanies. Le monde du travail commence à s'intéresser aux conduites dopantes.


Blue-circle-target.png Produits dopants en France : quelques chiffres

  • Consommation
- Chez les adultes, 6 % ont pris au moins un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles au cours des douze derniers mois. Ce sont principalement des produits de prescription courante, tels que des vitamines, et non pas à proprement parler des produits interdits, inscrits sur la liste.
- Chez les sportifs adultes amateurs, la consommation de produits dopants ne semble pas totalement marginale : entre 3 et 10 % selon les études.
- Chez les jeunes, 11 % des scolarisés ont expérimenté au moins une fois au cours de leur vie un produit pour améliorer leurs performances physiques ou intellectuelles. Il s’agit là aussi plutôt de produits de prescription courante que de produits dopants.

Ces consommations concernent plus les garçons que les filles. Elles sont liées à la pratique d’un sport et dépendent de la nature de cette activité sportive, les sports de force et de combat étant particulièrement concernés.

- Consommations parmi les sportifs adultes
  • Peu d’enquêtes ont été menées directement auprès des sportifs, amateurs ou professionnels. Le thème est jugé très délicat car le dopage va à l’encontre de l’éthique sportive.
  • Une étude menée en Lorraine, fin 98, auprès de 2 000 sportifs amateurs (pratiquant au moins deux heures de sport par semaine) montre que 9,5 % recourent à des substances dopantes.

Ce sont surtout les compétiteurs qui utilisent ces produits (10,8 % d'entre eux) mais les adeptes du sport loisir n'y renoncent pas pour autant (4,8 % se dopent). Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif : 17,5 % des athlètes de haut niveau déclarent recourir au dopage contre 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre. Enfin, 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés en Lorraine (1994-1997) déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois, en moyenne 1 à 6 fois (30 % estiment d'ailleurs que sans dopage, un sportif n'a aucune chance de réussir et 10 % qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé). Cette étude montre que les principaux produits utilisés sont :

  • les stimulants (44,9 % des produits cités)
  • les stupéfiants (27,5 %)
  • les corticoïdes (11,6 %)
  • autres produits (16 %)


Blue-circle-target.png Consommations à l’adolescence

  • 5 % des lycéens de plus de 18 ans ont eu recours aux amphétamines et dérivés.
  • 37 % des candidats au baccalauréat consomment des psychostimulants.
  • 30 % des filles de 16 ans utilisent des stimulants contre la fatigue en période d'examen.

Selon une enquête menée en région Midi-Pyrénées, 7,1 % des adolescents déclarent avoir pris des produits dopants pour le sport.

Drogues: Nuisance, danger et risques ?

Drogues: Potentiel de nuisance ?

Le potentiel de nuisance ne dépend que de la drogue, c’est sa capacité de nuisance possible envers le consommateur ou son entourage. Les effets et les dangers qu’il génère sont variables d’une drogue à l’autre mais ils dépendent aussi du consommateur, de sa sensibilité et de son état physique et psychique.

Chaque drogue présente un potentiel de nuisance dans trois domaines :

  • un potentiel intoxicant,
  • un potentiel agressogène,
  • un potentiel addictif.


Blue-circle-target.png Potentiel intoxicant Chaque drogue présente à des degrés divers un potentiel intoxicant somatique (physique), c'est-à-dire capable de léser certains organes, pouvant aller jusqu'à la mort par overdose pour certaines d’entre elles, et un potentiel intoxicant psychique. Les risques correspondants sont détaillés ci-après.


Blue-circle-target.png Potentiel agressogène Propre des produits stimulants qui suppriment les inhibitions et donnent un sentiment de toute-puissance, mais aussi de l'alcool et de certains produits dopants. Il conduit à surestimer ses capacités et son appréciation du danger et à passer à l'acte d'où les actes de violence (agressions, violences conjugales et familiales) et les accidents (accidents de la route, professionnels ou domestiques).


Blue-circle-target.png Potentiel addictif C’est la propriété des drogues de conduire à la dépendance. Le potentiel addictif est variable selon les drogues, en puissance et rapidité d'installation, mais toujours présent.

Très rapide pour le tabac, le crack, la méthamphétamine et les opiacés, il se manifeste plus ou moins vite avec les autres drogues (cocaïne, benzodiazépines, cannabis) en fonction du mode de consommation et de l'état psychique de l'usager.

En ce qui concerne les hallucinogènes, on ne peut parler de dépendance car il serait impossible de vivre en permanence avec les effets produits par leur consommation.

Cette dépendance peut être physique et/ou psychique

On peut le résumer dans le tableau suivant :

Dépendance physique Dépendance psychique
Alcool (si abus) *** ***
Tabac *** ***
Cannabis * **
Cocaïne * ***
Héroïne *** ***
Produits dopants * à *** selon produit * à *** selon produit
Ecstasy ??? **
Hallucinogènes ??? ???

Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié

Drogues: Danger et risque ?

Les dangers et les risques varient d'une drogue à l'autre selon son potentiel de nuisance et sont de différentes natures. Comme les effets, ils dépendent aussi de la sensibilité du consommateur, de son état physique et psychique. On recensera :

  • le risque somatique (physique),
  • le risque psychique,
  • le risque maternel et fœtal,
  • le risque social.

On peut résumer ces dangers dans le tableau suivant :

Somatique Psychique Social Maternel
Alcool (si abus) *** *** *** ***
Tabac *** * **
Cannabis *** ** ** **
Cocaïne *** *** *** ***
Héroïne *** *** *** **
Produits dopants *** *** *** ???
Ecstasy *** *** *** ???
Hallucinogènes ??? *** ** ***
Légende :   * faible,    ** moyen,    *** fort,    ??? peu étudié


Blue-circle-target.png Le risque somatique C'est la capacité pour la drogue à léser certains organes (foie ou système nerveux pour l'alcool, destruction des neurones pour l'ecstasy, cancer pour le tabac ou le cannabis, etc.) et à induire des maladies.

Il est résumé dans le tableau suivant :

Poumons Foie Cœur Cerveau Digestif
Alcool (si abus) *** *** *** ***
Tabac *** *** ***
Cannabis *** **
Cocaïne *** *** **
Héroïne * * (dents)
Ecstasy ***
Hallucinogènes ???
Légende :   * faible,    ** moyen,    *** fort,    ??? peu étudié



Blue-circle-target.png Le risque psychique

Ce sont les troubles psychiques temporaires ou durables, plus ou moins graves :

Les risques temporaires apparaissent au moment de la consommation ou peu après. Ils incluent : modification de l'humeur, anxiété, dépression, crises d'angoisse et de panique, perte de contrôle de soi, troubles du comportement, délire, épisodes psychotiques, troubles de la personnalité, paranoïa. Les effets les plus marqués sont produits par les hallucinogènes (LSD, champignons, etc. ). L'alcool, le cannabis, les opiacés et les amphétamines en ont également à un degré dépendant de la quantité consommée et du mode de consommation.

Les troubles, s'ils sont répétés, deviennent durables et peuvent conduire à des affections psychiatriques graves : dépression, psychose, paranoïa ou schizophrénie chroniques.


Blue-circle-target.png Le risque maternel et fœtal

Consommées par une femme enceinte, les drogues, pour la plupart, traversent le placenta et atteignent le fœtus. Elles ont alors un effet délétère aussi bien sur le déroulement de la grossesse que sur l’enfant à naître. Elles entraînent : fausse couche, mort in utero, accouchement prématuré, malformations du foetus, mort subite du nourrisson, retard de croissance, anomalies mentales.

Les conséquences peuvent être immédiates ou n’apparaître et être détectées que plusieurs mois ou même plusieurs années plus tard notamment en ce qui concerne la croissance de l’enfant ou les anomalies mentales.

Il faut remarquer qu’une dose absorbée considérée comme faible pour la mère peut s’avérer très forte pour un fœtus dont la masse corporelle est infiniment moindre.

A noter :

Le risque maternel très fort induit sur le foetus par la consommation d'alcool par une femme enceinte, même sans abus, c'est le « Syndrome d'Alcoolisation Fœtale » ou SAF qui laisse des séquelles physiques et mentales irréversibles.

L'effet tératogène (risques de malformation de l'embryon) de la cocaïne et du crack en particulier, mais aussi d'autres drogues comme les amphétamines et particulièrement les méthamphétamines.

La dépendance du foetus et du nouveau-né lorsque la mère a consommé des drogues générant une dépendance physique pendant sa grossesse. Particulièrement en cas de consommation d'héroïne, cette dépendance nécessite un sevrage médical strictement contrôlé sous peine d'entraîner des souffrances insupportables pour le foetus ou le nouveau-né et des risques parfois graves.


Blue-circle-target.png Le risque social

Toute consommation de drogue induit un risque social. Il peut être ponctuel ou durable selon la quantité consommée et le niveau de dépendance. Il inclut : échec scolaire professionnel et familial, isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents

  • Risque ponctuel

Ce risque peut apparaître dès la première consommation. Il est souvent lié aux effets immédiats de la drogue comme l'ivresse alcoolique ou cannabique, ou la perturbation des perceptions visuelles ou auditives, ou le sentiment d'invulnérabilité induit par les stimulants.

Il s'agit essentiellement des risques d'accident : accidents de la route, accidents domestiques, accidents professionnels mais également des risques de violence souvent exprimée en violence conjugale ou violence familiale envers les enfants.

Un accident, selon sa gravité, peut entraîner des blessures et un handicap à vie pour les autres ou pour soi-même ainsi que des dommages à réparer et à payer durant des années, voire une vie entière.

  • Risque durable

Lié à la répétition des consommations et particulièrement à la dépendance, il inclut :

  • Les échecs scolaires et professionnels causés par la démotivation ou l'incapacité à accomplir certaines tâches.
  • Les échecs de la vie conjugale et familiale causés par la difficulté, pour les proches, de supporter le comportement et les réactions du consommateur, que ce soit des comportements de passivité excessive ou au contraire, de violence.
  • La délinquance pour se procurer l'argent nécessaire à l'achat de drogue (vol avec ou sans violence, chantage, etc.), que cette délinquance s'exprime à l'extérieur ou au sein de la famille. Cette délinquance pouvant conduire à la prison et à de lourdes peines d'amende.
  • La marginalisation allant de la mise à l'écart au sein de la famille ou de son cercle d'amis, jusqu'à la perte de son emploi et/ou de son logement et la mise à la rue.

Tous ces produits, s'ils procurent à court terme un plaisir ou un soulagement, peuvent être dangereux à court, moyen et long terme pour la santé physique et psychique et généralement perturbateurs de la vie sociale.


Blue-circle-target.png Réflexion: Quelques instants de plaisir valent-ils des risques de dépendance et des risques somatiques, psychiques et sociaux

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