Drogues - FAQ
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Questions possibles
Les drogues c'est quoi ?
Qu'est ce qu'une drogue ?
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qu'est ce qu'une addiction?
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comment définir la toxicomanie ?
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qu'est ce qu'une pharmacodépendance?
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qu'est ce qu'une drogue psychotrope?
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Effet des drogues sur la santé ?
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Classement des Drogues ?
Classement selon leur dangerosité ?
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Ce classement est plus particulièrement utilisé à des fins juridiques.
Ce classement reprend principalement les règles du classement fixées par les trois conventions internationales de 1961, 1971 et 1988 sur le contrôle des drogues.
Il y a sur la liste des stupéfiants plus de 170 plantes et substances dont :
miques : le phénylacétone et l'acide lysergique (précurseur du LSD).
La répartition des substances au sein de ces quatre catégories n'obéit à aucun critère générique, elle est effectuée par arrêté du ministre de la santé. Il n'existe ainsi pas une définition générale du "stupéfiant" sinon que c'est "un produit inscrit sur la liste des stupéfiants", cette qualification se faisant en fonction du potentiel d'abus de la substance et de son danger pour la santé. Les produits dopants relèvent d'une liste spécifique, fixée par l'arrêté du 2 février 2000 des ministres des Sports et de la Santé, à partir notamment de la liste officielle du Comité International Olympique (CIO). |
Lois et drogues ?
Cette partie présente quelques dimensions juridiques relatives aux drogues
Toutes les drogues sont-elles interdites ?
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Drogues, modes d'action ?
Modes d'actions selon les substances ?
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Lorsque l'influx nerveux arrive depuis le neurone émetteur sur la synapse, il déclenche la libération du neuromédiateur. Celui-ci vient alors se fixer sur les récepteurs appropriés du neurone récepteur qui transmet à son tour l’influx nerveux.
On distingue trois modes d'action selon les substances :
La stimulation des neurones à la dopamine produit une sensation de plaisir intense. L'individu cherchera alors à ressentir de nouveau ce plaisir avec le ou les produits utilisés. Ce mécanisme explique les comportements de consommation répétitive qui conduisent à la dépendance. Mais en sollicitant anormalement le circuit de récompense, les produits stupéfiants peuvent engendrer à terme son déséquilibre permanent. Les autres neuromédiateurs impliqués sont principalement les endomorphines, les endocannabinoïdes, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le GABA.
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Drogues, modes de consommation ?
Les drogues sont consommées de diverses manières selon leur nature, leur présentation et l'effet recherché.
Modes de consommation les plus fréquents ?
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Elle est parfois mélangée avec du tabac et roulée en cigarette pour former un "joint". Ce mode de consommation est très utilisé pour la résine de cannabis.
Il faut remarquer qu'une même drogue fait souvent l'objet de différents modes de consommation.
Les tableaux suivants présentent les modes de consommation des drogues illégales les plus courantes. (Les modes de consommation de l'alcool et du tabac sont supposés connus)
**** mode de consommation le plus courant, supérieur à 50% des consommations. *** mode de consommation fréquent, entre 30% et 50% des consommations ** mode de consommation moins fréquent, entre 10% et 30% des consommations * mode de consommation rare ou anecdotique, inférieur à 10% des consommations
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Drogues et dépistages ?
Dépistages: Comment ?
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On détecte ainsi la présence des produits généralement dans les urines ou le sang mais également dans l'air expiré, la salive, la sueur ou les cheveux. On peut détecter dans l'organisme la plupart des drogues mais avec plus ou moins de facilité, les traces de certaines drogues pouvant disparaître très rapidement. Par ailleurs la détection de traces ne permet pas d'assurer que la personne concernée est encore sous l'effet de la drogue, certaines drogues laissent des traces dans l'organisme très longtemps, alors que l'effet de la drogue est dissipé depuis longtemps.
Il n'indique pas non plus, si la personne a consommé la drogue volontairement ou non, ni pour quel usage elle l'a consommé. Ainsi une personne peut être détectée positive au tabac si elle a séjourné dans une pièce enfumée (tabagisme passif).
Le temps pendant lequel le dépistage sera positif après consommation de drogue est éminemment variable, il dépend de la drogue et de la quantité absorbée, ainsi que de la personne qui l'a consommé. Les valeurs données ci-dessous sont donc approximatives. Il faut remarquer la latence très forte du cannabis dans l'urine due à l'accumulation du THC dans le corps lors d'un usage régulier.
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Drogues: Usage et consommation ?
Les drogues sont naturellement consommées pour leurs effets sur le système nerveux et leur utilisation présente selon leur usage des bienfaits (surtout dans le domaine médicale) mais le plus souvent des risques et des dangers. Ces effets, risques et dangers varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation.
Drogues: Effets recherchés par le consommateur ?
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Les effets varient donc selon la nature de la drogue, voir le "classement des drogues selon leurs effets", pour mémoire :
Ces produits entraînent une sensation de détente, de bien-être et de rêve ainsi parfois qu'une perte d'inhibition.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et masquent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons, confusion des sens (on "voit les sons" ou on "entend les images"). Rappelons que certaines drogues peuvent, selon la dose absorbée et le contexte d’utilisation, présenter des effets de plusieurs catégories, c’est par exemple le cas du cannabis. Le consommateur, selon son désir, pourra donc à volonté :
L’éventail des possibilités et de l’intensité des effets est donc particulièrement large. L’accoutumance lors de consommations répétées a pour conséquence de diminuer les effets, ce qui pousse à augmenter progressivement les doses et conduit ensuite à la dépendance. |
Drogues et produits dopants ?
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Dans ces produits, on distingue les stimulants, les narcotiques, les agents anabolisants, les corticostéroïdes et les bêtabloquants. L'usage d'autres substances comme les diurétiques, l'hormone de croissance, l'EPO et les anesthésiques locaux comportent des risques et des dangers pour la santé. Cependant, ils n'entraînent ni modification de la conscience, ni dépendance physique. Les Produits dopants sont achetés dans les pharmacies (souvent sur ordonnance médicale) ou sur le marché clandestin ou sont fournis par l'entourage des usagers. Médicaments détournés de leur usage normal, produits de laboratoires clandestins ou importations frauduleuses, leur nature exacte est invérifiable et leur qualité sujette à caution.
Dans de nombreux pays, le nombre de contrôles antidopage a sensiblement augmenté ces dernières années. La présence de produits dopants est relevée dans près de 4% des cas. Les principales substances détectées sont les cannabinoïdes, le salbutamol (Ventoline.), les corticoïdes et les stimulants.
Dans le domaine du sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8.09.99) :
Les plus utilisés sont les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés. Les stimulants accroissent la concentration et l'attention, réduisent la sensation de fatigue, augmentent l'agressivité et permettent la perte de poids. Ils interviennent sur le système cardio-vasculaire et neurologique, et peuvent entraîner à la longue des troubles psychiatriques. Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement voire jusqu'à la mort.
Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets indésirables : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.
Pour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang. Ils permettent d'augmenter notamment la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires, pouvant survenir à l'exercice. Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, des troubles cardio-vasculaires pouvant entraîner le décès, voire des cancers. Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique
Ces substances anti-fatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Ils augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales. La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardio-vasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.
Ces médicaments régulent le rythme et ralentissent la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet anti-stress. Parmi leurs effets indésirables, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée.
En France, la loi du 23 mars 1999 (loi Buffet) vise à :
Les sanctions concernent le trafic, la vente, la détention et l'usage et varient selon le produit.
Les codes du travail, pénal, des transports, de la santé publique, fournissent les moyens d'intervention dans le cadre de la consommation de produits. Ils sont surtout appliqués en matière de lutte contre les toxicomanies. Le monde du travail commence à s'intéresser aux conduites dopantes.
Ces consommations concernent plus les garçons que les filles. Elles sont liées à la pratique d’un sport et dépendent de la nature de cette activité sportive, les sports de force et de combat étant particulièrement concernés.
Ce sont surtout les compétiteurs qui utilisent ces produits (10,8 % d'entre eux) mais les adeptes du sport loisir n'y renoncent pas pour autant (4,8 % se dopent). Le recours au dopage est lié au niveau de compétition du sportif : 17,5 % des athlètes de haut niveau déclarent recourir au dopage contre 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre. Enfin, 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés en Lorraine (1994-1997) déclarent s'être dopés au cours des douze derniers mois, en moyenne 1 à 6 fois (30 % estiment d'ailleurs que sans dopage, un sportif n'a aucune chance de réussir et 10 % qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé). Cette étude montre que les principaux produits utilisés sont :
Selon une enquête menée en région Midi-Pyrénées, 7,1 % des adolescents déclarent avoir pris des produits dopants pour le sport. |
Drogues: Nuisance, danger et risques ?
Drogues: Danger et risque ?
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Les dangers et les risques varient d'une drogue à l'autre selon son potentiel de nuisance et sont de différentes natures. Comme les effets, ils dépendent aussi de la sensibilité du consommateur, de son état physique et psychique. On recensera :
On peut résumer ces dangers dans le tableau suivant :
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié
Il est résumé dans le tableau suivant :
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié Ce sont les troubles psychiques temporaires ou durables, plus ou moins graves : Les risques temporaires apparaissent au moment de la consommation ou peu après. Ils incluent : modification de l'humeur, anxiété, dépression, crises d'angoisse et de panique, perte de contrôle de soi, troubles du comportement, délire, épisodes psychotiques, troubles de la personnalité, paranoïa. Les effets les plus marqués sont produits par les hallucinogènes (LSD, champignons, etc. ). L'alcool, le cannabis, les opiacés et les amphétamines en ont également à un degré dépendant de la quantité consommée et du mode de consommation. Les troubles, s'ils sont répétés, deviennent durables et peuvent conduire à des affections psychiatriques graves : dépression, psychose, paranoïa ou schizophrénie chroniques. Consommées par une femme enceinte, les drogues, pour la plupart, traversent le placenta et atteignent le fœtus. Elles ont alors un effet délétère aussi bien sur le déroulement de la grossesse que sur l’enfant à naître. Elles entraînent : fausse couche, mort in utero, accouchement prématuré, malformations du foetus, mort subite du nourrisson, retard de croissance, anomalies mentales. Les conséquences peuvent être immédiates ou n’apparaître et être détectées que plusieurs mois ou même plusieurs années plus tard notamment en ce qui concerne la croissance de l’enfant ou les anomalies mentales. Il faut remarquer qu’une dose absorbée considérée comme faible pour la mère peut s’avérer très forte pour un fœtus dont la masse corporelle est infiniment moindre. A noter : Le risque maternel très fort induit sur le foetus par la consommation d'alcool par une femme enceinte, même sans abus, c'est le « Syndrome d'Alcoolisation Fœtale » ou SAF qui laisse des séquelles physiques et mentales irréversibles. L'effet tératogène (risques de malformation de l'embryon) de la cocaïne et du crack en particulier, mais aussi d'autres drogues comme les amphétamines et particulièrement les méthamphétamines. La dépendance du foetus et du nouveau-né lorsque la mère a consommé des drogues générant une dépendance physique pendant sa grossesse. Particulièrement en cas de consommation d'héroïne, cette dépendance nécessite un sevrage médical strictement contrôlé sous peine d'entraîner des souffrances insupportables pour le foetus ou le nouveau-né et des risques parfois graves. Toute consommation de drogue induit un risque social. Il peut être ponctuel ou durable selon la quantité consommée et le niveau de dépendance. Il inclut : échec scolaire professionnel et familial, isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents
Ce risque peut apparaître dès la première consommation. Il est souvent lié aux effets immédiats de la drogue comme l'ivresse alcoolique ou cannabique, ou la perturbation des perceptions visuelles ou auditives, ou le sentiment d'invulnérabilité induit par les stimulants. Il s'agit essentiellement des risques d'accident : accidents de la route, accidents domestiques, accidents professionnels mais également des risques de violence souvent exprimée en violence conjugale ou violence familiale envers les enfants. Un accident, selon sa gravité, peut entraîner des blessures et un handicap à vie pour les autres ou pour soi-même ainsi que des dommages à réparer et à payer durant des années, voire une vie entière.
Lié à la répétition des consommations et particulièrement à la dépendance, il inclut :
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Histoire des Drogues ?
le mot Drogue?
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Le sens de « drogue » a rejoint au XIXe siècle celui de « stupéfiant » et désigne une substance toxique (d’où « toxicomanie »). |
consommer les drogues à travers l'histoire?
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Dans l’antiquité les grecs vont découvrir que les vertus de cette substance sont multiples Ainsi ils découvrent que cette substance soulage à la fois les douleurs physiques mais aussi les douleurs de l’âme. Hippocrate père de la médecine moderne, va recommander cette substance bien que cette dernière a des effets néfastes et qu’elle provoque des accoutumances. Dans la médicine arabe plusieurs ouvrages sont dédiés à la pharmacopée. Et toujours dans la lignée d’Hippocrate et Galien (théorie des humeurs). On retrouve dans cette médecine des descriptions de médicaments et d’indications thérapeutiques de ces derniers. La base des médicaments décrit est généralement d’origine végétale, comme c’est le cas avec l’anis par exemple. Si certaines substances n’ont pas ou peu d’effets secondaires, d’autres en auront ( comme l’opium). Au moyen âge, l’opium avait été oublié ses vertus thérapeutiques ressortent au cours du 16ème siècle ‘ comme ce fut le cas pour la psychologie. L’opium sera mélangé à de l’eau et à d’autres substances et prescrit sous un autre nom. Il sera utilisé pour soulager les dysenteries, la grippe, la douleur mais aussi l’ulcère d’estomac et les calculs rénaux. {@}} |
histoire de la commercialisation des Drogues?
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Leurs vertus stimulantes ou apaisantes commencent à être exploitées par les scientifiques pour des raisons médicales. Les marchands portugais, espagnols et britanniques ramènent de l’opium en Europe aussi bien de leur lointains voyages que de l’empire ottoman. Vers 1660, l’opium utilisé jusqu’alors pour ses vertus médicinales va l’être pour ses vertus stupéfiantes. Les hollandais, situés dans l’ile de Taiwan, vont avoir l’idée de fumer dans une pipe l’opium en le mélangeant au tabac. Au début du XIXe siècle, les dangers d’une utilisation médicale durables de produits opiacés sont connus. Par ailleurs, la conquête d’Egypte fut l’occasion pour les français, puis pour le reste des européens, de découvrir le haschich. Les médecins qui vont continuer à prescrire l’opium vont extraire de la plante les principes actifs qui font parties des drogues modernes. En 1803 Il y a eu extraction de la morphine par et de la codéine, la morphine sera si puissante pour atténuer les douleurs, que malgré les effets néfastes, la médecine en produira en quantités industrielle. Pour combattre la douleur causée par les blessures des champs de bataille, au cours de la guerre de sécession, les soldats prendront de la morphine. Cette prise engendre une accoutumance, ils deviendront les premiers morphinomanes L’innovation technologique a également joué un rôle important avec l’apparition des seringues hypodermiques. En 1890 des questions sérieuses se posent concernant la dépendance, le sevrage crée les mêmes symptômes que le sevrage alcoolique. Le regard sur la consommation de drogue change à partir du début du XXe siècle, notamment sous l’influence des états unis qui se dotent des premières législations prohibant son commerce et qui organisent une première conférence internationale en 1909. Le monde de la drogue commence à être assimilé à celui du crime. Le monde de la drogue commence à être assimilé à celui du crime. Au fur et à mesure que progressent les interdictions, le trafic devient en effet de plus en plus rentable. L’entreprise suisse Hofmann-Laroche, après avoir perdu le marché russe, suite à la révolution de 1917, se lance avec succès dans le trafic d’opium. C’est de ses laboratoires que sort, dans les années 40, l’acide lysergique diéthylamide, plus connu sous le nom de LSD. A côté des grandes entreprises et des mafieux, les services secrets investissent les marchés de la drogue pour financer leurs opérations, les Français en Indochine, les Américains au Vietnam, puis un peu partout... A partir des années 60, les Etats deviennent ainsi policiers et trafiquants. Les Etats-Unis continuent de donner le " la " de la politique mondiale de lutte contre le trafic international de drogue, et spécifiquement contre le blanchiment de l’argent qui en est issu à partir des années 80.
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Facteurs en faveur de l'addiction ?
facteurs en faveur de l'addiction?
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{@}} Facteurs liés à l’individu: Certains individus, notamment de sexe masculin, sont davantage enclins à une pratique addictive. Ils montrent généralement : une vulnérabilité génétique à l’addiction. Ils sont à la recherche d’expériences, ont des comportements impulsifs ou compulsifs. Les effets ressentis par chacun face à une drogue étant variables, leur tolérance spontanée à ce type de produits est élevée ; une fragilité psychique (introversion, anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, difficultés à résoudre ses problèmes, impulsivité, recherche de sensations fortes, etc.). Aussi, le fait d’avoir traversé certains évènements marquants dans sa vie ou d’avoir subi des traumatismes pousse certaines personnes à ce genre de pratiques. Facteurs environnementaux: Une pratique addictive peut aussi découler de facteurs liés à l’environnement dans lequel évolue l’individu : un contexte social et familial difficile ; une disponibilité aisée du produit addictif. Tel est le cas lorsque : la personne vit dans une famille de fumeurs, facilitant ainsi l’accès au tabac, l’adolescent a des amis fumant du cannabis, les jeux sur internet, jeux d’argent et les drogues sont facilement disponibles. En outre, commencer à consommer une substance ou à pratiquer une activité addictive tôt favorise la survenue d’une dépendance. Par exemple, boire de l’alcool dès le début de l’adolescence augmente par 10 le risque d’être dépendant à l’âge adulte. Le risque est tout aussi important lors d’une pratique précoce des jeux d’argent et de hasard. L’adolescence : une période à risque pour l’émergence d’une addiction Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l’usage précoce de drogues expose à un risque accru d’apparition d’une addiction par la suite. Dans l’ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes. |
facteurs génétiques?
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{@}} Média:Exemple.ogg L’identification d’une part génétique dans la survenue d’une addiction provient d’études menées sur des familles ou des paires de jumeaux dans lesquels un membre est atteint. Les travaux les plus nombreux concernent l’addiction à l’alcool mais des études ont également été menées sur d’autres drogues. Alors que la fréquence de l’alcoolisme dans la population générale est d’environ 2 à 5 %, elle a été estimée être entre 10 et 50% dans la fratrie d’un malade alcoolique. Les études de jumeaux ont montré que le taux moyen de concordance (le pourcentage de jumeaux qui présentent une addiction si l’autre jumeau en souffre) pour l’alcoolisme était de 50 % chez les jumeaux monozygotes (« vrais » jumeaux car l’ovule fécondée s’est divisée en 2) et de 35 % chez les dizygotes (faux jumeaux car 2 ovules ont été fécondées). La synthèse des études menées sur les jumeaux a permis d’établir que la part génétique dans la vulnérabilité à devenir “addict” serait d’environ 70% pour la dépendance à la nicotine, 48-66 % pour la dépendance à l’alcool, 51-59 % pour la dépendance au cannabis, 42-79 % pour la dépendance à la cocaïne, 23-54 % pour la dépendance aux opiacés. Ces taux sont toutefois à lire avec prudence dans la mesure où la définition de la « dépendance » n’était pas toujours identique d’une étude à l’autre. AU TOTAL, SI ON HÉRITE DE GÈNES DE VULNÉRABILITÉ SUR LESQUELS ON NE PEUT GUÈRE AGIR, CEUX-CI REPRÉSENTERONT ENVIRON LA MOITIÉ DE LA PROBABILITÉ DE DEVENIR « ADDICT ». |
y-a-t-il un gène de l'addiction?
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{@}}L’essentiel de la recherche génétique appliquée aux addictions repose sur deux types d’études, les études de liaison d’une part, et les études d’association d’autre part. Les études génétiques de liaison servent à cartographier les différents gènes ou régions du génome prédisposant à un trouble. L’approche liaison se base sur des familles dans lesquelles au moins un parent et un enfant sont addicts et on recherche si le gène suspecté est présent chez le parent et l’enfant atteints. Les études d’association, quant à elles, ont pour but de détecter l’association entre un trait de caractère (ici l’addiction) et la structure exacte (polymorphisme) d’un gène. Elles se fondent sur la comparaison entre des cas (ici des sujets addicts) et des témoins (des sujets non addicts). Ces études, dites « cas-témoins » sont les plus nombreuses. Dans celles-ci, on axe les recherches le plus souvent sur des gènes « candidats », c’est-à-dire qui pourraient logiquement avoir un rôle à jouer dans la survenue de la pathologie. Toutefois l’amélioration spectaculaire des techniques de séquençage et d’identification des gènes a permis de réaliser des études dites GWAS (Genome-Wide Association Study) où plus d’un million de marqueurs génétiques peuvent être analysés en même temps. De très nombreux gènes ont été identifiés comme étant probablement impliqués dans les addictions aux substances psychoactives sans pour autant pouvoir expliquer l’ensemble du phénomène. Ils interviennent par exemple dans : l’action ou le métabolisme de la substance (ainsi les récepteurs nicotiniques CHRNA3, CHRNA5 et CHRNB4 pour le tabac ; les enzymes de dégradation de l’alcool ADH1B, ADH1C et ALDH2), la régulation de la consommation (β-Klotho/KLB pour l’alcool), la sensibilité aux effets plaisants/récompensants (par exemple les gènes de la voie dopaminergique dont le récepteur DRD2 ou le gène COMT codant pour l’enzyme dégradant la dopamine), ou encore la sévérité de l’addiction. D’autres gènes sont impliqués dans des comportements ou des traits de caractère comme la désinhibition, l’attention, la réponse au stress, la recherche de sensations ou l’impulsivité. Les énumérer tous prendrait beaucoup trop de place ! AUCUN GÈNE IDENTIFIÉ À CE JOUR NE POSSÈDE UN EFFET MAJEUR À DEVENIR ADDICT, AUCUN D’ENTRE EUX N’EXPLIQUE À LUI SEUL LA SURVENUE DE L’ADDICTION. L’addiction apparaît être multi-génique, c’est-à-dire reposant sur une combinaison de modifications de plusieurs gènes, et pas toujours les mêmes d’un sujet à l’autre. Enfin, notion importante, ces gènes de vulnérabilité sont loin d’être toujours présents chez les personnes addictes. Cela signifie que l’absence de ces gènes ne protège en aucun cas du risque de devenir addict. |
Drogues sur la table ?
Législations dans le monde?
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{@}} Média:Exemple.oggTexte italique
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Législation en Tunisie?
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Législations du cannabis dans le monde?
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{@}} Média:Exemple.oggTexte italique
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Législation du cannabis en Tunisie?
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Concepts ou notions associés
Sur Quora (Questions / Réponses ) : Drogue/ Substance psychoactive / Stupéfiant / Substance illicite / Addiction
Références
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Sur Universalis : Drogue - Universalis / Substance psychoactive - Universalis / Stupéfiant - Universalis / Substance illicite - Universalis / Addiction - Universalis |
Réponse graphique
Bibliographie
Pour citer cette page: (- FAQ)
ABROUGUI, M & al, 2020. Drogues - FAQ. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Drogues_-_FAQ>, consulté le 6, juillet, 2024
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