Néopositivisme - Rationalisme
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Conception : Clarification - Explicitation
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- Leur points communs et leurs différences : Etymologie : de rationnel, venant du latin rationalis, fondé sur le raisonnement, lui-même issu de ratio, calcul, raison, raisonnement.Pour Néo-positivisme ou Néo-empirisme ou encore Positivisme logique C’est une association de la logique à l’empirisme qui en fait un néo-empirisme qui choisi pour emblème une partie du dernier aphorisme du Tractatus de Wittgenstein, à savoir que « ce qui se laisse dire se laisse dire clairement ».Cet emblème est une déclaration de guerre contre toute spéculation .
Le Néo-empirisme et le rationalisme sont deux courants philosophiques antagonistes sachant que le premier postule toute connaissance provient principalement de l’ expérience , alors que le rationalisme à un sens étroit , pose que toute connaissance exige des principes universels non tirées de l’ expérience , et n’ accorde de valeur qu’a la raison . Le premier point de la critique du second Carnap s’adresse à la théorie qui dit que « le fait qu’une expression linguistique est bien formée ou non dépend des règles du langage auquel cette expression est censée appartenir ; en conjonction avec la théorie qui dit que les règles du langage ne sont souvent pas assez précises pour répondre à question, de sorte que nous devons introduire des règles plus précises – et avec elles, un système linguistique artificiel. Pour avoir un sens et être digne d’intérêt, une proposition doit remplir deux conditions :
-Les mots qui la composent doivent d’abord avoir une signification et -Ces mots sont ensuite connectés et organisés, selon le respect des règles de la syntaxe .
- L’empirisme prône que la vérité ne peut être trouvée que par l’expérience sensible. -Le rationalisme pense que la vérité s’obtient par l’intuition intellectuelle (les « idées claires et distinctes » de Descartes), laquelle sert ensuite de principe premier permettant de déduire d’autres vérités par démonstration.
Les théories de la connaissance de l’empirisme et du rationalisme sont des théories réalistes, car elles admettent qu’une réalité nous est donnée. Celle-ci est d’ordre sensible pour l’empirisme, et d’ordre intelligible pour le rationalisme,.
Conceptions erronées et origines possibles
- quelles sont les erreurs ou les confusions ?
Le positivisme logique est empiriste et réductionniste Le principe de vérification ou plus exactement le principe de vérifiabilité n’a rien de naïf, il concerne plus exactement le langage qui doit être empirique, c’est-à-dire composé de noms nommant ou supposés nommer des objets. De plus, la possibilité de vérifier n’est pas directement reliée au réel et se fait plutôt d’une manière indirecte par l’intermédiaire du langage. La méthode réductionniste, qui est une méthode logique, laquelle contrairement à la déduction va du plus complexe au plus simple, montre justement comment il est possible de traduire des énoncés dans un autre langage qui serait relié à l’empirique. C’est ainsi, que même si les néopositivistes s’intéressèrent, certes, plus aux sciences qu’à l’éthique, ce déséquilibre s’expliquant aisément par le fait que la plupart d’entre eux étaient des scientifiques, des énoncés dits non scientifiques, tels que ceux de l’éthique, par exemple, ne furent pas exclus de leur intérêt. Schlick lui-même refuse que la philosophie puisse être définie comme logique de la science. Il écrit que leurs « efforts portent aussi bien sur les questions de l’éthique que sur celles des mathématiques, aussi bien sur les énoncés douteux de la vie que sur ceux de la science… ; si le mot ‘logique’ peut être à sa place, il n’est pas permis d’ajouter le terme de ‘science’ pour en limiter la compréhension, comme si les questions de la vie quotidienne n’étaient pas accessibles et dignes d’un traitement philosophique » (1937,107). L’école néopositiviste a présenté deux options possibles à une réflexion sur l’éthique : soit une éthique empirique, telle qu’elle est développée par Schlick dans son livre Questions d’éthique (Fragen der Ethik), soit une méta-éthique, telle que l’ont développée Carnap, Reichenbach et Ayer. Il est donc possible de traiter n’importe quel sujet par le biais du langage qui s’y rapporte.
Le rationalisme philosophique considère que toute connaissance certaine découle de principes a priori, universels et nécessaires. le rationalisme est un mode de pensée selon lequel tout ce qui existe a une explication rationnelle et peut être décrit par la raison humaine. Il prône donc l'usage de la raison dans toutes les activités de connaissance.Cette doctrine s'oppose à l'empirisme, suivant laquelle il existe des principes innés de la connaissance, donc une structure théorique a priori de toute nos connaissance.
Conceptions: Origines possibles
- Ce n’est pas un hasard si une telle activité est née à Vienne et qu’elle y ait pris ses racines. En effet, depuis 1895, l’université de Vienne était connue pour sa tradition empiriste et son intérêt pour la théorie de la connaissance, dont la première chaire fut occupée par le physicien Ernst Mach (1838-1916), sous l’appellation de Histoire et théorie des sciences inductives. Le physicien Ludwig Boltzmann (1844-1906) et Schlick s’y succédèrent à partir de 1901. Vienne, où la philosophie des Lumières était bien ancrée sur le plan intellectuel et le libéralisme développé sur le plan politique, était un endroit propice au développement d’une pensée antimétaphysique L’école néopositiviste se situe dans le sillage du logicisme de Frege et Russell qui eurent pour projet de fonder logiquement les mathématiques. Ce qui les amena à réfléchir sur le langage en général. Frege inaugura cette réflexion à la fin du 19ème à partir de la question de l’identité mathématique. Il insista sur l’idée que celle-ci ne porte pas sur le signe en lui-même mais plutôt sur ce qu’il signifie, c’est-à-dire l’objet auquel il renvoie. Son article de 1892 (Sens et dénotation) établit la distinction entre le sens et la dénotation des signes. Tout signe doit être compris et avoir un sens qui n’est pas subjectif et qui doit, en principe, renvoyer à sa dénotation (ou référent) qui est l’objet qui y correspond. Il devient alors clair que pour comprendre un langage, il suffit de l’analyser puisque le sens et la valeur de vérité de chaque proposition est fonction du sens et de la dénotation de ses constituants. En clair, cela signifie que pour comprendre un énoncé, il faut comprendre chacune des ses parties et pour lui attribuer une valeur de vérité, il faut savoir de quels objets on parle .
Le rationalisme est un mode de pensée philosophique (chez Platon, Aristote, Épicure, Descartes, Leibniz, Kant, etc. ) selon lequel la raison est la seule source de connaissance. Tout ce qui existe a sa raison d'être et, de ce fait, peut être intelligible. Le rationalisme rejette toute explication métaphysique et s'oppose au mysticisme, au spiritualisme Cette doctrine s'oppose à l'empirisme qui partait plus ou moins de l’existence réelle et objective d’un monde extérieur matériel qui impressionne nos organes sensoriels et déclenche le processus de connaissance dans la conscience .
Conceptions liées - Typologie
Concepts ou notions associés
Références
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Éléments graphique
Stratégie de changement conceptuel
- Exemple en biologie : Néopositivisme - Rationalisme
Exemple de stratégie: Activité de recherche en avance ( travail en groupe ): recherche historique et épistémologique du premier courant néopositivisme par un groupe d’élevés et de même pour le deuxième courant Rationalisme et faire appliquer la méthode du théorie du changement conceptuel, méthode pour atteindre l'objectif de reconnaissance de l'erreur chez les élevés
- Le débat ou conflit socio-cognitif : dans une perspective socio-constructiviste donne une place prépondérante aux pratiques discursives et surtout à l’argumentation,qui doit avoir un rôle prépondérant dans l’éducation scientifique : les idées fausses des élèves doivent être remises en cause à travers un dialogue sain et constructif,les échanges argumentatifs dans la situation de débat sont utilisés comme moteur de construction de connaissances. Ces échanges sont entendus dans le sens d’une interaction langagière entre élèves, il s’agit alors d’une co-construction de savoir , .
- la mise en œuvre de situations d’argumentation est un moyen didactique permettant de faire fonctionner des raisonnements et d’installer des interactions coopératives entre élèves .L’élève devient capable d'étayer ou réfuter un point de vue au cours d’une discussion en classe ,prendre la parole en classe pour exprimer son point de vue , et discuter des problèmes avec les autres ,ainsi, il éprouve la capacité à écouter les autres et à les accepter en ce qu’ils ont de différent.Cette méthode est très utile pour éveiller chez l’élève la vision critique des faits .
- Exemple :En biologie, l'observation et l'expérimentation sont primordiales pour que naissent les conceptions abstraites et générales. Ainsi, l'idée que les organismes vivants sont composés de cellules limitées par une membrane comportant des organites et des chromosomes (généralement dans un noyau) n'a jamais été formulée a priori et de manière déductive. Elle a été produite "à partir des énoncés d'observation", pour reprendre la formule de Karl Popper, par une abstraction et une généralisation de ceux-ci. Cette théorie cellulaire n'est pas explicative, mais plutôt modélisante, et elle ne prétend pas à l'universalité . Cela n'empêche pas de faire des déductions en biologie, mais la forme générale de la connaissance ne peut être qualifiée de "déductive". Cependant, cela ne veut pas dire qu'elle soit généralisable ; Cela sous-entend que la théorie soit rigoureuse et permette des prévisions précises .Toute connaissance est une doxa c à d une conjecture qui a subi une critique sérieuse .
Popper laisse ouvert le domaine de la raison ; il ne veut pas décider à priori quels seront les sujets accessibles à une discussion rationnelle ; la science dit-elle la vérité ? Non , répond Popper « la science ne prouve pas, elle éprouve ". Le rationalisme critique de Karl Popper est une réaction contre le courant philosophique de la poste modernité qui attaque acerbement le rationalisme et le positivisme .
Questions possibles
Bibliographie
Pour citer cette page: (- Rationalisme)
ABROUGUI, M & al, 2020. Néopositivisme - Rationalisme. In Didaquest [en ligne]. <http:www.didaquest.org/wiki/N%C3%A9opositivisme_-_Rationalisme>, consulté le 22, décembre, 2024
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