Catastrophisme - Gradualisme
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En géologie
Théorie selon laquelle les modifications survenues à la surface de la Terre seraient dues à des catastrophes naturelles.
- Le catastrophisme, un terme inventé par William Whewell en 1832, est une école de pensée qui s'oppose au gradualisme (qv) . Ses partisans affirment que les taux de processus géologiques et biologiques ont, dans le passé, différé de manière significative des taux actuels, en supposant parfois, soudainement et violemment, des grandeurs non vues aujourd'hui et provoquant ainsi des catastrophes.
- Le catastrophisme est une théorie scientifique qui tente de construire rationnellement les croyances sur l'origine du monde et sur l'évolution des espèces en mettant en avant l'impact qu'auraient eu des catastrophes de courte durée, violentes et inhabituelles. Un nom pour ce type de théorie est apparue au XIXe siècle, lorsqu'est apparu l'uniformitarisme, théorie qui, quant à elle, postule que les processus qui se sont exercés dans un passé lointain s'exercent encore de nos jours.
Le catastrophisme paléontologique met en exergue une "idéologie géologique" dont le principe est diamétralement contraire à l'actualisme, rattachant les événements de l'histoire paléontologique aux cataclysmes des épisodes bibliques et religieux pour les justifier. Cette conception fonde les thèses du créationnisme.
Catastrophisme : théorie scientifique qui étudie les causes et les conséquences astronomiques, géologiques, écologiques, biologiques, humaines et historiques de cataclysmes de grande ampleur qui ont eu lieu et qui pourraient encore avoir lieu sur la Terre.
Terminologie, Étymologie et Histoire
- Catastrophisme: le terme fut introduit, en 1837, par l'historien et philosophe des sciences anglais William Whewell(1794-1866), il caractérisait de la sorte ceux qui, comme Georges Cuvier(1769-1832) considéraient que l'histoire de la Terre ne sexpliquait que par des boulversements de grande amplitude, ayant affecté l'ensemble de la surface du globe et entraîne des destructions massives.A ce catastrophisme s'oppose le principe d'uniformité défendu par Charles Lyell(1797-1875).
- LE CATASTROPHISME DANS L'ANTIQUITÉ
L'idée que la terre a souvent été victime de catastrophes de grande ampleur, d'origine cosmique ou terrestre, n'est pas nouvelle. C'était un point commun à toutes les mythologies des peuples anciens.On notera, que la notion même de catastrophisme a évolué avec le temps, au fur et à mesure des observations et des découvertes des anciens. Très longtemps, de la préhistoire au Néolithique (âge de la pierre polie), le catastrophisme fut uniquement mythologique avant de devenir progressivement astrologique et cyclique quand les anciens comprirent que la lune et les planètes reprenaient indéfiniment les mêmes positions relatives dans le ciel.
- Le Déluge est l’histoire d’une inondation supposée universelle. Celui-ci est connu de nous sous plusieurs versions. La question fondamentale ici était toujours : quel avait été le mécanisme ?
Une montée universelle des eaux de la mer ? (Dans ce cas, l’inondation doit être simultanée partout).
- Le soulèvement d’un continent ou d’une autre partie de la terre ferme ? (Dans ce cas, l’inondation doit être locale, à l’échelle de la région montante). Dans les versions mésopotamiennes, judaïque et dans celle de Deucalion des Grecs, c’est la montée universelle du niveau de la mer qui a été la cause du Déluge. Plusieurs agents ont été considérés comme les moteurs du désastre : le vent, la pluie et les vagues de la mer. La soi-disant universalité du Déluge est attestée par la prétendue destruction de tous les êtres vivants sauf les voyageurs dans l’arche, mais il y a des complications dans les différentes versions.
- Si le Déluge a vraiment été universel, on peut le considérer comme un marqueur global de temps. On trouve plusieurs mentions dans les récits mythologiques des témoins physiques du Déluge, c’est-à-dire d’enregistrements géologiques et géomorphologiques. On sait que dans le développement de la géologie, l’idée du Déluge biblique a joué un rôle principal dans l’explication de l’origine de la topographie actuelle et dans le développement de la stratigraphie. Étonnamment, ce rôle est devenu beaucoup plus important depuis la Renaissance à cause de la plus grande accessibilité de la Sainte Écriture au grand public après la Réforme.
Le déluge universel:De tous les cataclysmes, le Déluge est sans doute l’un des plus connus. On le trouve évoqué en premier dans l’Epopée de Gilgamesh chez les sumériens, chez les grecs et chez les indiens pour ne citer que quelques mythologies. La raison est que ce mythe s’appuierait sur des faits réels, s’étant déroulés durant l’antiquité, chaque civilisation lui donnant son explication et donc son récit. L’origine du Déluge est divine, un cataclysme où pendant sept jours et sept nuits, de violentes tempêtes balaient la Terre et la recouvre d’eau. Ceci est provoqué par les dieux pour punir les hommes.
- le mythe du Déluge et de l'arche de Noé, commun aux 3 religions monothéistes, revêt une importance capitale pour les défenseurs des religions.
L'histoire biblique du déluge a beaucoup influencé les travaux des premiers géologues jusqu'à l'avènement des nouvelles théories sur l'âge de la terre et la dérive des continents. Les traces d'organismes marins et de coquillages trouvés en montagne étaient perçus comme autant de résidus du déluge universel... Un déluge ordonné par Dieu qui aurait submergé la terre toute entière, éradiquant toute la faune sauf les couples embarqués par Noé dans son arche. Ce récit propose aussi que les humains actuels seraient tous les descendants des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet.
- Georges Cuvier, le Fondateur de la Paléontologie des Vertébrés, est aussi en même temps le promoteur de la Théorie du catastrophisme.
Vers la fin du XVIIIème siècle cependant, l'idée selon laquelle le globe terrestre a subi au cours de son histoire des « révolutions » de nature catastrophique gagne du terrain. Nombre d'auteurs voient la trace de ces événements violents dans l'aspect chaotique des couches géologiques observables dans les chaînes de montagnes. Cependant, lorsque Georges Cuvier devient le chef de file des catastrophistes au tout début du XIXème siècle, il s'appuie davantage sur ses découvertes paléontologiques que sur des données purement géologiques. Par l'anatomie comparée, il démontre en effet que de nombreuses espèces animales ont totalement disparu au cours de l'histoire du globe – et il voit dans des catastrophes de grande ampleur la cause de ces extinctions. Le catastrophisme de Cuvier est radical dans la mesure où il considère que « le fil des opérations est rompu », et que des causes sans équivalent dans le monde actuel ont agi dans le passé, avec des effets cataclysmiques. « Des êtres vivants sans nombre ont été victimes de ces catastrophes », écrit-il.
- La catastrophe a d'abord été utilisé pour soutenir la théorie de l'immuabilité des espèces vivantes, contrairement à la théorie contemporaine Jean-Baptiste Lamarck sur transformation des espèces.
- Au cours de la XIXe siècle le catastrophisme a été adoptée dans l'évolution par divers chercheurs, qui ont vu dans les catastrophes le moteur principal de l'extinction et l'apparition ultérieure de nouvelles espèces. La théorie du catastrophisme est alors se trouva en opposition radicale à la théorie de Charles Darwin, qu'il a affirmé l'extinction progressive de l'espèce, conformément aux idées de l'uniformitarisme de l'école britannique, à laquelle Darwin lui-même adhéré.le Catastrophisme puis est tombé en disgrâce à la fin du XIXe siècle, avec la prévalence des théories darwinistes. Pour cette raison de sa longue opposition au darwinisme, a été accusé à tort catastrophisme d'être une théorie pseudo-scientifique qui a pris naissance dans les milieux religieux conservateurs, mais ce n'est pas, alors que Cuvier et Louis Agassiz, les premiers partisans de l'évolution non catastrophisme, sont venus des milieux laïques influencés par 'éclaircissement Français.
- Les premières visions d’apocalypse ont été religieuses. On peut parler ici d’une véritable constante dans l’imaginaire humain : toutes les sociétés ont cru à la réalité de catastrophes passées ou à venir. Mais ces cataclysmes qu’évoquent les mythologies étaient rarement complets, et lorsqu’ils l’étaient, ils se trouvaient justifiés comme des moyens de régénération.
- Au xxe siècle, le catastrophisme dans les sciences de la Terre sera réactualisé par deux découvertes majeures : en climatologie, celle de la fin brutale de la dernière glaciation, qui provoqua la hausse du niveau des océans de plusieurs dizaines de mètres, et en paléontologie la découverte des astroblèmes. On appelle impactisme la théorie catastrophiste selon laquelle la vie sur Terre et l’existence de la Terre elle-même ont été en grande partie conditionnées par la chute d’astéroïdes sur le globe.
Le cataclysme (du grec kataklusmos, inondation) est à l’origine une catastrophe naturelle. Il a fini par s’identifier à n’importe quel bouleversement dramatique et mortifère, même à ceux où la nature n’a aucune part. Il en va de même avec le désastre – qui dans la croyance astrologique renvoie au fait d’être né sous un mauvais astre.
Le « catastrophisme éclairé » qu’entend promouvoir Jean-Pierre Dupuy repose sur le stratagème mental suivant : si nous croyons la catastrophe évitable, alors elle se produira ; mais si nous sommes convaincus qu’elle est certaine, alors nous avons une chance de l’éviter.
- Preuves paléontologiques
- Depuis 1980, la conception dominante de l'histoire des êtres vivants au cours des temps géologiques s'est fortement modifiée : à la vision d'un développement graduel et sans heurts s'est substituée celle d'une histoire beaucoup plus chaotique, entrecoupée de crises de nature catastrophique qui viennent ponctuer l'évolution des organismes et l'engager dans des directions nouvelles et souvent inattendues. Un certain nombre de grandes extinctions biologiques ont été répertoriées. Certaines d'entre elles – au nombre de cinq et appelées extinctions en masse – affectent, au niveau mondial et sur une courte durée à l'échelle des temps géologiques, des espèces très variées et aux adaptations diverses. Les causes de ces crises, dont l'existence avait été soupçonnée dès les débuts de la paléontologie au XVIIIe siècle, ont fait l'objet d'âpres controverses. Le débat sur ces catastrophes a été relancé à partir de 1980 par l'étude de l'extinction en masse de la limite Crétacé-Tertiaire, qui a eu lieu il y a 66 millions d'années. Cette grande vague de disparition d'espèces semble être due à l'impact d'une énorme météorite. Mais toutes ces grandes crises biologiques sont-elles provoquées par les mêmes causes ?
- Dans le monde inorganique, il convient de reconnaître deux marques de catastrophisme: l'ancienne et la nouvelle. Le vieux catastrophisme était la théorie dominante de l'histoire de la Terre avant environ 1830. Il incarnait de nombreuses idées différentes, mais un fil conducteur qui les traversait était la reconnaissance d'une ou de plusieurs révolutions mondiales, ou presque mondiales, de l'histoire de la Terre, généralement associées au monde. de grandes inondations et l'effondrement et le froissement de la croûte terrestre. Alors que le gradualisme diminuait au milieu du XIXe siècle, les opinions catastrophistes devinrent plutôt peu recommandables (Rudwick, 1992).
En biologie
Théorie fixiste selon laquelle les espèces s'éteignent en masse à la suite d'épisodes de catastrophes, les régions dévastées sont ensuite repeuplées par une faune et une flore venus d'ailleurs.
- le catastrophisme n'en est pas moins appliqué au passé lointain dans les sciences de la terre où il désigne traditionnellement les théories qui, à l'encontre de l'actualisme ou de l'uniformitarisme, visent à expliquer l'ordre géologique existant par l'intervention de causes aujourd'hui disparues, c'est-à-dire par de grands cataclysmes tectoniques( Hooykaas 1970).
Archéologie du catastrophisme
le catastrophisme du prophétisme et de la voyance paraît confirmer la thèse générale qui sous-tend la docte histoire culturelle des catastrophes proposée par l’historien François Walter : adoptant la perspective du long terme qui retrace l’évolution de la notion de catastrophe de la Renaissance à nos jours, son ouvrage s’inspire des travaux de Mary Douglas pour localiser le « risque » dans les perceptions que les humains se font de leur existence plutôt que dans la réalité objective de leurs conditions de vie. Au-delà des grandes périodisations scandées par le livre — marquées par les débats sur la Providence divine jusqu’au xviiie siècle, par l’installation des explications rationalistes et de leurs pendants administratifs de 1755 à 1940, puis par un sentiment de vulnérabilité devant les capacités d’autodestruction de l’humanité depuis la deuxième guerre mondiale, jusqu’au « désir de catastrophe » de l’époque postmoderne —, François Walter tente de faire sentir la continuité de sensibilités et de réactions affectives qui traversent les grandes césures historiques traditionnelles. En 2000 comme en 1600, c’est ainsi en incriminant une faute collective dont les humains ont à assumer la culpabilité que se gèrent les calamités :
au lien d’incriminer l’homme singulier sur le plan moral par le péché, la vision sociétale contemporaine met en accusation la faute collective inscrite dans le mode de vie. C’est pourquoi les catastrophes sont déplacées sur un registre qui dénonce l’irresponsabilité des activités humaines (François Walter,2008).
- Les grandes messes onusiennes et les différents Grenelle qui leur servent de relais nationaux tiennent lieu des grandes cérémonies religieuses de pénitence et des vœux pieux de jadis. François Walter prend l’exemple des discours tenus dans les années 1980 sur « la mort des forêts » pour épingler — un peu facilement — les « chimères » et les « exagérations » que nourrit un certain millénarisme écologiste (314-317). Son livre a le mérite de balayer très large, non seulement du point de vue chronologique, mais aussi de par les sources étudiées, qui vont de la théologie aux rapports scientifiques, en passant par la métaphysique, la littérature et le cinéma. L’abondante bibliographie convoquée en notes donne un panorama remarquable des discours tenus sur la catastrophe en Occident durant les cinq derniers siècles. En embrassant autant, son but n’est sans doute pas de proposer une étreinte particulièrement incisive sur l’actualité du catastrophisme. En se demandant « si la sécularisation n’est pas en définitive un des grands mythes de la modernité » (338) et en affirmant dans sa conclusion que « l’analyse rationnelle n’est pas supérieure à la prise en compte affective, émotionnelle ou symbolique » (340), ce livre d’historien propose davantage de questions ouvertes que de réponses suggestives. Ceux qui en attendraient une mise en œuvre des audaces des Cultural Studies anglo-saxonnes resteront sur leur faim ( Hoffman et Anthony Oliver-Smith,2002) ; ceux que contentent les méthodes de l’histoire des idées traditionnelle y trouveront un survol utile, synthétique et clair de l'imaginaire catastrophiste . ...............................................................................
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Conceptions erronées et origines possibles
- Confusion entre Catastrophe - Cataclysme Les deux mots sont souvent synonyme l'un de l'autre. Cependant, le mot cataclysme est souvent utilisé pour parler des bouleversements/conséquences causés par un phénomène naturel (ex: un tremblement de terre). Le mot catastrophe, plus général, désigne la plupart des accidents ou des situations graves.
- Erreur fréquente: le catastrophisme est une ancienne pensée ou théorie qui n'existe plus de nos jours:Le néocatastrophisme n'a plus rien à voir avec celui d'origine biblique qui n'est plus défendu dans les pays développés que par quelques sectaires. Il apparaît en France, au sein des sciences de la terre, au début des années 1980 qui ne font pas référence aux catastrophes de la même manière que le catastrophisme proprement dit. Le néocatastrophisme permet d'approfondir, un des concepts-clés des sciences en général, et des sciences de la terre en particulier, celui de discontinuité.On parle aussi de Catastrophisme environnemental. Le catastrophisme existe toujours à différents degrés mais il aura toujours des partisans qui le défendent.
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Conceptions: Origines possibles
- Avant l'émergence de la théorie de l'uniformitarisme, la croyance dominante sur la création du monde et l'apparition de la vie relevait essentiellement (et pas seulement dans un contexte chrétien) d'une conception dite irréaliste. En Europe, l'idée d'une grande inondation, popularisée par la Bible, est un exemple typique de ces croyances. Cette théorie s'appuyait par ailleurs sur certaines observations géologiques et paléontologique.
Il cherchait à expliquer les extinctions et la présence de successions de faunes différentes sur les divers étages géologique ...............
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Références
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Éléments graphique
Stratégie de changement conceptuel
- Difficulté pour les élèves d'accepter toute notion d'évolution, s'ils sont enseignés par des enseignants eux-même fixistes, qui se réfugient dans le catastrophisme.
- STRATEGIES DE TRAVAIL DES OBSTACLES,DISPOSITIFS ET RESSORTS: (Jean-Pierre Astolfi et Brigitte Peterfalvi)
Mettre les élèves face à leur obstacle pour comprendre l'immensité du temps géologique, accepter l'idée de l'évolution, il faut passer par les étapes décrite par Astolfi: Déstabilisation -» (Reconstruction alternative -> Identification par l'apprenant.
- On prend le catastrophisme en partie est non en entier pour comprendre les discontinuités.
- Le catastrophisme comme argument pour certains événements et non comme une théorie globale.
- Le disciple de Cuvier Alcide d'Orbigny, justifia le catastrophisme en dénombrant dans les coupures stratigraphiques 28 grandes crises au niveau des fossiles qui s'étaient produites sur 6 000 ans (âge de la Terre selon la Bible).
Questions possibles
Bibliographie
Pour citer cette page: (- Gradualisme)
ABROUGUI, M & al, 2020. Catastrophisme - Gradualisme. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/Catastrophisme_-_Gradualisme>, consulté le 22, décembre, 2024
- Voir R. HOOYKAAS, Continuité et discontinuité en géologie et biologie. Collection Science ouverte, Paris, Seuil. 1970. passim...................
- François Walter, Catastrophes. Une histoire culturelle xvie - xxie siècle, Paris, Seuil, 2008, p. 210...................
- Voir pour ceci le collectif édité par Susanna M. Hoffman et Anthony Oliver-Smith, Catastrophe and Culture. The Anthropology of Disaster, Santa-Fe/Oxford, School of American Research Press/James Currey, 2002...................
- Rudwick, MJS, 1992. Darwin et le catastrophisme. Dans Bourriau, J. (éd.), Understanding Catastrophe. Cambridge: Cambridge University Press, p. 57–82...................
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