La communication orale
La communication orale (Français) / Oral communication (Anglais) / التواصل الشفوي (Arabe) / La comunicación oral (Espagnol) / A comunicação oral (Portugais) / Устная коммуникация (Russe) / La comunicazione orale (Italien) / Die mündliche Kommunikation (Allemand) / 口头交流 (Chinois (Mandarin)) / मौखिक संचार (Hindi) / 口頭コミュニケーション (Japonais) / মৌখিক যোগাযোগ (Bengali).
Traduction
La communication orale (Français) / Oral communication (Anglais) / التواصل الشفهي (Arabe) / La comunicación oral (Espagnol) / A comunicação oral (Portugais) / Устная коммуникация (Russe) / La comunicazione orale (Italien) / Die mündliche Kommunikation (Allemand) / 口头交流 (Chinois (Mandarin)) / मौखिक संचार (Hindi) / 口頭コミュニケーション (Japonais) / মৌখিক যোগাযোগ (Bengali).

Définition
Domaine, Discipline, Thématique

Définition écrite
- La communication orale est un processus interactif par lequel un individu (émetteur) transmet un message à un ou plusieurs interlocuteurs (récepteurs) à travers le langage parlé. Elle repose sur un ensemble de codes linguistiques et paralinguistiques (intonation, rythme, volume de la voix) et se déroule généralement dans un contexte social déterminé.
Ce processus implique plusieurs composantes essentielles :
L’émetteur : La personne qui produit le message. Il choisit son vocabulaire, son ton, et sa structuration en fonction du contexte et du destinataire. Le message : Le contenu de l’information transmise, qui peut être un discours, une question, un ordre, une argumentation, etc. Le récepteur : L’individu ou le groupe qui reçoit et interprète le message en fonction de ses propres connaissances et expériences. Le canal : Le moyen par lequel le message est transmis (face-à-face, téléphone, visioconférence, etc.). Le contexte : L’environnement physique, social et culturel qui influence la manière dont le message est produit et perçu. Le feedback : La réponse du récepteur, qui peut être verbale (réponse, commentaire) ou non verbale (hochement de tête, silence, gestes). La communication orale est dynamique et évolutive, nécessitant une adaptation constante en fonction des interactions et des retours des interlocuteurs. Elle peut être formelle (conférences, discours, débats) ou informelle (conversation quotidienne, échanges spontanés).
Enfin, elle joue un rôle fondamental dans l’apprentissage, les relations sociales et la transmission des savoirs, nécessitant des compétences spécifiques comme l’écoute active, la clarté de l’expression, et l’adaptabilité au contexte communicatif.
- Concepts fondamentaux déjà présents :
✅ Acteurs de la communication : Émetteur et récepteur ✅ Message : Contenu transmis ✅ Canal : Moyen de transmission (face-à-face, téléphone, etc.) ✅ Contexte : Environnement social, culturel et situationnel ✅ Feedback : Réaction du récepteur ✅ Codes linguistiques et paralinguistiques : Mots, intonation, gestes, posture ✅ Types de communication orale : Formelle (discours, conférence) et informelle (conversation quotidienne)
Concepts complémentaires à intégrer pour une définition plus complète : 🔹 Types de langage :
Langage verbal : Mots et structures linguistiques utilisés Langage non verbal : Expressions faciales, gestes, posture corporelle Langage paraverbal : Intonation, débit, volume de la voix 🔹 Bruit et interférences :
Bruit externe : Sons parasites, interruptions, conditions environnementales Bruit interne : Pensées, émotions, biais cognitifs influençant la réception 🔹 Intentions communicatives :
Informer (transmettre un savoir) Convaincre/persuader (discours argumentatif) Exprimer une émotion (partage d’émotions et d’expériences) Interagir (favoriser l’échange et la relation sociale) 🔹 Compétences en communication orale :
Écoute active : Comprendre et reformuler les propos de l’interlocuteur
Clarté et articulation : Être compréhensible
Adaptabilité : Ajuster le discours selon l’audience et le contexte
Gestion des silences : Utilisation stratégique des pauses
✔ Nature du concept : La communication orale est bien définie comme un processus interactif et dynamique. ✔ Acteurs impliqués : La distinction entre l’émetteur et le récepteur est clairement établie. ✔ Composantes : Le message, le canal, le feedback et le contexte sont bien identifiés. ✔ Types de communication orale : La distinction entre communication formelle et informelle est correcte. ✔ Importance des aspects linguistiques et paralinguistiques : L’intégration de l’intonation, du rythme et des gestes est appropriée. ✔ Compétences nécessaires : La mention de l’écoute active, de l’adaptabilité et de la gestion des silences est pertinente. ❌ Points nécessitant une clarification ou un ajustement : 🔹 Différenciation entre langage non verbal et paraverbal : Dans la définition initiale, la distinction entre langage non verbal (gestes, expressions faciales) et langage paraverbal (intonation, volume, débit) pourrait être mieux marquée pour éviter toute confusion. 🔹 Ajout de la notion de bruit : La notion d’interférence ou de bruit communicationnel (interne ou externe) devrait être précisée pour expliquer les obstacles potentiels à la communication. 🔹 Précision sur le rôle du contexte : Le contexte culturel et social influe sur la manière dont un message est interprété. Par exemple, un même discours peut être perçu différemment en fonction des normes socioculturelles. 🔹 Définition plus structurée des intentions communicatives : Certaines catégories pourraient être précisées : Phatique (maintenir le contact) Expressive (exprimer une émotion) Directive (donner un ordre) Référentielle (transmettre un savoir) Métalinguistique (clarifier le langage) Conclusion ➡ Pas d’erreur scientifique majeure, mais quelques ajustements pourraient améliorer la clarté et la précision de la définition. ➡ Recommandation : Intégrer une distinction plus nette entre langage non verbal et paraverbal, expliciter le bruit communicationnel et structurer les intentions communicatives.
🔹 Modèle de Shannon et Weaver (1949) : La communication comme un processus de transmission linéaire avec émetteur, canal, bruit et récepteur. 🔹 Modèle de Jakobson (1960) : Identifie six fonctions du langage : expressive, conative, référentielle, métalinguistique, poétique et phatique. 🔹 Modèle interactionniste (Bateson, Watzlawick) : La communication est un échange dynamique où chaque interlocuteur influence l’autre. 2. Dimensions psycholinguistiques et cognitives 🔹 Production et perception de la parole : Processus neurologiques et cognitifs impliqués dans l’élaboration et la compréhension du message. 🔹 Mémoire et traitement de l’information : Impact de la mémoire de travail sur la compréhension et la fluidité du discours. 🔹 Compétence linguistique vs. compétence communicative (Chomsky vs. Hymes) : Savoir parler une langue ne signifie pas nécessairement savoir bien communiquer. 3. Facteurs socioculturels et pragmatiques 🔹 Pragmatique du langage : Étude de l’usage du langage en contexte (actes de langage de Searle, Grice et ses maximes de conversation). 🔹 Registres de langue : Soutenu, courant, familier, argotique, et leur impact sur la communication. 🔹 Normes et conventions culturelles : La communication orale varie selon les cultures (ex. : rapport au silence, usage des salutations, proxémique). 4. Communication et émotions 🔹 Intelligence émotionnelle (Goleman, 1995) : Capacité à gérer ses émotions et à interpréter celles des autres dans l’échange verbal. 🔹 Effet de la voix et du ton émotionnel : Impact des émotions sur la perception et l’interprétation du message. 5. Technologies et communication orale 🔹 Communication médiée par la technologie : Téléphone, visioconférence, podcasts, assistants vocaux et leurs spécificités. 🔹 Synthèse vocale et reconnaissance automatique de la parole : Influence de l’IA sur la communication orale. La communication orale est un processus interactif et dynamique par lequel un émetteur transmet un message verbal à un ou plusieurs récepteurs à travers un canal auditif, dans un contexte social et culturel donné. Ce processus mobilise des composantes linguistiques (mots, syntaxe), paralinguistiques (intonation, débit, volume), et non verbales (gestes, expressions faciales, posture). Elle repose sur plusieurs modèles théoriques (Shannon & Weaver, Jakobson, Watzlawick) qui expliquent la transmission, l’interaction et les intentions du message (expressive, directive, référentielle, phatique, etc.). Sa réussite dépend de facteurs cognitifs (traitement de l’information, mémoire, compétences linguistiques et communicatives), psychosociaux (normes culturelles, proxémique, registres de langue), et émotionnels (gestion des émotions, intelligence émotionnelle). La communication orale peut être formelle (discours, conférence, débat) ou informelle (conversation, échange spontané). Elle est influencée par les bruits communicationnels (interférences physiques, cognitives ou culturelles) et peut être médiée par la technologie (visioconférences, synthèse vocale). Ainsi, maîtriser la communication orale nécessite une adaptabilité aux interlocuteurs et au contexte, une écoute active, une gestion des silences, ainsi qu’une capacité à interpréter et produire des messages efficacement selon les situations.
La communication orale est influencée par des aspects socioculturels (normes langagières, registres de langue, proxémique) et émotionnels (gestion des émotions, intelligence émotionnelle). Elle peut être formelle (conférences, débats, discours) ou informelle (conversations spontanées) et se réalise via divers canaux (présentiel, téléphone, visioconférence). Enfin, sa réussite repose sur une écoute active, une adaptabilité au contexte, une gestion des silences et une réduction des bruits communicationnels (interférences physiques, cognitives ou culturelles). Elle constitue un élément fondamental de l’apprentissage, de la transmission des savoirs et des interactions humaines. |

Définition graphique
- AUTRES MEDIAS
La communication orale (Discipline)
La communication orale: (Discipline)
La communication orale: (Discipline)
La communication orale: (Discipline)
La communication orale: (Discipline)
La communication orale
La communication orale
Représentation graphique spatiale La communication orale: carte conceptuelle (cmap)
Document PDF La communication orale: Document PDF
Image/Figure La communication orale: Titre de l'image ou de la figure
Concepts ou notions associés
Phonologie / Prosodie / Articulation / Intonation / Accentuation / Rythme / Timbre / Débit / Pause / Fluidité / Interaction / Tour de parole / Écoute active / Reformulation / Prise de parole / Actes de parole / Communication non-verbale / Gestuelle / Contact visuel / Argumentation / Narration / Énonciation / Contexte communicationnel / Code-switching / Compétence communicationnelle /

Exemples, applications, utilisations
................................................................................ ................................................................................ ................................................................................
................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ |
Erreurs ou confusions éventuelles
Exemples de difficultés de compréhension ou d'interprétation courantes:
Distinction entre oral spontané et oral préparé :
Les apprenants ont souvent du mal à différencier la communication orale spontanée (ex. conversation informelle) de la communication orale préparée (ex. discours, présentation). Ils peuvent croire que l'oralité ne nécessite pas de structure ou de préparation.
Confusion entre langage oral et écrit : Certains élèves pensent que parler revient à « lire à voix haute » ou que la langue orale et la langue écrite sont identiques, ce qui peut nuire à leur aisance à l'oral.
Difficulté avec la prononciation et l’articulation : L’oralité nécessite une prononciation claire et une bonne articulation, mais de nombreux élèves peuvent éprouver des difficultés dues à des particularités régionales, des habitudes personnelles ou un manque de confiance.
Gestion du débit et de l’intonation : Les élèves ont tendance à parler trop vite ou trop lentement, et l’intonation n’est pas toujours adaptée au message transmis. Un discours monotone peut affecter la compréhension du message.
Mauvaise utilisation des gestes et du langage non verbal : L’oral ne se limite pas aux mots : les gestes, les expressions faciales et la posture sont essentiels. Certains apprenants ont du mal à coordonner ces éléments ou les utilisent de manière inappropriée.
Difficulté à organiser son discours : Certains élèves ont du mal à structurer leurs idées et leur discours devient confus ou désorganisé. Ils peuvent passer d’un sujet à l’autre sans transition claire.
Gestion du stress et de la prise de parole en public : La peur du jugement ou du ridicule peut paralyser certains élèves et nuire à leur performance orale. Ils peuvent éviter le contact visuel, parler trop bas ou perdre le fil de leur discours.
Compréhension des registres de langue : Les apprenants ne maîtrisent pas toujours les niveaux de langage et peuvent utiliser un langage trop familier dans un contexte formel, ou inversement, un langage trop soutenu dans une conversation informelle.
Interaction et écoute active : La communication orale n'est pas un simple monologue. Certains élèves n’écoutent pas activement leurs interlocuteurs, ce qui nuit aux échanges et à la fluidité des conversations.
Confusions ou glissement de sens potentiels
Langage oral - Langage écrit :
Beaucoup d’apprenants pensent que le langage oral et le langage écrit sont identiques. Or, l’oral est plus spontané, contient des répétitions, des hésitations et une syntaxe plus souple, alors que l’écrit suit des règles plus rigoureuses. Par exemple, une phrase comme « Alors, euh… tu vois, c’est un peu compliqué en fait » est courante à l’oral mais peu appropriée à l’écrit.
Prise de parole - Communication : Certains élèves assimilent la communication orale à la simple prise de parole. Cependant, la communication implique un échange entre interlocuteurs, nécessitant écoute active, reformulation et adaptation au contexte, alors que la prise de parole peut être un discours unidirectionnel.
Communication orale - Lecture à voix haute : Lire un texte à haute voix n'est pas équivalent à la communication orale. Cette dernière implique une interaction avec le public, une adaptation du ton, des pauses stratégiques et une intention de transmettre un message clair. Lire un texte sans y mettre d’intention communicative peut rendre la transmission inefficace.
Langage formel - Langage informel : Les apprenants confondent souvent ces deux registres et utilisent un langage familier dans des contextes formels (ex. un entretien d’embauche) ou un langage soutenu dans une conversation quotidienne, ce qui peut générer des malentendus ou paraître inadapté.
Articulation - Prononciation : L’articulation concerne la clarté et la netteté des sons produits (éviter de « mâcher » les mots), tandis que la prononciation fait référence à la façon dont un mot est censé être dit selon les règles linguistiques. Une mauvaise articulation peut rendre un discours peu intelligible, même si la prononciation est correcte.
Débit - Intelligibilité : Parler vite ne signifie pas nécessairement être difficile à comprendre. Certains locuteurs rapides restent parfaitement intelligibles grâce à une articulation claire et une bonne gestion du souffle. À l’inverse, un débit lent ne garantit pas forcément une meilleure compréhension s'il manque de cohérence et de structuration.
Verbal - Non-verbal : Certains apprenants pensent que la communication orale repose uniquement sur les mots prononcés. Pourtant, la posture, les gestes, le regard et l’intonation jouent un rôle crucial dans l’interprétation du message. Un discours bien construit mais monotone ou sans expressivité peut perdre en impact.
Improvisation - Spontanéité :
L’improvisation désigne une prise de parole sans préparation préalable, alors que la spontanéité implique une adaptation fluide et naturelle au contexte tout en ayant une structure minimale. Un bon communicant sait être spontané tout en restant structuré.
Autres erreurs fréquentes:
Beaucoup d’apprenants confondent la communication orale avec un simple monologue. Pourtant, la communication implique une interaction, où chacun doit écouter et répondre de manière appropriée.
Absence d’adaptation au public : Un orateur peut ne pas ajuster son langage, son ton ou son registre en fonction de son auditoire (ex. parler à des enfants avec un jargon technique, ou inversement, adopter un ton trop familier dans un contexte professionnel).
Manque de structuration du discours : Un discours oral doit avoir une introduction, un développement et une conclusion. Une prise de parole désorganisée peut perdre l’auditoire, même si les idées sont pertinentes.
Surutilisation ou absence de pauses : Les pauses sont essentielles pour rythmer un discours et permettre à l’auditoire d’assimiler les informations. Trop de pauses peuvent donner une impression d’hésitation, tandis qu’un discours sans pauses peut sembler précipité et difficile à suivre.
Mauvaise gestion du regard : Éviter le regard de son interlocuteur peut donner une impression de manque de confiance ou de désintérêt, alors qu’un contact visuel excessif peut être perçu comme oppressant.
Mauvaise gestion du volume sonore : Parler trop bas rend le message inaudible, tandis que parler trop fort peut sembler agressif ou envahissant. Le volume doit s’adapter à l’environnement et au public.
Usage excessif de tics de langage : L’abus de mots parasites (« euh », « bah », « donc », « en fait ») peut nuire à la fluidité et à la crédibilité d’un discours.
Manque d’écoute active : Certains locuteurs attendent simplement leur tour de parler sans réellement écouter l’interlocuteur, ce qui peut entraîner des réponses inadaptées ou une communication inefficace.
Mésinterprétation du langage non verbal : Un orateur peut adopter une posture fermée (bras croisés, regard fuyant) ou un langage corporel contradictoire avec son message, ce qui peut créer de la confusion chez l’auditoire.
Questions possibles
Quelle est la différence entre le langage oral et le langage écrit ? : Le langage oral est plus spontané, utilise des répétitions et des marques d’hésitation, tandis que le langage écrit suit une syntaxe plus rigoureuse et structurée.
Pourquoi la communication orale ne se limite-t-elle pas aux mots prononcés ? : Parce qu’elle inclut également les gestes, le ton, l’intonation et l’expression faciale, qui influencent fortement la réception du message.
Quels sont les principaux obstacles à une communication orale efficace ? : Ils incluent le stress, un manque de clarté, un débit inadapté, des tics de langage et une mauvaise gestion du regard et du langage non verbal.
En quoi la prise de parole en public diffère-t-elle d’une conversation ordinaire ? : La prise de parole en public nécessite une structuration du discours, une gestion de l’auditoire et un contrôle du stress, alors qu’une conversation est plus spontanée et interactive.
Pourquoi est-il important d’adapter son langage à son auditoire ? : Un langage inadapté (trop technique ou trop familier) peut créer des incompréhensions et rendre la communication inefficace.
Comment éviter les tics de langage comme "euh", "bah", "du coup" ? : En s’entraînant à faire des pauses silencieuses plutôt que d’utiliser des mots parasites, et en structurant mieux son discours.
Quel rôle joue l’écoute active dans la communication orale ? : Elle permet de mieux comprendre l’interlocuteur, d’adapter sa réponse et de maintenir un échange fluide et constructif.
Comment gérer le stress lors d’une prise de parole en public ? : En s’entraînant régulièrement, en contrôlant sa respiration et en adoptant une posture assurée pour gagner en confiance.
Pourquoi le contact visuel est-il essentiel dans la communication orale ? : Il établit un lien avec l’auditoire, montre de l’assurance et permet de capter l’attention de l’interlocuteur.
Comment structurer un discours oral pour le rendre plus clair et compréhensible ? : En suivant une organisation logique : introduction (présentation du sujet), développement (arguments ou explications), et conclusion (synthèse ou message clé).
Liaisons enseignements et programmes
Idées ou Réflexions liées à son enseignement
1. Comparer l'oral et l'écrit pour clarifier les différences 🔹 Stratégie : Demander aux élèves d'écrire un texte formel et de le lire à haute voix, puis d’expliquer la même idée de manière spontanée à un camarade. 📌 Exemple : Un élève lit un article de journal, puis reformule l’idée comme s’il expliquait à un ami. Comparer ensuite les différences. 🛠 Astuce : Mettre en évidence les marques de spontanéité à l’oral (hésitations, reformulations, pauses).
2. Encourager l'écoute active et la reformulation 🔹 Stratégie : Mettre en place des exercices de reformulation où un élève doit répéter les propos d’un autre avec ses propres mots. 📌 Exemple : Après avoir écouté un exposé, chaque élève doit résumer en une phrase ce qu’il a compris. 🛠 Astuce : Utiliser des podcasts ou des débats pour entraîner l’écoute active et l’adaptation du discours.
3. Améliorer la gestion du stress en public 🔹 Stratégie : Intégrer des activités de prise de parole progressive (lecture, exposés courts, improvisation guidée). 📌 Exemple : Proposer des « speed speeches » : chaque élève dispose de 30 secondes pour parler d’un sujet sans s’arrêter. 🛠 Astuce : Encourager des exercices de respiration et des postures de confiance avant une prise de parole.
4. Travailler l'expression orale avec le langage non verbal 🔹 Stratégie : Filmer les élèves lorsqu’ils parlent puis analyser leurs gestes, leur regard et leur posture. 📌 Exemple : Exercice de mise en scène où un élève raconte une histoire sans mots, en utilisant uniquement le langage corporel. 🛠 Astuce : Introduire des jeux de rôle où l’intonation et la gestuelle changent le sens du message.
5. Corriger les erreurs d’articulation et de prononciation 🔹 Stratégie : Mettre en place des exercices de diction et d’articulation avec des virelangues. 📌 Exemple : Faire répéter « Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ? » pour travailler la clarté. 🛠 Astuce : Utiliser un miroir pour que les élèves observent le mouvement de leur bouche lorsqu’ils prononcent des sons difficiles.
6. Aider à structurer le discours 🔹 Stratégie : Introduire un modèle structuré pour la prise de parole (ex. Introduction – Développement – Conclusion). 📌 Exemple : Utiliser la règle du « Qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Comment ? » pour organiser un discours. 🛠 Astuce : Faire préparer des fiches avec des mots-clés au lieu de phrases complètes pour éviter la lecture monotone.
7. Réduire les tics de langage et améliorer la fluidité 🔹 Stratégie : Sensibiliser les élèves à leurs propres tics de langage en les enregistrant et en les écoutant. 📌 Exemple : Jeu du « Stop aux tics » où un camarade lève la main dès qu’un tic de langage est utilisé. 🛠 Astuce : Encourager des pauses silencieuses au lieu de remplir l’espace avec des « euh » et « bah ».
8. Adapter le langage au contexte et à l'auditoire 🔹 Stratégie : Faire pratiquer différents registres de langue en fonction du contexte (familier, standard, soutenu). 📌 Exemple : Un même message doit être reformulé pour un ami, un professeur et un employeur. 🛠 Astuce : Jouer à un jeu où les élèves doivent adapter leur discours selon une carte « situation » tirée au hasard.
9. Travailler le débit et l’intonation 🔹 Stratégie : Lire un même texte en variant le rythme et l’intonation pour voir l’impact sur la compréhension. 📌 Exemple : Dire la phrase « C’est incroyable ! » avec différentes émotions (enthousiasme, ironie, colère). 🛠 Astuce : Faire pratiquer la lecture expressive de dialogues ou de poèmes.
10. Favoriser les interactions et débats pour renforcer les compétences orales 🔹 Stratégie : Organiser des débats où les élèves doivent défendre un point de vue et réagir aux arguments des autres. 📌 Exemple : Débat sur une question d’actualité avec prise de parole chronométrée. 🛠 Astuce : Introduire des discussions en petits groupes avant de les faire parler devant toute la classe.
Education: Autres liens, sites ou portails
La communication orale - Formation/Apprentissage: Exemples de plans structurés (+)
Ressources éducatives et académiques
La communication orale
La communication orale
La communication orale
La communication orale
La_communication_orale
La_communication_orale
La_communication_orale
La_communication_orale
La_communication_orale
Bibliographie
Pour citer cette page: (communication orale)
ABROUGUI, M & al, 2025. La communication orale. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/La_communication_orale>, consulté le 7, mai, 2025
- ..................
- ..................
- ..................
- ..................
- Pages utilisant des arguments dupliqués dans les appels de modèle
- Linguistique (Concepts)
- Sciences du langage (Concepts)
- Psychologie (Concepts)
- Sciences de l'éducation (Concepts)
- Sociologie (Concepts)
- Anthropologie (Concepts)
- Sciences de l'information et de la communication (Concepts)
- Rhétorique (Concepts)
- Didactique des langues (Concepts)
- Neurosciences (Concepts)
- Phonologie
- Prosodie
- Articulation
- Intonation
- Accentuation
- Rythme
- Timbre
- Débit
- Pause
- Fluidité
- Interaction
- Tour de parole
- Écoute active
- Reformulation
- Prise de parole
- Actes de parole
- Communication non-verbale
- Gestuelle
- Contact visuel
- Argumentation
- Narration
- Énonciation
- Contexte communicationnel
- Code-switching
- Compétence communicationnelle
- Concepts
- La communication orale
- La communication orale (Concepts)
- Fiche conceptuelle didactique