Différences entre versions de « Néopositivisme - Rationalisme »

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* Voir [[Néopositivisme]]
 
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* Voir [[Rationalisme]]
 
* Voir [[Rationalisme]]
* Leur points communs et leurs différences : Etymologie : de rationnel, venant du latin rationalis, fondé sur le raisonnement, lui-même issu de ratio, calcul, raison, raisonnement.pour Néo-positivisme ou Néo-empirisme ou encore Positivisme logique C’est une association de la logique à l’empirisme qui en fait un néo-empirisme qui choisi pour emblème une partie du dernier aphorisme du Tractatus de Wittgenstein, à savoir que « ce qui se laisse dire se laisse dire clairement ».Cet emblème  est une déclaration de guerre contre toute spéculation  
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* Leur points communs et leurs différences : Etymologie : de rationnel, venant du latin rationalis, fondé sur le raisonnement, lui-même issu de ratio, calcul, raison, raisonnement.Pour Néo-positivisme ou Néo-empirisme ou encore Positivisme logique C’est une association de la logique à l’empirisme qui en fait un néo-empirisme qui choisi pour emblème une partie du dernier aphorisme du Tractatus de Wittgenstein, à savoir que « ce qui se laisse dire se laisse dire clairement ».Cet emblème  est une déclaration de guerre contre toute spéculation .
 
Pour avoir un sens et être digne d’intérêt, une proposition doit remplir deux conditions :
 
Pour avoir un sens et être digne d’intérêt, une proposition doit remplir deux conditions :
-Les mots qui la composent doivent d’abord avoir  une signification et
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-Les mots qui la composent doivent d’abord avoir  une signification et
  -ces mots sont ensuite connectés et organisés, selon le respect des règles de la syntaxe
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  -Ces mots sont ensuite connectés et organisés, selon le respect des règles de la syntaxe .
  
- L’empirisme prône que la vérité ne peut être trouvée que par l’expérience sensible.
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    - L’empirisme prône que la vérité ne peut être trouvée que par l’expérience sensible.
 
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    -Le rationalisme pense que la vérité s’obtient par l’intuition intellectuelle (les « idées claires et distinctes » de Descartes), laquelle sert ensuite de principe premier permettant de déduire d’autres vérités par démonstration.
  -Le rationalisme pense que la vérité s’obtient par l’intuition intellectuelle (les « idées claires et distinctes » de Descartes), laquelle sert ensuite de principe premier permettant de déduire d’autres vérités par démonstration.
 
  
 
Les théories de la connaissance de l’empirisme et du rationalisme sont des théories réalistes, car elles admettent qu’une réalité nous est donnée. Celle-ci est d’ordre sensible pour l’empirisme, et d’ordre intelligible pour le rationalisme,.
 
Les théories de la connaissance de l’empirisme et du rationalisme sont des théories réalistes, car elles admettent qu’une réalité nous est donnée. Celle-ci est d’ordre sensible pour l’empirisme, et d’ordre intelligible pour le rationalisme,.
  
 
{{Conceptions erronées}}
 
{{Conceptions erronées}}
* quelles sont les erreurs ou les confusions  
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* quelles sont les erreurs ou les confusions ?
Le positivisme logique  est empiriste et réductionniste
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  Le positivisme logique  est empiriste et réductionniste
 
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  Le principe de vérification ou plus exactement le principe de vérifiabilité n’a rien de naïf, il concerne plus exactement le langage qui doit être empirique, c’est-à-dire composé de noms nommant ou supposés nommer des objets. De plus, la possibilité de vérifier n’est pas directement reliée au réel et se fait plutôt d’une manière indirecte par l’intermédiaire du langage. La méthode réductionniste, qui est une méthode logique, laquelle contrairement à la déduction va du plus complexe au plus simple, montre justement comment il est possible de traduire des énoncés dans un autre langage qui serait relié à l’empirique.
Le principe de vérification ou plus exactement le principe de vérifiabilité n’a rien de naïf, il concerne plus exactement le langage qui doit être empirique, c’est-à-dire composé de noms nommant ou supposés nommer des objets. De plus, la possibilité de vérifier n’est pas directement reliée au réel et se fait plutôt d’une manière indirecte par l’intermédiaire du langage. La méthode réductionniste, qui est une méthode logique, laquelle contrairement à la déduction va du plus complexe au plus simple, montre justement comment il est possible de traduire des énoncés dans un autre langage qui serait relié à l’empirique.
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  C’est ainsi, que même si les néopositivistes s’intéressèrent, certes, plus aux sciences qu’à l’éthique, ce déséquilibre s’expliquant aisément par le fait que la plupart d’entre eux étaient des scientifiques, des énoncés dits non scientifiques, tels que ceux de l’éthique, par exemple, ne furent pas exclus de leur intérêt. Schlick lui-même refuse que la philosophie puisse être définie comme logique de la science. Il écrit que leurs « efforts portent aussi bien sur les questions de l’éthique que sur celles des mathématiques, aussi bien sur les énoncés douteux de la vie que sur ceux de la science… ; si le mot ‘logique’ peut être à sa place, il n’est pas permis d’ajouter le terme de ‘science’ pour en limiter la compréhension, comme si les questions de la vie quotidienne n’étaient pas accessibles et dignes d’un traitement philosophique » (1937,107).  L’école néopositiviste a présenté deux options possibles à une réflexion sur l’éthique : soit une éthique empirique, telle qu’elle est développée par Schlick dans son livre Questions d’éthique (Fragen der Ethik), soit une méta-éthique, telle que l’ont développée Carnap, Reichenbach et Ayer. Il est donc possible de traiter n’importe quel sujet par le biais du langage qui s’y rapporte.
 
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Le rationalisme philosophique considère que toute connaissance certaine découle de principes a priori, universels et nécessaires. le rationalisme est un mode de pensée selon lequel tout ce qui existe a une explication rationnelle et peut être décrit par la raison humaine. Il prône donc l'usage de la raison dans toutes les activités de connaissance.Cette doctrine s'oppose à l'empirisme, suivant laquelle il existe des principes innés de la connaissance, donc une structure théorique a priori de toute nos connaissance.
C’est ainsi, que même si les néopositivistes s’intéressèrent, certes, plus aux sciences qu’à l’éthique, ce déséquilibre s’expliquant aisément par le fait que la plupart d’entre eux étaient des scientifiques, des énoncés dits non scientifiques, tels que ceux de l’éthique, par exemple, ne furent pas exclus de leur intérêt. Schlick lui-même refuse que la philosophie puisse être définie comme logique de la science. Il écrit que leurs « efforts portent aussi bien sur les questions de l’éthique que sur celles des mathématiques, aussi bien sur les énoncés douteux de la vie que sur ceux de la science… si le mot ‘logique’ peut être à sa place, il n’est pas permis d’ajouter le terme de ‘science’ pour en limiter la compréhension, comme si les questions de la vie quotidienne n’étaient pas accessibles et dignes d’un traitement philosophique » (1937,107).  L’école néopositiviste a présenté deux options possibles à une réflexion sur l’éthique : soit une éthique empirique, telle qu’elle est développée par Schlick dans son livre Questions d’éthique (Fragen der Ethik), soit une méta-éthique, telle que l’ont développée Carnap, Reichenbach et Ayer. Il est donc possible de traiter n’importe quel sujet par le biais du langage qui s’y rapporte.
 
Le rationalisme philosophique considère que toute connaissance certaine découle de principes a priori, universels et nécessaires. le rationalisme est un mode de pensée selon lequel tout ce qui existe a une explication rationnelle et peut être décrit par la raison humaine. Il prône donc l'usage de la raison dans toutes les activités de connaissance.Cette doctrine s'oppose à l'empirisme, suivant laquelle il existe des principes innés de la connaissance, donc une structure théorique a priori de toute nos connaissance.....
 
  
  
 
{{Origines possibles des conceptions}}
 
{{Origines possibles des conceptions}}
*Ce n’est pas un hasard si  une telle activité est née à Vienne et qu’elle y ait pris ses racines. En effet, depuis 1895, l’université de Vienne était connue pour sa tradition empiriste et son intérêt pour la théorie de la connaissance, dont la première chaire fut occupée par le physicien Ernst Mach (1838-1916), sous l’appellation de Histoire et théorie des sciences inductives. Le physicien Ludwig Boltzmann (1844-1906) et  Schlick s’y succédèrent à partir de 1901. Vienne, où la philosophie des Lumières était bien ancrée sur le plan intellectuel et le libéralisme développé sur le plan politique, était un endroit propice au développement d’une pensée antimétaphysique L’école néopositiviste se situe dans le sillage du logicisme de Frege et Russell qui eurent pour projet de fonder logiquement les mathématiques. Ce qui les amena à réfléchir sur le langage en général. Frege inaugura cette réflexion à la fin du 19ème à partir de la question de l’identité mathématique. Il insista sur l’idée que celle-ci ne porte pas sur le signe en lui-même mais plutôt sur ce qu’il signifie, c’est-à-dire l’objet auquel il renvoie.  Son article de  1892 (Sens et dénotation)  établit la distinction entre le sens et la dénotation des signes. Tout signe doit être compris et avoir un sens qui n’est pas subjectif et qui doit, en principe, renvoyer à sa dénotation (ou référent) qui est l’objet qui y correspond. Il devient alors clair que pour comprendre un langage, il suffit de l’analyser puisque le sens et la valeur de vérité de chaque proposition est fonction de du sens et de la dénotation de ses constituants. En clair, cela signifie que pour comprendre un énoncé, il faut comprendre chacune des ses parties et pour lui attribuer une valeur de vérité, il faut savoir de quels objets on parle
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*Ce n’est pas un hasard si  une telle activité est née à Vienne et qu’elle y ait pris ses racines. En effet, depuis 1895, l’université de Vienne était connue pour sa tradition empiriste et son intérêt pour la théorie de la connaissance, dont la première chaire fut occupée par le physicien Ernst Mach (1838-1916), sous l’appellation de Histoire et théorie des sciences inductives. Le physicien Ludwig Boltzmann (1844-1906) et  Schlick s’y succédèrent à partir de 1901. Vienne, où la philosophie des Lumières était bien ancrée sur le plan intellectuel et le libéralisme développé sur le plan politique, était un endroit propice au développement d’une pensée antimétaphysique L’école néopositiviste se situe dans le sillage du logicisme de Frege et Russell qui eurent pour projet de fonder logiquement les mathématiques. Ce qui les amena à réfléchir sur le langage en général. Frege inaugura cette réflexion à la fin du 19ème à partir de la question de l’identité mathématique. Il insista sur l’idée que celle-ci ne porte pas sur le signe en lui-même mais plutôt sur ce qu’il signifie, c’est-à-dire l’objet auquel il renvoie.  Son article de  1892 (Sens et dénotation)  établit la distinction entre le sens et la dénotation des signes. Tout signe doit être compris et avoir un sens qui n’est pas subjectif et qui doit, en principe, renvoyer à sa dénotation (ou référent) qui est l’objet qui y correspond. Il devient alors clair que pour comprendre un langage, il suffit de l’analyser puisque le sens et la valeur de vérité de chaque proposition est fonction du sens et de la dénotation de ses constituants. En clair, cela signifie que pour comprendre un énoncé, il faut comprendre chacune des ses parties et pour lui attribuer une valeur de vérité, il faut savoir de quels objets on parle .
Le rationalisme est un mode de pensée philosophique (chez Platon, Aristote, Épicure, Descartes, Leibniz, Kant, etc. ) selon lequel la raison est la seule source de connaissance. Tout ce qui existe a sa raison d'être et, de ce fait, peut être intelligible. Le rationalisme rejette toute explication métaphysique et s'oppose au mysticisme, au spiritualisme Cette doctrine s'oppose à l'empirisme qui partait plus ou moins de l’existence réelle et objective d’un monde extérieur matériel qui impressionne nos organes sensoriels et déclenche le processus de connaissance dans la conscience
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Le rationalisme est un mode de pensée philosophique (chez Platon, Aristote, Épicure, Descartes, Leibniz, Kant, etc. ) selon lequel la raison est la seule source de connaissance. Tout ce qui existe a sa raison d'être et, de ce fait, peut être intelligible. Le rationalisme rejette toute explication métaphysique et s'oppose au mysticisme, au spiritualisme Cette doctrine s'oppose à l'empirisme qui partait plus ou moins de l’existence réelle et objective d’un monde extérieur matériel qui impressionne nos organes sensoriels et déclenche le processus de connaissance dans la conscience .
  
  

Version du 13 juillet 2020 à 17:40


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