Comportement sexuel

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Aspects du comportement sexuel humain

Selon les variables prises en compte, plusieurs aspects du comprtement sexuelle peuvent être considérer. Cependant deux grands axes peuvent être clairements identifiés.

  • Le premier axe est relatif à l'aspect physique du comportement sexuel.

Il correspond à la composante de la sexualité humaine qui en décrit l'intimité physique; son but peut être la reproduction (impliquant un rapport sexuel), la découverte du corps de l'autre ou la recherche du plaisir sexuel.

  • Le second axe est relatif à l'aspect sociale et psychologique du comportement sexuel

Il correspond à la composante qui décrit et tient compte des variables sociales, culturelles, individuelles et psychologiques liés à la sexualité humaine ; son but peut être recherché dans la compréhension ou l'interprétation de certains comportements entourant ou directement liés à la sexualités humaines.Certaines vues sociales et psychologiques sont couvertes dans d'autres articles, tels que l'hétérosexualité, l'homosexualité ainsi que la bisexualité.

Il est important de remarquer que chez l'espèce humaine, les aspects physiques, sociaux et psychologiques du comportement sexuel sont étroitement et intrinsequemnt liées.

Quelques exemples de comportement sexuel humain

Sexualité et sensualité

Il n'y a aucune limite clairement définie entre le plaisir sexuel et le plaisir non-sexuel provoqués par le contact du corps de quelqu'un d'autre. Par exemple, le fait de tenir des mains peut avoir ou non une connotation sexuelle, selon la culture, la situation et d'autres facteurs. Il y a cependant des faits et gestes qui sont généralement définis comme sexuels, mais qui peuvent avoir d'autres connotations selon les circonstances. La distinction entre le comportement sexuel et non-sexuel peut être interprétée à partir de règles sociales locales, mais aussi d'un individu à l'autre et chez le même individu, en fonction du moment.

Quelques critères qui peuvent être appliqués sont :

L'ensemble des activités sexuelles d'une personne (les rêves érotiques, les fantasmes, la masturbation, et les rapports partagés) s'appelle sa vie sexuelle.


Rapports sexuels

Comme d'autres primates, les Homo sapiens emploient la sexualité pour la reproduction et pour l'entretien des liens sociaux. Il est généralement reconnu que les enfants sont capables de ressentir un plaisir sexuel, même s'ils ne peuvent pas encore s'engager dans des rapports sexuels avec quelqu'un d'autre, et/ou ne peuvent pas encore biologiquement se reproduire, et Freud, entre autres, a démontré que tout individu , quel que soit son âge, a une sexualité. Cependant, la sexualité d'un enfant a historiquement été sévèrement condamnée dans les sociétés occidentales ; vers la fin du XIXe siècle, l'hystérie collective autour de la masturbation des enfants a influencé l'adoption de la circoncision et/ou de l'excision dans certaines cultures, et c'est encore une pratique largement répandue (circoncision au États-Unis, excision dans certains pays d'Afrique).Référence nécessaire.

Comme avec d'autres comportements, notre intelligence élevée et nos sociétés complexes ont provoqué en nous des comportements sexuels bien plus compliqués que ceux de n'importe quel animal Référence nécessaire. La plupart des personnes expérimentent un certain nombre d'activités sexuelles diverses pendant leur vie, bien qu'en pratique elles ne pratiquent régulièrement que seulement quelques unes de ces dernières. La plupart des personnes apprécient quelques activités sexuelles. Cependant, la plupart des sociétés ont défini certaines activités sexuelles comme inadéquates. Certains apprécient beaucoup avoir différentes activités sexuelles, alors qu'au contraire d'autres évitent ces activités pour raisons religieuses ou autres.

Modèle:Voir aussi

Historiquement, la plupart des sociétés et des religions ont regardé le sexe comme approprié uniquement lors d'une relation maritale. Il y a encore une croyance populaire qui prétend que les actes sexuels sont dévalués lorsqu'ils sont réalisés en dehors d'un relation amoureuse à long terme et monogame. Mais l'activité sexuelle en dehors du mariage et le sexe occasionnel sont devenus de plus en plus admis et courants dans la société moderne, notamment depuis la révolution sexuelle.

Classification

Tandis que le comportement sexuel le plus connu est le rapport sexuel vaginal, l'éventail des activités sexuelles humaines inclut, mais n'est pas limité à (certains termes anglais n'ont pas d'équivalence en français) :

Quelques formes d'activité sexuelle à deux ou plusieurs peuvent se réaliser sans aucun contact :

En outre , une relation sexuelle n'inclut pas forcément un contact direct : ainsi , un godemichet peut se substituer au phallus , par exemple dans un cadre d'homosexualité féminine .

D'autres formes spécifiques du comportement sexuel humain :

Désir et fantasme

Le désir sexuel est le désir pour le comportement sexuel. La plupart des personnes focalisent leur désir sexuel sur la ou les personne(s) avec qui elles ont des relations sexuelles, ou avec lesquelles elles désireraient en avoir.

Beaucoup de gens prennent plaisir à fantasmer, simplement en se basant sur leur imagination, ou en lisant des livres à caractère sexuel, des magazines érotiques, voire en visionnant des films ou en imaginant telle ou telle situation érotique. Ces fantasmes ne sont pas forcément réalisés ensuite.

Fluides humains et contrôle des naissances

Tous les comportements sexuels qui impliquent un contact du sperme avec le vagin ou la vulve peuvent engendrer une grossesse. Pour empêcher cela, beaucoup de gens utilisent différentes techniques de contraception.

Tous les comportements sexuels qui impliquent le contact avec une autre personne ou avec le liquide séminal d'une autre personne provoquent un certain risque de transmission de maladies sexuellement transmises. C'est pourquoi, des pratiques sexuelles plus sûres sont recommandées. Ces pratiques sont généralement perçues comme moins nécessaires pour ceux qui ont des relations monogames réalisées avec les personnes qui ont prouvé qu'elles n'étaient pas porteuses de maladies.

Pratiques sexuelles et genres

Les pratiques sexuelles entre différents genres sont des activités sexuelles entre deux individus (ou plus) de plus d'un genre, habituellement entre un homme et une femme. Les gens qui s'engagent exclusivement dans les pratiques sexuelles entre différents genres ne s'identifient pas nécessairement en tant qu'hétérosexuel, bien que (à la différence de l'homosexuel pour des pratiques sexuelles entre même genre) la plupart des définitions d'« hétérosexuel » les incluent en dépit des niveaux variables de l'activité, de la fréquence, et de l'intérêt. En fait, ils peuvent s'identifier en tant qu'hétérosexuel, bisexuel, ou aucun des deux. De même, un individu qui pratique à la fois une activité sexuelle de même genre et de genre différent peut s'identifier comme hétérosexuel, gay, lesbien, bisexuel, ou rien de tout cela.

Souvent associé à tort uniquement aux hommes gays, le sexe anal est une pratique sexuelle largement pratiquée, qu'elle soit entre genres différents ou bien entre mêmes genres. L'anus est « plus serré » que le vagin, et peut être ainsi préférable à l'homme pendant la pénétration ; de plus beaucoup de gens ont plaisir à se moquer des tabous sexuels culturels. Référence nécessaire Cependant , la pratique de la sodomie dans un cadre hétérosexuel reste plutôt marginale . Les pratiques sexuelles peuvent être monogames, ou polygames, et selon la définition de la pratique sexuelle, abstinent ou auto-érotique (masturbation y compris).

Les pratiques sexuelles entre même genre sont des activités sexuelles faisant participer deux individus (ou plus) du même genre sexuel. Ces pratiques sont généralement homosexuelles.

En dépit des stéréotypes et des idées fausses communément répandues, il n'y a aucune forme d'activité sexuelle exclusivement réservées au comportement sexuel de même genre et qui ne peut pas également être trouvée dans le comportement hétérosexuel, même ceux qui consistent à mettre en contact des organes génitaux de même sexe (comme le tribadisme, le frot).

Certaines situations, comme l'incarcération ou des écoles unisexe (école pour garçons, école pour jeunes filles) et d'autres environnements où chaque sexe est isolé l'un de l'autre, peuvent souvent mener à l'homosexualité des personnes qui, dans un contexte normal, ne chercheraient pas de relation sexuelle avec d'autres personnes de leur propre genre. Dans d'autres cas, certaines personnes peuvent expérimenter ou explorer leur sexualité lors d'activités sexuelles avec une personne du même genre (et/ou d'un genre différent), avant de réussir à définir leur propre identité sexuelle.

Inversement, beaucoup de facteurs culturels, tels que la polarisation et la persécution anti-gays, l'hétérosexisme et hétéronormativité, peuvent forcer ou encourager des personnes qui d'habitude n'auraient pas eu de rapports sexuels avec des personnes d'un genre différent à faire ainsi, mais une fois que celles-ci sortent de cet environnement, elles reviennent logiquement à une activité sexuelle avec une personne de même sexe. Dans d'autres situations, les gens peuvent expérimenter des activités sexuelles de genre différent (et/ou de même genre), avant de trouver leur propre identité sexuelle.

Les gens qui s'engagent exclusivement dans des pratiques sexuelles de même sexe ne s'identifient pas nécessairement comme « gays » ou « lesbiennes », et les différentes définitions de l'homosexualité peuvent inclure ou exclure des personnes qui ont des niveaux variables d'activité, de fréquence, ou d'intérêt.

Législation

Le comportement sexuel, comme d'autres genres d'activité sociale, est généralement régi par des règles ou des coutumes qui peuvent changer radicalement en fonction de la culture locale (voir Moralité sexuelle et Norme sexuelle).

Référence nécessaire|La plupart des pays condamnent les agressions sexuelles, l'inceste et le viol, ainsi que le sexe avec des mineurs, mais aussi l'exhibitionnisme (atteinte à la pudeur), ainsi que la prostitution (activités sexuelles rémunérées).|date=1er janvier 2008

Presque toutes les cultures considèrent comme étant un crime de forcer quelqu'un à s'engager dans une relation sexuelle ou à s'engager dans une relation sexuelle avec quelqu'un qui n'est pas consentant. Ceci s'appelle une agression sexuelle, qui peut être un attouchement sexuel ou, dans le cas des rapports pénétratifs, cela s'appelle un viol. Les détails sur ce terme peuvent être différents en fonction du pays et de sa culture. En outre, précisément en ce qui concerne le consentement réel pour engager une relation sexuelle, celui-ci change suivant la culture. La législation définit ce qui constitue un consentement, et inclut l'âge de consentement, l'âge minimum auquel une personne peut consentir pour avoir un rapport sexuel. En France, l'âge est fixé à 15 ans, quelle que soit sa sexualité ; en Belgique et en Suisse, c'est 16 ans - en dessous de cet âge, il y a abus sexuel sur mineur ou atteinte sexuelle sur mineur.

Au XXIe siècle, certaines pratiques sexuelles, comme la sodomie, sont illégales dans certains pays (notamment en Afrique et dans des pays musulmans, mais aussi dans certains états des États-unis) même entre adultes consentants. [1] Par ailleurs, la fabrication et le visionnage de la pornographie sont souvent contrôlés par des lois ; ainsi, en Chine, la possession d'images pornographiques est passible de la prison à perpétuité.

Plusieurs formes d'activités homosexuelles sont interdites dans plusieurs régions du monde, et à différentes époques de l'histoire. En 2003, la décision de la Cour suprême relative à Lawrence v. Texas a inversé toutes ces lois aux États-Unis.

Habituellement, et principalement aux États-Unis, de telles lois se nomment lois sur la sodomie, mais incluent aussi une législation sur l'âge de consentement, des lois de « décence », et ainsi de suite. Les lois interdisant l'homosexualité ont changé considérablement à travers l'histoire, évoluant en fonction de la culture, des tabous et des coutumes religieuses et sociales, etc.

De telles lois sont souvent visées ou appliquées différemment en fonction du genre, et sont donc clairement discriminatoires. Par exemple, en Angleterre pendant le règne de la Reine Victoria, des lois contre le comportement homosexuel, et contre la sodomie ont visé spécifiquement l'activité homosexuelle masculine, et n'ont pas abordé l'activité homosexuelle féminine. Un exemple bien connu d'application de telles lois dans des temps modernes peut être trouvé dans l'article sur Alan Turing.

En France , les perversions sexuelles , exceptées celles qui incluent une activité criminelle (dans les cas de pédophilie et de sadisme, par exemple), ne sont a priori pas condamnables.

Notes et références

Bibliographie

  • Anders Agmo Functional and dysfunctional sexual behavior Elsevier 2007
  • Serge Wunsch Thèse de doctorat sur le comportement sexuel Paris Sorbonne 2007
  • Yves Semen, La Sexualité selon Jean-Paul II, Presses de la Renaissance, 2004. (ISBN 978-2750900366).
  • Alphonse d'Heilly, Aimer en actes et en vérité, Saint-Paul, 1996. (ISBN 978-2850496660)
  • Olivier Florant, Ne gâchez pas votre plaisir, il est sacré : Pour une liturgie de l'orgasme, Presses de la Renaissance, 2006. (ISBN 978-2750901677)

Sitographie

Articles connexes

Liens externes