Différences entre versions de « Darwinisme - Lamarckisme »

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* http://histropedia.com/timeline/pjyqtpg9bg0t/Biological-evolution  
 
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* https://journals.openedition.org/rdst/560#tocto2n5
 
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* https://doi.org/10.1002/sce.3730790203  
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* https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/sce.3730790203
 
                                                
 
                                                
  

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Puce-didaquest.png Conception : Clarification - Explicitation

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Blue-circle-target.png Conceptions canoniques 

 La première théorie cohérente et solidement étayée sur l’évolution du vivant a été établie en 1800 par Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829), grand naturaliste français, et publiée en 1809 dans son livre Philosophie zoologique.
 Lamarck a parlé du transformisme. Il a observé au sein de l’espèce des modifications graduelles. Il a fait des observations de base et a observé l'existence de variation au sein de l'espèce. Il a dit que les organismes s'adaptent à leur milieu. 

 Cinquante ans plus tard, en Angleterre, paraissait L’Origine des espèces où Charles Darwin (1809-1882) développait sa propre théorie sur la transformation des espèces par « descendance avec modification ».
 L'évolutionnisme de Darwin avance que l'évolution se fait par sélection naturelle.En d'autre terme, ce sont les organismes les mieux adaptés à leurs environnement, grâce à de nouvelles mutations, qui survivent et transmettent leurs gènes.
  • Le grand point commun entre les théories de ces deux naturalistes Darwin et Lamarck est: l’affirmation du fait évolutif, qui va à l’encontre du créationnisme, universellement admis jusque-là. Mais leurs conceptions du monde vivant divergent radicalement sur des questions aussi essentielles que l’origine de la vie et les mécanismes de l’évolution.
  • Conflits et confusions entre Lamarckisme et Darwinisme:

Pour Lamarck, les modifications évolutives se produisent sous l’influence plus ou moins directe de l’environnement. Le processus darwinien, qui implique que des variations génétiques fortuites puissent être à la base de transformations biologiques importantes, heurte le sens commun.

Blue-circle-target.png Conceptions erronées et origines possibles

  • L'évolution biologique est restreinte à la théorie de Darwin et on parle uniquement du Darwinisme synonyme de évolutionnisme.
  • La conception non évolutionniste où l’élève est à la fois fixiste (il pense que les espèces actuelles étaient présentes au début de la vie sur Terre) et transformiste (il envisage le fait que des organismes se soient modifiés et perfectionnés au cours des temps géologiques). Mais, ici, l’élève n’établit aucun lien de parenté entre les espèces.
  • La conception créationniste, qui est opposée à l’idée même d’évolution: La place de l’homme sur Terre est dictée par le discours religieux.
  • L’une des principales idées erronées sur l’évolution est de dire que l’homme descend du singe.


Blue-circle-target.png Conceptions: Origines possibles

  • Historiquement:
* "rien ne signala avec plus de force l’affranchissement de la science par rapport à la religion et à la philosophie, que la révolution darwinienne" (ERNST MAYR - Histoire de la biologie: diversité ,évolution et hérédité".l'histoire des idées émises par les biologistes pour expliquer l'existence des êtres vivants, passés et présents, sur la Terre _ idées qui ont abouti à la révolution intellectuelle lancée par Charles Darwin en 1859: les espèces d'animaux et de plantes n'ont pas été créées à l'origine du monde et ne sont pas restées fixes, comme le dit la Bible. Elles changent constamment et engendrent de nouvelles espèces. C'est ainsi, par exemple, que l'espèce humaine est apparue il y a quelques millions d'années, issue d'une espèce de singe ancestrale.
* La Génétique, née au tout début du XXe siècle, a apporté des connaissances qui manquaient cruellement à Darwin (Histoire des sciences) influe les conceptions sur l'évolution biologique .
  • Dans l'enseignement:
*La transposition didactique (noosphère, programme et manuel scolaire) peut être l'origine des conceptions des élèves sur l'évolution biologique puisqu'ils n'étudient que le Darwinisme sans avoir des idées ou des connaissances sur d'autres théories de l’évolution comme Lamarckisme.
* Il est assez fréquent de voir chez les élèves et même chez la plupart des individus de façon générale que l’évolution est appréhendée dans un but précis, en l’occurrence celui d’un aboutissement à un être vivant « parfait » et « complexe », doté d’une intelligence. Or, dès lors que l’on attribue un but à l’évolution, cela s’inscrit dans une démarche finaliste et donc engendre une vision erronée de l’évolution.
* De dire que l’homme descend du singe par les élèves: ils sont novices en matière d’évolution (en Tunisie un seul niveau étudie l'évolution).

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Puce-didaquest.png Éléments graphique

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  • Lamarck - Darwin

  • Lamarck-Darwin : Deux visions divergentes du monde vivant...

  • Lamarck et Darwin : deux visions divergentes du monde vivant ...

  • Sur une échelle de l'histoire des sciences


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Puce-didaquest.png Stratégie de changement conceptuel

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  • Appréhender l’Evolution à partir de l’enseignement de Questions Socialement Vives (QSV) en vue d’un raisonnement critique. Evaluer la mobilisation de savoirs et d’expertises au cours d’argumentations développées par des élèves sur les questions de l'évolution.
  • Veiller à la formation des enseignants: Une prise en compte des problèmes de l’enseignement de l’évolution, liés à la controverse éventuelle qui l’accompagne, ne peut être envisagée que si les enseignants sont formés.
  • Enseigner la nature des sciences.
  • Renforcer des démarches scientifiques.
  • Réflexions théoriques pour penser des stratégies d’intervention.
  • Utiliser une approche rejoignant l’approche proposée par Hildebrand, Bilica et Capps (2008), dans le sens où l’implication des élèves est envisagée selon une large latitude, pour leur permettre d’explorer différents aspects des tensions liées à l’évolution.
  • Des stratégies inspirées de l’approche pragmatique: L’évolution du vivant : un enseignement controversé (Les controverses dans le milieu scolaire relèvent, par ailleurs, de différentes considérations : sociales, politiques, religieuses, pédagogiques, etc.) --> Utiliser la La démarche est qualifiée de politiquement « proactive », dans le sens où la controverse n’est pas ignorée mais au contraire encouragée par des réflexions ciblées, et « pragmatique », inspirée de l’épistémologie de Dewey :
  • La connaissance se construit grâce à un processus de recherche caractérisé par sa nature sociale et expérimentale qui est sujette à l’erreur.
  • La recherche commence avec une situation problématique concrète.
  • Le succès des recherches scientifiques ne cible pas uniquement la science mais d’autres préoccupations de la vie ; elles sont tenues de résoudre également des questions morales urgentes.
      Les stratégies pragmatiques permettant de redéfinir la vérité pragmatique, de contextualiser la justification par des processus orientés vers des problèmes et de reconnaître d’une manière réelle la controverse.
  • Dans un cadre constructiviste et un contexte Multi-facette, ne pas ignorer le scepticisme des élèves envers l’évolution si l’on veut aboutir à une éducation réelle et complète de ces derniers. Il est donc nécessaire de prendre en compte les caractéristiques des élèves, certaines facettes du contexte social, intellectuel et pédagogique et de se poser plusieurs questions concernant la conceptualisation, l’approche pédagogique et les approches curriculaires.

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Puce-didaquest.png Questions possibles



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Pour citer cette page: (- Lamarckisme) 

ABROUGUI, M & al, 2020. Darwinisme - Lamarckisme. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Darwinisme_-_Lamarckisme>, consulté le 8, mai, 2024



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